MAROC (al-Maghrib المملكة)

Marrakech (Mûrrakûsh, مراكش)

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vendeurs de jus d'orange, à consommer de préference le matin sous peine de terminer son sejour très malade!

 

Charmeurs de serpent

 

 

       

La Medina

La Médina constitue le centre-ville historique de Marrakech. Son originalité et son raffinement proviennent de la nature spécifique de Marrakech. La ville fut en effet érigée sur un site vierge de toute agglomération humaine. Les architectes et les donneurs d’ordres disposaient dès lors de toute la place nécessaire pour bâtir des maisons d’une exceptionnelle superficie. Il n’est dès lors pas étonnant que la Médina de Marrakech s’étende sur plus de 600 hectares, la rendant la plus vaste du Maroc.

Fondée au 11ème siècle, la médina de Marrakech était à l’origine un campement militaire et un marché. Au 12ème siècle, une Kasbah fut érigée afin de défendre la ville des attaques des tribus montagnardes et d’asseoir la suprématie Almoravides dans la région. Le tracé des murailles fut à de nombreuses reprises modifié et étendu par les diverses dynasties ayant régnées sur Marrakech. Les murailles hautes de 8 à 10m s’encerclent aujourd’hui la médina sur 19km et comptent plus de 200 tours de défense. Leur ton ocre a donné l’un des surnoms donné à Marrakech : Marrakech la rouge. Ces murailles sont également coupées par de remarquables portes, dont quelques unes ont traversé les siècles depuis leur construction au 12ème siècle. Les portes Bab er Robb ou Bad Agnaou, toutes deux construites par les Almohades diffèrent ainsi par leur usage premier tout en donnant un splendide exemple de l’architecture défensive de l’époque.

 

 

 

Marrakech connue sous le nom de Perle du Sud ou Porte du Sud et de Ville rouge ou Ville ocre, est une ville du Maroc au pied des montagnes de l'Atlas.

La ville a été fondée en 1062 par Youssef Ibn Tachfin, premier roi de la dynastie des Almoravides. Dans le passé, le Maroc était connu en orient sous le nom de Marrakech, cette appellation est d'ailleurs toujours en cours en Iran, le nom Maroc provient lui-même de la déformation de la prononciation espagnole de Marrakech : Marruecos.

La ville compte environ 825 000 d'habitants (recensement de 2006) répartis sur une superficie de 6,2 km². La densité de population atteint les 350 habitants à l’hectare. C'est la 4ème grande ville du Maroc après Casablanca, Rabat et Fès. La ville est divisée en deux parties distinctes : la Médina ou ville historique (10 kilomètres d'enceinte) et la ville nouvelle dont les quartiers principaux s'appellent : Guéliz et Hivernage. Le Guéliz constitue aujourd'hui le centre-ville commercial. Il fut fondé par les Français lors du Protectorat. Le quartier de l'Hivernage concentre de nombreux complexes hôteliers. Depuis quelques années, la ville s'agrandit en périphérie notamment à l'Ouest avec l'apparition de nouveaux quartiers résidentiels comme pour la région de Targa ou l'extension de l'Avenue Mohammed VI.

 

 

La mosquée de la Koutoubia ( kutubiyah, كُتُبية )

En arrivant vers le centre de la ville on ne peut pas la manquer. C’est le monument religieux le plus célèbre de Marrakech. Cette mosquée d'une grande allure architecturale et d'une richesse décorative a une histoire complexe. Elle s’agit en réalité d'un double sanctuaire muni d'un minaret.

Son édification fut décidée en 1158 par le sultan Almohades Abdel Moumen aussitôt après sa conquête de Marrakech. Sa construction fut achevée en 1199 avec la construction de son célèbre minaret ordonnée par le petit fils du sultan, Yacoub el-Mansour. La Koutoubia, littéralement la « Mosquée des libraires » en arabe, doit son nom au grand nombre de marchands de livres et de manuscrits qui installèrent leurs échoppes dans les alentours immédiats de l’édifice dès le 12°-13° siècle.

La Koutoubia occupe la place d’un ancien palais Almohavide et fut construite suite à la destruction d’une première mosquée dont l’orientation n’était pas face à la Mecque. Ce fleuron de l’art hispano-mauresque est composé de 16 nefs périphériques et d’une nef centrale aux proportions plus larges. Sa luxueuse décoration d’inspiration almoravide est magnifiée par une certaine sobriété.

Le minaret de la Koutoubia inspira les architectes de la Giralda de Séville et de la Tour Hassan de Rabat. Cette tour carrée en pierre de taille finement travaillée culmine à une hauteur de 77 mètres, en tenant compte de son lanternon. Un escalier intérieur permet d’accéder à des salles couvertes de coupoles ainsi qu’à son sommet. Les façades supérieures du minaret de la Koutoubia sont décorées de carreaux de céramiques formant des ornements différents sur chaque face.

L'accès à la mosquée en réservés aux musulmans, dommage pour nous pauvres touristes occidentaux nous devont admirer que l'extérieur !

 

 

 

Place Jemaa El Fna

C'est le lieu que nous avons le plus apprécié à Marrakech. Véritable "cour des miracles", elle est animée d'une vie intense où le misérable et le sublime se mêlent pour offrir un spectacle hallucinant. Badauds, musiciens, boutiquiers, danseurs, charmeurs de serpents, mendiants, guérisseurs... forment une foule hétéroclite et bigarrée. A la nuit tombée, les gargotiers (restaurants bon marché) s'installent leurs tables, bancs, nourritures et la place se métamorphose alors en un vaste restaurant en plein air où l'on peut déguster pour un prix modique toutes les spécialités locales (bruits et animations du soir se mèlent aux odeurs de cuisine).

Cette place était la place de Grève, l'endroit où on exécutain les criminels.On exposaient publiquement les têtes coupées clouées sur un mur. Le nom de la place signifie "assemblée des trépassés".

 

 

1re Photo la Koutoubia 2ème Photo la mosquée Quessabine indique l'entrée du souk.

 

Vendeur d'escargots

 

 

 

 

La Médina est aujourd’hui encore un pôle résidentiel et commercial important. L’engouement récent pour les maisons traditionnelles, les riads, a contribué à restaurer un grand nombre d’entre elles et à revigorer le centre-ville. Il vient toutefois au prix d’une mutation sociologique importante de la typologie des habitants du quartier. Les riches marocains et occidentaux ainsi que les touristes étrangers supplantent petit à petit les ménages modestes qui occupaient précédemment ces logements après l’exode de leurs propriétaires vers les quartiers périphériques jugés plus confortables.

 

Circuler dans la Medina c'est prendre le risque d'emprunter un véritable "labyrinthe" ou il est très facile de se perdre tellement les rues sont étroites. Les vehicules à moteur (motos, scooters), carrioles et vélos ne se gènent pas pour emprunter les ruelles au mépris des passants. Il se mélange un bruit insoutenable lors du passages des vehicules avec l'odeur de l'essence et des cuisines. Nous n'avons par trop aimé circuler dans la Medina, les souks sont plus intéressant et plus calmes!

 

 

 

 

 

 

 

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