Monuments Antique
Pendant la République Rome n'accorde que peu d'importance aux valeurs esthétiques de l'art et d'intéresse davantage à sa signification pratique et sociale, qui se manifeste au travers de grandes réalisations architecturales. Tout change pendant l'Empire. L'art célèbre alors la puissance de l'Empire et témoigne du prestige d'une capitale qui attire désormais une vaste population étrangère, désireuse de se rapprocher du centre du pouvoir. Avec la décadence de l'Empire et la reonnaissance du christiannisme comme religion officielle apparaissent les premières grandes basiliques.
Les romains entrèrent en contact avec l'art par les Etrusques dont ils pillèrent les oeuvres et certaines techinques et par l'"Orient" des Grecs d'où des généraux vainqueurs revirent accompagné d'artistes, éblouis par les merveilles vues dans les villes comme Athène ou Alexandrie.
Rome fut d'abord édifiée avec des matériaux très simples : le tuf, pierre tendre et brunâtre, d'origine volcanique ou calcaire; le peperin d'origine volcanique qui doit son nom à sa couleur grisâtre et à son aspect granuleux évoquant les grains de poivre; le Travertin blanchatre, pierre calcaire extraite surtout à Tivoli, plus luxueuse que les matériaux précédents fut employé avec parcimonie durant les premiers siècles de Rome; le marbre fit une apparition timide dans la décoration des édifices à partir du 2e siècle av JC, puis connut la plus grande faveur sous l'Empire; la brique fut utilisée à partir du Ier s av JC. L'architecture romaine se singularise de l'architecture grecque pour trois raisons majeures.
Tout d'abord les Romains, à la différences des Grecs, connaissaient et maitrisaient le béton, ce qui leur premettait de construite davantage et beaucoup plus vite. Par ailleurs, ils utilisaient le marbe (ou tout autre pierre de tel aspect) pour la finition des monument, ce qui explique que les ruines romaines que sont que l'âme rouge et grise (brique et béton) des splendides monuments du passé dont la parure n'a pas résisté au temps et aux pillages.
Enfin les Romains savaient réaliser des voutes, dont les rondeur - de l'arc à la coupole en passant par le cul-de-four - venaient rompre et animer les lignes verticales et horizontales caractéritiques des l'architecture grecque.
Le béton était généralement coulé entre deux parments de briques pour former un mur, ou sur un lit de briques dans le cas d'un arc, d'une voute ou d'une coupole : les Romains n'utilisaient le bois que pour construire des cintres (structure de soutien de l'arc pendant les phases de construction) ou des échafaudages, mais évitaient de s'en servir pour les coffrages en raison de son prix. Le ciment et le béton romains avaient pour carctéristique de durcir au fil des années, voir des siècles; c'est pourquoi aujourd'hui les ruines semblent precée d'alvéoles à la manière d'un pain de miel : sous l'effet de l'érosion, les briques de parement ont totalement disparu alors que subsiste le ciment qui les liait entre elles.
Les briques carrées et de différentes épaisseurs, étaient disposées selon plusieurs critères. Souvent la brique était cassée en deux diagonalement de façon à former deux blocs pyramidaux; on disposait ceux-ci de telle sorte que le côté lisse était tourné vers l'extérieur du mur et le côté angulaire vers l'intérieur, afin que le béton qui allait y être écoulé puisse trouver une bonne accroche. Parfois on plaçait en diagonale des briques carrées de façon à former un dessin régulier à la manière d'un treillage : c'était l'appareil réticulé (opus reticulatum). Souvent plusieurs type de briques et de dispositions étaient adoptées pour un même mur.
Les Romains employaient la voûte en plein cintre. Celle qui couvrit Cloaca Maxima vers le 2e s av JC est un véritable chef-d'oeuvre. Les salles circulaires étaient couvertes d'une coupole hémisphérique. Les parois fermant un espace en plein cintre reçurent des voutes en cul-de-four (quatre de sphère), et la baie en demi-cercle succèda à l'ouverture surmontée d'un liteau droit.
Les romains étaient maitres dans l'art de construire des théatres en terrain plat et non plus adossés en pleine colline comme le faisaient les grecs. Cette technique exigeait des voutes pour soutenir les gradins comme au théatre de Marcellus.
Les romains reprirent à leur usage les ordres d'architecture grecs, mais en les modifiant : dans l'ordre toscan ou dorique romain, la colonne porte sur une base au lieu de reposer directement sur le sol. L'ordre ionique fut peu employé à Rome, mais l'ordre corinthien, connu la plus grand succès. Mais les romains subtituèrent des feuilles d'acanthe frisées du chapiteau par des feuilles lisses et retombantes, et la feuille centrale par divers motifs : animaux, divinités, figures humaines.
