Rome, ville qui a longtemps dominé le "monde civilisé", renferme mille et un témoignages de son très riche passé. Les 400 églises, 300 fontaines et innombrables vestiges sont les empreintes laissées par chaque époque depuis celle des Etrusques.
Mais Rome ne saurait se laisser enfermer dans cette image de site "musée". Rome est une capitale vivante et vibrante. Les Romains sont là pour le rappeler. Leur mode de vie Dolce Vita, leur tempérament méditerranéen, leur look soigné et gominé à souhait, leurs spécialités culinaires sont quelques-unes des richesses d'aujourd'hui que la ville vous invite à découvir au plus vite!
Nulle part ailleurs 28 siècles d’histoire ne sont aussi présents dans une ville : les temples et les amphithéâtres, certains étonnamment intacts, font partie intégrante de l’urbanisme de Rome, jusqu’à dessiner encore la ville : les innombrables églises témoignent des premiers temps de la chrétienté ou affichent un baroque plus ou moins fastueux, les palais Renaissance, les fontaines et les places baroques, ou encore les ruelles au charme médiéval en font un lieu où tous les styles se côtoient.
Rome est véritablement un musée à ciel ouvert, une ville qui a conservé une véritable homogénéité architecturale ; ici, pas de bouleversements dus à l’industrialisation et au modernisme, mais une ville qui conserve tout son charme.
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Le Vatican
L'État de la Cité du Vatican est un État enclavé dans la ville de Rome en Italie, support territorial du Saint-Siège. Il compte 826 habitants sur une superficie de 0,44 km², ce qui en fait le plus petit État au monde. Son statut au regard du droit international public fait l'objet d'un débat ; on a proposé de le considérer non pas comme un État, mais comme une organisation internationale.
Il a été créé le 11 février 1929 comme représentation temporelle du Saint-Siège (ensemble des institutions de l'Église catholique romaine), aux termes des accords du Latran signés par celui-ci, représenté par le cardinal Gasparri et l'Italie, représentée par Mussolini.
La langue véhiculaire est l'italien, et non le latin, qui est langue de l'Église catholique romaine. Toutefois, le latin est la langue juridique de l'État : le texte de référence des publications officielles est en général rédigé en latin, puis traduit dans diverses autres langues.
Le français en est la langue diplomatique : le Vatican se fait enregistrer comme État francophone auprès des organismes internationaux.
- Place St Pierre
- Basilique St Pierre
- Palais du Vatican
- Musées du Vatican
- Jardins
- Garde Suisse
La place Saint Pierre de Rome est située devant la basilique Saint Pierre, au Vatican.
Avant la construction de l'actuelle basilique, la partie ouest de la place était occupée par un vaste péristyle qui donnait accès à l'ancien édifice construit par l'empereur Constantin.
Construite après la basilique, elle a été commandée au Bernin par le Pape Alexandre VII. Le Bernin imagine la place comme un espace composé de deux bras qui accueille la foule des pèlerins.
La place Saint Pierre de Rome avec ses 193 mètres de large sur 120 mètres de long est vraiment impressionnante et majestueuse ! Elle est bordée de deux grandes colonnades à 4 rangs de 284 colonnes qui délimitent la place. En plus de ses colonnes doriques, 88 pilastres et 140 statues de saints complètent l’ensemble.
Sur la place en elle même seule 2 grandes fontaines , de Maderno et du Bernin, encadrent un obélisque provenant de l’ancien cirque de Caligula. Ce cirque, où eu lieu le martyr de Saint Pierre, se situe aujourd'hui à l’emplacement des jardins du Vatican.
Une tradition rapporte que la crucifixion de l'apôtre Pierre, eut lieu inter duas metas - entre les deux bornes - c'est-à-dire au pied de l'obélisque.
La place vous donne accès à la La Basilique Saint Pierre.
La basilique Saint-Pierre (en latin Sancti Petri) ou plus exactement Saint-Pierre du Vatican (San Pietro in Vaticano) est le plus important édifice religieux du catholicisme, de dimensions (193 m de long, 120 m de haut) autant que de renommée. Elle est située au Vatican, sur la rive droite du Tibre, et sa façade s'ouvre sur la place Saint-Pierre.
Inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l'humanité établie par l'UNESCO, la basilique Saint-Pierre est considérée comme la plus grande conception architecturale de son temps et demeure l'un des monuments les plus visités au monde. Sa construction, à l'emplacement de l'ancienne basilique construite sous l'empereur Constantin, commença le 18 avril 1506 et fut achevée en 1626. Ses architectes les plus importants furent Bramante, Michel-Ange et Le Bernin.
Le narthex (porche) : avant de pénétrer dans la basilique Saint Pierre en elle-même, vous passerez par le narthex. A chaque extrémité une statue équestre, de Charlemagne et de Constantin. Vous pourrez aussi admirer une très belle mosaïque du Giotto, figurant le Christ marchant sur l'eau. Elle ornait la précédente basilique.
La basilique Saint-Pierre est un important lieu de pèlerinage, qui rassemble sur sa place au minimum 150 000 catholiques chaque dimanche lors de l'angélus pontifical. Ce n'est pas la cathédrale du diocèse de Rome, puisque l'évêque de la ville siège à Saint-Jean de Latran, mais c'est l'église du Pape et de l'État pontifical. Bien que le Nouveau Testament ne mentionne pas la présence de l'apôtre Pierre, premier chef de l'Église Chrétienne à Rome ou son martyre dans cette ville, la tradition catholique indique que son tombeau est situé sous le maître-autel, au centre de l'église, sous le baldaquin baroque.
Cinq portes donnent l'accès à la basilique, dont à droite, la Porte Sainte à 16 panneaux de bronze qui n'est ouverte que lors des années Saintes (cette porte date de 1950). Une seconde porte remarquable est celle du Filarete, du XVème siècle, qui ornait la précédente basilique.
L'intérieur : l'intérieur de la basilique Saint Pierre est impressionnant, grandiose, monumental… Elle manque peut-être de chaleur et de charme mais elle marque les esprits, ce qui était l'objectif au moment de sa construction, en pleine période de contre-réforme. La décoration est d'une très grande richesse, de style baroque. Le sol et les murs sont couverts de marbres polychromes. Quatre piliers monumentaux, situés de chaque côté séparent les 3 nefs. Vous y trouverez des médaillons représentant les papes.
A l'entrée, au sol, une dalle marque le lieu du sacre de Charlemagne. Sur le côté droit vous trouverez la célèbre Pietà de Michel Ange, œuvre de sa jeunesse, taillée dans un seul bloc de marbre. De nombreuses sculptures ornent la basilique, tels les bénitiers de l'entrée, entourés d'anges de grande taille.
De nombreux monuments funéraires sont aussi présents, le plus souvent ceux de Papes, dont le magnifique monument d'Alexandre VII, représenté à genou, priant. Devant lui, une tombe entrouverte dont en sort une main de mort, tenant un sablier. Ce tombeau a été réalisé par le Bernin.
Dans la nef, une célèbre statue de Saint Pierre, tenant les clefs des cieux est datée du XIIIème siècle. Les pèlerins la vénèrent encore en lui embrassant ou en lui frottant le pied, usé au fil du temps.
A la croisée du transept vous pourrez admirer l'impressionnant baldaquin du Bernin à colonnes torsadées. Il est placé au-dessus de l'autel Papal et du tombeau de Saint Pierre.
