Le Dahar

 

 

 

Ksar El Ferch

Ksar Haddada

 

 

 

 

Chenini

 

Douiret

 

 

 

 

 

Guermessa

 

 

 

 

Matmata

 

 

 

Lutte contre le sable

Le ministère de la défense tinuisier et l'institut des zones arides ont développé de solides moyens de lutte contre la désertification et pour fixerles populations dans le désert : forages de puits, plantations de palmiers (choix de la qualité avec les Degltet-Nour), création de petites oasis et utilisation de branches de palmes plantées en haut des dunes qui bordent les routes, afin de retenir le sable.

Les nouvelles oasis sont loties et distribuées gratuitment aux populations saharienne avec l'eau et des points d'électricité. Le pays a ainsi gagné plusieurs centaines d'hectares de palmeraies sur le désert.

 

Douz - Marché aux animaux

 

Environs de Douz

 

Les pistes caravanières sont jalonnées de villages d'étape fortifiés, les ksours (ksar au sing.), généralement établis sur des sommets difficiles d'accès. Certains ksour sont batis dans la plaine ils encadrent une cour rectangulaire servant au vannages des grains. Les batiments en murs épais sont fais de terre rouge mélangée à la paille et au gravier. Les habitations, surmontées de ghorfa, ou greniers à pain, au toit arrondi, sont regroupées par dizianes comme les alvéoles d'une ruche.

Chott el-Djerid

 

 

Oasis

 

 

Tozeur

 

 

 

Tamerza

 

 

L'eau un miracle

Sans une ou plusieurs sources iln'existe pas d'oasis. L'eau patiemment captée permet d'irriguer les différentes parcelles. Dans le sud tuinisien on appelle seguia les petits canaux qui la distribuent. Traditionnellement, elle doit être répartie équitablement entre tous les propriétaires: chaque agriculteur reçoit l'eau pendant un certain temps, alternativement le jour ou la nuit de façon à partager aussi les effets de l'évaporation. Mais depuis que l'eau courante alimente habitations et hôtels voisins des oasis, le débit des sources s'amenuise et l'on pompe la nappe phréatique. Près des deux tiers des ressources sont déjà mises à contribution et la Tunisie est menacée d'atteindre la fin de ses réserves continentales. D'ici à 2020, le pays risque de devoir faire face à de grave pénuries d'eau.

 

 

 

 

 

 

 

Notre Vehicule

 

 

 

 

 

Le Dahar

 

 

Ksar Ouled Soltane

 

Cette photo ne vous dit rien?

alors revoyez la guerre des étoiles épisode IV !

Chenini

 

Douiret

 

 

 

 

 

Guermessa

 

 

Confondus avec les formes et les couleurs de la montagne, les villages perchés se découvrent progressivement:anciennes fortifications, des dizaines de maisons construites en grosses pierres sont juchées sur un piton calcaire. Ces cases singulières ceinturent littéralement les pentes abruptes. Sur la crête, le village souvent disposé en amphitéatre veille sur la vallée. Un couloir d'accès construit en dur débouche sur cour dallée de pierre ou donnent une ou deux chambres creusées dans la partie friable de la montagne. Des ruelles étroites, pentues, mènent à une place oùl'on découvre de vastes horizons.

Matmata

 

 

 

 

Douz

 

 

Environs de Douz

Comme les ksour, les villages troglodytiques, édifiés par les Berbères jusqu'au début du XXe s. répondaient à un besoin de defensif et permettaient de se protéger de températures extrèmes.

Chott el-Djerid

 

 

Oasis

 

 

Tozeur

 

 

 

 

 

Onk Jemel

 

 

 

Les trois étapes de l'oasis

Les oasis sont rarement voués à la monoculture du palmier-dattier. A l'ombre douce des palmes, protégés des rayons trops ardents du soleil, sépanouissent des arbres fruitiers divers qui font le délice du voyageur entre mai et septembre. Le plus dlicieux exemple de cette variété se trouve au jardin du paradis d'ans l'oasis de Tozeur. A l'étage inférieur, dans des champs grands comme un mouchoir de poche, poussent les cultures vivrières (tomates, carottes, poivrons, salades, piments, courgettes...) du blé ou des carrés de luzerne. L'élevage de bovins pour leur lait, mais surtout des ovins et des caprins, complète les ressources de l'oasis.

