Posé comme un appendice au sud de la Tunisie, à environ 500km de Tunis, Djerba est certainement l'archipel méditerranéen le plus célèbre au monde. Chantée par Homère dans l'Odyssée (voir texte à gauche), l'île des Lotophages a gardée le secret de ses fruits de miel (les lotos) qui enlevaient à ceux qui les goutaient tout désir de rentrer chez eux. Cette île plate qui culmine à 52 m est un monde clos fière de ses coutumes et de son hétérodoxie religieuse - les insulaires sont les seuls avec quelques tributs berbères, à pratiquer le rite Kharijite.
l'ile a due au cours de l'hitoire subir de multiples invasions, connue depuis l'antiquité elle a probablement été utilisée par les Phéniciens comme comptoire, mais rien ne permet de l'affirmer. Djerba fut la Menix Carthaginoise avant que les Romains l'envahissent durant les guerres Puniques. De nombreux vestiges archéologiques témoignent de l'implantation de bonne heure du christianisme. La décadence de Rome marqua le début de nombreux troubles. envahie par les Vandales, puis par les Byzantins, l'ïle fut conquise par les Arabes en 767 et due être dévastée par l'invasion hilalienne au IXe s. Aux luttes en Djerbiens Kharijites et musulmans orthodoxes devait succèder une longue résistance contre les puissances maritimes médiévales Sicile, Aragon, Espagne.
A partir de la seconde moitié du XVe siècle, Dejerba fut un repaire de pirates et, en 1560, les troupes françaises, espagnoles et napolitaines du pape d'allièrent aux chevaliers de Malte pour mettre fin à leur activité. Seuls 5000 chrétiens survécurent du premier affrontement avec le corsaire Dragut et s'enfuirent à Borj el-Kébir. Dragut finit par en évincer et les massacrer, édifiant une tour avec leurs crânes, qui fut détruite en 1848 après une demande de la communauté chrétienne de Tunisie. Enfin à l'époque contemporaine, les deux guerres mondiales épargnèrent Djerba.
Le peu que nous avons vu de Djerba, nous avons été profondément déçu, à en croire tous les guides touristiques: "cétait mieux avant"! que tous ces complexes hoteliers soient construits à la demande de tous ces toursites en quette de chaleur, soleil, mer et sable chaud !.
Ce que nous avons vu ressemble plutôt à un séjour farniente sur une chaise longue à se bronzer au bord de la mer/piscine.
Nous avons probablement loupé quelque chose en oubliant de parcourir les sentiers battus de l'ile à la rencontre des habitant Djerbiens...
A Voir (quand même)
Le Mentzel
Les maison Dejerbiennes, grandes ferme familliales ressemblant à de petite fortins, sont implantées sur les exploitations agricoles à l'intérieur des terres. Constituées de plusierus pièces disposées autour d'une petite cour, le Mentzel abrite également une étable et des greniers pour les machandises. Dotées de plusieurs éléments, cube, voûte et coupole, la maison dejerbienne a aussi une vocation de protection contre d'éventuels agresseurs, et surtout de lutte contre la chaleur. L'une des grand soucis des djerbien étant (pas de rivières sur l'ile), le Mentzel dispose d'un puit et d'une citerne souterraine, souvent environnés de quelques arbres fruitiers.
Borj el-Kebir
Ce grand fort connu localement sous le nom de Borj Ghazi Moustapha, fut construit au XVe s. par le sultan hafside Abou Farès, agrandi par les Espagnols en 1560 et restauré d'abord par Dragut en 1577, puis par le gouvernement en 1971-1979. Edifiées sur une avancée rocheuse, ses murailles sont balayées par la mer.