Au-dessus, la gigantesque coupole conçue par Michel Ange. Elle est largement éclairée par 16 fenêtres. Le bord de la coupole porte la mention "Tu es Pierre et sur cette Pierre je bâtirai mon église et je te donnerai les clefs du royaume des cieux". Des mosaïques représentant le royaume céleste décorent la coupole.
Dans le chœur vous trouverez une chaire, un siège épiscopal dit de Saint Pierre mais datant en réalité du IVème siècle, mis en valeur par le Bernin. Le siège est surmonté d'anges et d'une gloire d'où sortent des rayons lumineux.
Le Palais du Vatican ou - selon sa dénomination officielle - "Palais apostolique" (appelé aussi anciennement "Sacré Palais") est une des résidences des Papes depuis leur retour d'exil à Avignon (1377). Auparavant, et pendant plus d'un millénaire, les Papes ont habité au Palais du Latran à proximité de leur cathédrale, l'archibasilique Saint-Jean de Latran. Depuis l'entrée des troupes italiennes à Rome, le 20 septembre 1871, les Papes ne pouvant plus séjourner au palais du Quirinal, qui était leur résidence d'été, ils habitent et travaillent en permanence au Palais apostolique, à proximité du tombeau de saint Pierre (apôtre) dont ils sont les successeurs.
La construction du Palais ne débuta que sous le pontificat de Nicolas V au XVe. Celui-ci voulut en faire le plus grand palais du monde. Mais, il ne put réaliser qu'une faible partie de ses projets.
Le palais héberge les appartements du souverain pontife, ainsi que les bureaux de la curie romaine, la bibliothèque apostolique vaticane et une partie des musées du Vatican.
C'est un complexe de bâtiments de 55 000 m² comprenant environ 1 400 pièces, ce qui en fait le plus grand palais du monde entièrement habité. La partie des musées du Vatican incluse dans le palais comprend la chapelle Sixtine, la chapelle Nicoline, les loges de Raphaël ou les appartements Borgia.
Il s'agit moins d'un palais que d'une série monumentale de constructions non ordonnées, sans régularité, d'une impénétrable complexité, aux toits se superposant, autour d'une vingtaine de cours intérieures où donnent les mille quatre cents salles constituant les musées.
C'est cependant le plus beau palais du monde, le plus vaste, contenant les plus grands chefs-d'oeuvre du génie humain, sur une surface de 55.000 mètres carrés.
La haute façade de droite donne sur la place où sont les fenêtres de l'appartement particulier du Pape, au deuxième étage.
Au Moyen Age, et bien qu'à l'époque les papes logeaient au palais du Latran, sur la colline du Caelius, un palais pontifical existait déjà près de la première basilique Saint-Pierre. Il datait du pontificat de Symmaque (498-514).
Un deuxième palais commandité par Eugène III (1145-1153) fut modifié par Innocent III (1198-1216) pour être une forteresse dont il reste encore une tour, au coeur du palais, à l'angle de la cour del Papagallo.
abandonné, en faveur de la zone vaticane, qui devint le lieu de résidence officielle.
Alors furent lancés de grands travaux d'agrandissement, de restauration, de fortification, de décoration, qui durèrent cent cinquante ans :
- Nicolas V (1447-1455) put s'installer dans un nouveau palais, et fit édifier le bâtiment qui cerne la cour del Papagallo.
Le moine peintre Fra Angélico, se vit confier la décoration de la chapelle privée aménagée dans la Tour.
- Sous Sixte IV (1471-1484) commença l'édification de la chapelle Sixtine, à laquelle le pape donna son nom.
- Alexandre VI Borgia, fit organiser les appartements qui portent toujours son nom, ainsi que la tour Borgia et le passetto qui conduit au château Saint-Ange.
- Innocent VIII (1484-1492) fit ériger sur la colline le palais du Belvédère que Bramante relia aux autres bâtiments par le grand cortile, du même nom, sous le pontificat de Jules II (1503-1513).
Ce pape commandita Michel-Ange pour la décoration de la Sixtine et Bramante pour la construction des loggias, dont Raphaël assura les peintures, sous le pontificat de Léon X (1513-1521).
- Paul III (1534-1549) confia à Antonio da Sangallo le jeune, les travaux décoratifs de la salle Régia et la construction de la chapelle Pauline, qui porte son nom, que Michel-Ange orna de fresques magnifiques.
- Pie V (1566-1572) et Sixte Quint (1585-1590) firent exécuter par Fontana l'aile qui jouxte la colonnade de la place Saint-Pierre, où se trouvent encore aujourd'hui les appartements privés pontificaux. L'artiste construisit également l'aile de la bibliothèque qui déboucha sur une nouvelle cour, le Cortille della Pigna.
A la fin du XVIe siècle, les modifications furent plus rares, se limitant le plus souvent à l'extension des ailes des bâtiments existants, servant de musées.
Il faut citer cependant la construction, sous Urbain VIII (1623-1644) du monumental escalier, la Scala Regia.
Il faudra attendre le pontificat de Pie XI (1922-1939) pour voir naître la Pinacothèque et l'entrée monumentale des musées, puis le pontificat de Jean XXIII (1958-1963) pour la construction d'une nouvelle aile.
Le fondateur des musées du Vatican est le pape Jules II (1503-1513).
La visite de ces très vastes colletions d'art qu'on ne peut voir en une seule journée, vous convaincra de leur exceptionnelle somptuosité.
Ce rassemblement prestigieux, constamment agrandi et transformé, abrité dans l'immense palais et ses ailes du rez-de-chaussée au second étage, est dû à la volonté ambitieuse qui conduisit à leur création.
Jules II rassembla d'abord, dans la cour du Belvédère, en 1503, les plus belles oeuvres antiques.
Cette présentation en plein air du premier musée archéologique fut longtemps l'un des sites préférés des voyageurs fous d'Antiquité : l'Apollon du Belvédère (copie romaine d'un bronze grec) en est l'illustration.
Puis les pontifes attirèrent à leur cour les artistes les plus réputés, leur demandant d'orner les salles du palais de leurs oeuvres comme le firent à Florence les Médicis qui étaient les banquiers des papes.
De grands maîtres servent successivement Rome et Florence.
Au fil du temps les pièces antiques sont achetées, les oeuvres de la Renaissance viennent s'ajouter, jusqu'au 18e siècle où commencent à être classées les collections grecques, romaines, paléochrétiennes, accumulées par le Vatican pour être présentées au public.
L'enrichissement des musées est constant.
Les jardins, au 16e siècle, jouxtaient la nouvelle basilique en construction et les nouveaux bâtiments du palais des papes. L'enceinte léonine de brique rouge, du 9e siècle, enserrait la totalité du site. Ils accueillaient à l'époque un éléphant que le roi du Portugal avait offert, en 1510, au pape Léon X di Medici.
Ils servaient alors principalement, en qualité de terres agricoles, à nourrir tous les habitants du palais. Il y avait des vignes, des arbres fruitiers, des plantes médicinales, une allée d'oliviers. Une bonne part des terres restait inculte. Elles étaient surveillées par une tour de guet.
De nombreux pins jalonnaient les chemins d'une forêt sous laquelle les vestiges du cirque de Néron se dissimulaient encore.
L'éléphant s'y promenait. Il fut même question d'installer un zoo, d'autant qu'un nouveau cadeau , un rhinocéros était arrivé des Indes en 1515.
