Inde du Sud

 

 

 

Histoire

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

 

 

L'histoire de l'Inde débute au Nord Ouest au bord du fleuve Indus dans le Pakistan et aux fontière de l'Afghanistan actuel. Comme indiqué dans l'histoire le l'inde (Clquer ici pour accèder à la page internet). L'unification de l'inde et le partage des pays musulmans (Pakistan et Bangladesh) n'a été instauré que lors de son indépendance en 1947.

 

Vous trouverez tous les renseignements sur l'histoire de l'inde dans sa globalité sur le lien suivant (cliquez sur le souligné)

 

 

Origine du peuplement

 

Eloigné des grand flux migratiore, à cause des océans et de la chaine montagneuse du Deccan, l'Inde du Sud a toujours revendiqué sa propre histoire. Berceau de la culture dravidienne fondée suite à la naissance de l'empire Aryen au nord qui repoussèrent les populations autochtone vers le sud vers 1700 av JC. (On estime que les Dravidiens grand navigateurs ont occupé la région vers 9500 av JC)

 

 

Les influences du Nord

 

Les peuples de la vallée de l'Indus n'ont finalement pas beaucoup influencé le sud du pays, il n'en va pas de même des Aryen. Ces dernier conquirent progressievment une partie du Sud et finirent par modifier fondamentalement l'ordre social de la région ainsi que la culture des habitants. Ils imposèrent l'eur textes, leurs dieux (Agni, Varuna, , Shiva et Visnu), leur langue (le Sanskrit), ainsi qu'une organisation social reposant sur les castes et dominée par des brahmanes.

Au fil des siècles, le sud rçut d'autres influences du Nord, en particulier le bouddhisme et le jaïnisme. surtout avec la création de l'empire Maurya fondé par Chandragupta Maurya, son successeur Ashoka, covertis au bouddhisme favorisa son essor, profondément ebranlé par la cruauté des combats, il en adopta les principes et prècha la non violence.

 

 

Les royaumes du Sud

 

Durant la domination de l'empire Maurya les principaux souverain étendèrent leur territoire y compris au sud, mais mirent un frein à l'expansion de leur empire, entretenant des relations pacifiques avec les royaumes situés encore plus au sud.

D'après les textes tamouls anciens et les fouilles archéologiques, il aurait existé le Dravida Nadu - C'est à dire le pays Tamoul antique-, Qui abritait les trois royaumes. Les Pandya à Madurai, les Chera sur la côte de Malabar et les Chola à Thanjavur (Tanjore) et dans la vallée de la Cauvery. Des rivalité opposaient régulièrement ces royaumes, confrontés également aux velléités expansionnistes des souverains du Sri Lanka. Vers 200 av JC ces royaumes tombèrent finalement au main des Kalabhra, peuple aux origines et identité incertaines globalement ce sont des tribus des montagnes au nord des territoires Tamouls qui sont sorties de l'obscurité pour devenir une puissance dans l'Inde du Sud.

A partir de 180 av JC, l'empire Maurya qui avait commencé à se morceler peu après la mort de d'Ashoka, en 232 av JC, subis les assauts de nombreux royaumes rivaux, eux même en butte à d'incessantes invasions lancées par les peuples du Nord. Malgré tout, les roi qui succèdèrent à Ashoka marquèrent durablement l'histoire de l'Inde du Sud en favorisant le développement des art et en réussissant à préserver une forte cohésion sociale. Au Nord ce fut le puissance empire Gupta qui s'imposa sous Chandragupta Ier, aussi vaste que celui des Maurya.

 

L'empire Chola

 

L'Inde du sud éclata en une multitude de royaumes rivaux lors du renversement des Kalabhra vers la fin du VIe siècle. Les Chalukya a Badami, les Pallava à Kanchi (Kanchipuram), les Pandya à madurai, ils laissèrent leur empreinte dans cette partie du pays.

Dynastie aux multiples ramifications, les Chalukya régèrent sur Badami, leur capitale, et dominèrent également Bijapur, l'Andhra Pradesh et la région du delta de la Godavari. Le origines des Pallava demeurent incertaines. Il auraient quitté l'Andhra Pradesh pour s'installer à Kanchi. Après avoir chassé les Kalabhra, ils étendirent leurs territoire jusqu'à la Cauvery, on leurs doit la construction du Temple du Rivage ou le bas relief de l'Ascèse d'Arjuna.

