Cuba entrera dans l'imaginaire du monde entier grâce à Christophe Colomb, qui décrit ainsi en 1492 la plus grande île des Caraïbes:

"Je n'ai jamais vu de plus beau pays, des feuilles de palmier si grandes qu'elles servent de toit aux maisons, sur la plage, des milliers de coquillages, une eau si limpide et toujours la même symphonie étourdissante des chants d'oiseaux."

Avant l'arrivée des conquistadors, Cuba était peuplée d'Amérindiens : les Siboney et les Tainos. Les Siboney étaient des chasseurs et des pêcheursLes Taino vivaient de la culture et de la chasse et possédaient une forme primitive d'organisation sociale. L'Espagne conquit l'île au cours du XVIe siècle après la découverte de l'île par Christophe Colomb le 28 octobre 1492. La domination espagnole durera jusqu'à la signature du traité de Paris en 1898.

 

L'âge d'or du colonial

C'est en 1511 que commença la colonisation de Cuba lors de l'expédition de Diego Velázquez de Cuellar, nommé gouverneur de l’île et fondateur des villes de Baracoa, Santiago de Cuba (1514) et La Havane (1519). Le travail de recherche et d'exploitation des métaux précieux, comme l'or et le cuivre, débuta dès les premières années de la conquête espagnole. En moins de cinq ans, épuisée par le travail de forçats ou systématiquement massacrée, la population indigène diminua dramatiquement pour se réduire à quelques centaines d’individus. Une performance unique! En désespoir de cause, les pauvres colons espagnols durent faire appel aux esclaves noirs, ce qui entraînera des conséquences déterminante sur la composition de la population insulaire.

L'or était l'objectif principal des conquistadors. Ils trouvèrent bien quelques filons mais ils furent vite épuisés. L'île devint une base de ravitaillement pour les expéditions qui partaient vers le continent. L'importance de Cuba résidait avant tout dans son emplacement stratégique : escale clef sur la route du golfe du Mexique, le port de la Havane offrait grâce au puissant Gulf Stream un point de départ idéal pour les galion chargés de lourdes et précieuses marchandises (or, argent et pierres précieuses), qui appareillaient deux fois par an pour l'Espagne accompagnés d'une solide escorte.

 

Le sol de l'île, s'il était pauvre en or était en revanched'une grande richesse agronomique. Les forêts furent rapidement défrichées, les bois le plus précieux expédiés en Espagne et la culture du Tabac développée pour satisfaire à cette nouvelle demande qui se propageait en Europe comme une trainée de poudre. La canne à sucre,le maïs et l'élevage se répandirent et Cuba devint exportateur de cuir. Mais la monarchie espagnle ne voulut pas pas développer l'économie de sa nouvelle colonie, elle taxa lourdement les exportations ce qui provoqua en retour la naissance à une importante contrebande alimentée par les Anglais, les Allemands et les Français.

 

L'âge d'or des pirates

L'intensification du trafic des esclaves vers les "indes occidentales" et les guerres incessantes entre l'Espagne, l'Angleterre, la France, et la Hollande au cours du XVIe et XVIIe siècles firent apparaitre de nouveau ennemis : les pirates et les corsaires. Alors que les premiers agissaient pour leur propre compte, les secons étaient "officiellement" envoyé par les par les puissances ennemies de l'Espagne dans le but d'araisonner les navires, de piller les richesses et de bruler les plantations.

La ville de la Havane cible privilègiés fut prise pillée et detruite plusieurs fois : En 1547 par les pirates français, en mai 1586 par les anglais de Francis Drake, etc... même et 1662 par Henry Morgan qui allait jusqu'à voler les cloches des églises !

En 1791, la révolte des esclaves à Haiti contraignit les colons français à immigrer à Cuba où ils apportèrent leurs techniques de production de la canne à sucre. Le prix de cette denrée déjà précieuse monta en flèche et Cuba devint le plus gros producteur mondial de sucre en 1827. Des magnifiques palais virent le jour dans de nombreuses villes en contrepartie face à ces nouveaux riches. Mais la vie de ceux qui travaillaient dans les champs en particulier les esclaves, demeurait très pénible.

