MAROC (al-Maghrib المملكة)

Agadir ( grenier collectif fortifié, أڭادير )

 

 

 

 

 

Capitale du sud, c’est le premier port de pêche du Maroc. Agadir doit sa renommée actuelle à sa plage extraordinaire de plus de 6 km de sable fin et doré, et à ses 300 jours de soleil par an. Cette bourgade modeste de pêcheurs fut l’enjeu des batailles opposant au cours de son histoire les tribus locales et les pouvoirs étrangers. Les Portugais s’y installent en 1513, mais la guerre sainte, dirigée par un prince Saadien, les chasse en 1541, après un siège de six mois.
Au 18e siècle, les Alaouites s’emparent de la ville et, pour punir les habitants rebelles de la région, le sultan Mohammed Ben Abdallah décide de fermer le port et de transférer toutes les activités maritimes vers Essaouira.

Agadir tombe, jusqu’à 1911, dans un sommeil léthargique, jusqu’à ce que son nom fasse de nouveau les gros titres. L’empereur Guillaume II, roi de Prusse, envoie un croiseur dans la rade d’Agadir, où il essaie d’installer une base navale.
La France s’oppose et propose, après de longs pourparlers, un consensus sur les droits allemands. La France abandonne une partie du Congo à l’Allemagne, qui, en contrepartie, n’exprimera plus d’intérêt impérialiste sur le Maroc.

En 1930, Agadir devient une des étapes de la poste aérienne. Saint Exupéry et Mermoz y font escale avant d’entreprendre la traversée de l’atlantique. Après l’indépendance et jusqu’en 1960, Agadir est une belle ville florissante.
Nous pouvons supposer que tout le monde dort calmement peu avant minuit le 29.02.1960, quand soudain, le destin, avec un coup violent, frappe à la porte : quinze secondes, pas plus, mais longues comme l’éternité. Et puis, une catastrophe la plus atroce de l’histoire de la petite ville, 15 000 âmes ensevelies sous les ruines. Aujourd'hui, Agadir, reconstruite, se présente comme une ville moderne.

 

 

Mise à part la belle plage et le souk il n'a pas grand chose à voir dans cette ville très touristique. En marchant le long de la plage je me suis aventuré près du port de pêche ou un Marocain rencontré au hasard dans la rue m'a servi de guide et m'a conduit jusqu'au port ou j'ai découvert un arsenal impressionnant de navires de pêche qui ramenaient leurs butins de poisons: sardines, thons, maqeraux, lieux, poulpes,etc... de mémoire je n'ai jamais rien vu de tel.

 

       

 

 

 

 

 

 

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