Turquie

Yurtta sulh, cihanda sulh ou Yurtta barış, dünyada barış

(paix dans le pays, paix dans le monde)

 

 

 

Histoire

 

 

 

 

Période préhistorique de l'Anatolie

L'Anatolie compte parmi les régions qui furent continuellement occupées par l'homme, de tout temps l'on a trouvé de trace, vestige de leur passage.

Sous l'époque du paléolithique l'Homme préhistorique s'est installé dans la région du sud ouest, le climat glacial et pour se protèger obligeait les hommes préhistoriques à vivre dans des grottes et vivait de la chasse et de la pêche pour se nourrir. On a trouvé dans la grotte de Karain.

Sous le néolithique, les tribus se sentant plus forte et plus organisée, se sédentarise, nous avons découvert de nombreux vestiges préhistoriques (7000-6500 ans av JC) dont le plus important étant ceux de Çatalhöyük, Çayönü, Hacılar, Göbekli Tepe et Mersin comptent parmi les plus anciennes au monde.

 

Sur le site de Göbekli Tepe se trouve le plus ancien temple de pierre jamais découvert (11 500 et 10 000 avant JC), c'est à Çatal höyük que l'ont trouve les plus grans nombre de vestiges, comme quoi cela devait être un centre économique important.

 

 

Tout cela nous aide à comprendre comment vivaient les hommes de cette époque. Agriculture, élevage, adoration d'idoles liées au culte de la fertilité. La terre cuite et le bronze étaient utilisés pour la confection d'objet usuels et d'outils tandis que les fouilles effectuées à Troie ont montré que l'âge du cuivre à débuté aux alentours de 3000an av JC.

 

Période Mésopotamienne

(définition)

Les assyriens

Carte (cliquer sur la pj)

Peuple de guerriers marchands qui vivaient au départ dans la région du Haut tigre dont la capitale était Assur

Plus tard, en tant que nation et empire l'Assyrie viendra à contrôler tous le Croissant fertile, l'Égypte et la plus grande partie de l'Anatolie. À son apogée elle s'étendait sur quatre pays actuels : Syrie, Turquie, Iran et Irak. Les noms : Assyrie et Assyrien, sont issu du nom ancien Assur. Du XXIe au XIVe siècle, l'Assyrie reste à un stade archaïque, elle ne possède qu'une ville, Assur, qui est gouvernée par un Régent du Dieu Assur.

L'Assyrie connaît sa première expansion quand son Roi Assur-Uballit I (1366-1330) se libère de la domination du Mitanni et constitue un puissant empire rivalisant avec celui de Babylone ou des Hittites. On distingue deux Empires Assyriens. Ce Premier Empire du XIVe à vers 1000 est une première période qui connaît son apogée sous les Empereurs Salmanasar I (ou Salmanazar, 1275-1245) et Toukoulti-Ninourta I (ou Tukulti-Ninurta, 1245-1208), avant qu'il ne périclite face à l'invasion Araméenne. Lors de cette invasion, les Assyriens, bien que considérablement affaiblie, réussissent à garder le pouvoir en Assyrie même, qui constitue le point de départ d'une reconquête ouvrant un Second Empire du IXe au VIIe siècle.

À partir de Téglath-Phalasar III (745-727), les Empereurs Assyriens vont restructurer leur empire, qui connaît alors une expansion sans précédent. Sous les Sargon II (722-705), Sennachérib (705-681) et Assurbanipal (ou Assur-Banapliou, 669-626), entre autres, les frontières de l'empire sont repoussées : Au Nord jusqu'en Asie Mineure, à l'Ouest en Égypte et à l'Est en Élam. Bien que paraissant invincible cet empire s'effondrera après la mort d'Assurbanipal sous les coups des Néo-Babyloniens et des Mèdes qui abattent l'empire Assyrien après de longues années de guerre, entre 625 et 609.

 

Au cours des millénaires suivants, des civilisations importantes vont se developper et s'étendre avant de décliner. En premier, les Assyriens qui s'installent en Asie Mineur, créateurs de l'écriture cunéïforme, premier alphabet connu et d'un art plus développé que les autres (Tablette, poteries, statuettes d'anmaux, ... ) un puissant royaume qui a vécu plusieurs sicècles puis qui fût détruits par les Néo-Babyloniens et les Mèdes.

 

Les Hittites

Carte (cliquez sur l'image pour agrandir)

Vers 1800 avant J.C. l'invasions de tribus Indo-Européennes venant sans doute du sud-ouest de la Russie furent probablement à l'origine de la formation du royaume Hittite qui s'établir dans l'ancienne province du Hatti (la Galatie, une des province du plateau d'Anatolie). Cette civilisation oublie fût redécouverte après les fouilles de la capitale du royaume Hittite, Hattusa ( Boğazköy), dont la puissance militaire lui permet de s'étendre jusqu'en Syrie et au Liban, osant inquièter l'Egype et ses pharaons. Les peuples Hittites divisés en tribus instables, dirigées par un roi, disparut vers 1200 av JC avec l'arrivée des peuplades venues de la mer.