 

Vers l'indépendance

Après 300ans, le sang, les traditions et les croyances africaines s'étaient mélangés à ceux des Espagnols au point qu'une culture créole spécifique s'était développée. Un sentiment national commença à se former. En 1835 les Créoles se considéraient moins comme des Espagnols que comme des Cubains, loudement taxés et durement gouvernés, la population se mis à rêver d'indépendance. De plus en 1857 le cours du sucre s'effondra ce qui n'arrangeât pas les choses.

Le 10 Octobre 1868, un riche planteur de la région de l'Oriente(Est du pays), Carlos Manuel de Céspedes (1819-1874), au cour d'un discours resté celèbre (Grito de Yara - Cri de Yara), annonça la libération de ses esclaves et appela ses compatriotes à se soulever contre les autorités espagnoles. Il est considéré aujourd'hui comme le "père de la nation"; il est également l'auteur de la première Constitution cubaine.

Mais ce fut aussi le début d'un long conflit entrainant la mort de 250 000 peronnes— la guerre de Dix Ans — qui se termina avec le pacte du Zanjón (10 février 1878), lequel apporta d'importantes concessions aux insurgés. L’île de Cuba fut dotée d’une certaine autonomie, l’esclavage fut aboli en 1880 et l’égalité des droits entre les Blancs et les Noirs fut proclamée en 1893.

 

Guerre Hispano-Amréricaine et ses conséquences

Les conséquences du pacte atteignirent le domaine politique, avec la constitution des premiers partis politiques (fondation du Parti révolutionnaire cubain en 1892), ainsi que le secteur économique, puisque les entreprises américaines augmentèrent leurs investissements dans la région. Mais les réformes mises en place se révélèrent décevantes, car l'Espagne avait fini par supprimer toutes les libertés obtenues, ce qui favorisa une nouvelle fois l'émergence de mouvements indépendantistes.

Le 24 février 1895, la lutte reprit, soutenue cette fois par les États-Unis. L'armée des manzanilleros réussit à vaincre les forces espagnoles de 200 000 hommes. José Martí (1853-1895), le héros des luttes indépendantistes, trouva la mort à Dos Ríos, le 19 mai 1895. Fondateur du Parti révolutionnaire cubain aux États-Unis, il avait écrit: "Je risque tous les jours ma vie pour mon pays; l'indépendance de Cuba doit empêcher que les États-Unis s'étendent jusqu'aux Antilles; telle est ma mission; tout ce que j'ai fait et ferai va dans ce sens. Après sa mort, il fut surnommé l'"apôtre de la nation" et deviendra l'un des héros dans l'histoire de Cuba.

Les nord-Américains, qui possédaient de nombreuse propriétés avaient tout intérèt à ce que le pays se libère de la tutelle espagnole. Le gouvernement des Etat-Unis sous la pression du lobby des sucriers, soutenait déjà en secret le mouvement revolutionnaire appelé :mambi, quand le 15 février 1898, un cuirassé américain-le U.S.S. Maine- explosa dans la baie de la Havane accidentellement ou pas on ne sut jamais, ce fut un prétexte pour le Congrès américain pour déclarer la guerre à l'Espagne. Après un conflit rapide entre les deux nation, le traité de Paris du 10 décembre 1898 mit fin au conflit; l’Espagne renonça à sa souveraineté sur l’île et un gouvernement militaire fut mis en place par les Américains. La cession de Cuba aux États-Unis sera toujours ressentie comme une lourde perte par les Espagnols, plus que pour toute autre ancienne colonie. 

L'armée américaine s'installa le 1er Janvier 1899. Elle restera jusqu'au 20 mai 1902. Cette courte période suffit aux Etats-Unis pour rédiger eux-même la constitution cubaine,; Ils y inclurent le célèbre amendement Platt qui garantissait la souveraineté américaine sur la base navale de Guatãnamo et autorisait Washington à intervenir à n'importe quel moment, comme bon lui semblait, dans les affaires cubaines. Durant les deux décennies suivantes, les Etats-Unis installèrent à la tête de du pays une série de présidents tout dévoués aux intérèts économiques américains.

 

Utilisant leur droit d'intervention militaire, les États-Unis envoyèrent en 1906 et en 1912 des troupes sur l’île pour lutter contre des insurrections. Le 7 avril 1917, Cuba entra en guerre aux côtés des Alliés. L’augmentation des difficultés économiques marqua durement les lendemains de la Première Guerre mondiale.