On éleva des tribunes dans la plus grande cour, celle du Belvédère pour mieux suivre et apprécier ces animaux inconnus jusqu'alors. (Aujourd'hui, le portrait de l'éléphant est aux musées du Vatican, dans le passage qui sépare la Chambre d'Héliodore de la Chambre de la Signature).
Les cardinaux et les diplomates venaient méditer, appréciant la magnifique vue du panorama de la ville.
On ne peut oublier cependant que ces jardins ont été, durant des siècles, le théâtre de fêtes grandioses, de courses de taureaux, de joutes, de danses, par exemple lors du troisième mariage de la fille naturelle du pape Alexandre VI, Lucrèce Borgia, avec le duc d'Este.
Flâner est aussi une promenade à travers les siècles. Ces anciens jardins ont fait place à un vaste parc, dessiné et décoré, créant le vert à perte de vue, aux parterres de buis brodé, sous la coupole de Saint-Pierre, majestueuse dans le royaume du silence.
On pénètre dans les jardins du Vatican, à la recherche de l'ineffable impression de sérénité, de calme absolu, à quelques pas de la bourrasque touristique.
Il faut se féliciter qu'il aient toujours été préservés de la fièvre romaine des constructions, à quelques exceptions près.
La via dell' Osservatorio mène à une réplique de la Grotte de Lourdes, offerte par le pape Léon XIII, en 1902.
Les premiers locaux de la station Radio-Vatican datent de 1931. La deuxième station est au Palazzo della Radio, face à la Grotte.
Depuis 1937, sous Pie XI, la Pontifica Academia delle Scienze y a également son siège.
Près du Largo della Sagrestia se dresse la salle des audiences pontificales, en forme de coquillage, inaugurée en 1971, comportant 18.000 places assises et debout.
Autour de la piazza Marta se trouvent le Palais de Justice, l'atelier des mosaïques et sa salle d'exposition, ainsi que la gare du Vatican.
Sur la piazza del Formo, le Palazzo del Governatorato est le siège de l'administration civile.
Le point culminant de la visite est la Casina di Pio IV, dans le viale del Giardino Quadrato.
Ses deux bâtiments, les plus anciens du parc, le grand et le petit casino (petite maison) datent de 1556, construits par Pirro Ligorio Peruzzi et son père, sous le pape Paul IV.
Les somptueuses mosaïques, la loggia élégante de style dorique, les motifs ornementaux en stuc,les fresques de Barocci, donnent à l'ensemble une magnifique quintessence de l'art du 16e siècle et en font le joyau des jardins du Vatican.
La garde a été créée le 21 janvier 1506, par le pape Jules II (1503-1513). Auparavant, les pontifes employaient des mercenaires recrutés dans les cantons suisses de langue germanophone. Ces agents très chèrement rétribués passaient pour être les meilleurs. De grande taille, d'esprit combatif, ils étaient fidèles au souverain qu'ils servaient.
Ils avaient la réputation de grands mangeurs et avaient l'autorisation de se réserver de grandes rations de viande salée et fumée.
Ils refusaient d'être rémunérés en pièces de cuivre et n'acceptaient que les espèces en argent.
Le recrutement, de nos jours comme du passé, répond à des critères stricts. La taille minimum exigée est de 1m75, l'âge ne doit pas dépasser trente ans.
L'effectif est de cent hommes : 70 hallebardiers, 23 sous-officiers, 4 officiers, 2 tambours, 1 colonel.
Les hallebardes mesurent deux mètres de long et pèsent 6 kilogrammes.
La devise inscrite sur la bannière du corps est "forts et fidèles". Ce sont les gardiens de la paix du Vatican.
Le 6 mai de chaque année, ils défilent dans le Corto di san Damaso, pour commémorer le sac de Rome par les troupes de l'empereur Charles Quint, en 1527, au cours duquel 147 gardes payèrent de leur vie la protection du pape Clément VII. Le pontife put se réfugier à la forteresse Saint-Ange. Devant leur caserne, un monument rappelle leur sacrifice.
Par la même occasion, ils renouvellent chaque année à la même date le serment de fidélité.
Leur uniforme, aux couleurs éclatantes, qui n'a pas été dessiné par Michel-Ange, quoi qu'on en dise, en fait le sujet favori des touristes-photographes.
Leurs fonctions principales sont la protection du souverain Pontife et la surveillance des trois entrées du Vatican.
Lors de l'exil des papes, en 1871, dans les murs de la cité léonine, et jusqu'aux accords du Latran créant l'Etat pontificat souverain en 1929, la garde suisse fut chargée de la surveillance de ses frontières.
Lors de l'année sainte, tous les 25 ans, elle assume la surveillance de la porte sainte de la basilique Saint-Pierre qui ne s'ouvre qu'à cette occasion.
Castel S. Angelo
Situé sur la rive droite du Tibre et à proximité du Vatican, le château Saint Ange doit son nom à l'archange Saint Michel qui serait apparu au Pape Grégoire Ier durant une procession. L'archange aurait rengainé son épée, signifiant ainsi la fin de la peste sévissant alors dans la ville. Depuis, la statue située à son sommet commémore l'événement.
Cet énorme tumulus a été construit en 135 par l'empereur Hadrien pour devenir son mausolée. Il était alors surmonté d'une statue de l'empereur et d'un quadrige. Il servira de mausolée aux empereurs jusqu'à Septime Sévère en 211. Il aura par la suite un rôle militaire important. Le château Saint Ange devient un bastion avancé de la muraille Aurélienne. Au Moyen-Age il devient la forteresse protégeant le Vatican en plus de son rôle de prison.
Le château Saint Ange connaît de multiples transformations militaires (meurtrières, rampe d'accès ...) ou d'habitation pour les Papes. Il servira notamment de refuge au Pape Clément VII durant le siège et le terrible sac de Rome par l'Empereur Charles Quint en 1527. Par la suite le Château Saint Ange est transformé en palais par le Pape Paul III.
L'accès du château Saint Ange se fait par une rampe, recouverte de marbre et de mosaïques à
l'époque antique, qui donnait accès au Mausolée et qui débouche dans la cour d'honneur.
Villa Borghese
A l’origine de la Villa Borghese (villa bourgeoise), un modeste morceau de terre, était la propriété de la famille des Borghese depuis 1580. En 1605 lorsque le Cardinal Camilllo Borghese devint pape , il fit bénéficier à sa famille de donts généreux. A son neveu, Scipione Caffarinelle il donna son nom. Au début du 17è siècle, le Cardinal Scipione Caffarelli Borghese, neveu préféré de Paolo V, entrepri de construire un hotel particulier et de l'entourer de magnifiques jardins, avec l'intention de créer une "villa de délices", symbole du statut social de la famille.
La construction de la Villa fut confiée aux deux architectes Flaminio Ponzio et Giovanni Vasanzio, et au paysagisute Savino Montepulciano.
De la porta del Popolo à la porta Pinciana, la muraille d'Aurélien qui limite la villa Borghèse adopte un tracé si anguleux que les romains lui donnèrent le nom de "muro torto", objet de maintes légendes...
La Villa Borghese est un parc étendu au nord du centre ville de Rome. L'appellation "villa" vient du fait que le parc etait l'ancien jardin entourant la villa des Borghèse, riche famille noble originaire de Sienne.