 

C'est durant cette période que la ville de Troie est détruite.

 

 

Vers les colonies Grecques

 

A partir de l'an 1000 av JC les Grecs s'installent sur la côte Ouest de l'Asie Mineure et fondent des colonies le long de la mer Egée, de la mer Noire et de la mer de Marmara La région de l'Ionie (Izmie et Bergama) devient un important centre économique, culturel et artistique. A la même époque, les Phrygiens, peuple d'origine indo-germanique (venus des Balkans), arrivent en Anatolie et fondent un royaume gouverné à son apogée (mi VIIIe s av JC) par le légendaire roi Midas (celui qui dit on changeait en or tout ce qu'il touchait).

 

Cette carte (source wikipedia) nous donne un aperçu

 

Tout le long de la côte, on trouve Lydiens, Cariens (dans les environs de Bodrum et Marmaris), Lyciens (de Fethiye à Antalya), Pamphyliens (à l'est d'Antalya). Tous descendant d'anciennes colonies grecques devenues indépendantes mais partageant la même culture. Par la suite les Lydiens l'mporteront sur les autres . Crésus, dernier roi de Lydie vers 550 av JC, doit sa légendaire richesse au trafic commercial et aux mines d'or de son royaume.

 

Carte : Avancée des Perses

Empire Perse sous Cyrus II le Grand

 

 

Arrivée des Perses à Alexandre le Grand

Venu de l'Est (actuel Iran) au VIe s av JC les Perses de Cyrus II le grand, et ses successeurs, fondent un empire qui, durant trois siècles, va s'étendre sur toute la Mesopotamie, l'Anatolie et même l'Egypte.

Les cités grecques tentent de resister à cette domination, le accords et les alliance se multiplient en Asie Mineure mais également dans le Pénopolèse. Les Perses tentent de conquérir le monde Grecque plusieur fois lors des guerres puniques.

 

Conquètes / expansion Perse

Alexandre le Grand part à la Conquète de l'Empire Perse

 

 

Mais ce n'est pas sans compter sur la Macédonien Alexandre le Grand fils de Philippe II. Incoyable destin que celui de ce courageux et intelligent guerrier élève d'Aristote, roi de Macédoine à l'âge de 20ans, dont le père a soumis la Grèce révolté et lance un plan de conquète sans précèdent. Il bat le Perses de Darius III lors plusieurs batailles de Granique (334av JC), D'Issos (333 av JC) et d'Arbèle (331 av JC), il s'empare de son empire. En fin stratège Alexandre conquert l'entière partie du royaume Perse et l'étend jusqu'à l'Indus, puis établis sa capitale à Babylone.

 

 

Alexandre Contre Darius III

 

Alexandre meurt subitement à 33ans. N'ayant pas d'Héritiers, ses généraux ne pouvant s'entendre se partagent son empire.

Carte partage de l'empire d'Alexandre

 

Les Romains

Le monde mediterranéen sous Alexandre le Grand

 

Les successeurs d'Alexandre le grand s'avérant incapables de conserver son royaume, le divisent en plusieurs morceaux. Les Romains envahissent le monde Héllénique et devenant maitres de la Grèce, puis soumette les rois Macédoniens (215 à 148 av. JC). Le Royaume de Pergame alliée de Rome passe sous domination romaine après la mort de son roi sans héritiers et qui leurs lègue. Bientôt c'est toute l'Anatolie qui est soumise après la victoire romaine sur Mithridate du Royaume du Pont. Ils soumettent également la Syrie, la Palestine, la Jordanie et le Liban, c'est un grande partie de l'Asie mineure qui est sous leur emprise qui va durer plus de Trois siècles. Ils établissent leur capitale à Ephèse qui devient une des villes les plus importantes et les plus belles de la régions. Le commerce maritime redouble d'importance, ainsi que les villes et les routes.

 

 

C'est dans cette période que la ville de Byzance jusqu'alors petite bourgade sur l'entrée du Bosphore pris de l'ampleur. Ancienne cité Grecque qui comme les autre subit la tutelle de Rome. En 190 Byzance est pillée et détruite par l'emprereur Septime Sévère qui punit ainsi les Byzantins d'avoir soutenu son rival. Ville qui fût reconstruite peu après mais perdit toute indépendance. La mainmise de Rome sur l' Asie Mineure se se confirme durant les premiers siècles de l'ère chrétienne, mais tandis que le chistianisme se développe, les invasions en occident menacent l'unité de l'empire romain.

