Tour de l'Île
La partie Ouest de Cuba est un région essentiellement agricole qui attire par son authenticité, à en voir tous ce parc nationaux qui se sont crée pour conserver la flore et la nature de l'île.
La région deViñales, fleuron de la campagne cubaine et coeur agricole de la pointe occidentale de l'île. dédiées à la culture du Tabac, ses larges vallées creusées dans la cordilliera de Guaniguanico, la chaine qui traverse d'est en ouest le province de Pinar del Rio, sont toujours labourées par des charrues à boeufs. Leur paysage aux couleurs tranchantes - rouge vif de la terre, verts des plants de tabacs - est ponctué çà at là par des dômes étranges des mogotes. Les routes aux nombreux nids-de-poules qui serpentent sur les flants de la cordillière dévoilent à chacuns de leurs virages d'étonnantes scènes champètres qui transportent le voyageur dans le passé.
La topographie ouest de l'île a un élément particulier à savoir qu'elle présente de plaines calcaires irrégulière où affleurent des montagnes coniques séparées par des vallées et des ravins et sous laquelle s'étnd un labyrinthe de galeries et de grottes. L'élément le plus saisissant sont les mogote, sortes dômes en dos déléphant ou poussent difficilement la végétation qui s'est adaptée aux dures condition notament le très rare palmiers-lièges (Microcycas calocoma) un palmier endémique très rare qui remonte à lépoqupréhistorique (plus de 200 millions d'années).
La partie Ouest de la Havane relativement plate et fertile, intensément cultivée, présente peu d'intéret en dehors de quelques villes coloniales, comme Artemisa et San Antonio de los Baños, ou des presas (lacs de retenue) qui regorgent de poisson notamment d'achigans à grande bouche.
Presque entierement couverte de forêts, la sierra servit de base aux troupes de contre-révolutinnaires qui luttèrent contre le régime de Castro après le renversement de Batista. Elle attire aujourd'hui les randonneurs et le ornithologues amateurs - notament vers les sites d'écotourisme de Soroa et de Las Terrazas- ainsi que ses grottes souterraines que visitent le spéléologues.
Entre la Havane et Placetas sétend une zone côtière semée de criques et de plages de sable clair. Au large, s'égrennent des chapelets d'afflurement coraliens - certains défigurés par des derricks d'où émane une forte odeur - tandis qu'à l'intérieur des terres se déploient de beaux paysages jonchés de mogotes...
Santa Clara
Fondée en 1689 à moins de 300km à l'est de la Havane, cet important centre industriel et universitaire, capitale de la province de Villa Clara et porte des provinces de l'Est, occupe presque exactement le centre géographique de Cuba. Cette ville de 210 000 habitants reste marquée par le personnage de Che Gevara, qui y mena la bataille finale contre Batista.
C'est dans cette ville que l'on peut voir l'imposant Mosoleo del che ou sont exposé son treillis vert et son célèbre béret noir orné d'une étoile, des photographies et toute sortes d'objets retraçant sa vie depuis son enfance jusqu'à sa mort brutale en Bolivie en 1967. La dépouille du Che fut rapatriée en Octobre 1997, avec 17 de ses compagnons. A proximité se dresse une statue en bronze de Guevara, oeuvre de José Delarra.
Non loin le Monumento a la Toma del Tren Blindado (Monument à la prise du train blindé) le 29 décembre 1958, un groupe de rebelles menés par le che fit dérailler, à l'aide d'un bulldozer, un train blindé chargé de munitions et de 408 soldats qui se rendirent après une courte lutte. Le monument comporte quatres wagons laissés en l'état depuis l'attaque.
Cette région d'une grande diversité ou s'étend dus sud de la province de Matanzas au bord de Sancti Spiritus. sa visite ne laisse personne indifférent et l'on comprend sans peine qu'elle soit devenue l'une des destinations les plus appréciées de Cuba. L'autopista nacional - seule autoroute du pays - relie la Havane à la ville de Sancti Spiritus en traversant les plaines de l'Ouest jusqu'aux montagnes de l'Est. Elle offre un accès rapide à tous les sites maritines grâce aux multiples routes qui s'en échappent en direction du sud.