 

 

 

 

 

Kebili

 

 

 

La pluspart des escursions dans le sud tunisien se font au départ de Djerba l'eldorado du tourime !. Là nous avons appréciés le désert, le contact avec les habitants, la douceur de vivre dans l'espace d'une région isolée. Il faut compter un minimum de 2 jours pour en profiter au pleinement, le mieux étant de séjourner à tozeur. Nous l'avons effectué en 2 fois le tout répartis en un seul parcour.

L'accès de l'île de Djerba au continent se fait au sud de l'île à El Kantara (signifie le pont ), c'est le point d'arrivée de la "chaussée romaine" longue de 7 Km qui reliait l'île de Djerba au continent dès l'époque punique et que les Romains transformèrent en véritable voie de communication. Ils la percèrent par endroits pour utiliser la force de la mer et faire fonctionner les moulins à foulons fonctionnant avec les marées. Très dégradée au cours des siècles, elle fut élargie en 1973 et doublée de conduites alimentant l'île en eau. Sinon, autre moyen d'accès, il faut prendre le bac qui relie Ajin à El Jorf à l’ouest de l'île (trajet 1/4 d'heure et c'est gratuit pour les pietons!).

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Dahar

Des monts Marmata au sud de Gabès, jusqu'au-delà de la fontière lybienne, un grand plateau, le dahar ou "dos" qui culmine à 700 m, sépare en deux le sud Tunisien. A l'est, la plaine alluviale dela Jeffara se prolonge jusqu'à la méditerranée. A l'ouest, s'étend le désert du Grand Erg Oriental. Le Dahar se termine abruptement en parvenant aux basses steppes de la Jeffara, par une crète ou une falaise que l'on désigne par le nom générique de dejebel (montagne).

Deux type de populations se partagé la région: les berbères, qui se sont réfugiés dans le Djebel à l'arrivée des Arabes, ont accrochés leurs villages à des pitons imprenables, les tribus arabes et nomades se sont installées dans la plaine pour assurer la pature à leurs troupeaux. L'insécurité aidant, les Berbères ont choisi d'engranger leurs récoltes dans des greniers fortifiés (ksour, singulier ksar), ou des cellules (ghorfa) servaient de silos. A travers les siècles, certaines tribus berbères sont parvenues à préserver leurs traditions dans leurs villages.

 

Les KSARS

 

Jusqu'au XVe s., le désert étzit une région de passage, avec le commerce de caravaniers qui y achelinaient des produits précieux; myrrhes, encens, pierreries, or étoffes, ivoire et... esclaves.

Les routes transsaharariennes, longues de plusieurs miliers de kilomètres, se développèrent essentiellement durant le Moyen-Âge au moment où le monde musulman prenait son essor. Les caravanes partaient des ports de la méditerranée pour aller chercher de l'or au pays des "noirs" l'actuel Soudan. Les oasis servaient alors d'étapes. Mais vers le milieu du XIVe s., la vallée du Nil, très longtemps fermée aux caravanes par manque de sécurité, réouvrit entrainant le déclin des voies situées dans l'actuel Maghreb.

Tataouine

Tataouine (appelée aussi Foum Tataouine) est l'une des villes les plus pittoresques du sud est tunisien. Entourée de montagnes d'où jaillissent les ksours, forteresses autrefois utilisées pour mettre à l'abri des envahisseurs,  les denrées essentielles tels céréales, huile d'olive, légumes secs... elle vit des échanges commerciaux entre les nombreux villages qui l'entourent. Son souk du lundi et jeudi  est l'un des plus pittoresques de Tunisie.