 

Partage administratif de l'Empire Romain

 

Le long déclin de l'Empire Romain provoquent sa chute. Constatin élu Empereur en 324 et conscient du danger, effectue d'importantes réformes dont le christianisme comme religion d'état et fait de Byzance la deuxième Rome et la baptise Constantinople (330). Les barbares venus de l'Est envahissent et occupent la zone Occidentale de l'Empire Romain. Rome est mise à sac par les Wisigoths en 401 puis par les Vandales en 455. L'an 476 marque officiellement la chute de Rome et la fin de l'Empire Romain d'Occident (dépose du dernier empereur - formalité).

 

 

 

L'Empire Byzantin

 

 

Au départ il n'y a pas eut la "création" d'un Empire Byzantin mais plutôt le nommage d'un Empire suite au découpage administratif de l'Empire Romain Occident-Orient. Plusieurs fois cette partition eu, temporairement, lieu au cours du IIe siècle pour être définitive sous Constantin (330). Logiquement après la fin de l'Empire Romain d'Occident(476), l'Orient pris l'appelation d'Empire Byzantin.

 

Jusqu'à la fin de l'Empire Byzantin en 1453, les empereurs se succèdent, le plus connus fût sans doute Justinien Ier (483-576) qui dévolppa la force militaire et économique du pays, repousse les barbares en essayant de recréer l'Empire Romain. Et en 537 il inaugure la basilique Sainte-Sophie qui devient rapidement le centre du monde Chrétien.

 

 

Cette époque est considèrée comme l'âge d'or de Constantinople. Le commerce se développe (la ville terminus occidental sur la route de la soie), l'empire s'agrandit et une nouvelle aristocratie de militaires et de propriétaires terriens fait son apparition. Le rayonnement économique, intellectuel, artistique et religieux de la cité et de l'Empire Byzantin perdure durant cinq siècles.

 

 

Cet épanouissement de l'Empire Byzantin, attirent la convoitise des Perses, puis avec la naissance de l'Islam, des Arabes. Egalement la Jalousie de l'Europe Occidental Christianisée que les Byzantin considèrent comme des barbares.

 

L'arrivée des Seldjoukides

 

A peine quelques décennies après la mort du prophète Mahomet, les musulmans arrivent sous les murs de Constantinople. Ils s'emparent d'une partie de l'empire Byzantin, Constantinople résiste et les repousse. En 711 c'est l'arrivée des Turcs Seldjoukides.

Cartes de l'expansion de l'Islam

Les Seldjoukides sont les membres d'une famille Turcs, ils sont à l'origine un peuple nomade originaire d'Asie, des plaines de Mongolie à celles de l'Asie centrale, ont connu un vaste et continu mouvement d'émigration vers l'ouest. C'était des nomades, pasteurs, chasseurs, excellents cavaliers et vivaient sous la tente, organisés en tribus et en clans sous l'autorité d'un Khan (chef). Ils furent islamisés après leurs contacts avec le monde Perse.

Les Seljoukides sous la conduite d'un chef nommé Seldjouk, ont développé une grande force guerrière. Son successeur Alp Arslan remporte dans l'est de la Turquie la bataille de Manzikert (Malazgirt) en 1071 contre l'Empereur Byzantin Romain IV Diogènes. C'est une sévère défaite pour les Byzantin qui doivent cèder du terrain en Asie Centrale. Les Seldjoukides installent leur capitale à Nicée (Iznik) et leur culture se propage dans toute l'Anatolie : construction de mosquée et de medersas, utilisation de du persan comme langue,....

 

 

le temps des croisades

 

L'invasion des Seljoukides au moyen-orient, en particulier en Palestine, soulève le mécontetement du monde chrétien. Les papes soutenus par Byzance appellent à la croisade, mais quatrième croisade s'avère être une croisade des chrétiens contre d'autres chrétiens, une manoeuvre des vénitiens pour éliminer leur concurrents commerciaux de Constantinople. En 1204, la ville connait ses heures les plus sombre avec ce qui est resté dans l'histoire comme le "sac de Constantinople". Massacres, viols, pillages, profanation des églises, destruction des oeuvres d'art mettent fin à neuf siècles de splendeur.

Etats Chrétiens de Palestine

 

 

 

 

 

 

Ce conflit d'intérèt affailbli considérablement l'empire Byzantin, de son côté les Turcs Seldjoukides montent en puissance sous le règne Osman Ier, malgré leur affaiblissment par l'invasion mongole, les conflits interne entre tribus et les croisades. Osman Ier conquère la ville de Mocadène (Bilecik), il fonde la dynastie Ottomane, dés lors son empire ne va cesser de croitre.