Les vastes plaines de couvertes de cannes à sucre et d'agrumes de la province de Matanzas laissent place, au sud, aux terres humides de la péninsule de Zapatas, un refuge d'oiseaux et d'animaux rares sasn égal aux Caraïbes. Les Spatules et les flamants roses viennent y chercher leur substance dans les marais sous le regard impassible des crocodiles étendus sur les laisse de vase. Paradis des pêcheurs, la péninsule de Zapata est aussi un lieu historique puisqu'elle englobe la baie des Cochons, où, en Avril 1961, des exilés cubains entrainés par la CIA débarquèrent afin de renverser Fidel Castro.
Trinidad
Trinidad, troisième plus ancienne colonie de Cuba, est référencée au patrimoine de l’Unesco depuis 1988. Sous Batista, la ville avait déjà été classée monument historique.
Le charme de Trinidad repose sur les rues piétonnes, les toits de tuiles, les maisons colorées et magnifiquement restaurées qui en font un endroit idyllique pour se promener.
Diego Velazquez, navigateur espagnol et premier gouverneur de Cuba, fonda en 1514, La Villa de Santisima Trinidad. Ses hommes réduisirent la population locale, composée d’indigènes, en esclavage. Mais ils moururent rapidement de maladies ; le gouverneur importa des esclaves noirs africains pour y travailler.
Trinidad connut alors des années sombres avec comme uniques sources de richesses, la contrebande de marchandises et le trafic d’esclaves. En 1880, la traite des esclaves fut abolie à Cuba. L’élevage bovin, la culture du tabac et du sucre se développèrent.
Au milieu du XIXe, la région de Trinidad produisait un tiers du sucre du pays. Mais les deux guerres d’indépendance fragilisèrent cette époque marchande prospère.
Aujourd’hui, la culture du sucre est toujours source de revenus mais c’est surtout le tourisme qui contribue à la richesse de la ville et à son développement économique. Trinidad est divisée en deux parties : le centre historique avec les musées et les églises et l’autre partie avec les hôtels, restaurants et autres services près du Parc Cespedes.
Le vieux Trinidad s’articule autour de la Plaza Mayor où les aristocrates faisaient bâtir leurs palais. Commencez votre visite par le Palacio Cantero qui abrite le musée historique municipal.
Les provinces de ciego de Avilla et de Camagüey, faiblement peuplées, offrent un intérêt historique limité, mais la beauté de leurs façades maritimes font de cette région l'une des plus visitées de Cuba. La voie rapide Carretera centrale la traverse d'est en ouest, mais ceux qui disposent d'un peu de temps lui préfèreront les panoramas du circuito Norte qui sinue plus au nord. Des routes latérales permettent en outre de faire de faire de nombreuses incursions dans des terres.
La province de Ciego de Avila, plate et très verdoyante, occupe la partie la plus resserrée da l'Île. Des champs d'agrumes, s'y mèlent aux plantations de canne à sucre, avec quelques enclaves où poussent des ananas autour de la capitale provinciale, Ciego de Avila. La chaleur augmente au fure et à mesureque l'on avance vers l'est, jusquà ce que les paysages verdoyants se transforme en une plaine dépourvue de gràce particulière, parsemée de grands arbres aux branches inclinées vers le sol.
Sa voisine, la province de Camaguey, est une vaste plaine couleur de miel. Des vents chauds en balayent les prairies dessèchées ou se profilent les silhouettes des Vacheros (vachers) à cheval. Cette région fut fortement déboisée au cours du XVIIe siècle et XVIIIe siècle afin de faire place à l'élevage bovin. Aujourd'hui, l'économie de la province est toujours dominé par les par les ganaderias (ranches) d'état.
Camagüey
Jadis nomée Santa Maria de Puerto del Principe, la ville connut trois implantations : la première en 1514, sur la baie de Nuevitas; la seconde en 1516, près du rio Caonao; l'actuelle enfin en 1528, au confluent des rio Tinima et Jatibonico où des colons se réfugièrent après un incendie allumé par des indiens révoltés. La ville prospéra gràce à l'élevage des bovins et malgré l'attaque de pirates, jusqu'à devenir la deuxième de Cuba au XIXe siècle - Un rang que lui ravit ensuite ,Santiago de Cuba.. La ville est un dédale de ruelles et de culs-de-sac, conçu pour égarer les pirates mais dans lequel aujourd'hui se perdent les touristes...!
