Turquie

Yurtta sulh, cihanda sulh ou Yurtta barış, dünyada barış

(paix dans le pays, paix dans le monde)

 

 

 

Vie Locale

 

 

 

La vie en Turquie reflète une diversité culturelle où le présent le plus actuel coexiste avec des traditions vieilles de plusieurs siècles. En Turquie, les visiteurs rencontrent une réalité tout à la fois exotique et familière. Cela est dû au fait que, dans son essence la culture turque est une synthèse étourdissante des mondes orientaux et occidentaux.

 

Les touristes qui visitent la Turquie sont souvent étonnés de l'accueil qui leur est réservé par les Turcs qui n'hésitent pas à se détourner de leurs activités pour les aider ou pour simplement partager un moment de conversation. L'hospitalité est une des pierres d'angle de la culture turque et les Turcs considèrent qu'il faut accueillir les visiteurs comme des invités envoyés par Dieu. Cette conception de l'accueil est encore valable de nos jours et il ne semble pas qu'elle disparaîtra avec le tourisme de masse. On peut dire qu'une grande partie des Turcs sont très contents de faire connaissance avec des étrangers, d'apprendre des éléments de cultures différentes et de pouvoir expérimenter leurs connaissances des langues étrangères. Les Turcs, quand ils se rencontrent et c'est valable aussi pour les hommes, ont l'habitude de s'embrasser sur la joue.

 

 

Population et langue

Kirghises, Tatars, Azéris, Ouzbeks, Turkmènes, Ouïgour, Xinchang : de la Bulgarie à la Chine, le turc est parlé par un centaines de milions de personnes dans le monde. Ce serait la onzième langue au monde d'après l'UNEsCO. C'est une langue altaïque. Elle est dite aglutinante parce qu'on accumule les suffixes à un radical. Surtout ne pas penser que la langue Turque utilise l'alphabet arabe !

On estime à environ 150 millions le nombre de personnes appartenant à ce groupe. L'ethnie turque concerne vraissemblablement des descendants des grandes tribus turques venant d'Asie centrale. Ses membres sont un peu présent partout dans le monde.

 

 

La Turquie est peuplée à 80% de turcs Ethnie la plus développée des peuples turcs rassemblant les divers peuples dont la langue en fait partie. Ensuite viennent les Kurdes qui sont divisé en plusieurs groupes par région et par langue. Une petite majorité est sunnite, 30% sont alévis et une petite partie chrétinenne. Ils sont au total 13 millions dans tout le pays dont 2 million à Istanbul. Officelement reconnus, les relation avec les autorités restent tendues. Les Arméniens sont 180 000 contre 1,3 millions au début du siècle. Ils vivent essentielement dans les villes et surtout à Istanbul. Ils forment la majorité chrétienne avec 100 000 personnes. Les Grecs, à majorité orthodoxe, la communauté grecque est désormais restreinte (3 000 contre 270 000 en 1922). Ils bénéficient d'un satut particulier (culturelle, religieux, langue écoles). La langue grecque est la seul reconnue par l'Etat Turc. Les juifs parlent le latino (judéo-espagnol), ils furent chassés d"Espagne lors de la Reconsquista, en 1492. Les relations avec les juifs est les autres composantes de la société sont plutôt bonnes. Il sont de l'ordre de 35 000.

 

 

Métiers

Si vous demandez à un Turc son métier, c'est pratiquement à coup sûr qu'il vous répondra "commerçant", en effet, nombre de turcs ouvrent des commerces en tout genre. D'ailleurs on dit que les Turcs ont deux métiers, l'un officiel, l'autre offcieux, ou encore l'un diurne, l'autre nocturne ou parfois même, l'un connu l'autre caché. Ces second métiers s'exercent souvent dans la rue, le matin tôt le soir tard, ou encore soir tard, le samedi ou le dimanche. L'allocation chomage n'existe pas en Turquie et ces métiers permettent à bon nombre de gens de subsister et d'arrondir considérablement leurs fin de mois. cela peut être : chauffeur de taxi, vendeur d'eau ou de parapluie, gardien de place de parking, revendeur de carte téléphonique ou de faux parfum...

 

 

Religion

Avec le traité de Lausanne signé en 1923, la turquie a perdu non seulement une grande partie de son territoire mais les textes stipulaient l'échange de populations orthodoxes (y compris des turcs) entre des musulmants (y compris des Grecs islamisé). Ce qui de toute évidence voulait établir des zones religieusement plus homogènes.

Aujourd'hui environ 90% de la population est musulmane, avec 70% de sunnites. On estime à près de 20% les alevi et autres branches hétérodoxes. Les chrétiens, les juifs et autres goupuscules représentes à peu près 10%.