Empire Seldjoukide

 

Les Balkans sont conquis dès la fin du XIVe siècle (prise d'Andrinople (Edirne) en 1362) et la Serbie est entièrement annexée . Il ne reste que Constantinople comme trace du monde chrétien en Orient.

 

Situation vers 1389 (Byzantin en Marron, Ottomans en Vert foncé)

Empire Byzantin en 1403 prélude à la fin

 

La Chute de Constatinople (1453)

 

 

Le 29 Mai 1453, après un siège de 52 jours la ville de Constantinople est prise par les troupes turque ottomanes du sultant Mehmet II Fatih (le Conquérant). Cette date est fondamentale car les historiens la considère comme la fin du Moyen-Age. Cet évènement signe la fin de l'Empire Romain d'Orient et un veritable tournant dans l'histoire mondiale.

 

 

 

source www.herodote.net

Le 29 mai 1453 figure traditionnellement parmi les dates clé de l'Histoire occidentale. Ce jour-là, Constantinople tombe aux mains du sultan ottoman Mehmet II. La ville, vestige de l'empire romain, était l'ultime dépositaire de l'Antiquité classique. Elle faisait aussi office de rempart de la chrétienté face à la poussée de l'islam.

 

La chute finale

La chute de Constantinople devient inéluctable lorsque des envahisseurs venus d'Asie, les Turcs ottomans, traversent le détroit du Bosphore. Ils s'emparent de la plus grande partie de la péninsule des Balkans et installent leur capitale à Andrinople, à un jet de pierre au nord de Constantinople.

Au milieu du XVe siècle, réduite à environ 40.000 habitants et dépourvue d'arrière-pays, Constantinople n'est plus qu'un petit État en relation avec les marchés d'Extrême-Orient pour le plus grand bénéfice des marchands de Venise et de Gênes qui s'yapprovisionnent en soieries chinoises. Elle ne dispose pour sa défense que de 7.000 soldats grecs et d'un détachement d'environ 700 Génois.

 

 

Le siège de Constantinople commence en avril 1453 avec 150.000 hommes.

 

Le basileus (empereur en grec) Constantin XI se fie aux puissantes fortifications héritées du passé pour résister aux Turcs en attendant d'hypothétiques secours. Devant ce triple cercle de murailles, le sultan Mehmet II fait appel à toutes les ressources de l'artillerie. Il dispose de pas moins de 25 à 50 grosses bombardes (canons primitifs) et de plusieurs centaines de plus petites qui vont projeter sans trêve des pierres et des boulets sur les murailles pendant plusieurs semaines d'affilée.

 

L'immense flotte du sultan complète le siège de la ville par le Bosphore et la mer de Marmara. Elle arrive à entrer aussi dans le chenal de la Corne d'Or.

 

Arrive l'aube fatale où des dizaines de milliers d'hommes ivres d'impatience entrent dans la ville. Dans la basilique Sainte-Sophie, l'empereur grec meurt, les armes à la main, au milieu de ses derniers soldats. Dès la mi-journée, le sultan peut faire son entrée dans la ville.

 

Les combats ont fait 4.000 morts. Selon la tradition del'époque, les vainqueurs s'offrent le droit de piller la ville, de violer et de tuer à qui mieux mieux pendant les trois jours qui suivent sa chute. Tous les habitants survivants (25.000) sont réduits en esclavage.

 

Le sultan Mehmet II, qui songe à faire de Constantinople sa propre capitale et veut lui conserver sa grandeur, veille à ce que les pillages ne s'éternisent pas. Il fait venir des immigrants de tout l'empire pour rendre à la cité sa splendeur antique. Il peut enfin déplacer sa capitale de la ville voisine d'Andrinople à Constantinople, bientôt rebaptisée Istamboul. Celle-ci atteindra son apogée sous le règne de Soliman II le Magnifique... Notons que jusqu'à la fin de l'empire ottoman, elle conservera une population majoritairement chrétienne.

 

 

Fin du Moyen Âge

Les historiens datent de cet événement la fin de la longue période historique appelée faute de mieux Moyen Âge. La Renaissance qui lui succède doit beaucoup aux savants et artistes byzantins qui, réfugiés en Italie, ont contribué à la redécouverte de la culture antique par les Occidentaux.

source www.herodote.net

 

 

L'Empire Ottoman

En 1457 le sultant Mehmet II transfère sa capitale à Constantinople. Dés lors déjà bien étendu, l'Empire Ottoman va continuer à s'accroitre, au maximum etant atteind sous le règne du plus grand des sultants Soliman le Magnifique (1520-1566).