Le parc est l'un des plus grand de Rome. Planté de pins, arrosé de fontaines et fleuri, la Villa Borghese est un lieu de pique-nique et de farniente très agréable. La ballade autour du lac est très romantique. De nombreuses voies asphaltées permettent aux cyclistes, skaters, rollers un déplacement rapide et sûr.
Le parc de la Villa Borghèse, outre la célèbre Villa Borghèse et sa galleria comprend la Villa Giulia, le palais des Beaux-Arts, l'école d'architecture, etc...
Quelques fontaines, de nombreuses sculptures en ont fait un hâvre de paix au milieu de l'agitation de la ville, trés prisé des romains et des touristes.
Le lac peut accueillir quelques courtes promenades en barque. Il est agrémenté d'un petit temple d'Esculape, imité du grec classique.
Le château du 18e siècle (d'inspiration médiévale) où vécut le sculpteur Pietro Canonica (début 20e) est devenu un musée.
Piazza del Popolo (place du peuple)
Située à l'une des extrémités de la Via del Corso (la seconde extrémité étant la Piazza Venezia), la Piazza del Popolo fait partie des grandes places de Rome très agréables à découvrir. Ce bel ensemble comprend des fontaines, des églises et un obélisque pour orner son centre. Le nom de la piazza del Popolo, souvent traduit en place du peuple ferait plutôt référence à un peuplier qui aurait poussé sur le mausolée de Néron...
Aménagée à la demande des Papes Pie VI et Pie VII à la fin du XVIIIème siècle, cette place a été ornée des deux fontaines monumentales aux extrémités et d'une porte percée dans la muraille d'Aurélien. L'obélisque, au centre, date de l'époque de Ramsès II et a été rapporté d'Egypte par l'empereur Auguste pour orner le grand cirque Maximus. Il a été une dernière fois déplacé au centre de la place au XVIème siècle par le Pape Sixte V qui les utilisait les obélisques pour guider les pèlerins vers Saint Pierre. La fontaine et les statues à ses pieds ont été ajoutées lors de l'aménagement de la place.
A coté de la porte del Popolo, se trouve l'église Santa Maria del Popolo. Construite à la demande du Pape Sixte IV à la fin du XVème siècle, cette église renaissance abrite une belle collection de peintures (Caravage), de fresques et de statues (Bernin).
Piazza di Spagna (place d'Espagne)
Située en plein cœur historique de la ville, à proximité de la fontaine de Trevi, la place d'Espagne est l'une des places les plus connues de Rome et qui offre une très belle perspective. Un lieu incontournable, qui attire énormément de monde venu se reposer sur les marches reliant la piazza di Spagna à l'église de la Trinité des Monts.
La place d'Espagne (Piazza di Spagna) doit son nom à la présence de l'ambassade d'Espagne qui s'établit sur la place au XVIIème siècle. La place est bordée de beaux immeubles aux couleurs chaudes. Mais ce qui fait la réputation de la place d'Espagne, est la perspective de la fontaine de la Barcaccia à l'église de la Trinité des Monts, reliée par un très bel escalier construit au XVIIIème siècle.
La fontaine de la barcaccia, a été commandée par le pape Urbain VIII à Bernini (père du Bernin). Cette fontaine, originale représente une barque prenant l'eau. Elle a été placée dans une fosse pour palier au problème de pression d'eau alimentant la fontaine. La fontaine porte les armes de la famille du pape, les Barberini, symbolisées par des abeilles.
L'escalier, monumental, mène à l'église de la Trinité des Monts. Construit en 1725 par les français, il a permis de raccorder ces deux parties de la ville. Depuis, il est devenu un lieu de repos et de rencontre pour les visiteurs
Un obélisque est placé au sommet de l'escalier.
Cet escalier est particulièrement agréable en mai, lorsqu'il est recouvert par des azalées en fleur.
Arrivé en haut, aux pieds de l'église de la Trinité des Monts vous pourrez profiter d'une très belle vue sur Rome.
Vous trouverez aussi sur la place un très bel obélisque.
La fontaine de Trevi - Fontana di Trevi
Située en plein cœur de la ville, à proximité de la place Navone et de la place d'Espagne, la fontaine de Trevi est la fontaine la plus connue de Rome et un lieu de passage obligé !
Construite à la demande du Pape Benoit XIV, elle est l’œuvre de Nicolas Salvi qui l'achève en 1762. La fontaine est venue remplacer la bouche de l'aqueduc romain qui amène toujours l'eau d'une source, l'Acqua Virgine. Une jeune fille nommée Trevi, aurait révélé l'emplacement de la source à des soldats romains pour sauver sa virginité, histoire racontée sur les bas reliefs de la fontaine.
Cette fontaine monumentale, adossée à un palais, reprend la forme d'un temple ou d'un arc de triomphe.
La fontaine est une allégorie de l'Océan avec, au centre, Neptune, se tenant sur un char en forme de coquille, tiré par deux chevaux marins, représentant l'eau violente (gauche) et l'eau sauvage (droite). Ils sont guidés par deux tritons.
Les statues entourant Neptune représentent l'abondance et la salubrité.
Les statues du dessus, reprèsentent les quatre saisons.
Il est de tradition, de lancer 2 pièces dans la fontaine, l'une pour faire un vœux, l'autre pour être sûr de retourner à Rome !
Ne pas oublier de passer chez le fameux glacier Della Palma, à deux pas de la fontaine.
Le Panthéon
Situé en plein cœur historique de la ville, entre la piazza Navona et la fontaine de Trevi, le Panthéon, est l'un des monuments emblématiques de Rome. Cet ancien temple romain intact est incontournable !
Le temple, tel que nous le connaissons actuellement, a été construit sous l'empereur Hadrien, entre 118 et 125, à la place d'un précédent temple, construit par Agrippa, détruit par le feu. Consacré à tous les dieux romains, le temple est donné par l'empereur Byzantin Phocas au Pape Boniface IV qui le reconverti en église en l'an 609. C'est cette transformation du Pantheon qui l'a sauvé de la destruction. La Panthéon est composé d'un imposant portique de 33 mètres de large et 15,5 mètres de profondeur, soutenu par 16 colonnes monolithiques de granit. Le fronton porte une dédicace à Agrippa "M. Agrippa L. F. cos. tertium fecit” (Marcus Agrippa, fils de Lucius, consul pour la troisième fois, le fit bâtir
Le reste du Panthéon est formé d'une partie ronde supportant la fameuse coupole de 43 mètres de diamètre (qui est égale à la hauteur du temple).
En pénétrant à l’intérieur du Panthéon, vous franchissez deux portes en bronze, d'époque antique.
L'intérieur est impressionnant, la gigantesque coupole à caissons est percée en son sommet d'un oculus, seule source de lumière de l'édifice. La coupole, d'une taille exceptionnelle, a servi de modèle à Michel Ange pour celle de Saint Pierre de Rome, mais sans arriver à en égaler le diamètre ! Plusieurs niches, encadrées de colonnes, sont placées tout autour du Panthéon, abritaient des statues de dieux à l'époque antique. Elles sont aujourd'hui transformées en chapelle et abritent pour certaines des tombeaux (les rois Victor Emmanuel II et Umberto I, Raphaël ...)
A l'extérieur, la piazza della rotonda est ornée en son centre d'une belle fontaine surmontée d'un obélisque.
