La Carie (en grec ancien Καρία / Karía) est une ancienne province du sud-ouest de l'Asie mineure, située entre la Lycie à l'Est, la Phrygie au Nord, la Lydie à l'Ouest et la mer Égée au Sud.

À l'origine, c'est une colonie phénicienne, prise ensuite par les Doriens qui fondent les cités de Cnide et d'Halicarnasse. Sous la domination des Perses, elle devient une satrapie, rapidement gouvernée par des satrapes locaux qui se comportent comme des monarques autonomes, comme Mausole ou sa femme Artémise II. Sous l'Empire romain, la Carie devient une province romaine d'Asie.

La Lycie est située au sud de la Lydie, bordée à l'est par la Pamphylie, au nord par la Phrygie et la Carie et au sud et à l'ouest par la mer Méditerranée. La région est essentiellement montagneuse, les plaines côtières sont rares et la culture se fait surtout dans l'arrière pays. La Lycie ne possède qu'un seul fleuve, le Xanthos ou Xantos.

Les Galates (appelés aussi Gallogræci) sont des peuples celtes qui, dans l’Antiquité, ont migré dans le centre de l’Asie Mineure, région nommée d’après eux Galatie.

C'est en 293 av. J.C. que le roi macédonien Démétrios Poliorcète fonda, à 7 km à l'ouest de l'actuelle Volos, sa nouvelle capitale maritime,  Démétrias, qui comprenait, à l'intérieur de ses remparts, une partie de l'ancienne Pagasae. La nouvelle ville devint vite importante. Sa position stratégique en fit un port très actif et par voie de conséquence une ville cosmopolite, comme en témoignent les stèles funéraires. La ville déclina lorsque la Macédoine fut démantelée en 168 av. J.C. par les Romains, et on réutilisa les stèles funéraires pour réparer les remparts de la ville, sans doute au 1er s. av. J.C.
L'homogénéité d'écriture sur ces stèles s'explique par le fait qu'elles datent toutes de la période 293-168 av. J.C.

La Dardanie était une région entourant le secteur de l'État actuel du Kosovo.

Elle se trouvait plus précisément au Kosovo, au sud de la Serbie actuelle, à l'ouest de la République de Macédoine, et au nord-est de l'Albanie actuelle : elle correspond donc à l'aire de peuplement des Albanais guègues, là où la langue albanaise et la langue roumaine sont nées aux environs du Xe siècle.

Les habitants de la Dardanie antique étaient une tribu d'Illyriens dont certains pensent qu'elle était mélangée avec des peuples Thraces. Ces tribus semblent avoir souvent représenté une menace pour le royaume de la Macédoine. Les plus grandes villes de la Dardanie étaient : Naissus (Niš, aujourd'hui en Serbie), Scupi (Skopje, aujourd'hui capitale de la République de Macédoine), et sa capitale était Ulpiana (aujourd'hui Prishtina, la capitale actuelle du Kosovo).

 

Eumène II Roi de Pergame, allié avec les Romains, il étend ses états sur presque toute l'Asie Mineure ; Grand bâtisseur, il aggrandit Pergame et son acropole (grand autel de Zeus); Il fonde Hiérapolis.

Les Thermopyles (en grec ancien Θερμοπύλαι / Thermopúlai, « les portes chaudes », à cause des nombreuses sources d'eau chaude alentour) sont un défilé grec qui fait communiquer la Thessalie et la Locride. Il est situé entre le mont Œta et la côte sud du golfe maliaque, juste au sud de l'embouchure du fleuve Spercheios.

À cause de sa situation stratégique, le défilé a été le théâtre de nombreuses batailles, dont la plus célèbre est la bataille des Thermopyles, où 7 000 soldats grecs menés par Léonidas Ier résistèrent aux Perses de Xerxès Ier qui étaient plus de 200 000 mais périrent.

Coelésyrie

(en grec : ή κοίλη Συρία), c’est-à-dire la « Syrie creuse », est une région du sud de la Syrie antique disputée pendant les guerres de Syrie, entre la dynastie des Séleucides et celle des Ptolémées, depuis le partage qui suit la bataille d'Ipsos en 301 av. J.-C.

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Les séleucides (sə'lusιd) sont une dynastie hellénistique qui va régner sur une partie de la Perse (aujourd'hui le Turkménistan et le du Pakistan), la Mésopotamie, la Syrie/Palestine et une partie de l’Asie Mineure pendant près de 150 ans. C'était un grand centre de culture Grecque qui a maintenu sa prééminence sur ce pays où dominait l'élite Macédonienne. Alexandre le Grand (336-323) avait conquis l'Empire Perse Achéménide, dans un délai très court et est mort jeune, laissant une large partie de l'Empire hellénisé qu'il avait créé sans un héritier adulte.

