Notre Guide qui nous explique la canne à sucre

 

Fabrication des cigares

 

Visite à la ferme

Extérieur

 

Intérieur

 

Degustation de Fruits Frais

Produits de la ferme

Nous avons décidé d'effectuer un circuit accompagné afin d'en connaitre un petit peu sur notre séjour en République Dominicaine.

Nous formions un petit groupe d'environs une vingtaine de personnes. La balade était prévu en Jeep et hélas je ne sais pas quel parcours nous avons emprunté tellement les indication sur les panneaux (lorsqu'ils existent) sont peu nombreuses. Notre résidence était localisée près de Bàvaro. Le programme des excursions était le suivant: balade en Jeep, Visite de plantation de Canne à sucre, visite d'une usine de fabrication de Tabac, visite d'une école, arrêt au bord de la plage repas baignade,balade à cheval, visite d'une ferme typique Saint-Dominicaine, retour.

Je m'étais procuré la vidéo de notre excursion mais elle s'est perdue dans les cartons, impossible de mettre la main dessus Grrrr !

L'état des routes est pitoyable, nous avons pus nous en rendre compte et encore nous étions en véhicule tout-terrain. Il faut savoir que la signalisation n'est presque jamais respectée, que les Dominicains ne se servent pratiquement pas de leurs clignotants et que, en dehors des grandes agglomérations, ils ne s'arrêtent aux feux rouges que lorsqu'ils ne peuvent pas faire autrement (les feux tricolores sont, comme aux Etats-Unis situés au delas des carrefours, suspendus à des fils au dessus de la chaussée). Le panneau sens interdit n'est pas le même qu'en Europe. C'est une flèche noire ascendante sur fond blanc, avec l'indication "una via".

Les panneaux sont fiables sur les autoroutes (autopistas). En revanche, sur les petites routes rien n'est indiqué si bien qu'il est facile de se perdre. A cause des nombreuses intempéries (ouragans, pluies torrentielles, inondations), certaines routes sont déterriorées et impraticables pour des véhicules autre que des 4x4 ou un véhicules "fiables" car elle sont toutes cabossées pas ou peu goudronnées et complètement déformées. Les autopistas sont par contre assez large bien entretenues attention par contre au trous et aux ânes ou piétons cela surprend !

 

La dure vie des plantations de canne à sucre

Les premières plantations de canne à sucre ont été introduites en République dominicaine par les colons espagnols, au début du XVIe siècle. Aujourd’hui, l’agriculture est un des secteurs les plus importants de l’économie nationale, la canne à sucre étant le principal produit agricole. Le secteur est assuré par trois entreprises, qui contrôlent 75 % des plantations de canne : le Consejo Estatal del Azúcar (Conseil d’état du sucre [CEA]), qui détient 50 % de la production, Casa Vicini, une entreprise nationale, et la Central Romana, une entreprise étrangère. La majorité de la production est située au sud-est du pays.

Durant de nombreuses années, il y a eu des conflits aux limites frontalières entre Haïti et la République Dominicaine, qui ont été définies par un traité signé en janvier 1929. Toutefois, des milliers de Haïtiens sont restés sur le territoire dominicain, la plupart d’entre eux contraints de travailler dans les plantations de canne à sucre.

Aujourd’hui encore, le secteur dépend principalement d’immigrants haïtiens, qui représentent 90 % de la main d’œuvre chargée de la coupe de la canne. On estime de 500 000 à 1 million le nombre d’immigrants haïtiens en République dominicaine. Le propre gouvernement dominicain stimule souvent l’immigration haïtienne, afin d’obtenir de la main d’œuvre bon marché pour les cannaies. Toutefois, les immigrants n’ont pas accès aux droits fondamentaux et sont fréquemment déportés une fois que leur force de travail est exploitée.