Piazza Navona (place Navone)
Située en plein cœur historique de la ville, à proximité du Panthéon, la place Navone est l'une des places les plus connues de Rome et la plus grande. La piazza Navona est un lieu de passage obligé !
Construite à l'emplacement de l'ancien stade Romain de Domitien (81-96 après J.C) elle reprend la forme de la piste. Longtemps laissée à l'abandon, avant de devenir un marché, c'est le Pape Innocent X qui commande la rénovation de la place vers 1650. Il commande au Bernin la Fontaine des Quatre Fleuves pour orner le centre de la place Navone. De même l'église Sant'Agnese in Agone est restructurée et son sens inversé pour que la façade (de Borromini) donne sur la piazza Navona. Le palais familial, qui bordait la place est par ailleurs lui aussi reconstruit.
La fontaine monumentale, qui orne le centre de la place est l'oeuvre du Bernin. Elle est consacrée à quatre fleuves, représentés par des statues, qui représentent les quatre continents : le Danube pour l'Europe, le Nil pour l'Afrique, le Rio de la Plata pour l'Amérique et le Gange pour l'Asie. L'ensemble est surmonté par un obélisque, provenant du cirque de Maxence. Les hiéroglyphes racontent la prise du pouvoir de Domitien. Au sommet est gravée une colombe tenant un rameau d'olivier, élément faisant partie des armoiries d'Innocent X.
Piazza Venezia (Place de Venise) - Le monument à Victor Emmanuel II
Située a l’arrière du capitole et à l’extrémité de la Via del Corso, la Piazza Venezia accueille le monument à Victor Emmanuel II. Cet immense bâtiment blanc construit entre 1885 et 1911 est dédié au premier roi d’Italie, Victor Emmanuel II et à travers lui, à l’unité de l’Italie.
Les deux fontaines de part et d’autre représentent les mers Adriatique et Tyrrhénienne qui bordent les côtes italiennes. Une statue équestre de Victor Emmanuel trône au centre du monument.
A côté de la place, sur le forum de Trajan vous pouvez voir la très célèbre colonne Trajane, construite sur ordre de l'empereur Trajan (vers l'an 113) pour commémorer ses victoires sur les Daces. Sur tout le pourtour de la colonne des bas reliefs racontent les campagnes de l'empereur. Ces bas reliefs augmentent de taille au fur et à mesure de l'élévation pour rester toujours visibles. Cette colonne, présente dans tous les livres d'histoire est d'un grand intérêt historique en ce qui concerne les techniques militaires de l'époque.
Piazza del Campidoglio (place du Capitole)
Située sur l'une des 7 collines de Rome, la Place du Capitole a été le cœur religieux (temple de Jupiter, Junon et Minerve) et politique de la Rome antique. Le rôle politique de la place du capitole est demeuré par la suite, devenant le siège du gouvernement de la ville.
L'aspect actuel de cette magnifique place trapézoïde est du à Miche-Ange, qui en a dessiné les plans en 1536 à la demande du Pape Paul III, qui souhaitait une place digne de la ville et pouvant accueillir les grands de l'époque. La place était déjà occupée par les palais des Conservateurs et des Sénateurs. Il complète l'espace par un troisième palais (le palais neuf) et ouvre la place sur la ville moderne par l'escalier entouré des statues antiques de Castor et Polux.
La place du capitole est ornée d'un dallage géométrique et une statue antique de Marc-Aurèle trône en son centre. Pendant longtemps cette statue a été confondue avec celle de Constantin, premier empereur chrétien, ce qui lui a permis d'échapper à la destruction et d'être ainsi la seule statue équestre qui nous soit parvenue....
Michel-Ange ne verra jamais cette place achevée, sa construction ne sera achevée qu'un siècle plus tard.
Le Palais Neuf et le Palais des Conservateurs abritent des musées. Celui du Palais Neuf est le plus ancien musée public du monde, ouvert en 1734 par le Pape Clément XII. Ces musées abritent de très belles collections de statues antiques (entre autres la fameuse Louve allaitant Romulus et Rémus) et de peintures (Véronèse, Rubens, Titien...)
Piazza della Republica (place de la République)
La Place de le République (Piazza della Repubblica) est en demi-cercle, elle a été construite à le fin du XIXème siècle, à l’emplacement des Thermes de Dioclétien (300 ap. J.C.). Elle accueille les voyageurs qui arrivent à Rome par le train à la grande gare de Rome « Stazione Termini ». La fontaine des Naïades, en son centre, a été sculptée par Mario Rutelli, elle se compose de quatre femmes jouant avec des animaux marins, avec au milieu la sculpture d’un homme victorieux qui s’impose sur les forces de la Nature.
Gaetano Koch a aménagé la place de la République en 1887. Il a édifié les palais néoclassiques en hémicycle dont l'un est visible sur la photographie ci-dessus. Ces bâtiments épousent le plan des thermes de Dioclétien
Elle a été inaugurée en 1901, qu’un an après sa construction, car d’abord jugée trop provocante.
Gare Termini
La gare Roma Termini est la plus importante gare ferroviaire de Rome. Cette gare de voyageurs, de type terminus, est l'une des treize plus grandes gares italiennes, gérées depuis 1998 par la société Grandi Stazioni, filiale des chemins de fer italiens de l'État (Ferrovie dello Stato). Il y passe annuellement 170 millions de voyageurs, ce qui en fait la gare la plus fréquentée d'Italie.
Chiesa Nuova
L'église neuve (chiesa nuova) date de la fin de la Renaissance. C'est une des plus grandes églises baroques de Rome.
C'est sur un édifice plus ancien, datant du 12e siècle, qu'elle fut construite par Matteo da città di Castello et terminé par Martino Longhi.
Elle fut le symbole des ambitions réformatrices qui devaient conduire le catholicisme à de nouvelles méthodes de prédications, de pèlerinages, de chants liturgiques, en langage populaire.
La congrégation de l'Oratoire, fondée par Saint Philippe Neri (1515-1594), marqua cette époque.
L'église fut consacrée en 1599.
Sa façade, à deux étages est ornée de pilastres et de corniches très en relief; elle est percée d'un portail encadré de colonnes. Fausto Rughesi ne la termina qu'en 1605.
La basilique est à trois nefs, elle est cruciforme, surmontée d'une puissante coupole.
A partir de 1640, l'intérieur assez simple a reçu une riche décoration du style baroque.
Le maître autel est orné de trois tableaux de Rubens, la Madone-aux-Anges, Saint-Domitille, Nérée et Achillée à droite, Saints Grégoire, Maurus et Papas à gauche.
Sur ces toiles le traitement de la lumière rappelle celui du Tintoret et du Caravage. Les postures des personnages sont maniéristes.
Les fresques de l'abside, de la coupole et de la nef sont du peintre-architecte Pierre de Cortone, éminent artiste du courant baroque à Rome.
Son style anime ses compositions d'un mouvement dynamique, d'une foule de personnages, d'une profusion de couleurs et d'une belle luminosité des teintes.
Il a décoré la coupole d'une fresque représentant le paradis. Les pendentifs portent les quatre prophètes. Dieu reçoit les instruments de la Passion présentés par le Christ.
L'abside montre une fresque relative à l'Assomption de Marie.
L'oratoire, sur la gauche de l'église, a été réalisé par Borromini.
On remarquera dans la cour, un curieux portique et, au dernier étage, une bibliothèque réalisée par borromini en 1581.