Les élections contestées de 1921 aboutirent à l'élection de Gerardo Machado y Morales (1925-1933). Mais son régime devint de plus en plus dictatorial. Désirant consolider sa situation et son pouvoir, Machado se livra à des persécutions politiques. L'effondrement de la bourse de New York en 1929 et la crise économique qui s'ensuivit augmentèrent l'impopularité de Machado. Une révolte avortée menée par les dirigeants de l'opposition en 1931 fut réprimée avec brutalité, et marqua le début d'un véritable régime de terreur. En août 1933, une grève générale, la perte du soutien de l'armée et des pressions venant du gouvernement américain de Franklin D. Roosevelt obligèrent Machado à partir en exil.

Pour calmer les mécontentements qui se faisaient entendre et à la demande du président cubain Ramón Grau San Martín, le président Franklin D. Roosevelt abrogea, en 1933, l’amendement Platt, mais obtint que la base de Guantánamo soit conservée pour une "durée illimitée".  En janvier 1934, le général Fulgencio Batista y Zaldívar (1901-1973), appuyé par les États-Unis, renversa le libéral Ramón Grau San Martín, arrivé au pouvoir en 1933, qui avait pris une série de mesures importantes (p. ex., le vote des femmes, la journée de travail de huit heures, la nationalisation de l’électricité, etc.).

Batista fut porté à la tête du pays lors des élections de 1940. En décembre 1941, le gouvernement cubain déclara la guerre à l’Allemagne, au Japon et à l’Italie, et devint membre de l’Organisation des Nations unies en 1945. L’élection présidentielle de 1944 vit la victoire de Ramón Grau San Martín, candidat d’une large coalition de partis. Durant ce temps, Batista s'exila aux États-Unis où il fomenta un coup d'État en 1952 et imposa une dictature militaire caractérisée par une corruption généralisée de l'élite dirigeante.

La mainmise des capitaux étrangers sur l’économie du pays s’accentua: les Américains contrôlaient 90 % des mines de nickel et des exploitations agricoles, 80 % des services publics, 50 % des chemins de fer et, avec le Royaume-Uni, toute l’industrie pétrolière. En 1953, Batista écrasa une tentative de soulèvement dirigée par Fidel Castro, un jeune avocat, qui fut jeté en prison. Une fois libéré, Castro décida de s'exiler au Mexique. Dans les écoles, seulement 56,4 % des enfants pouvaient accéder à l'école primaire et 28 % des enfants et des jeunes entre 13 et 19 ans pouvaient poursuivre leurs études dans les établissements d'enseignement secondaires.  Quant à l'éducation supérieure, il restait d'accès très limité. Ce fut la Belle Époque de La Havane avec ses casinos, ses hôtels somptueux, ses Cadillac, ses gangsters et ses jolies filles. Par contre, ce fut la misère noire pour les ouvriers dans les usines et les mines, sans oublier les paysans. Le pays était mûr pour une nouvelle révolte!

 

Revolution castriste

 

En 1956, Fidel Castro et ses partisans, dont l'Argentin Ernesto "Che" Guevara (un médecin), rentrèrent de leur exil mexicain et débarquèrent sur une plage du sud de Cuba. Les troupes gouvernementales massacrèrent la plupart des rebelles au cours du débarquement, mais Castro et une douzaine d'hommes parvinrent à s'échapper et ils se réfugièrent dans les montagnes à l'est de Cuba, d'où ils poursuivirent leur guérilla afin de déposer le dictateur Batista. Le 1er janvier 1959, Batista dut fuir vers Santo Domingo (en apportant avec lui quelque 40 millions de dollars du Trésor public), alors que Castro, avec ses «barbudos», prit la tête du nouveau gouvernement cubain, grâce au soutien d’une grande partie de la population. 

Hommage au Che

 

Un gouvernement provisoire fut choisi, avec à sa tête Fidel Castro, un homme qui se voulait au-dessus des partis. La première allocution de Fidel Castro à La Havane en 1959 dura plus de sept heures. Les Cubains ignoraient à ce moment-là qu'ils entendraient leur Lider Maximo encore cinquante ans. Toute l'Amérique latine lui donnera le surnom El Comandante, ou encore plus simplement Fidel. Rapidement, une réforme agraire, qui confisquait des terres aux Américains, fut lancée; puis les raffineries de sucre et de pétrole furent nationalisées. La politique de grands travaux mise en œuvre eut pour effet de résorber le chômage, ainsi que des programmes destinés à améliorer l’éducation et la santé publique. En avril 1960, le premier navire soviétique chargé de pétrole arriva dans la baie de La Havane.