On donne également à la cité le nom de "Ciudad de los tinajones", la Ville des grandes jarres", en raison de la présence d'énormes récipients en terre cuite qui servaient à la récupération de l'eau des pluies.
Los Jardinos del Rey
Ou les Jardins du Roy, forme de collier ong de 400km d'Îlots Coralliens paradisiaques. Ce sont une des zones les plus sauvages et les plus tranquilles de Cuba Les Cayos (ilots) le composent, couverts de marais, de broussailles et de mangroves où vivent des jabalis (cochons sauvages), des iguanes et plus de 150 espèces d'oiseaux. Seules le Cayos Coco et Guillero sont aménagées et habitées.
Ciego de Avila
Chef-lieu de la province du même nom, Ciego de Avila n'est pas très peuplée. Avec ses 80 000 habitants, la ville reste ancrée dans son environnement rural et industrieux (ananas, agrumes, et même du pétrole).
Mais le jour viendra où elle ne pourra plus oublier la proximité de ses deux côtes, très riches en cayos, ou îlots rocheux. Au nord: les îlots récemment aménagés de Cayo Coco et de Cayo Guillermo, au sud: l'archipel des "jardins de la reine",
Ciego de Avila porte le doux surnom de "ville de l'ananas" en raison des nombreux hectares aux alentours consacrés à la culture des piñas.
Les vastes plaines de, paremées de de palmiers de la partie ouest de l'oriente - la région orientale de l'île - recouvrent les province de Las Tunas, de Holguin et de Granma. Dominée par une chaîne culminant à 1974m au pico Turquino, le plus haut sommet de Cuba, cette région présente des écosystèmes très divers - des marécages au semi désert - ainsi que de magnifiques plages et plusieurs sites clés de l'histoire cubaine.
Las Tunas
Capitale de la province du même nom, provient d'une victoire espagnole au cours de la guerre de dix ans (1868-1878). Est une agréable ville de province ou quelques édifices coloniaux qui donnent plaisir à voir, malgré la perte des nombreux batiment au cours d'incendies survenus durant les guerres d'indépendance. C'est ici que se tient chauqe année la plus grande foire agricole du pays. La Tunas en en outre surnommée "ville des sculptures" en raison des ornements en terre cuite qui parent les fçades de nombre de ses édifices.
Holguin
En 1525, le capitaine des forces espagnoles Garcia Holguin reçut du gouvernemeur les terres autour de Cubanacan -le plus grand village Taïnos- et y fonda un élevage de bétail. La ville acquit une certaine importance au XIXe siècle et fut le théatre de rudes combats pendant les deux guerres d'indépendance. L'industrialisation (Hloguin possède la plus grande brasserie de Cuba et une sucrerie-raffinerie) et 'l'urbanisation communiste ont quelque peu defiguré la ville moderne. Ses vrais attraits se trouvent dans le vieux centre colonial et dans la culture locale.
Guardalavaca
Le complexe touristique de Guardalavac (guarde-la-vache) a été crée dans les années 1970 pour servir de villégiature aux représentants de l'union soviétique en visite à Cuba. La station balénaire tente d'attirer une nouvelle clientèle depuis le départ des Soviétiques en s'apuyant sur des infrastructures modestes mais complètes.
Bayamo
San Salvador de Bayamo est la deuxième des sept premières villes fondées par Diego Velasquez. L'enclave,où habitait une communauté indigène sur les berges d’un fleuve, fût établie le cinq novembre 1513.
Vers la fin de 1514, les colonisateurs, non contents avec le hameau déjà approprié, transfèrent la paroisse dans le village indigène où, grâce à ses terres fertiles et à l’émigration croissante provenant de Baracoa, ils favorisent l’accroissement rapide de la population. Cette ville possède l’enviable atout d’avoir été la capitale de la Première République en Armes pendant la guerre indépendantiste du dix-neuvième siècle, liée à la décision de ses habitants de brûler la ville plutôt que de la livrer aux colonialistes.