Palazo della Cancelleria (palais de la Chancelerie)
Edifié en trente quatre ans, à compter de 1483, le palazzo della Cancelleria est une très belle architecture de la Renaissance du Quattrocento.
Le palais était la résidence du cardinal Raffaele Riario, neveu du pape Sixte IV, et avait fait partie du programme d'embellissement de la ville désiré par le pontife, pour la restauration de la grandeur passée de Rome.
L'architecture en est de Bacchio Pontelli, qui avait prévu d'admirables proportions et une distribution harmonieuse des ouvertures de la façade en travertin.
Les étages sont rythmés par d'élégants pilastres aux chapiteaux composites dans un classicisme rigoureux.
Le portail principal est de Domenico Fontana. La cour serait de Bramante, cernée par deux étages d'arcades d'ordre toscan.
Le cardinal Riario le céda rapidement à la curie qui y installa la chancellerie pontificale.
Colosseo (Le Colisée)
C'est le monument qui représente le plus grand symbole de Rome dans le monde...
La construction de cet amphithéâtre, le plus grand de Rome, débute en 72 ap. J.C. sur la demande de l'Empereur Vespasien. Ses deux fils, Titus et Domitien poursuivent sa construction qui s'achève en l'an 82. A cette époque le Colisée s'appelle alors amphithéâtre Flavien, du nom de la dynastie de ces empereurs. Le nom de Colisée n'apparaît qu'au Moyen Age, en référence à la gigantesque statue de Néron de 35 mètres (appelé colosse) situé à coté de l'amphithéâtre.
Avec ses 187 mètres de long, 155 mètres de large et 50 de hauteur, le Colisée pouvait accueillir 55 000 spectateurs avides de spectacles tels que combats d'animaux ou de gladiateurs et peut être même des batailles navales !
Le Colisée présente 4 étages. Les trois premiers sont portés par des colonnes des différents ordres, dorique, ionique et corinthiens, le quatrième est un mur percé de fenêtres. Au sommet, des excroissances sont encore visibles, qui portaient un voile tendu au dessus du Colisée pour protéger les spectateurs du soleil. Ce voile était manœuvré par un détachement de marins !
Le Colisée ne garde cet aspect que sur la moitié de sa circonférence, le reste ayant subit les dégradations du temps, des tremblements de terre et de la réutilisation des pierres pour d'autres monuments.
A l'intérieur, les gradins étaient organisés de façon à distinguer les classes sociales. Le premier niveau était réservé à l'empereur et au Sénat, le second aux aristocrates et le troisième, lui même divisé accueillait la population.
L'arène, quant à elle était composée d'un plancher en bois recouvert de sable. En dessous de nombreuses galeries abritaient les ménageries et divers équipements nécessaires au bon fonctionnement du Colisée.
L' Arc de Constantin
Situé a côté du Colisée, l' Arc de Constantin a été construit en 315 pour commémorer la victoire de Constantin sur Maxence. Ce très bel arc de triomphe, à trois arches est richement décoré, décorations provenant, pour la plupart, d'autres monuments.
Les thermes de Caracalla.
Situées au pied de la colline de l'Aventin, dans le Sud de Rome, proche du Circus Maximus, les imposantes ruines des thermes de Caracalla vous permettront de découvrir les restes de ce qui fut l'un des plus grands et des plus riches établissements thermauxl de l'empire romain, pouvant accueillir 1600 personnes.
Cet immense complexe de 11 hectares a été commandé par l'empereur Septime Sévère mais l'inauguration se fait sous le règne de son successeur Caracalla en 217. Cet ensemble ne se limitait pas à un simple établissement de bain mais comprenait aussi des aires sportives (palestres), des bibliothèques, des médecins ce qui faisait des thermes de Caracalla un lieu de plaisirs, de rencontres et d'affaires.
Les ruines des thermes de Caracalla sont les mieux conservées de l'empire romain et permettent de bien se représenter les différentes zones des thermes. Tout d'abord un jardin clos, entouré d'une enceinte quasi carrée qui contenait les 64 citernes de 80 000 litres chacune, alimentées par un aqueduc. De ce jardin on pouvait accéder aux boutiques et restaurants, au stade et bien sûr au bâtiment principal, les thermes eux-mêmes.
De construction symétrique, les côtés des thermes contenaient les vestiaires, les gymnases et les salles de massages ou d'examens médicaux. Le centre du bâtiment contenait la succession classique des bains qui passaient du Caldarum (le plus chaud) au Tepidarium (tiède) pour finir dans la plus grande salle, le Frigidarium (froid).
Il ne reste aujourd'hui que bien peu d'éléments pour rappeler la richesse inouïe de ces thermes. Les murs de briques que nous voyons aujourd'hui étaient recouverts de marbres, les sols de mosaïques et de nombreuses statues étaient disposées dans des niches. Les voûtes des immenses salles étaient quant à elles probablement peintes. Après l'arrêt des thermes en 537, lorsque les Goths détruisent l'aqueduc, les thermes de Caracalla sont devenus des carrières pour les nouvelles constructions de la ville. Ainsi, le Pape Paul III puisa largement dans cette réserve pour la construction de l'actuelle basilique Saint Pierre.
Ce pillage a aussi permis la mise à jour de nombreuses statues tels que le Taureau et l'Hercule de la collection Farnèse de Naples. Devant l'ambassade de France, sur la piazza Farnèse, se trouvent deux grandes fontaines de granit provenant des thermes de Caracalla.
Sur place, il reste néanmoins quelques mosaïques de formes géométriques ou représentant de petits personnages chevauchant des animaux marins.
Cirque Maxime
Le Cirque Maxime est situé dans le vallon qui sépare la colline du Palatin de celle de l'Aventin.
C'est le siège de jeux - courses de chevaux et de chars - depuis les débuts de la cité.
Les premières installations furent en bois et remontent probablement à l'époque des Rois Tarquins au VI ème siècle av-JC.
Les premières structures en pierre remontent au IIème siècle av-JC, elles concernaient surtout les équipements employés pour les compétitions.
C'est sous Jules César que les premiers gradins en pierre sont construits, donnant à l'édifice sa forme définitive vers 46 av-JC.
Le monument fut restauré après un incendie et embelli par Auguste qui ajouta même un obélisque de Ramses II rapporté d'Egypte. Il fut déplacé au XVIème siècle par le Pape Sisto V sur la Place du Peuple (Piazza del Popolo).
D'autres embellissements se succédèrent sous les empereurs Tibère et Néron et un arc fut érigé pour Titus en 81 ap-JC.
Après un incendie important, il fut reconstruit par Domitius et Trajan en 103 ap-JC : c'est de cette époque que remontent la plupart des restes qui ont traversé le temps jusqu'à nos jours.
Maintes fois embelli, en 357 ap-JC Constantin y ériga un second obélisque égyptien de Toutmosis III (aujourd'hui devant Saint-Jean du Latran).
Le cirque sera utilisé jusqu'aux dernières compétitions organisées par Totila en 549.
Aujourd'hui diverses manifestations ont lieux sur le Cirque Maxime, dont un festival de musique qui se tient au début de l'été où des stars pop/rock sont invitées.
Le mont Palatin.
Le mont Palatin de Rome est situé à proximité du Forum romain et du Colisée. Le mont Palatin est l'une des sept collines de Rome sur laquelles, se trouvent, au cœur d'un magnifique jardin, les ruines des anciens palais des empereurs romains. Les ruines ne sont pas particulièrement impressionnantes et souvent difficiles à appréhender, mais le cadre de verdure est enchanteur et la vue sur la ville magnifique.
