New York à ses débuts
Avant l'arrivée des Européen le territoire était occupé par des Amérindiens, dont les algonquins qui occupaient l'île de Manahattan.
En 1524, le navigateur italien Giovanni da Verrazano, missionné par le roi de France François Ier, fut le premier Européen de la Renaissance à explorer le territoire de l'actuelle New York, qu'il baptisa Nouvelle-Angoulême, en l'honneur de son mécène.
En 1525, des trappeurs hollandais s'installent dans un comptoir baptisé Nouvelle-Amsterdam, Manahattan n'est terrain boisé peuplé d'indiens alogonquin, afin d'y pratiquer le commerce de la fourrure. En 1626, Peter Minuit achète l'île aux Indiens contre des colifichets d'une valeur de 24 dollars.
Malheureusement, en 1664, le gouverneur Peter Stuyvesant perd la ville au profit des Britanniques qui la rebaptise New York en l'honneur du Duc d'York, le frère du roi.
New York colonial
Sous pavillon anglais, New York connait la prospérité et se développe rapidement avec ses 20 000 habitants. C'est avant la révolution, la seconde ville des 13 colonies américaines, la minoterie (Etablissement où l'on transforme les grains en farine) est sa principale activité commerciale, mais la construction navale propère également, favorisant la naissance d'une bourgeoisie pour laquelle on crée mobiler et objet d'art appliqué. Durant plus d'un siècle, les Anglais qui gouvernnent New York se soucient davantage des revenus qu'elle engendre que du bien-être et de la prospérité de la colonie. Le prélèvement de nouveaux impots soulève l'hostilité de la population où l'idée d'indépendance à faire son chemin.
New York révolutionnaire
Protégé derrière les tranchées, bombardée par les troupes britanniques et sous le feu des canons, New York souffre de la guerre d'indépendance. Mais les New-Yorkais continues d'assister aux matches de cricket, aux combats de boxe,aux courses et aux bals. La vielle était depuis longtemps un bastion loyaliste mais, après que les Britanniques s'en soient emparé en 1776, les loyalistres des autres Etats viennent s'y réfugier et les troupes américaines n'entrent dans Manhattan qu'après la signature du traité de paix en 1783.
New York au XIXe siècle
Plus grande ville et premier port du pays, Noew York voit s'accroitre sa richesse. L'industrie se développe grâce au commerce maritine favorisant la prospérité d'une grande bourgeoisie d'affaires. La haute société se déplace vers le nord de la ville et les transports publics suivent le mouvement. Mais cette croissance rapide multiplie les risque d'incendie et les problèmes d'insalubrité. L'arrivée d'un grand nombre d'immigrants entraîne une surpopulation et un développement des taudis. En 1846, un New-Yorkais sur sept est un pauvre.
Les années fastes
Avec l'enrichissement des rois du commerce new-yorkais, la ville entre dans un âge d'or. On construit des buldings fastueux et des millions sont investis dans la fondation d'institution culturelle telles que le Metropolitan Museum, la Public Library ou Carnegie Hall. Des palaces comme le plaza et le premier Waldorf-Astoria sont batis et de somptueux grands magasins ouvrent leurs portes à une riche clientèle. Cette période d'excès génère aussi ses personnages excentriques comme le politicien véreux William Tweed, ou le patron de cirque Phineas Barnum.
Construction et fait marquands
New York au début du XXe siècle
Dès 1900, New York est devenue le centre industriel du pays : 70% des entreprises américaines y ont leur siège social et le port voit transiter les deux tiers des marchandises importées. Les disparités entre riches et pauvres s'accroissent. Les épidémies gagnent les taudis surpeuplés mais les immigrants continuent à s'y entasser. En 1900, syndicas international des femmes de l'industrie textile est fondé. Il défend les femmes et les enfants qui travaillent dans des conditions difficiles et dangereuses pour des salaires de misère. Mais il faut attendre l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist (1911) pour que de véritables réformes soient adoptées.
New York entre les deux guerres
Les anées 1920 sont une époque faste pour les New-Yorkais. Jimmy Walker le maire, s'affiche avec des danseuses, en buvant dans les speakeastes ou en assistant à des matches de base-ball. Mais les années folles prennent fin en 1929 avec le krach de Wall Street. En 1932, J. Walker, accusé de corruption, démissionne; le chômage touche un New-Yorkais sur quatre. Après l'élection du maire de New York FiorelloLaGuardia, en 1933, la ville commence à renaitre.
New York après-guerre
Depuis la fin de la guerre, New York connait le meilleur comme le pire. Capitale financière de la planète, la ville elle-même frôle la faillite dans les années 1970 Wall Street connaît un boom dans les années 1980 avant de vivre sa pire récession depuis la crise de 1920. Depuis le début des années 1990, non seulement le taux de criminalité à New York a considérablement baissé, mais la ville connaît aussi une importante campagne de restauration et de rénovation de ses bâtiments historiques, tel le Grand Central Terminal et le "nouveau" Times Square. Sa constante reconstruction est emblèmatique de sa position comme centre culturel et commercial des Etats-Unis.