La sierra Maestra
Plus grande chaîne de montagnes de Cuba, la Sierra Maestra est située au sud-est de Cuba près de la province de Santiago. Ce site, exceptionnel par sa biodiversité, ses couleurs vives et intenses et son état sauvage, vous poussera certainement à explorer un peu plus les montagnes cubaines.
De nombreuses randonnées sont possibles dans le parc. La plus haute montagne est le Pic Turquino qui s’élève à 1974 m.
Ce grand parc naturel a abrité les guérilleros pendant la révolution. Il servit notamment de base à Fidel Castro. La Comandancia de La Plata, l’ancien quartier général de Fidel Castro, était situé sur les hauteurs de la Sierra Maestra, à 3 km d’Alto de Naranjo, idéal pour commencer votre visite.
Parmi la végétation très dense, se trouve à visiter un hôpital de campagne, le poste de commandement, le site de Radio Rebelde (radio clandestine pendant la révolution) et l’ancienne résidence de Fidel Castro.
Il faut Demander à un guide pour aller au plus haut sommet de l’île. La piste qui mène au Pic Turquino est magnifique : roches volcaniques, conifères, cèdres, acajous, orchidées sauvages et fougères. Tout est recouvert d’un épais tapis de mousse qui donne au paysage un aspect irréel.
Belle récompense, la vue, au sommet, donne sur la mer des Caraïbes…
La Sierra Maestra compte de nombreuses ressources minérales. Quelques-unes furent exploitées au XVIe. La Vierge del Cobre, le lieu le plus sacré de Cuba, doit son nom à la richesse en cuivre des montagnes de la Sierra Maestra.
La partie est de la region de l'Oriente détient trois villes phares de l'histoire cubaine - Santiago de Cuba, Guatänamo et Baracoa - , toutes trois sises au creux d'un relief montagneux. Son charme réside à la fois dans la personnalité singulière de ces villes et dans la beauté des paysages qui comptent parmi les plus sauvages du pays.
Santiago de Cuba
Berceau de la révolution cubaine, lieu de naissance de la salsa, Santiago de Cuba s’étend entre mer et montagne. A l’opposé géographique de La Havane, Santiago de Cuba n’a rien à lui envier sur les plans culturels, historiques ou politiques. Les habitants sont les plus métissés de Cuba : originaires d’Afrique, d’Haïti ou d’Espagne, ils forment un melting-pot coloré et chaleureux.
Les principaux monuments et musées sont situés à l’est de la ville, entre le parc Cespedes, la Plaza de Dolores et la Plaza de Marte.
L’endroit le plus symbolique de la ville est l’ancienne caserne de la Moncada, transformée aujourd’hui en groupe scolaire. Le musée Antiguo Cartel Moncada retrace cet événement et plus généralement l’histoire de Santiago. Le plus ancien musée de Cuba, déclaré monument national en 1999, porte le nom d’une marque célèbre de rhum mais aussi du premier maire de Santiago. Le musée Emilio Bacardi expose une collection archéologique et des peintures de grande valeur.
Deux monuments, dans la périphérie de Santiago, sont intéressants à visiter : le Castillo del Morro, le château le mieux conservé des Caraïbes et la Basilique Notre-Dame del Cobre, lieu de pèlerinage le plus sacré de l’île.
Petit plus : Santiago est le point de départ du magnifique parc naturel de la Sierra Maestra.
Santiago de Cuba vit le jour en 1514, fondée par le conquistador Diego Velazquez. Stratégiquement, la ville fut déplacée à quelques kilomètres en 1522, dans l’anse en forme de fer à cheval, propice à la construction d’un port commercial.
Santiago fut la première capitale du pays jusqu’en 1607. De fortes vagues d’esclaves africains y furent introduites créant un métissage ethnique unique.
Mais les maladies emportant la majorité des esclaves, les pillages des pirates, l’épuisement des ressources d’or favorisèrent le déclin de Santiago.
On y construisit des forts pour repousser les attaques de pirates ; l’élevage du bétail et les mines de cuivre furent favorisés. Les colons français venus d’Haïti amenèrent avec eux la culture du coton, du café et de la canne à sucre donnant ainsi un nouvel élan économique à la cité.