L'histoire du Mont Palatin est très riche et il est considéré comme le berceau de Rome. En effet, cette zone était déjà habitée au Xème siècle avant JC et c'est ici que Romulus et Rémus auraient été recueillis par la louve. Romulus, après la fondation de Rome se serait établi ici avec les premiers habitants. C'est sur le mont Palatin qu'ont été retrouvés les plus anciens vestiges de Rome, les cabanes de Romulus du IXème siècle.
La grotte ayant hébergé Romulus, Rémus et la louve a été mise à jour en 2007. Transformée en lieu de culte dans l'antiquité elle est superbement décorée mais non visitable.
Le mont Palatin est devenu ensuite le lieu d'habitation de l'élite romaine avant de devenir celui des Empereurs qui y ont construit une succession de Palais qui ont fini par former un seul ensemble. Le terme de "palais" provient d'ailleurs de Palatin. A la chute de l'empire, la zone est abandonnée avant de se transformer en forteresse puis en jardins des grandes familles romaines, qui en profitent pour piller le site. Le jardin Farnèse est un très bel exemple de ces jardins donnant sur le forum.
Un chemin au milieu des pins parasols mène aux ruines des Thermes de Septime Sévère dont il reste quelques arcades puis au Stade de Domitien. Le stade de Domitien, bien visible, est en forme de cirque, entouré de tous côtés par un portique à deux étages, il abritait les jeux organisés par l'empereur Domitien. Selon la légende, Saint Sébastien y aurait connu le martyr.
Plus loin vous en passant par la Domus Augustana se trouvent les vestiges de deux bassins dont le second, en contre bas, est lui-même formé de 4 bassins semi circulaires. Ce palais abritait la demeure privée des Empereurs.
De la terrasse on a une très belle vue sur les quelques restes du Circus Maximus.
Accolé à la Domus Augustana, dans un ancien monastère, se trouve l'antiquarium qui expose de belles pièces archéologiques trouvées sur le site.
La Domus Flavia, elle aussi construite par l'empereur Domitien, de la dynastie des Flaviens. Au sol, les restes d'une fontaine octogonale marquent le centre du Palais. C'est dans ce palais qu'avaient lieu les audiences impériales dans la salle du trône.
Plus loin se trouve la maison de Livie et d'Auguste qui est bien conservée. Elle comporte de très belles fresques du IIème siècle qui faisaient partie de la décoration de ces appartements privés.
Les jardins Farnèse qui ont été aménagés au XVIème siècle par le cardinal Alexandre Farnèse à l'emplacement des ruines du palais de Tibère qu'il avait achetés. Ces jardins étaient le lieu de fêtes grandioses au milieu des plantes rares et de fontaines. La vue sur le Forum, le Colisée et la ville est très belle.
Le Forum Romain.
Située dans une dépression marécageuse, la zone est asséchée dès le VIème siècle avant JC pendant le règne du Roi Tarquinus Priscus (Tarquin l'Ancien). En effet, les collines alentours s’étaient progressivement peuplées, faisant de cette zone inhospitalière un lieu central. Les premiers bâtiments publiques y sont alors construits et le forum deviendra rapidement le centre religieux, politique et judiciaire de la ville de Rome. Se trouveront ici entre autres, le sénat (Curie), la tribune aux harangues (Rostres), le temple de Saturne, de Castor et Pollux, de la Concorde et plusieurs basiliques (rôle commercial et judiciaire) …
La période d’expansion du Forum romain se fait essentiellement pendant la République romaine, de la fin des guerres puniques (IIème siècle avant JC), jusqu’à Jules César qui décide la construction de nouveaux forums, celui ci étant devenu trop petit pour Rome, devenu le centre d’un vaste empire. Le Forum Romain deviendra alors un lieu à la gloire des Empereurs avec la construction de temples dédiés (celui de César Divinisé) et d’arcs de triomphe.
Laissé à l’abandon à la chute de l’empire, le Forum Romain se retrouve enseveli par une épaisse couche de terre, avant d’être malheureusement utilisé comme carrière de pierre pour les constructions de la ville.
A voir dans le Forum, ou plutôt reconnaitre parmi les ruines! :
L’arc de Septime Sévère : bien conservé, cet imposant arc de triomphe de 23 m de large pour 21 de haut a été construit par le Séant et le peuple de Rome en l’honneur des 10 ans de règne de l’empereur Septime Sévère et de ses deux fils, Caracalla et Geta. A la mort de l’empereur, Caracalla fit assassiner son frère et en effaça le nom de tous les monuments !
L’arc de Septime Sévère est orné de bas reliefs évoquant les guerres menées par l’empereur contre les Parthes. Les bas reliefs les mieux conservés sont ceux des Victoires ailées avec trophées, des prisonniers Parthes avec des soldats romains ainsi que quelques scènes de bataille.
Après l’arc de triomphe, le bâtiment de briques abritait la Curie (Sénat). Reconstruit suite à un incendie au IIIème siècle il a par la suite abrité une église avant d’être restauré au XXème siècle. A l’origine la Curie était recouverte de Marbre et de Stuc. Les portes de bronze sont des copies, les originales ayant été utilisées à Saint Jean de Latran. A l’intérieur sont exposés des bas reliefs, provenant des Rostres (tribunes aux harangues). La générosité de l’Empereur Trajan est à l’honneur, le premier bas relief commémore la création d’un prêt avantageux et le second l’effacement des dettes fiscales, et les registres brûlés devant l’empereur.
Le temple d’Antonin et de Faustine. Construit en 141 après JC et dédié à l’Empereur Antonin et à sa femme Faustine, ce temple a été transformé en église au Xième siècle, ce qui explique la présence d’un portique à colonnes corinthiennes et l’église à l’arrière. L’église actuelle date de 1601.
Le Temple de Vesta et la maison des Vestales. Le culte de Vesta, déesse du feu et de la pureté était assuré par les Vestales, prêtresses faisant vœu de chasteté mais aux nombreux privilèges. Elles devaient assurer la garde du feu sacré, symbole de la ville. Elles vivaient à coté du temple dans un grand palais dont il reste quelques salles et statues.
Le temple de Romulus (le fils de l’Empereur Maxence). Les grandes portes de bronze entourées des colonnes de porphyre datent du IVème siècle.
A coté du temple de Romulus les restes de la grande basilique de Maxence et Constantin. Composée de trois salles gigantesques en voûtes en berceau elle faisait 100 mètres de long et 65 de large !
Le forum romain se termine par l’arc de Titus, le plus ancien arc de triomphe romain. Construit en 81 par l’Empereur Domitien en l’honneur de son frère Titus et de son père Vespasien. Il commémore les victoires contre les Juifs et la prise de Jérusalem. Quelques beaux bas reliefs subsistent tels que celui ou l’on voit les romains portant le butin du temple : chandelier à sept branches, trompettes d’argent ….
La via Appia Antica
La voie Appia construite par Appuis Claudius, en 312 avant J.-C. a été l'une des routes les plus importantes et les mieux préservées du réseau romain, dans l'Antiquité.
C'est la première des voies pavées, cernée d'un talus avec pierres de bordure, une construction primordiale aux échanges commerciaux. La circulation des marchandises pour le ravitaillement de Rome concernait des provinces entières.