La dynastie est fondée par Séleucos I Nikatôr (Satrape de Babylonie en 321, puis Roi en 305) qui étend rapidement sa domination sur les provinces de Syrie et d'Asie moyenne orientale : En Mésopotamie, en Arménie, en Cappadoce, en Perse, en Parthie, en Bactriane, en Arabie, en Sogdiane, en Arachosie, en Arie, en Hyrcanie et sur d'autres peuples qui avaient été vaincus par Alexandre au delà du fleuve Indus, de sorte que les limites de son Empire étaient les plus vastes en Asie après celui d'Alexandre.

Les Séleucides gouvernaient comme les anciens Rois Achéménides, au moyen de "gouverneurs provinciaux" appelés aussi Satrapes. Les Rois vont guerroyer fréquemment contre l’Égypte des Lagides (Les Ptolémée) qui leur dispute les territoires de Syrie du Sud et de Palestine. Les Séleucides vont perdre ces derniers définitivement en 200. Dans ce grand Empire ils doivent souvent montrer leur puissance pour empêcher les Dynastes locaux de se rendre indépendants, comme la Bactriane, l’Arménie, la Bithynie et le Pont et plus tard les Parthes. Un de ces Dynastes, en Asie Mineure, Attalos I (ou Attale, 241-197) est le créateur de la dynastie des Attalides, il transforma la forteresse séleucide de Pergame en capitale d’un nouveau royaume. Les Attalides, aidés des Romains vont devenir un des plus puissants royaumes hellénistiques.

 

Les Jeux isthmiques étaient célébrés à l'isthme de Corinthe. Ils font partie de la période et sont célébrés la première et la troisième année de chaque olympiade, en l'honneur de Poséidon. Le sanctuaire panhellénique de Poséidon à Corinthe a été aménagé en 690 av JC.

Les Jeux isthmiques, qui doivent leur nom à l'isthme de Corinthe où ils étaient célébrés, eurent tant d'éclat qu'ils survécurent à la ruine de Corinthe elle-même. Le concours du peuple était si grand qu'on ne pouvait y placer que les principaux personnages de la Grèce. On y disputait successivement les prix de la lutte, de la course, du saut, du disque et du javelot. C'est ce qu'on appelle le pentathle. D'après Plutarque, il y avait des combats de musique et de poésie : on décernait aux vainqueurs des guirlandes de pin.

C'est lors de ces jeux, en -196 av JC, que Flamininus proclama l'indépendance des Grecs, libérés de Philippe V de Macédoine.

Quand le poète Pindare écrivait ses odes pour les vainqueurs aux Jeux isthmiques, dans la première moitié du Ve siècle av. J.-C., les vainqueurs étaient couronnés de céleri sauvage, alors qu'à d'autres époques les couronnes étaient faites de pin.

La ligue Achéenne ou Ligue de Corinthe (En Grec : tò Achaïkón  tò Achaïkón) est un groupement en confédération de douze villes de la côte Nord-est du Péloponnèse (en Achaïe). La première ligue est créée au Ve siècle. Elle comprend Bura, Dymé, Égée, Pellène, Égion, Égire, Helicé, Patras, Phares, Olenos, Rhypes et Tritée. Égée et Rhypes vont quitter la Ligue par la suite et seront remplacées par Cérynée et Leontion. Nous avons très peu de connaissance concernant cette première Ligue, notamment quels étaient les liens qui unissaient les cités. Quelques spécialistes penchent pour une association plus religieuse que politique. Cette Ligue est dissoute par le Roi de Macédoine Cassandre(301-297) et Démétrios I Poliorcète (294-287) imposent aux cités des garnisons et souvent, des Tyrans sous le contrôle des Macédoniens.