 

 

Les Janissaires

Les Turcs, comme tous les peuples originaires des steppes asiatiques, sont d'excellents cavaliers, mais de piètres fantassins, aussi mettent-ils sur pied une armée composée exclusivement d'Européens. À partir du XVIe siècle, les Turcs prélèvent ainsi régulièrement en pays conquis de jeunes enfants chrétiens âgés de 10 à 15 ans. Chaque année entre 2 000 et 12 000 de ces enfants sont donc enlevés et acheminés à Istanbul où ils commencent leur noviciat qui les transforment en Turcs, Musulmans, et experts de la guerre. Leur statut d'esclaves n'est pas infamant, car les janissaires forment une élite respectée et redoutée de tous. Les plus chanceux accèdent d'ailleurs aux plus hautes charges de l'administration impériale : entre 1453 et 1623 tous les vizirs (sauf cinq) sont des janissaires.

Progressivement, les janissaires forment l'épine dorsale de l'armée en se substituant aux autres types d'infanterie auparavant utilisés par l'armée ottomane. Ils prouvent leur valeur, notamment à la bataille de Nicopolis en 1396 contre la croisade hongroise.

Les janissaires acquirent rapidement un rôle de « garde prétorienne », avec les implications politiques afférentes, notamment dans les crises de succession. Ils devinrent un pouvoir au sein de la cour du sultan, et les réformes décidées par celui-ci ne touchaient jamais leurs privilèges.

Vers la fin du XVIe siècle, le recrutement des janissaires commence à s'effectuer parmi les Turcs (le devchirme — rapt d'enfants chrétiens — disparaît au début du XVIIIe siècle) et le statut de janissaire évolue. Désormais ils sont autorisés à exercer un métier, à se marier et à avoir des enfants qui sont appelés couloughlis (« fils d'esclave »). Ils deviennent une troupe de plus en plus indisciplinée, qui n'hésite pas à se révolter contre le Sultan : ils renversent alors leur marmite en signe de rébellion. Ils se dressent contre Bayezid II (1512), Mourad III (1595), Osman II (1622), Ibrahim Ier (1648), Mustafa II (1774), Selim III (1807) et Mustafa IV (1808). De même en (1817) à Alger alors que la ville était vassale des Ottomans ; une violente mutinerie éclata dans toutes les casernes des Janissaires au sujet des couloughlis (« fils d'esclave »); le Dey d'Alger les massacra avec des mercenaires, des contingents kabyles et berbères afin de réaffirmer l'ordre à Alger.

Au XIXe siècle, les révoltes des janissaires se font plus nombreuses car ils refusent toute modernisation de leur corps. Cette situation conduit le sultan Mahmoud II à se débarrasser définitivement de ce corps de plus en plus encombrant. Le 16 juin 1826, il donne le signal en faisant déployer l'étendard sacré du prophète de l'islam Mahomet. La masse populaire, préparée par les oulémas, se précipite en renfort de l'armée. Les janissaires sont massacrés à coups de boulets, incendiés dans leurs casernes (plus de 8 000 morts), et égorgés dans les rues. Les jours suivants, des commissions militaires passent les rescapés par les armes, à Istanbul et dans les provinces. Sur un effectif de 140 000 hommes, 20 000 seront bannis, les autres étant, en majorité, massacrés ou exécutés (120 000 morts). (source wikipedia)

 

Afin de diriger un Empire aussi puissant avec des populations aux religions et langues différante. Les sultant ont instauré de profondes réformes.

Sultan Murat Ier (1362-1369) est considèrée comme le fondateur de la puisance Ottoman, il a mis en place une administration centralisée en instaurant la fonction de Vizir (premier ministre) il a crée également un conseil imperial, le Divan (parlement), sur le plan militaire il est également le fondatreur du nouveau corp d'armée : Les Janissaires.

Sous le règne de Soliman le Magnifique l'Empire Ottoman arrive à sont apogée et ils semble que rien ne peut lui resister d'un pays qui va de la Hongrie à l'Algérie en passant par l'Egypte, une partie de l'Arabie et de la Perse aux contours de la mer Noire. Les Ottomans ont entamé une partie de l'Occident, effrayant le monde chrétien (prise de Rhodes, de la Crète et de Chypre, prise de Budapest) et rien ne semble les arrêter, pas même la réaction des Venitiens lors de leur victoire sur la flotte Ottomane lors de la bataille de Lépante. Seuls l'échec du siège de Vienne et de la prise de Malte mettent un frein à leur expansion.

 

Empire Ottoman à son expansion maximum

 

 

 

 

 

 

Capitale de l'Empire Romain d'Orient, Constantinople est reconstruite pour représenter la capitale de l'Empire Ottoman. La ville s'enrichis en Palais et mosquées et véritables joyaux architecturaux. L'Empire Ottoman se montre particulièrement tolérant avec les minorités religieuses qui vivent en son sein et d'importantes fonctions dans l'administration sont confiées à des chrétiens. La ville est en outre un lieu hautement consmopolite.