 

En octobre 1960, le gouvernement américain imposa à l’île un embargo commercial. La rupture totale des relations diplomatiques se produisit en janvier 1961 et, le 17 avril, un commando d’exilés anticastristes soutenus et entraînés par les États-Unis débarqua dans la baie des Cochons, au sud de l’île.

L’échec de cette tentative d’invasion accéléra l’orientation socialiste du régime. Castro proclama aussitôt le caractère marxiste-léniniste de la Révolution; tous les moyens de production furent progressivement nationalisés et les fermes d'État contrôlèrent la majorité des terres.

 

 

L'isolement de Cuba

C'est le 14 octobre 1962 qu'éclata la "crise des Missiles". Les États-Unis avaient découvert à Cuba des rampes de lancement de missiles fournies par l’Union soviétique. Le président américain John F. Kennedy annonça alors un blocus naval de l’île. Après plusieurs jours de négociations, pendant lesquels une guerre nucléaire semblait imminente, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev accepta de retirer ses missiles. En 1965, les gouvernements cubain et américain signèrent un accord permettant aux Cubains d’émigrer aux États-Unis. Plus de 260 000 personnes quittèrent l’île avant la fin officielle du pont aérien de 1973.

 

 

Ces événements expliquent en partie l'isolement de Cuba en Amérique. Le pays fut exclu de l’Organisation des États américains (OEA) en 1962, et accusé d’avoir essayé de fomenter des rébellions au Venezuela, au Guatemala et en Bolivie. En 1967, Che Guevara fut arrêté et exécuté sans procès, alors qu’il dirigeait un groupe de guérilleros en Bolivie, ce qui sanctionnait l'échec des mouvements armées. À partir de ce moment, Cuba adopta totalement le "modèle communiste" et resta largement dépendante de l’aide économique de l’Union soviétique et des pays du bloc de l’Est. Le pays devint également membre du Conseil d’assistance économique mutuelle (CAEM). Le premier congrès du Parti communiste cubain eut lieu en 1975, et une nouvelle Constitution fut adoptée. L’Assemblée siégea pour la première fois en décembre 1976 et nomma Fidel Castro à la tête de l’État et du gouvernement avec des pouvoirs accrus.

 

Cuba sortit de son isolement diplomatique en juillet 1975, lorsque l’OEA leva ses sanctions. C’est aussi à partir de 1975 que des forces de combat cubaines s’engagèrent activement sur le continent africain, luttant en Angola et en Éthiopie (jusqu’en 1989); près d'un demi-million de Cubains partirent faire la guerre en Angola à la suite d'un accord entre Cuba et l'Angola. En 1980, les activités cubaines s’étendirent au Yémen du Sud, alors que le gouvernement américain accusait Cuba d’aider les rebelles du Salvador et le gouvernement sandiniste du Nicaragua. Pendant ce temps, l’économie cubaine continuait de recevoir trois millions de dollars quotidiens d’aide soviétique.

En 1989, l’Union soviétique et Cuba signèrent un traité d’amitié de vingt-cinq ans, mais l’effondrement du bloc de l’Est raviva la contestation intérieure. En 1991, la Russie retira ses 11 000 conseillers et techniciens militaires en poste à Cuba, et l’aide économique disparut, ce qui précipita l'île dans une crise économique aiguë. Le niveau de vie des Cubains chuta brutalement. Les références au marxisme-léninisme furent supprimées de la Constitution cubaine. Le mécontentement général et l’aggravation de la pauvreté amenèrent le gouvernement cubain à engager des réformes économiques: en juillet 1993, la possession de dollars, autrefois considérée comme un délit passible d’emprisonnement, fut légalisée et, en octobre 1994, les marchés libres paysans furent de nouveau autorisés; le décret-loi no 140 du Conseil d'État autorisa la libre circulation du dollar américain sur tout le territoire national. En même temps, le régime continua de bafouer les droits de l’homme et le nombre d’incarcérations arbitraires et de prisonniers politiques demeura important. 

