Le limes romain désigne la frontière fortifiée qui sépare le monde romain des "barbares",
une frontière de plus de 9 000 kilomètres. Cette ligne fortifiée reste cependant "poreuse", laissant passer les marchandises
et les personnes. C'est ainsi que de nombreux "barbares" s'intègrent dans l'armée romaine.
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Depuis l'Antiquité romaine, et jusqu'à la fin du Moyen-Âge, les hommes utilisent des tablettes de cire pour correspondre. Celles-ci sont formées de deux plaquettes de bois creusées et reliées par des lacets, dans lesquelles est coulée de la cire d'abeille. On grave son message avec la pointe d'un stylet en bronze, et on l'efface, si besoin, avec l'autre extrémité aplatie du stylet.
La dolabre est sans doute l'outil le plus célèbre du légionnaire romain. A la fois hache et pioche, il sert à l'édification des retranchements, mais peut aussi, occasionnellement, servir d'arme. Une gaine en laiton, articulée et décorée de pendants permet de protéger le tranchant de la lame.
Des gourdes en métal ont été retrouvées sur les sites des camps militaires romains. Certaines étaient cadenassées, ce qui indique qu'elles ont pu contenir autre chose que de l'eau. Peut-être était-ce de l'huile pour les bains dont on sait les romains très friands.
Les soldats romains portaient leur paquetage individuel sur leur dos, suspendu au bout d'une perche. Outre quelques vêtements, leurs ustensiles de cuisine et leur ration alimentaire pour plusieurs jours, ils transportaient aussi quelques effets personnels dans un cartable de cuir (pera). Celui-ci se ferme grâce à un ergot émergeant d'un anneau de bronze, maintenu sur le devant par des bandes de cuir cousues. Grâce à une sangle, la sacoche peut aussi être portée en sautoir.

[La légion :

Dans le système militaire des Romains, la légion était un corps de troupes organisé de manière à constituer une unité tactique. Son nom, legio, venait de legere, «choisir», d'où «recruter», parce que, à l'origine, les hommes qui la composaient étaient, en effet, choisis parmi tous ceux que la loi appelait au service.

 Si, à l'origine, les vieilles familles patriciennes de la Rome antique assuraient les cadres et les effectifs de la légion et fournissaient les chevaux, dès le VIe siècle av. J.-C. le soldat romain fut le citoyen paysan qui défendait sa terre : le mot «légion» s'appliqua dès lors au corps d'armée. En principe, on ne levait de légions qu'en temps de guerre. Mais, dès la fin de la République, les guerres continuelles firent des légions des corps permanents et cette transformation fut consacrée par l'Empire.]