 Tataouine est aussi connue pour son passée colonial quand elle abritait le bataillon de la légion étrangère, camp disciplinaire connu sous le nom de "bat d'Af", s'écrit aussi "batdaf". Egalement célèbre par le bagne militaire français fondé en 1912.

Tatouine est aujourd'hui une charmante petite ville très animée. Son marché, bi-hebdomadaire du lundi et jeudi, est pittoresque. On y trouve des produits de beauté comme le henné, le khôl, des produits de vannerie, des bijoux anciens et surtout de très beaux tissages.

 

 

Les demeures berbères région de Tataouine

Chenini

C'est au détour d'une route sinueuse dans les plateaux du sud tunisien qu'on découvre l'ancien village berbère de Chenini. Perchée sur le sommet d'une crête, Chenini existe depuis la nuit des temps, dominant la plaine environnante et à l'abri des envahisseurs.

De loin, se découpent sur le sommet les Ksours, maisonnettes empilées les unes sur les autres et qui constituent une citadelle creusée dans la montagne. Les Ksours servaient de grenier pour cacher la récolte et d'abri aux habitants en cas d'attaques extérieure.

Un peu plus bas, sur le flanc de la montagne, on aperçoit les lignes d'habitations disposées en escalier et qui constituent une ceinture autour de la montagne. Sur le palier supérieur, la mosquée pointe son minaret vers le, fin et orgueilleux.

En bas dans la vallée se succèdent des vergers de légumes et d'oliviers, les terres réservées aux cultures des céréales et les parcours des troupeaux.

 

Douiret

La ville berbère de Douiret a été habitée d'origine il y a au moins un millier d'années.

Pas comme Chenini, Douiret est un village qui ne fait plus parti de la colline et qui suit la montagne à un km environ. A part le centre où on trouve la simple jolie mosquée, il y a seulement une rue. Au sommet de la falaise se trouve un ksar en ruine.

Douiret, ces jours-ci, est de plus en plus abandonnée .On n'y trouve que quelques maisons qui sont encore habitées. Les 20-30 personnes qui habitent encore ici sont de vrais berbères puisqu'ils gardent leur propre langue.

Le plus important revenu de Douiret est l'olive. C'est à l'aide du dromadaire qu'on presse l'olive pour extraire l'huile.

 

 

Guermessa

Les Berbères ont choisi d'abord le piton le plus élevé pour batir leur village. Puis ils ont construit un second ksar un peu plus bas, et deux niveaux de ghorfas. Ils ont ensuite peuplé l'autre éminence un peu moins élevée de la falaise. Tout cet ensemble est à l'abandon depuis les inondations de 1969, qui ont touché tout le sud de la Tunisie, au profit d'un nouveau village édifié dans la vallée. Il ne reste plus au voyageur qu'à flaner dans les ruelles silencieuses et profiter du magnifique paysage offert depuis le sommet.

 

Ghomrassen

Ghomrassen occupe l'un des site les plus étranges de la région. Les habitant sont disséminés dans une vallée encadrée de falaises qui servait de refuge à une partie de la population. Les habitations troglodytiques sont des grottes aménagées, précédées de quatre ou cinq ghorfas servant de greniers. Les habitants, qui sont descendus de leurs logis escarpés, se sont installés dans la vallée dans des constructions blanches à dôme.

Ghomrassen Nouvelle ville  
Ghomrassen Ville ancienne abandonnée  

 

 

Matmata

Bourg du grand Sud tunisien situé dans une région montagneuse nord de la chaîne du Dahar, à une altitude de 600 m, Matmata est planté dans un désert de pierres brulé de soleil ou la population berbère continue de vivre à l'abri de maisons troglodytiques. La demeure-type s'ordonne autour d'un trou circulaire servant de cour sur laquelle s'ouvrent les chambres; une galerie le de la cour à l'extérieur, sur le flanc même de la colline qui protège la maison.