Les légionnaires romains, employés à des travaux de service général, lorsqu'ils n'étaient pas au combat, la construisirent à travers le pays.
Elle devint la principale voie reliant Rome à Padoue et au port militaire de Brendisi (Brendisium) en Calabre, où avait lieu l'embarquement des armées pour la Grèce et l'Orient.
La voie était utilisée par tous les temps, principalement pour le service des postes qui assurait sa mission en 14 jours au plus.
La via était pavée de gros blocs de basalte, à base conique, implantés solidement dans le terrain. Sa surface accusait une légère convexité en son milieu pour faciliter l'écoulement des eaux de pluie.
Deux fossés, de part et d'autre, délimitaient la largeur de l'espace de circulation permettant le croisement de deux véhicules, sur quatre mètres.
Elle était bordée de chemins de terre qu'empruntaient les cavaliers, les marchands de petit commerce et ceux qui allaient à pied.
Les voyageurs utilisaient beaucoup le cisium, un cabriolet à deux roues. Les femmes préféraient la litière (lectica)ou la chaise à porteur (sella). Les personnes qui avaient un passeport diplomatique, en plaque de bronze ou en parchemin, avaient la gratuité des voitures. Cet avantage dura jusqu'à la fin de l'Empire, au 5e siècle.
Les hommes d'affaires, les hommes d'Etat, étaient escortés militairement.
Les marchandises lourdes transitaient sur charrois à quatre roues, attelés de boeufs.
Les chariots-citernes à quatre roues étaient attelés de deux ou quatre chevaux. Le cursus publicus (la poste impériale) utilisait la raedea, gros transporteur à huit chevaux ou mules.
Un réseau équipé de relais tous les 10 ou 15 milles (un mille égalait 1.478 mètres) permettait de faire halte pour changer les chevaux; on pouvait dormir sur place (dormitorium) et se restaurer. Dans des auberges alentour (tabernae) on pouvait également séjourner et prendre ses repas. Les aliments étaient servis sur des tranches de pain rôties ou dans les creux taillés sur les plateaux des tables. Les pâtes étaient à la base d'une centaine de plats.
La voie Appia, dès la sortie de Rome, à la porte San Sebastiano fut bordée de monuments funéraires qui sont les plus anciens (il était en effet interdit d'enterrer les morts dans la ville.). Elle a été très tôt considérée comme un site privilégié, à ce titre. Selon les rites d'ensevelissement ou de crémation, les tombeaux ont eu des formes différentes : souterraines, comme les colombariums, les catacombes de San Salliste, ou extérieures, en monument évoquant des petits temples.
De grands mausolées, comme celui de Cecilia Metella ont été construits par des familles patriciennes, ou encore celui de Romulus (309) et le Casal Rotondo qui est le plus ample.
De nos jours la via Appia voit encore passer des pèlerinages. Non loin se trouvent les ruines de la villa de l'Empereur Maxence (306-313). Les ruines de son cirque sont visibles (elles ont 518 mètres de long), ainsi que les ruines de l'aqueduc Aqua Marcia.
La Colline de l'Aventin
Bordé par le Tibre et son port de commerce, l'Aventin était, il y a deux mille ans, un quartier marchand, avec deux marchés importants, celui du bétail, et celui des grains et des légumes, où les commerçants romains et étrangers transitaient quotidiennement.
La zone du Vélabre n'était encore qu'un marais non asséché. De nombreux temples existaient déjà, sous la loi étrusque, au 6e siècle avant J.-C. qui voyaient passer les latins allant aux dévotions du dieu des ports, Portunus.
Le quartier était populaire, habité par des artisans et des ouvriers. Ce n'est que sous l'Empire que les nobles patriciens en firent un lieu de résidences luxueuses qui disparurent complètement lors de l'invasion des Goths, au début du 5e siècle.
Quelques installations populaires sont encore décelables. Par ailleurs les innombrables amphores débarquées, utilisées pour la livraison de l'huile, du vin et des céréales, ont constitué une colline artificielle, le Testaccio, de 35 mètres de haut.
C'est aujourd'hui un quartier commerçant aux rues animées, aux boutiques et restaurants très fréquentés qui peut s'enorgueillir d'édifices antiques (comme la Pyramide de Cestius), paléochrétiens et médiévaux, nichés dans des jardins agréables qui offrent aux promeneurs des points de vue panoramiques magnifiques sur le fleuve et la basilique vaticane, ponctués généreusement de coupoles.
Le parc Savello aux orangers bien alignés aboutit au chevet de l'église Santa Sabina, dont l'architecture paléochrétienne du 5e siècle est bien visible.
La promenade se poursuivra vers le nord et sera des plus pittoresques. Le quartier est riche en vestiges romains intégrés dans le tissu urbain : le théâtre de Marcellus que connut Jules César fait partie d'un somptueux palais du 16e siècle.
Les trois colonnes restantes du temple d'Apollon côtoient un paysage médiéval. Le portique d'Octavia, soeur d'Auguste, est enserré dans le ghetto.
L'antique forum Boarium a maintenant le nom de Piazza della Bocca della Verità (place de la bouche de la Vérité). Le temple rond aux vingt colonnes qui est le temple de marbre le plus ancien, est toujours là, comme le merveilleux petit temple de Portunus, du 1er siècle avant J.-C. Sur la place se trouve l'eglise Santa Maria di Cosmédin, a été édifiée au VIe siècle. Au VIIIe siècle, le pape Hadrien 1er la cède à la communauté grecque qui s'était réfugiée à Rome, pour fuir les persécutions des empereurs iconoclastes de Constantinople.
Dans le mur de gauche du portique de l'église Santa Maria, se trouve implanté un masque antique de 166 centimètres de diamètre, représentant un Triton, un des dieux de la mer, fils de Neptune et d'Amphithrite.
Depuis le Moyen Age, une croyance populaire voulait que toute personne soupçonnée, à propos d'un crime, d'un faux serment, d'un acte grave dissimulé, était soumise à l'épreuve de la Bouche de Vérité qui happait la main et arrachait les doigts, en cas de mensonge avéré.
Colonne Trajane
Ou colonne de Trajan est haute de 29,78 m. Elle est constituée de 17 grands blocs de marbre : dans le soubassement (de 10m), une porte d'entrée reliée à la Basilique introduit à l'escalier en escargot, qui est éclairé par d’étroites fentes et menait au sommet de la colonne.
La colonne devait servir comme tombe de l'empereur : dans une chambrette du soubassement a en effet été conservée l'urne d'or avec les cendres de Trajan.
Sur l’extérieur de la colonne, se déroule une spirale (23 tours pour 200 m de longueur), c'est une narration en bas-reliefs des deux guerres conduites au début du IIème ap.JC par Trajan contre les Daces.
Entre les deux guerres, il y a une figure de la Victoire écrite sur un bouclier. Le relief fut exécuté lorsque la colonne avait déjà été élevée, pour tenir compte du point de vue de l'observateur : en effet la largeur des bandes augmente au fur et à mesure que l'on va vers le haut, de sorte que du bas elles apparaissent toutes de même largeur.
Après la mort de l'empereur et de sa femme Plotine (121 ap JC), Hadrien fit construire un grandiose temple dédié à Trajan, dont il ne reliefs colonne trajanreste qu’une seule colonne de marbre blanc.