Afin de freiner l'exode des balseros, c'est-à-dire ces dizaines de milliers de Cubains (35 000) cherchant à gagner les États-Unis sur des embarcations de fortune, deux accords furent signés avec le voisin américain, en septembre 1994 et en mai 1995. La ratification de la loi Helms-Burton, en mars 1996, durcit la position américaine à l’encontre du gouvernement cubain. Quelques mois après (en décembre 1996), le Parlement cubain adoptait la loi 80 qui déclarait l'illégalité de la loi Helms-Burton et le droit du peuple cubain de choisir son propre destin: «Est illicite toute forme de collaboration, directe ou indirecte, qui favorise l'application de la loi Helms-Burton» (art. 8). Sur la scène internationale, Castro fut reçu par plusieurs représentants officiels (à l’Unesco, à Rome où il rencontra le pape Jean-Paul II). 

Dans le domaine économique, Cuba s’ouvrit lentement aux initiatives privées et favorisa l’essor des investissements étrangers, dont le Canada considéré comme un pays ami. L'Union européenne accorda 19,5 millions de dollars pour financer des programmes de santé publique. Mais le brusque ralentissement de la croissance contribua à la détérioration de la situation économique, déjà difficile en raison de l’endettement, des mauvaises récoltes de canne à sucre. Les inégalités entre les Cubains ayant accès aux devises étrangères, notamment le dollar, et ceux ne survivant qu’avec des salaires payés en pesos ne cessèrent de se creuser. 

Le 8 novembre 2004, le dollar américain fut à nouveau interdit et remplacé par le peso convertible à côté du peso cubain, mais les deux monnaies n'ont guère la même valeur (près de 20 fois plus pour le peso convertible). Le peso cubain est utilisé par les Cubains pour se procurer les articles de première nécessité, alors que le peso convertible est réservé aux touristes. Seuls les pesos convertibles permettent de se procurer des articles de luxe. Les Cubains employés dans les grands hôtels peuvent plus facilement obtenir des pesos convertibles grâce aux pourboires et acheter ainsi des articles réservés aux touristes.   

Après plus de quarante-cinq ans de régime autoritaire, Fidel Castro, le Líder Maximo, continua de régner sans partage, même malade! La mort de Castro viendra tôt ou tard. Les Cubains s'y préparent déjà...

Fidel Castro a renoncé, le 19 février 2008, à la présidence de Cuba en faveur  de son frère Raúl.

 

 

Militaire Cubain en Angola
Castro en Angola
Le Che en Bolivie

John F. Kennedy et Nikita Khrouchtchev

Fidel Castro et Nikita Khrouchtchev
bai des cochons peut lire "Ici s'est livré un combat décisif pour la victoire"
Le 17 Avril 1961.La CIA (Central Intelligence Agency) arme quelques exilés cubains opposés à Fidel Castro et les largue sur la côte cubaine dans le but de renverser le régime. Les troupes cubaines réagissent aussitôt et repoussent la tentative de débarquement dans la Baie des Cochons (au nord de Cuba, à 150 kilomètres des côtes américaines). C'est un important succès pour Fidel Castro, qui, arrivé au pouvoir par les armes à la Havane en 1959, se présente comme le meilleur opposant à l'impérialisme américain. De son côté, Kennedy assume les responsabilités d’une telle déroute et n’accordera jamais plus sa confiance à la CIA.

Le "Bramna" bateau qui service aux gerilleros de Castro pour débarquer sur l'ile

Le 14 Octobre 1962, un avion-espion américain prend des photos au large de Cuba. Il découvre qu'une base de missiles soviétiques est en construction à quelques miles des côtes américaines. Les missiles sont tout droit dirigés vers les Etats-Unis. Le 22 octobre la nouvelle est rendue publique lorsque Kennedy organise le blocus maritime de l’île et lance un ultimatum à Khrouchtchev, exigeant le démontage des rampes de lancement. Cet évènement marque le début d'une grave crise appelée la "crise de Cuba", où la troisième guerre mondiale fut évitée de peu. Finalement, Khrouchtchev acceptera de retirer les fusées, à condition que les Américains ne débarquent pas à Cuba.

 

Avant

 

Maintenant...

Che Guevara et Fidel Castro
La havane dans les années 40
Bataille de Santiago de Cuba entre Espagnols et Américains
La Havane
Image naïve de Christophe Clomb qui découvre l'Amérique