 

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La Thrace (ou Tracia ou Thracia ou Threcia ou Rumeli, en Grec : Tracia ou Θράκη ou Thráki, en Bulgare : Тракия ou Trakiya) était aussi appelée Brébycie et les Thraces, Brébyces. C'était la région d'Europe centrale, partagée aujourd'hui entre la Grèce du Nord-est (Thrace occidentale), la Turquie européenne (Thrace orientale) et la Bulgarie méridionale (Thrace du Nord). Les frontières de Thrace étaient trois mers : la Mer Noire, la mer Égée et la mer de Marmara. Les frontières historiques de la Thrace ont souvent changé. Son extension la plus grande incluait la Bulgarie actuelle, la Turquie européenne, la Grèce et les régions Nord-est de la Serbie orientale et la République orientale de Macédoine. Ses frontières étaient entre le Danube au Nord et la mer Égée aux Sud, à l'Est la Mer Noire et la mer de Marmara et sur l'Ouest vers le Vardar et les grands fleuves de Morava.

 

Les Thraces, installés depuis le IIe millénaire, demeurent longtemps peu évolués. Il est supposé que ces populations appartenaient aux premières vagues d'immigrants indo-européens venus des steppes du Nord-est. Ce serait un des peuples indo-européens les plus anciens.    La région était habitée par de nombreuses tribus, les principales étaient : Les Odryses qui étaient établis sur le cours inférieur de la Maritsa et les Besses sur son cours supérieur et le versant septentrional du Rhodope, les Trauses, les Odomantes, les Edones (ou Édones) et les Sintes peuplaient la Thrace Égéenne, les Triballes, les Crestoniens, les Bisaltes, les Cicones, les Bistones, les Mésiens qui occupaient l’actuelle Bulgarie du Nord et les Gètes étaient près de la Dobroudja.

 

Semblable dans leur organisation, aux Gaulois et à d'autres tribus Celtiques, la plupart des habitants ont vécu simplement dans des petits villages construits traditionnellement sur des sommets. Ces petits "royaumes" étaient dirigés par des familles dynastiques, où les "Rois-Prêtres" (Polistes) qui s’appuyaient : Sur une aristocratie, un peuple de cavaliers (Tarabostes), une l'infanterie de mercenaire (Peltaste) et des paysans guerriers, libres (Comates) vivant dans des collectivités territoriales.  La réputation des combattants Thraces se perpétuera jusqu’à l’époque Romaine, où le terme Thrace désignait un des types de gladiateurs (Spartacus était un Thrace).


 

Royaume fondé en 282 av. J.-C. par Philétare. Celui-ci, fils d'une danseuse paphlagonienne, trésorier du roi Lysimaque de Thrace, profita des troubles qui suivirent le meurtre de Séleucus Nicator pour s'emparer de la ville de Pergame, en s'aidant du trésor de Lysimaque dont il avait la garde. Il établit solidement son autorité et légua (263) le royaume qu'il avait fondé au fils de son frère Eumène Ier; celui-ci agrandit considérablement ses Etats et défit Antiochus de Syrie; il mourut en 241 et eut pour successeur son neveu Attale ler. 

Attale ler étendit sa domination sur toute la partie occidentale de l'Asie Mineure et prit le titre de roi; il s'allia aux Romainset consacra ses efforts à aider l'industrie et protéger les sciences; il construisit dans Pergamede superbes monuments. Après sa mort (197), son fils Eumène II lui succéda; celui-ci continua l'alliance avec Rome et, pour prix de ses services pendant la guerre des Romains contre Antiochus le Grand, reçut en 189 la Chersonèse thrace et une partie des Etats d'Antiochus, depuis le Taurus. 

Eumène fonda la célèbre bibliothèque de Pergame et bâtit, en souvenir de ses exploits, le manifique autel avec les frises des géants. Son frère Attale II Philadelphe lui succéda en 159 et fut un fidèle protecteur des sciences; il mourut en 138. Son neveu Attale III, qui lui succéda, conserva au royaume de Pergame sa puissance,  mais régna en tyran et, en 133, à sa mort, légua son royaume aux Romains, qui, malgré les doutes élevés sur la validité du testament, entrèrent en possession; ils combattirent et défirent le prétendant Aristonique, fils naturel d'Eumène Il, qui leur disputait la couronne. En 129, le royaume de Pergame fut transformé en province romaine, sous le nom de Asia propria; Pergame en fut la capitale.  (Ph. B.).

 

La Ligue étolienne.
Ce sont Ies Etoliens, peuple montagnard et inculte des contrées pauvres et déshéritées qui s'étendent à l'ouest du Pinde jusqu'à la mer; longtemps morcelés, ils ont organisé une fédération perpétuelle ou Ligne étolienne qui remet à un pouvoir central le soin des intérêt généraux de la nouvelle nation. Dans l'affaiblissement où sont tombées les grandes villes directrices de la Grèce, elle va devenir un centre de ralliement rayonnant au loin.