Le Colosse de Rhode

 

 

 

 

Le fameux Colosse de Rhodes est relié à l'hitoire du siège de la ville du même nom par Démétrios, en 305 av. J.C.

 

Au IV° siècle avant Jésus Christ, Rhodes était un centre commercial important, à mi-chemin entre l’Occident et l’Orient. L’île décidât d'établir des relation commerciales privilègiée avec Ptolémée Ier d'Egypte plutôt qu'avec la Macédoine.

Antigone Monophtalmos n’appréciait pas cette alliance, car il souhaitait attaquer l’Égypte. Les Rhodiens refusèrent de participer à cette expédition, et le roi de Macédoine chargea alors son fils, Démétrios Ier Poliorcète (‘le preneur de villes.), de prendre Rhodes.

 

 

Il fit le siège de Rhodes, entre 305 à 304 avant Jésus Christ, les Rhodiens combattirent avec vaillance.

 

L'armée de Démétrios n'a jamais réussi à s'emparer de la ville. Alors après avoir signé un accord de paix les soldats macédoniens sont partis en laissant derrière eux une quantité importante d'équipements militaires. Pour célébrer l'union, les habitants de Rhodes ont vendu l'équipement et avec l'argent ils ont décidé d'édifier une statue énorme en l'honneur au dieu du soleil, Hélios.

Fier de leur grande victoire, les Rhodiens décidèrent de consacrer le la vente des machines de siège de Démétrios à la réalisation d'une statue triomphante dédiée à leur dieu Hélios. L'oeuvre fut confiée au sculpteur Haris de Lindos, disciple de Lyssipe, qui travailla pendant douze ans (de 304 à 292 av. J.C.).

 

 

 

 

La statue était intégralement constituée de bois et de cuivre. La structure étant de bois, elle fut recouverte ensuite d’immenses plaques de cuivre. La fonderie de l'île ne suffisant pas à assumer les besoins d'une telle entreprise, du cuivre fut importé en grande quantités.

 

 

Bien que le colosse fût considèré par les Grecs anciens comme une des 7 merveilles du monde, un chef d'Oeuvre technique et artistique. On ne dispose pas de données précises ni fiables quand à sont aspect, non plus d'ailleurs que quand à son emplacement. Une epigraphe découverte à proximité du Palais des Grands Maîtres nous enseigne que la statue avait 31 mètres de haut environs (soit environs 14 mêtres de moins que la statue de la liberté). La représentation (imaginaire) la plus connue du Colosse est celle qu'en fit le voyageur français Rottiers dans un ouvrage daté de 1826. L'on dit que Haris fondait les éléments de bronze de cette gigantesque statue par petites doses et sur les lieux même de son tavail, encombré d'enormes tas de terre; il composait ainsi, de bas en haut et étage par étage, ce qui deviendrait du colosse de Rhodes. Par conséquent la légende ancienne que soutien aussi Rottiers, selon laquelle le Colosse était situé à l'entrée du port de Mandraki, constituant une sorte de pont sous lequel passaient les bâteaux, parait invraissemblable. Il parait certain aujourd'hui que le Colosse était placé en terre ferme -ainsi que lexigeait d'ailleurs la technique de sa Construction- et l'endroit le plus vraisemblable serait sans doute les jardins entourant le temple d'Hélios, à proximité du Palais de Grands Maîtres.

 

 

Ce "Miracle" ne dura toutefois pas plus de 66ans, un violent séisme en 226 av. JC eut raison de lui. Il se brisa à l'endroit le plus faible, les genoux, et d'écroula. Craignant quelque maivaise augure, le Rhodiens n'entreprirent pas de le redresser. Et il demeura ainsi, pituesement effondré, pendant plusieurs siècles. Jusqu'au jour ou en 653 ap. JC, lorsque des pirates arabes de Moavie envahirent l'île, il transportèrent pièce par pièce les tronnes de bronze sur le continent pour les vendre à un machand Juif d'Ephèses. On dit que le transport des fragments a nécessité plus de 900 chameaux!

 

 

 

Quoiqu'il en soit, le mythe du colosse est demeuré étroitement lié à Rhodes.

 

 

(Images Représentant le Colosse dans des position complètment délirantes puisqu'il n'existe aucuns documents exacts)

Les Merveilles du Monde sont le nom donné par les Grecs à sept monuments considérés comme des plus remarquables d'après ces critères : la grandeur, la beauté et la prouesse technique. Ces monuments ont été décrits dans l'ouvrage De septem orbis miraculis attribué à Philon de Byzance (IIIè s. av. J.-C.).

Qui sont :

Le Phare d'Alexandrie

Le Temple de Diane à Ephèse (dans l'ancienne ville d'Ephèse en Turquie (aujourd'hui Sclcuk))

Le Mausolée d'Halicarnasse (dans la ville de Bodrum (sud-ouest de la Turquie))

Le Colosse de Rhodes

La Statue de Zeus Olympien (temple Parthénon à l'Acropole d'Athènes)

Les Jardins Suspendus de Babylone

Les Pyramides d'Egypte, la Pyramide de Chéops