Matmata est certainement la ville du Sud la plus visitée par le grand tourisme, tant ses habitations sont célèbres.

Quel étrange paysage que celui qui s'offre au spectateur, que ces innombrables excavations qui trouent le sol de la montagne comme de réels cratères! On sera encore plus surpris de voir en s'approchant, que ces excavations sont des maisons ou des familles vivent le plus naturellement du monde.

Il est possible de pénétrer dans beaucoup d'entre elles, la population s'étant convertie depuis longtemps à une économie touristique florissante: si aucun droit d'entrée ne vous est réclamé, vous serez vite sollicité pour acheter l'artisanat que les femmes confectionnent (poupées, tapis, broderies). Au gré de votre visite, vous découvrirez les différentes pièces ordonnées autour d'un puits de 8 à 10 mètres de profondeur qui fait office de cour: chambres à coucher, salle à manger, moulin à huile, greniers, et parfois même poulailler, le tout dans une étonnante fraîcheur qui contraste fort avec la température extérieure.

 

La Guerre Des Etoiles !

       

 

Douz

Douz est une petite ville de la région de Nefzaoua, de 17 000 habitants, sur la rive sud-est de Chott El Jérid. Sa principale ressource est la culture du palmier dattier. Ses oasis sont splendides et son souk (chaque Jeudi matin) est très beau. Douz est aussi la plaque tournante du tourisme saharien, vue sa situation géographique à la lisière de l'Erg Oriental. C'est le point de départ de la plupart des randonnées chamelières, des méharées et des excursions en 4x4 à travers les dunes en direction des sources d'eaux chaudes au milieu de l'Erg.

Capitale des M'razig, Douz était autrefois un grand centre d'approvisionnement pour les nomades qui s'animait chaque Jeudi, pour le marché, jour de vente du bétail et surtout de dromadaires. Le reste du temps, le calme retombait sur la place bordée d'arcades et sur les rues un peu informelles.

Douz est aussi connue par son "Festival du sahara" durant les vacances d'hiver. Cette année il se déroule du 26 au 29 décembre 2007.

Aux Environs de Douz

Nous sommes aux portes du Grand Erg oriental qui couvre un partie du sud de la Tunisie sur une bande qui va de la fontière algérienne à la Lybie, l'endroit ou il ne fait pas bon y aller seul, pire, avec sans eau et sans guide! car toute tempête de sable modifie les pistes si bien qu'il est facile de se perdre et de mourir de soif. De plus il vaut mieux 'équiper d'un GPS plutôt que d'une boussole.

Le Grand Erg Oriental fait partie du grand complexe de sable qui occupe, en vaste arc de cercle, toute la bande nord du Sahara, de Nouakchott en Mauritanie, à Mourzouk en Libye, en passant par l'Algérie et la Tunisie. Cet immense massif dunaire, plus ou moins compact, est composé d'ergs dont l'importance est variable. Les plus étendus sont, d'ouest en est: : Erg Warâne (Mauritanie), Erg Iguidi et Erg Chech, Grand Erg Occidental (Algérie), Grand Erg Oriental (Algérie et Tunisie), Erg Issawan (Algérie), Egédé d'Oubari et de Mourzouk (Libye).

Pour les amoureux du désert ou les aventuriers solitaires qui veulent pousser plus au sud, c'est possible d'aller plus au sud pour découvrir un paysage rude fait de garâa (petite montagnes) pierreuses et de dunes à l'infini. La proche proximité des fontières Algériennes et Lybienne fait que cette region est très controlée par les militaires, il faut être muni de lasser-passer et s'arrèter aux nombreux check-points certaines regions sont carréments interdites aux touristes!.

 

Route vers Tozeur

En remontant vers le Nord en direction de Tozeur, le paysage devient moins lunaire, toute une succesion d'Oasis de plus ou moins grande importance. dans cette régions c'est le pays de la palmeraie.