En 1898, c’est à Santiago que les espagnols se rendirent aux américains. 50 ans plus tard, elle revêtit le titre honorifique de "ville héroïque" lors de l’attaque de Fidel Castro, Che Guevara et 100 autres rebelles contre la caserne Moncada. Bien que la défaite fût évidente, cet événement provoqua l’engagement des cubains contre le dictateur Batista.
Le 1er janvier 1959, Fidel Castro annonça à Santiago de Cuba le succès de la révolution.
Guantánamo
Guantánamo ville et capitale de la province de Guantánamo est siutée au sud-est de Cuba sur les rives du fleuve Guaso. Elle est un centre important de traitement dans une région productrice de sucre et de café. Elle est également reliée par chemin de fer et par route à la ville de Santiago de Cuba. Fondée au début du XIXe siècle par les français qui fuyaient la rébellion des esclaves en Haïti, Guantánamo conserve encore aujourd'hui de nombreux vestiges de l'architecture française. a ville se trouve à une trentaine de kilomètres (20 milles) à l'intérieur des terres entourant le port de Caimanera. Elle est située dans la baie de Guantánamo où les Etats-Unis maintiennent une importante base navale. Parfois surnommée le " Pearl Harbor de l'Atlantique ", les installations de la base navale s'étendent sur plus de 116 km2 (45 mi2).
Cet emplacement fut loué aux Etats-Unis en 1903 par le biais d'un traité qui fut renouvelé en 1934. Le consentement de plusieurs partis est nécessaire pour mettre fin à cet accord. Depuis 1960, le gouvernement cubain a rejeté l'offre de rentes annuelles de $5,000 des États-Unis et a demandé que la base lui soit remise. Au milieu des années 90, des milliers de réfugiés de Cuba et d'Haïti ont été hébergés, de façon temporaire, sur la base.
C'est là qu'on été emprisonnés Talibans et suspects arrêtés durant les attentats anti-américains du 111 Septembre 2009.
Baracoa
Baracoa fut fondée en 1512 par le conquistador Diego Velázquez de Cuéllar sous le nom de Nuestra Señora de la Asunción de Baracoa (" Notre-Dame de l'Assomption de Baracoa "), ce qui en fait tout à la fois la plus ancienne colonie espagnole de l'île, mais aussi la première capitale (d'où son surnom de Ciudad Primada). Coupée du reste du monde pendant plusieurs siècles à cause de son accès difficle, Baracoa est accessible depuis 1960 gràce à la construction d'une route qui relie Guantánamo. Cette petite ville a gardé son charme colonial ainsi que son importance stratégique avec ses trois forts construits par les espagnols au XVIIIe siècle contre les attaques des corsaires.
Baracoa est bâtie au bord de la Baie de Miel (Bahía de Miel) ; elle est surplombée par une chaîne de montagnes (dont la Sierra del Purial), qui ferme l'accès par voie de terre et isolait la ville du reste de l'île jusqu'à la construction d'un col dans les années 1960.
Près de 2 000 exilés cubains entraînés par des militaires américains tentent un débarquement à la baie des Cochons, à Cuba. La mission se soldera au bout de quelques jours par un échec complet.
Après le départ de Fulgencio Batista et l'arrivée de Fidel Castro au pouvoir, en 1959, les relations entre Cuba et les États-Unis se détériorent rapidement. La politique d'expropriation des terres du gouvernement castriste et son rapprochement avec l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) inquiètent le gouvernement américain qui adopte des représailles commerciales et rompt ses relations diplomatiques avec Cuba en janvier 1961. À la mi-avril, un bombardement aérien précède une tentative d'invasion de l'île par des exilés cubains, opposés au régime de Castro. Malgré l'entraînement reçu par des militaires américains, les troupes sont rapidement mises en déroute et éliminées. L'initiative, qui est un échec sur toute la ligne, est condamnée par plusieurs gouvernements. Elle ternit la réputation du nouveau président américain John F. Kennedy, entré en fonction en janvier 1961. L'année suivante, les tensions entre les deux pays atteindront un nouveau sommet avec la découverte de la présence à Cuba de fusées soviétiques.