 

 

Derviches

Les derviches tourneur sont une confrérie musulmane qui par des danses mystiques entre en communion avec Dieu. Cette confrérie est divisée en plusieurs branches, la plus connue étant sans doute celle des Mevlevi. Il existe aussi une confrérie appelée derviches hurleurs dont les membres entrent en transe après une longue séance de chants ressemblant à des hurlements. C'est le grnad philosphe Mevlâna Celâdeddin Rumi qui au milieu du XIIIe siècle , est à l'origine de derviches de konya conçue pour islamiser les steppes d'Anatolie chrétiennes par le chant, la danse, la transe, et la poésie. Considèré comme une secte, la confrérie est interdite, en 1925 par les lois d'Atatürk. Les couvents sont fermés, mais les adptes continuent à pratiquer en secret, jusqu'en 1950, ou une certaine tolérance leur permet de réintègrer leur lieu de culte.

 

 

Architecture

esL'époque Antique Hellenique à Byzantine a laissé à la turquie les architecture monumentales des villes d'Ephèse, d'Antioche ou de Pergame, trésors de la Grèce antique. Sous la domination romaine, l'héritage grec est largement conservé, même si les colonies romaines d'Asie Mineure conservent aussi les empreintes monumental d'un art romain symbole du pouvoir.

 

 

De la Constantinople Impériale Romaine batie en 330 par l'Empereur Constantin à l'image de Rome, il reste peut de vestiges visibles, la quasi totalité étant cachée sous la ville d'Istanbul. C'est plutôt l'art byzantin qui reste et est présent et fût transformé par l'art Ottoman.

 

 

Tout d'abord, bien sûr, ce chef-d'oeuvre architectural qu'est la basilique Sainte-Sophie, fondée par Justinien avec sa voûte monumentale de briques, elle fût reconvertie ensuite en mosquée par les Ottomans. D'autre vesitges subsistent encore comme la citerne basilique du VIe siècle, les murailles de Théodose Ier, l'ancien Hippodrome,.... Aujourd'hui, les seules églises byzantines qui restent à Istanbul sont en fait celle qui ont été transformées en mosquée durant l'époque Ottomane.

 

L'époque Ottomane subsite les nombreux palais et mosquée qui fait d'Istanbul al ville des sultants. Construit dés son arrivée dans la ville par Mehmet II pour faire de la ville une capitale Ottomane.

 

Ce fut d'abord, la mosquée Fatih, qui abrite le mausolée du sultant ainsi que les bain, un hopital et et une bibliothèque, puis la marché couvert appelé Bedesten (aujourd'hui grand bazaar). Mais l'apogée de l'art ottoman se situe au XVIe siècle, sous le règne de Soliman le Magnifique avec Minar Sinan (1489-1588), son architecte fétiche, qui est le plus grand architecte ottoman.

 

Fortement inspiré par la Basilique Saint-Sophie, il fait bâtie la mosquée de Beyazit II, celle de Suleymaniye et de Shezade. On compte un grand nombre de d'édifices (350). Il résoud le douloureux problème de l'eau à Istanbul.

 

 

 

On compte également l'imposant palais de Topkapi, labyrinthe de batiment construit sur le lieu de l'antrique acropole et symbole du pouvoir Ottoman du XVe au XIXe siècle.

 

 

Au XIXe siècle, l'art ottoman perd de sa grandeur et commence à emprunter à l'architecture occidentale : au courant baroque autrichien et au rococo français pour les intérieur, en passant par le néoclassicisme européen. Le palais de Dolmebahçe sur les rives du bosphore en est un parfait exemple. Jusqu'à aujourd'hui une architecture qui utilise plutôt les techniques modernes, plutôt bétonée à Ankara, la nouvelle capitale.

 

 

Artisanat

 

Les tapis

La fabrication de tapis est une tradition artisanale anatolienne dont la technique est transmise de génération en génération, par le biais des femmes depuis des siècles.

L'origine du tapis anatolien remonte avant l'arrivée des Turcs on a retrouvé des fragments datant du VIIe et IXe siècle.

Les tapis jouent un rôle capital car ils sont tissés et noués collectivement. Partie essentiel du clan nomade, les tapis sont par la suite devenus des éléments de décoration pour les palais impériaux et support de prière pour les lieux de culte musulmans. Il peuvent servir et comme cadeau de dots de jeunes filles.

 

Les céramiques

Les plus connues étant celles d'Iznik (nicée) qui ornent de leur couleur vives les plus belles mosquées d'Istanbul.

 

La reliure

Pour les ottomans, le livre donc la reliure, écrin principaux de l'écriture est l'objet d'art par excellence. Les motifs des reliures, généralement sobres proviennent du nakkkashane l'atelier des artistes de la cour dirigé par le grand peintre, on les retrouves dans les enliminures, les céramique ou le travail du métal.

 

Les représentation dans le trésor du palais de Topkapi en sont un parfait exemple.

 

La Calligraphie ottomane

Dans la religion islamique, l'image de Dieu n'est représenté que par l'écriture de la parole d'Allah transmise à Mahomet. Contrairement à d'autres religions comme la relgion chrétienne. D'ou la place essentielle dans le monde musulman, de la calligraphie, art majeur dédié au verbe, reproduisant indéfiniment les sourates du coran ou les dires du prophète (hadith).