Les Ottomans ayant conquis l'Afrique du Nord, le Moyen-Orient et les Balkans, toutes les communautés d'Europe et d'Orient y sont représentées, toutes les langues parlées.

 

 

Déclin de l'Empire Ottoman...

 

 

Vers le XVIIe siècle, commence le déclin de l'Empire Ottoman l'Empire, coincé par des lois vieillottes que les sultants successifs ne savent pas suffisamment moderniser, se craquelle. Le pays accuse un net retard de modernité sur ses voisins est s'est complètement renfermé sur lui même. Tiraillé par des poussées nationalistes et religieuses, embourbés dans des guerres qui n'en finnisent pas contre la russie et les appétits grandissants des puissances occidentales, faisant place à une crise financière aigue, le pouvoir des sultants s'effrite.

 

La Guerre contre l'Autriche et le 2ème siège de Vienne (1683) aboutis au traité de Karlowitz (1699) où les Ottomans cèdent la majorité de la Hongrie, la Transylvanie et la Slavonie à l'Autriche.

 

Les nombreux conflits avec les Russes (entre 1558 et 1868) aboutissent avec la perte de la Crimée (1771) et un partie du contrôle de la mer Noire.

 

Au XIXe siècle, les Grecs mènent un guerre d'indépendance soutenue par les Russes (obtenue en 1830). Dans la même année la Serbie, la Moldavie et la Valachie obtiennent leur indépendance. La France s'empare de l'Algérie puis de la Tunisie, le Royaume-Uni de l'Égypte, possesion Ottomane indépendante de fait depuis le début du XIXe siècle. Eclate la guerre de Crimée et l'alliance bizarre français - anglais - turcs contre l'expansion des russes (1853-1856).

 

Les insurrections nationalistes redoublent, des actions menées par des partis révolutionnaires nationalistes arméniens entraine une répression par le sultan Abdülhamid II en 1894-1896. Le mouvement autoritaire, appelé Jeunes Turcs, composé d'intellectuels nationalistes prend le pouvoir en 1908 mais est incapable de gouverner.

 

 

Durant la première guerre mondiale, les jeunes prennent le parti pour l'Allemagne. Un mauvais choix sachant la suite (manifestation des nationaliste qui réclament leur indépendance, entraine les Genocides Grecs, Arméniens, Assyriens, et les grandes révoltes arabes ((1916-1918), une rébellion est menée par Hussein ibn Ali, chérif de La Mecque, afin de libérer la péninsule Arabique et de créer un État arabe unifié allant d'Alep à Aden). La fin première guerre mondiale, achève le démenbrement de l'empire Ottoman allié à l'Allemagne et l'Austro-Hongrie, À la suite du traité de Sèvres, ses territoires arabes (Syrie, Palestine, Liban, Irak, Arabie) sont placés par décision de la Société des Nations sous mandats britannique et français. La côte égéenne est occupée par les Grecs et les Italiens.

 

 

Début de l'ère moderne avec l'arrive de Mustafa Kemal dit Atatürk

Les sanction de la première guerre mondiale furent sévères pour les vaincus, en particulier pour l'Empire Ottoman : De par le traité de Sèvres de 1920, la Turquie n'a plus ses provinces arabes (occupées par les français et les anglais), la région Egéenne (occupé par l'Italie et la Grèce), l'est et le sud-est (Création d'un Territoire Kurde et Arménien). Les alliés autorisent les Grecs à envoyer une force militaire en Asie mineure occidantale.

En comparaison avec ses 1 780 000 kilomètres carrés d'avant la guerre, le nouvel Empire ottoman n'est plus qu'un petit territoire composé en grande partie des steppes salées de l'Anatolie centrale. Ce traité, signé le 10 août 1920 par les mandataires du sultan Mehmed VI, consacre le rétrécissement de l'Empire ottoman, qui ne garde en Europe qu'Istanbul et en Asie que la partie occidentale de l'Anatolie, moins la région de Smyrne, soit un territoire de seulement 420 000 kilomètres carrés.

 

Autant dire que ce traité signé par le gouvernement ottoman d'Istanbul, fut refusé par une grande majorité de la population turque et en particulier par la petite force revolutionnaire menée par Mustafa Kemal. Accompagné de partisans, il se révolte contre le gouvernement impérial et crée un deuxième pouvoir politique à Ankara. C'est de cette ville qu'il mène à la tête de la résistance turque la guerre contre les occupants.