 

 

Le plus impressionnant étant la traversée du Chott el-Djerid, c'est le plus grand des chotts du Sud Tunisien. Bien que son nom signifie Chott du Pays des Palmes, il n'est qu'une vaste plaine saline stérile, éclatante de blancheur et fort éblouissante sous le soleil estival. La très forte réverbération du rayonnement solaire explique le phénomène des mirages dans lesquels le voyageur croit apercevoir une palmeraie toute proche ou encore une nappe d'eau libre. La végétation halophile apparaît sur les bords de la dépression et forme une steppe de densité variable : le chott (pâturage salé), dont le nom a été attribué, par extension à tout l'ensemble de ce bassin endoréique (sans écoulement vers l'extérieur).
La cuvette du Djerid s'allonge sur plus de 100km d'ouest en est et se prolonge au nord-est par le Fedjedj jusqu'à 25km du littoral. Elle se loge dans une ondulation synclinale qui s'amortit au sud sous le Grand Erg Oriental. A cause de ce contact avec la plate-forme saharienne, ce n'est pas un véritable val mais une sebkha, ou dépression creusée par l'eau et le vent, et surcreusée par la déflation éolienne. C'est-à-dire que les vents turbulents interviennent sur la surface asséchée par évaporation et balayent certains éléments comme les argiles floculées par les sels. Cette érosion a commencé au quaternaire avec l'aridification du climat. Aujourd'hui, l'altitude de la dépression varie entre 15 et 20m au-dessous de la mer.

Les Oasis sont nombreux dans cette région beaucoup sont menacés à cause de l'avancée du désert notament ceux autour de Douz.

 

 

Je retiendrait l'Oasis à Degache la ville est née d'une Oasis exploitée dés l'époque romaine. L'ancienne cité de Thagis est située à quelques kilomètre au lieu dit "El Kriz". L' éconimie de la ville est dominée par l'eploitation d'une riche palmeraie.

Au pays de la palme

Cette region est aussi appelé pays des palmes, là ou les oasis apparaissent comme autant de jardins exhubérants et de haltes délicieuses. Gafsa, Nefta, Tozeur et Douz forment un chapelet d'oasis, veritables perles dans lesquelles le désert tunisien partage sa magie.

Quleques 800 000 palmiers-dattiers assurent à la population des ressources multiples : dattes, fibres du tronc pour tisser des cordes, palmes pour tisser des paniers et troncs qui font d'excellentes poutres. Depuis une vingtaine d'années, les agronomes savent réaliser la reproduction in vitro des palmiers. Auparavant il fallait replanter les rejets détachés d'un pied femelle, mais un pied de mère ne produit en 100 ans que 40 rejets. Une fois plantée la pousse de palmier ne produit de fruit qu'après 6ans et elle n'atteind sa maturié quà 15 ans, pour un durée de vie d'un siècle. Selon les sions apportés au palmier, selon la qualité du sol et l'irrigation, il peut produire 30 à 100 kg de dattes par récolte. Les palmiers Deglet-Nour ont tendance à supplanter ceux des espèces locales produisant des dattes plus sèches, apprèciées sur place mais plus difficiles à exporter. Le nombre d'arbres plantés à l'hectare varie de 200 à 450 selon l'irrigation.

Tozeur

La ville de Tozeur a l'énorme avantage d'avoir un aéroport ce qui permet de la nommer comme cité-étape indispensable du tourisme saharien. La ville a vu pousser un nombre impresionnant d'hôtels et palaces encouragé par le gouvernnement tunisien, ce qui est fort dommage. Malgé tout la ville a gardé son identité.