Les Calligraphes écrivent avec un calame, une plume en roseau dont la taille détermine le style de graphie. Quand à l'encre, elle provient du noir de fumée obtenu par la combustion de diverses matières tel l'huile de lin, la cire d'abeille et le pétrole , récoltéé parfois dans des lieux sacrés pour ajouter de la valeurs aux textes religieux.

Le scribe corrige les erreur avec le bout de sa langue (d'où l'expression tuque lècher l'encre = intellectuel) et sèche son ouvrage avec du sable fin qu'il conserve dans un écritoire.

Les calligraphes ottomans excellent aussi bien dans l'écriture celi (gravée dans la pierre et le bois ou cuite en céramique) que dans l'écriture gubari (fine comme les grains de poussière sert à calligraphier de minucules corans).

 

 

Musique

Chez les turcs, la musique fait partie intégrante de la vie. La musique élaborée et savante offre de nombreuses formes.

Les instruments

Les cordiophones (instruments à cordes) ce sont des instruments dont le son est obtenu par vibration des cordes le Kemantché, le baglama, ou encore leviolon en calebasse. Les instruments à cordes au médiator : le luth (ut), le tambur (mandoline), le çenk (harpe), le kanun et le santur (sortes de cithares).

Les instruments à vent ces sont des instruments dont le son est obtenu par la vibration d' l'air. Le Zuma (clarinette ou hautbois), çifte (doublé), le ney (flûte en roseau), champêtre (chalumeau des bergers), la musette (tulum), la cornemuse, l'armonica et l'accordéon.

Les membranophones (instruments de la peau tendue). Ce sont des instruments qui trensmettent le son par la vibration d'une peau tendue. La darbouka (percussion en terre et peau), la grosse caisse, le kudüm, le tambour basque (davulu), les cuillères et le tambourin (def). principalement.

La musique religieuse

De manière générale, le musique religieuse est celle que est chantée lors de l'appel à la guerre et dans les lieux de culte. On distingue deux formes de musicales : les texte du coran et l'appel à la prière qui sont des "musiques de mosquée". alors qu'une autre catégorie interprètée par des sectes lors des danses rituelles appartienent à la catégorie des "musiques mystiques" comme les derviches tourneurs.

La musique turco-ottomane classique (klasik türk müzigli)

Ce genre de musique se développé à l'époque de l'apogée de l'Empire Ottoman. Les thèmes qui s'inspirent sont souvent en étroite relation avec l'armée, l'amour et la guerre.

Rassemblant des éléments venus des pays annexés par l'empire, la musque ottomane a été la source d'une véritable identité musicale. Avec son déclin au début du XIXe siècle, cette musique s'est peu à peu transformée en musique de divertissement. Comme un genre que l'on pourrait nommer musique populaire.

Pour se transformer en musique classique turque "réactualisée" (türk sanat müzigli) que l'on trouve aujourd"hui.

 

Le fasil

Genre de musqiue semi-classique ottoman chantée, le fasil est une musique enjouée très élaborée. Les orchestres sont en principe tziganes, quelquefois rums (Grecs d'Istanbul). Elle sert souvent d'accompagnement aux mezze dans les fameuse meyhane où les clients n'hésitent pas à chanter et danser après quelques fameux verres de raki.

 

 

Danse

Les Anatoliens pratiquent des danses folkloriques à maintes occasions (naissance, circoncision, mariage,...). Lors des fêtes nationales, on peut souvent voir des écoliers danser. Des festivals sont organisés des plus en plus fréquenment.

Bien que ces danses aient certains traits communs quand aux styles, rythmes, mouvements, chaque région a ses spécifités.

-Dans le région de la mer Egées, on danse surtout les zeybek, exécutés par un seul danseur ou en groupe, souvent par des hommes en culottes courtes

-En Anatolie centrale, la danse de la cuillère (kasik kuoyunu) et le halay qui se dansent en chaine sont répandus.

-Les hommes de la région de la mer Noire, habillés d'ailleurs en noir, dansent le horon, une danse énergique qui fait trembler tous les membres du corps.

-En Anatolie orientale, la danse la plus connue est le bar, qui représente souvent une histoire vécue.

-En Thrace, la partie européenne de la Turquie, les gens danse souvent le karsilama (danse de l'acceuil), d'influence balkanique.

-Il faut ajouter à cette liste les danses d'origine mystiques telle que celles des derviches tourneurs

Malgré l'influence de l'islam qui tend à séparer l'home de la femme, la pluspart des danses sont mixtes. Ce n'est que récenment que l'accentuation de l'influence occidentale, la désintègration des villages due à l'exode rural, le développement du réseau routier et des moyens de communication par la télévision ont graduellement évincé la danse traditionnelle de la vie de tous les jours.