Un des principaux problèmes de ces immigrants résident dans le fait que légalement, c’est comme s’ils n’existaient pas. Ils sont considérés comme « des apatrides », car aucun pays ne les reconnaît comme citoyens. Nombreux sont les Haïtiens qui arrivent en République dominicaine sans papiers et restent dans cette situation. Les enfants de ces immigrants nés dans le pays ne sont pas reconnus comme des citoyens et ne reçoivent pas d’acte de naissance.

Les communautés d’immigrants haïtiens sont appelées les Bateyes. Ces communautés vivent dans une extrême pauvreté et les immigrants meurent généralement entassés dans des baraques, sans lumière, sans toilettes ou eau potable. Il n’y a aucun service de santé, aucun espace récréatif ou école.

Le mot Batey provient de la langue des indiens Taínos, qui habitaient à l’origine dans la région et qui furent réduits à l’esclavage durant la colonisation espagnole. Aujourd’hui, les conditions de travail des immigrants coupeurs de canne sont semblables à celles des esclaves.

Ils sont exposés à des conditions de travail très difficiles, ils travaillent en moyenne 12 heures par jour et sont menacés de déportation lorsqu’ils cherchent à s’organiser pour garantir leurs droits. Grand nombre d’entre eux ne parle pas l’espagnol et cela complique d’autant plus leur organisation.

Les accidents durant la coupe de la canne sont fréquents et nombreux sont les travailleurs qui sont mutilés. Lorsqu’ils arrêtent de travailler, les travailleurs n’ont pas le droit à la retraite ni à une pension. Les salaires sont extrêmement bas et basés sur la quantité de canne coupée, et non sur le nombre d’heures travaillées. Les travailleurs n’ont aucun moyen de contrôle sur la pesée de leur production et souvent, ils ne savent même pas combien ils vont toucher par tonne de canne coupée.

 

Fabrication du Tabac

Les indiens Taïnos consommaient déjà du tabac et dès 1531, les espagnols en commencèrent l'exploitation commerciale. La première manufacture de cigares de Cuba fût créée en 1902 par un allemand, mais l'embargo américain sur les produits cubains permit le décollage de l'industrie du cigare en République Dominicaine, avec, pour conséquence, l'implantation d'importantes sociétés américaines. On associe donc souvent à tort les cigares à Cuba, en effet, la République Dominicaine est devenue depuis 1994 premier exportateur mondial de cigares roulés à la main, avec l'Espagne comme principal client. Plus de 50% du tabac  est produit à Villa Gonzalez, petite commune d'environ 30 000 habitants (2002) située dans la Cibao (Santiago), région proche de la côte Nord.

Depuis bientôt dix ans, le célèbre Davidoff s'y est installé. Chaque année sont roulés quatre vingt dix millions de cigares, essentiellement par les hommes qui préfèrent cette activité au dur travail dans les champs de canne à sucre. Le tabac de la République Dominicaine est d'excellente qualité, on le trouve sous forme de cigares ou de cigarillos et il peut faire l'objet d'un beau cadeau.


Les marques les plus connues sont "Monte Cristi", Aurora", "Arturo Fuente", "Thiriet Mercedes", mais les dominicains ont également leurs "havanes Montecristo faits main". On peut également citer "Juan Clemente", une des plus grandes marques de cigares dominicains, fondée par... un français, en 1975. Il a été le premier des cigares dominicains à s'introduire sur le marché français en 1982. Cette marque est reconnue pour la douceur de ces cigares, moins poivrés que les cigares cubains, mais avec beaucoup d'arôme et de bouquet. (Distribution via Boutique Lemaire: 22, rue Victor Hugo, 75016 Paris)

C'est également à Santiago que Don Eduardo León Jimenes a créé en 1903 l'usine de tabac Aurora, afin de fabriquer des cigares selon des méthodes familiales traditionnelles que lui ont transmises ses prédécesseurs. C'est dans cette région fertile et au climat idéal pour le tabac, que La Aurora perpétue sa réputation pour l'excellente qualité de ses cigares. Cette manufacture peut également être visitée, ainsi que la Compania Tabacalera et d'autres manufactures plus petites.