 

En rassemblant ce qui reste de l'armée Ottoman à Ankara, il passe à l'action contre l'armée grecque. Une serie de victoires turques (Inü, Sakarya) affaibli les Grecs qui ont envahi l'Anatolie Occidentale. Grâce au changement de régime en Russie, l'est du front est sécurisé. Les français qui veulement contrôler la region de la Syrie et par extension une partie du sud-est sont repoussés. Les Grecs sont bouté hors du pays à la suite de la prise de la Thrace, des détroits de Smyrne, ainsi que la reprise d'Izmir en Septembre 1922. Dernier obstacle, les Anglais qui contrôlent Istanbul, et par conséquent le Dardanelles et le Bosphore, jettent l'éponge. Le traité de Lausanne de 1923 rétabli la souveraineté de la Turquie sur ces régions.

 

Le traité de Lausanne entraine la migration des population grecques d'Anatolie (1,6 milion de Grecs Ottomans contre 385 000 musulmans de Grèce) et la nom reconnaissance de l'Arménie (qui entrainera le génocide) et du Kurdistan.

Mustafa Kemal à la tête du gouvernement Turc la tâche titanesque de bâtir un état moderne sur les vestiges du sultanat. Il instaure cet état laïc, à forte conscience nationale. Pour cela de vastes réformes structurelles en rupture avec le passé sont entreprises, en rapport avec la laïcité :Suppression des écoles et des tribunaux religieux, dissolution des confréries islamiques, interdiction du port du fez, émancipation de la femme. En 1928 les lettres arabes sont abandonnées au profit de l'alphabet latins et la langue turque est épurée des termes arabes et persans. Pour doter la la république naissante d'un constitution démocratique, atarük s'inspire de différents codes européens. Ces changement souvent radicaux entrainent critiques et résistances que Mustafa Kemal réprime avec dureté et cruauté au même titre qu'il soumet la presse à une stricte censure.

Sur le plan économique, après la crise de 1929, l'état kémaliste prend modèle sur celui des soviétiques, un plan quinquénal pour la mise en place d'une industrie lourde. De même les grandes entreprises et les transports publics sont nationalisées et de banques sont crées. Parallèlement une campagne d'éducation est mise en place, leur mission est de répandre les idéaux kémaliste et d'assurer une éducation minimale parmi les populations reculées.

Le gouvernement décide à l'unanimité de donner à Kemal le nom d'Atatürk; qui signifie "père des Turcs".

Il meurt d'une cirrhose du foie le 10 novembre 1938.

Aujourd'hui encore, les turcs lui vouent un véritable culte, il n'est pas rare de voir dans les boutique et les rues, affiché un portrait de lui.

 

L'après Atatürk à aujourd'hui

 

 

La Turquie marqué par le souvenir de la grande guerre, reste neutre durant la seconde guerre mondiale. Mais, à la fin des conflits, la Russie de Staline menace la souveraineté sur les détroits du Bosphore et des Dardanelles et revendique des droits sur les provinces orientales.

Dans ce contexte de guerre froide naissante, la Turquie opère un rapprochement avec l'occident : Adhésion à la chartre de l'ONU, reconnaissance de l'état d'Israël, admission au conseil de l'Europe, intégration à l'OTAN avec la Grèce,...

Un pays neuf ne va pas sans sa dictature, en 1960 le général Gürsel renverse le gouvernement et installe un gouvernement provisoire, suivis du général Kenan Evren qui instaure un régime de dictature militaire. La Turquie entame une longue période pendant laquelle l'armée sera fortement présente dans la vie politique. Loi martiale, opposition surveillée voire interdite, presse muselée, arrêstation puis exécution des principaux opposants. Auxquels s'ajoutent le problème des Kurdes.

Depuis la Turquie a changé et fort heureusement depuis 1983 un civil (Turgut Özal) est au pouvoir. Depuis 2002, la Turquie fait de gros efforts démocratiques et économiques, son but étant l'adhésion à l'Union Européenne, aboliton de la peine de mort, état d'urgence levée (mi en place suite au problème Kurde), chaine de télé en langue Kurde,.... Un gros effort reste à faire.

 

 

 

Remplacement de l'alphabet arabe par le latin en présence de Ataturk
Bataille de la Sakarya
Mustafa Kemal inspecte les troupes turques
Les Turcs défilent dans Izmir
Guerre de Crimée
La guerre de Crimée oppose de 1853 à 1856 l'Empire russe à une coalition comprenant l'Empire ottoman, le Royaume-Uni, l'Empire français de Napoléon III et le royaume de Sardaigne.
Départ des Troupes Russes
Bataille du Col de Shipa(Conflit Russo-Turc)

Le siège de Malte de 1565 est une opération militaire menée par les Ottomans à Malte pour prendre possession de l'archipel défendu par l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. Malgré leur supériorité numérique, les Ottomans ne parvinrent pas à venir à bout de la résistance des chevaliers, et durent lever leur siège à l'approche de l'automne, non sans avoir essuyé de lourdes pertes. Cette victoire des chevaliers de Malte porte un coup d'arrêt à l'expansionnisme turc en Méditerranée.