Aux trois ordres classiques ils en ajoutèrent un quatrième, appelé composite, et carctérisé par un chapiteau où les quatres volutes de l'ordre ionique se superpose aux feuilles d'acanthe.
Le premier théatres en maçonnerie fut celui de Pompée (52 av JC). Jusque là les scèbes étaient réalisées en bois conçus pour la représentation de comédies et de tragédies, les théatres servaient également de salles de réunion politiques, littéraires et musicales. Lieu de production des comiques, les théatres étaient également le lieu de concours de loterie, de distribution de pain ou d'argent.
à la différence des Grecs, le Romains en ont érigé un grand nombre sur terrain plat, recouvrant aux voûtes pour soutenir les gradins, qui souvent s'achevaient par une colonnade. L'orchestre etaient réservé aux personnages de marque ou était occupé par les figurants. Les acteurs accédaient à la scène, surélevée par rapport à l'orchestre, par trois portes découpées dans un mur au devant duquel ils jouaint, les animaux et les chars rentraient sur les côtés. Le mur de scène, la partie la plus belle du théatre était décorée de colonnes d'ordre différents, de statues placées dans des niches, de revètements de marbre et de mosaïques. A l'arrière se trouvainet les loges des acteurs, les entrepots et un portique ouvrant sur les jardins.
Les machinstes étaient chargés des effets spéciaux.
Inventé par les Romains ce concept touve dans le Colisée une illustration magistrale. Les amphithéatres servaient de scènes à des compétitions de gymnastique aux courses de chars attelés et surtout aux spectacles de lutte. Ces combats de gladiateur, qui le plus souvent mettaient aux prises des esclaves ou des prisonniers prévoyaient à l'origine, la mise à mort du vaincu. Les amphithéatres accuillaient également des spectacles animaliers (les fauves étaient réservés aux spectacles de grande qualité qui se déroulaient à Rome ou dans les provinces, en présence de l'empreur). Ces jeux sanguinaire offerts au peuple étaient tenus en si haute estime par les Romains que les candidats aux charges publiques les considéraient comme un aspect amusant de leur campagne électorale. Durant le spectacle les esclave brulaient ou vaporisaient des parfums pour neutraliser l'odeur des animaux, couvraient de poudre rouge le sable de l'arène afin de masquer les taches de sang et fustigaient à l'aide de fouets renforcés de plomb les individus ou les animaux qui esseyaient de fuir. Le spectacle était accompagné d'une musique assourdissante.
Da forme légèrement ovale, la façade extérieure de l'amphithéatre présentait trois rangées d'arcades supreposées, surmontée d'un mur dans lequel étaient plantés des poteaux retenant l'immense toile qui abritait les spectateurs. Les nombreuse portes qui s'ouvraient sous les arcades. Les trois galeries circulaires qui formaient les balcons ainsi que les escaliers et les vomitoire permettaient d'acheminer les spectateurs a leur place et maintemait bien séparées les différentes classes sociales afin d'éviter les rixes dangereuses. L'ensemble des gradins formait la cavea devant un podium surélevé par rapport au reste de l'arène et et protégé par une balustrade, était réservé aux personnages de haut rang.
Ces établissement occupaient une place de choix dans la vie quotidienne des Romains et plus particulièrment sous l'Empire
Cercles publics et gratuits, il faisaient aussi office d'établissement de bain et de gymnase que d'endroit ou se promener, lire et converser. de dimension imposante ils étaient agrémentés de colonnes, de chapiteaux, de mosaïque, de marbres de couleur, de statues et de fresques.
Ethymologiquement, le mot signifie "portique royal". Il désigne un batiment couvert dont les colonnes intérieures déterminent un espace central rectangulaire, la nef, bordé de deux pièces, les nefs latérales. A Rome ces édifices acceuillaient les habitants du Forum, le tribunal et le marché couvert. La première à apparaitre à Rome fut la basilique Pocia (aujourd'hui disparue), batie au pied du capitole en 185 av JC. Peu à peu apparurent des basiliques à caractère culturel. au sens historique, une basilique est donc une église de plan allongé à plusieurs vaisseaux.
Porte monumentale à une arche (arc de Titus) ou à trois arches (arc de Septime Sévère, et de constantin). Il semble qu'à l'origine cette construction répondait à une croyance religieuse ou à un spuerstition : les armées vaincues devaient emprunter cette porte pour predre leur potentiel destructeur. Par la suite, l'arc servit à commémorer le triomphe d'un général vainqueur ou à placer dans un cadre hors du commun la statue d'un homme illustre.
Ce furent de vastes édifices à gradin réservés principalement aux courses de chars (Circus Maximus et cirque de Maxence) . Leur plan est un quadrilatère aux angles arrondis. A l'une des extrémités, l'oppidum donnait accès à la piste. au centre de celle-ci se trouvait la spina (épine ou arête) autour de laquelle courraient les chars. Ces enceintes acceuillaient également des spectacles et de défilés.