Dotée d'une oasis de 400 000 palmiers dattiers, ce qui constitue sa principale richesse, cette ville offre des conditions idéales pour le tourisme. Son climat doux et sec, en dehors de l'été, et ses oasis splendides attirent de plus en plus de visiteurs.
Son histoire remonte au troisième millénaire avant J.C. Le nom de la ville vient de l'époque romaine (Thusuros). Elle fut successivement numide, chrétienne sous l'Empire romain et enfin arabo musulmane.Plus récemment, pendant la seconde guerre mondiale, le maréchal Rommel en fit son quartier général.
Son architecture à base de briques d'argile pleines est typique comme dans tout le Jérid. Il suffit de visiter le quartier Ouled El Hadef, dans le centre de Tozeur, pour s'en rendre compte.

Nous n'avons hélas pas pus tout voir à l'interieur et autour de Tozeur. Ses Musée, les Oasis aux alentours, sa palmeraie que nous avons rapidement vu. Nous étions trop éloigné de notre point de départ et nous avions déjà effectué pas mal de route.

Onk Jemel

La concession de Onk Jemel appelée literralement (cou de chameau), qui se trouve à quelques km entre Tozeur et Nefta, abrite l'un des décors grandiose du film Star Wars de G. Lucas dont quelques séquences ont été en partie tournées. Une promenade insolite dans un paysage époustouflant que je vous recommande.

Les Oasis de montagne

Vraiment insolite ! en allant dans la direction de Gafsa près de Chebika. La route se dirige vers les montagnes on aperçoit quelque rare végétation parmi tout ce paysage aride et caillouteux. . Et soudain au détour de la route apparait une explosion de verdure au creux des rochers ocre : c'est le début de des oasis de montagne. Spectacle surprenant car cette masse de verdure est plutôt localisée dans les hauteur des montagnes.

Tamerza et Chebika étant les plus connus mais il y a Mides aussi et bien d'autres...

 

Chebika      

 

Gafsa

Site éponyme préhistorique, Capsa à donné son nom à la lignée "Capsienne" de l'homo sapiens: on y a en effet découvert des ossements et des traces d'activité humaine remontant à plus de 15 000 ans.
Les Romains fondent Capsa au second siècle avant JC. La ville se développe au point de devenir municipe, puis colonie. En 540, les Byzantins l'entourent d'un rempart et la baptisent Justiniana. Oqba Ibn Nafi prend la ville en 688, mais rencontre une résistance farouche, les Berbères refusant longtemps de se convertir à l'Islam. Au XIIè, on parle encore latin à Gafsa... En 1551 la ville est assiégée par le corsaire Dragut pour le compte de Barberousse Kheir El Dine. Elle résiste mais en 1556 est obligée de capituler. Durant le second conflit mondial, en 1942-1943, la cité subit plusieurs attaques allemandes, et une partie de la kasba est détruite.

Gafsa a su se développer grâce à l'exploitation minière des phosphates découverts en 1886. En outre elle s'est spécialisée dans l'artisanat du tapis et des tapisseries. Cette cité de 25 000 âmes appartient à la fois au nord du pays par son côté industriel et au sud par son oasis. C'est un avantage, mais aussi un inconvénient: elle connaît en effet les problèmes modernes du chômage et de la jeunesse sans avenir, et par ailleurs sa palmeraie de 100 000 arbres ne possède pas, et de loin, les qualités de celles du sud.


 

 

 

Kebilis

Kebili, ancien grand marché d'esclave jusqu'au XIXe s., est un chef lieu de délégation situé en bordure du désert. Centre principal du pays Nefzaouas (tribus nomades), dont les deux tiers sont fixés dans les oasis, les autre hivernant au Sahara pour revenir vers le nord en été, elle possède une oasis de 100 000 palmiers, alimentée par les eaux artésiennes.

 

 

Gabès

Gabès le "jardin du henné" (c'est une spécialité), est cernée par le désert et la mer. Chef-lieu de gouvernorat, la ville aux coupoles blanches, aux calèches et aux vastes jardins fleuris est boudée par les touristes.

Jouissant d'une situation privilègieé au fond d'un golf dont la pointe est rencontre l'île de Djerba, elle a en effet moins développé le tourisme que sa vocation portuaire. Nous n'avons fait que passer dans cette ville peu interessante.