 

Le siège de Vienne de 1529 est l'un des épisodes les plus marquants des guerres entre l'Empire ottoman et les puissances européennes. Il représente l'avance la plus à l'ouest des campagnes militaires ottomanes en Europe centrale, et peut être signalé comme celui qui finalement arrêta les forces ottomanes, malgré leur conquête de parties de la Hongrie tenues par l'Autriche.

 

La bataille de Lépante est la grande bataille navale qui se déroule le 7 octobre 1571 au large de Naupacte — appelée alors Lépante — à proximité du golfe de Patras en Grèce. La flotte chrétienne, regroupée sous le nom de Sainte Ligue, principalement composée de Venise et de l'Espagne, y affronte la marine ottomane. La bataille se conclut par une lourde défaite pour les Ottomans, qui perdent une grande partie de leur marine et près de 30 000 hommes. L'événement a un retentissement considérable en Europe, car c'est la première fois depuis le XVe siècle qu'un coup d'arrêt est porté à la suprématie ottomane en Méditerranée, et plus généralement à l'expansionnisme ottoman.

 

Université librairie
Sac de Constantinople
Pise de Nicée (Nicaea) par les Croisés
Entré de Mehmet II Fetih (le conquérant) victorieux
Carte du siège (cliquez pour agrandir)
Arrivée de Mehmet II et ses troupes
Alaric chef des Wisigoths s'installe à Rome
Mise à Sac de Rome
Pergame
Aphrodisias

Babylone (ex capitale du Royaume néo Babylonien)

Cité Grecque d'Ephèse

Crésus, né vers 596, fils d'Alyatte II, est un roi de Lydie, ayant régné d'environ 561 à environ 547. Dernier roi de Lydie, de la lignée des Mermnades, il est célèbre par ses richesses et partagea son règne entre les plaisirs, la guerre et les arts. Il conquit la Pamphylie, la Mysie et la Phrygie jusqu'à l'Halys.

Crésus eut une triste fin inquiet de la montée en puissance de l'empire Perse, Crésus partit en campagne contre Cyrus le grand roi des Perses pour venger son beau-frère Astyage (roi des Mèdes) qui venait d'être déposé par ce dernier et pour agrandir son territoire vers l'Est. Crésus fut battut sa capitale prise et fut capturé, de peu brulé sur le bucher, son royaume fut annexé.

Lydie sous Crésus

Midas (en grec ancien Μίδας / Mídas), roi de Phrygie (VIIIe siècle av. J.-C.), héros de plusieurs légendes mythologiques, il aurait régné de 715 à 676 av. J.-C.

Fils de Gordias, il est roi de Phrygie au moment où celle-ci atteint son apogée, avant la conquête cimmérienne. Battu par ces derniers, il se donna la mort.

Il est aussi le héros de nombreuses histoires. Un jour, Silène, ayant bu plus que de raison, s'égare jusque sur les terres de Midas, qui le recueille et lui offre l'hospitalité. Dionysos, à sa recherche, le trouve là et pour remercier l'hôte de celui qui l'a élevé, lui accorde un vœu. Midas demande alors la faculté de transformer en or tout ce qu'il touche. Incapable de manger et de boire, il supplie le dieu de reprendre son présent. Dionysos lui ordonne alors de se laver les mains dans les eaux du Pactole, dont le sable se change en or. Cette légende explique le caractère aurifère du Pactole, auquel la Phrygie doit une bonne partie de son empire.

Royaume Phrygien

Carte de l'empire Hittite (voisin avec l'Egypte donc confilt inévitable)

Jardins suspendus de Babylone

Les jardins suspendus de Babylone sont considérés comme la seconde merveille du monde. Cet édifice fut construit au VI° siècle avant Jésus Christ par le roi de Perse, Nabuchodonosor II, qui régnait alors à Babylone (dans l'Irak actuel.). Ce dernier fit construire les jardins suspendus pour rappeler à son épouse, Amytis, la végétation des montagnes de son pays d'origine (la Médie, une région se trouvant aujourd'hui en Iran.).

Empire Mèdes (Peuple indo-aryen de l'ancien Iran) vers 600av JC

Carte de l'empire sous Nabuchodonosor (vers 600 av JC)

Çatalhöyük

La Mésopotamie est un terme qui vient du mot grec qui sigifie : « Le pays entre les fleuves ».Ces fleuves sont le « Tigre » et l'Euphrate ».Actuellement la plus grande partie de la Mésopotamie se trouve en république d'Irak.

 

 

 

Göbekli Tepe
Tombes Lyciennes