A la Casa de Francia, Calle de las Damas, il vous sera possible d'assister à une démonstration de la fabrication de ces cigares, choisis par Pierre Cardin pour porter le label Maxim's, depuis 1996. Le cigare est réalisé exactement de la même façon qu'à la manufacture de Tamboril, près de Santiago.

 

 

Balade à cheval et Repas en bord de mer

       

 

A la Ferme

Lorsque nous étions sur la route à l'intérieur des terres j'ai été surpris par la campagne, j'avais l'impression que nous étions en France quelque part tellement la ressemblance était impressionnante, cela n'avait rien à voir avec une iles au milieu des caraîbes. Vous en jugerez vous même avec ces quelque photos.

Je comprend pourquoi les Espagnols qui arrivé au XVè siecle se sont implantés rapidement sur l'île en crée là première ville du du nouveau monde édifié en 1498 par Christophe Colomb, Saint-Dominque, classée patrimoine mondial de l'humanité. L'île offre un paysage très diversifié entre ses belles plages en sable blanc et l'interieur des terre ou l'on culitve toutes sortes de fruits et légumes. Les Espagnols ont su rapidement tirer partie des ressources de l'île en réduisant ses habitant en Esclave le indiens Taïnos.

Le République Dominicaine offre un biodiversité incomparable non seulement elle possède la montagne la plus haute des caraïbes (la cordilière Centrale) mais également le plus grand lac, le Lago Enquirillo à 44m au dessous du niveau de la mer.Hispaniola est ainsi l'île la plus montagneuse des Antilles et son relief se caractérise par plusieurs lignes de cordillières paralèlles: Une joie pour les amateurs de montagne qui pourront y pratiquer randonnée, rafting, canyoning ou varappe.

Soucieuse de sauvegarder cet environement naturel unique, la République Dominicaine a crée un nombre conséquent de parcs nationaux. Le petit pays insulaire a, en effet, créé neufs parcs nationaux, répartis en différents endroits. Outre leur disparité géographique, ces sites naturels se différencient par leur physionomie et leur vocation. On retrouve ainsi des parcs côtiers face à des parcs montagneux, ainsi que des parcs plutôt animaliers rivalisant avec des forêts tropicales.

On recense en République Dominicaine un grand nombre d'espèces animales et vegétales dont certaines sont devenures très rares. Des solénontes(voisin du Tmanoir)et algoutis, les Iguane et les tortues. Le Boa constrictor le plus petit du monde (taille 1,50m), des crocodiles américains du lac Enquirillo. Parmi les oiseaux des flamans roses et des pélicans bruns, les hérons sans oublier les perruches et autres perroquets dont l'île regorge. La faune marine est elle aussi d'une frande richesse. De janvier à mars les baleines à bosse viennent des régions polaires pour mettre bas dans les eaux tropicales au Nord-Est de l'ile dans la peninsule de Samana. On trouve aussi d'assez nombreux Lamantins et bien sur des dauphins.

La flore varie ici à l'infini, selon les climats et les relief: forêts humides, savanes, vallées fertiles, zones arides... Elles répartie en deux grands groupes : une végétation endémique préexistante à l'arrivée de Chritophe Colomb, et une végétation étrangère exotique, résultat d'introduction ultérieure.

C'est en visitant une ferme Dominicaine que nous avons pu nous en aperçevoir. C'est au au cour de notre visite dans une ferme avec des habitations typiquement dominicaine que nous avons constaté la richesse naturelle de la végétation. Après un parcour difficile dans la "jungle" nous nous sommes arrèté dans ce charmant village perdu dans la forêt. Ici tout pousse à en croire le potager de cette habitation.

 

Cacaoier Cacao extrait des graines par notre guide  
Caféier (à droite) Gaine de café Ananas Bananier
Quelle est cette plante? et celle-ci?