Egalement de forme allongée, le stade était réservé à l'athlétisme : sur l'emplacement de celui de Domitien (aujourd'huila piazza Navona).
Ces ouvrages, dont il reste d'impressionnates arcades, ont contribué plus qu'aucun autre à établir la renomée des Romains en tant que constructeurs. Le plus ancien et l'Acqua Appia edifié en 313 av JC par Appius Claudius Caecus (long de 16 km). Il en subsiste une centaine de mètres.
Certaines ont conservé d'importantes traces de leur pavage. Le terme de clivus désigna les voies en pente, celui de vicus les voies secondaires.
Chez les romains, templum désignait à la fois la partie du ciel que les augures délimitaient pour prendre les auspices, et par extension, l’étendue de terre où ils s’établissaient pour procéder à ce rite.
Les temples romains présentent des formes variées dans lesquelles s’expriment les héritages étrusque et grec. Les plus nombreux sont rectangulaires, mais il existe des temples ronds.
L'accès aux temples était le plus souvent interdit au public et seulement réservé aux prêtres.
C' est le temple le plus grand jamais édifié à Rome, il fut commencé par Hadrien en 121 après J.C. et achevé par son successeur Antonin le Pieux en 136 après J.C.
La subtilité de son nom vient d'un jeu de mot: Vénus est la déesse de l'amour, AMOR en latin. Rome se dit ROMA. Si on écrit l'un de ces mots à l'envers, on tombe sur l'autre!
Aujourd'hui, il subsiste quelques ruines de ce temple sur le forum.
Le Panthéon est un temple dédié à tous les dieux, romains et on romains, dans le but de satisfaire des dieux inconnus ou qui n'ont pas de temple propre. Son nom vient du grec pan=tous et theos=dieux.
Il a été construit à Rome en 27 avant J.C. par Agrippa et détruit en 80 et finalement restauré par Hadrien. Il est l’un des chefs-d’œuvre de l’architecture romaine. Sa forme est circulaire, il est surmonté d'une coupole en une sorte de béton.
Le Panthéon existe encore de nos jours. Il se trouve du côté de la place Navone, dans le centre de Rome. Il est pratiquement intact car il a été transformé en Eglise, contrairement aux autres temples romains qui ont été démontés par les papes.
Ce sont des temples très spéciaux: ils sont souterrains et très sombres. Pour plus d'information, reporter vous sur la rubrique "Culte de Mithra dans le menu Vie quotidienne"
En fonction de sa classe sociale et et de sa richesse un romain vivait dans une insulae, immeuble à plusieurs étages, une petite maison bourgeoise ou ou dans une grande habitation paticienne, la domus résidentielle qui même très luxueuse paraissait modeste extérieurement par la nudité de ses murs dépourvus de fenêtres.
La maison primitive comprenait un atrium grande salle rectangulaire dont la partie centrale à ciel ouvert recevait les eaux de pluie dans un bassin appelé impluvium; sur l'atrium dont le fond était ocupé par le cabinet de travail et de réception du chef de famille, venaient ensuite les autre pièces, souvent petites. Les hauts fonctionnaires, les colons enrichis, les commerçants aisés disposaient d'une seconde demeure de type Grec, plus raffinée, exclusivement réservée à la famille et composée de pièces d'utilisation saisonnière, s'organisant autour de plusieurs atriums et d'un peristyle (cour bordée d'une porte (cour bordée d'un portique) occupé en son centre par un jardin, parfois par une piscine. Dans le triclinium ou salle à manger,les convives se tenaient à une demi étendus sur des list sur des lits disposés en fer à cheval autour d'une table.
La Cloaca Maxima est le grand égout collecteur qui, dans la Rome antique, desservait le Forum Romanum et débouchait sur le Tibre.
C'est Tarquin l'Ancien qui entreprit sa construction (VIIe ‑ VIe siècle av. J.-C.). Le but de cet égout était d'assécher les bas fonds marécageux[1] se trouvant entre l'Esquilin, le Viminal et le Quirinal. Cet assèchement était devenu inévitable, tant la population de Rome augmentait. Au début cet égout n'était qu'un grand canal à ciel ouvert ayant pour fonction d'évacuer l'eau du sol. Au cours des siècles, par travaux successifs, il devint un vrai égout souterrain, ne le devenant complètement qu'après le IIe siècle av. J.-C.
Les Romains couvrirent leur réseau d'égouts pour des raisons d'hygiène, car Rome était fréquemment la proie des épidémies. Le premier canal fut construit en blocs de pierre sans ciment. Les pierres étaient longues de 2,50 mètres, larges de 1 mètre et hautes de 0,80 mètre ; elles étaient taillées dans du pépérin ou du tuf volcanique de la région de Rome. Après de nombreuses rénovations les matériaux de construction changèrent.