A la même période, une nouvelle dynastie Chola s'apprètait à fonder ce qui allait devenir l'empire le plus puissant du pays. Exerçant son pouvoir à Thanjavur, elle s'empara des dernier territoires Pallava au nord, puis se lança à la conquète du Sud. C'est toutefois sous Rajaraja Chola Ier (985-1014) que les Chola imposèrent véritablement leur puissance. Cet empereur écrasa les Pandya au sud, les Ganga de Mysore et les Chalukya orientaux. Il s'engagea également dans des combats par-delà les mers et annexa les maldives, la côte de Malabar et le nord de l'actuel Sri-Lanka. Les Cholas contrôlaient desormais de ports et des villes de première importance pour les eéchanges entre l'Inde, l'Arabie, l'Afrique orientale, et indirectement avec l'Europe. Son fils Rajendra Chola Ier s'empara du Sri Lanka remonta sur la côte Orientale jusqu'au Bengale et au Gange. En Asie du Sud-Est, il imposa sa suprématie dans la région de l'actuel Sumatra, afin de rouvrir une route commerciale vers la Chine.

Outre d'une supériorité politique et économique, les Chola firent preuve de remarquables talents artitique : Sculpture, musique, danse, litterature. Affaiblis par les campagnes offensives, au XIIIe s., les Chola ne purent finalement résister à l'expansionnisme des Hoysala et des Pandya. Ces deux royaumes furent éclipsé par respectivment les Vijayanagar et les invasions musulmanes venant du Nord.

 

Les Invasions musulmanes et l'empire Vijayanagar

 

Après avoir envahi tout le Nord Ouest, installé à Delhi, les muslumans entreprirent leur conquète de l'Inde du Sud à partir de 1296. En 1323, ils s'établirent à Madurai.

Mohamed Tughlûq, le sultan de Delhi, rêvait de règner sur tout le sous continent, ce que l'emprereur Ashoka lui-même n'avait jamais réussi à faire.Il ordonna la reconstruction du fort de Daulatabad, au Maharashtra, afin de pouvoir contrôler le sud du pays, mais sont ambition les mena à sa perte. En 1334 suite à une révolte dans une autre partie de son royaume, il rappela son armée, et le dirigeant de Madurai et de Daulatabad profitèrent de cette retraite pour déclarer leur indépendance.

C'est également à cette époque qu'émergea le puissant royaume de Vijayanagar, qui fut crée par deux frères prisonniers par les musulmans et evoyés à Delhi. Convertis à l'Islam, ils furent expédiés dans le Sud pour servir l'administration musulmane. Une fois sur place, ils revirent à leur religion première, l'hindouisme et établirent, à partir de 1336, le royaume de Vijayanagar. Aujourd'hui Hampi, ville qui constituait le coeur du royaume de Vijayanagar, demeure l'un des grands sites touristiques de l'Inde du Sud.

Les Bahmani, fondé par le gouverneur musulmants revolté contre le sultant de delhi Mohamed Tughlûq, choisir pour capitale Gulbarga (Karnataka), puis Bidar au XVe s. Leur empire farouchement défendu etait en rivalité sans trèves contre les Vijayanagar jusqu'au XVIe s, où eurs forces s'épuisèrent. Des luttes intestines entraînèrent l'éclatement de l'empire Bahmani, tandis que les Vijayanagar et sa captitale Hampi tombe en quelques mois sous les attaques d'une alliance des sultanats du Deccan. Les affrontements portaient surtout sur le contrôle des terres arables et des ports. L'empire Vijayanagar connu une propérité extraordinaire, fruit d'une stratégie politique encourageant les échanges commerciaux avec les contrées les plus éloignées. Pour se défendre ils disposaient d'une importante armée leurs territoires et leurs intérèts commerciaux.

 

L'arrivée des Européens

 

Comptors Européens (XVI XVIII s) (déplacer la souris sur l'image)

Les relations de l'Europe avec l'Orient prirent alors un tour nouveau avec l'arrivée du navigateur portuguais Vasco de Gama (qui atteignit Calicut en 1498), Francisco de Ameida et Afonso de Albuquerque s'installèrent à Goa en 1510. Albuquerque parvint à vaincre les musulmans de la ville, après de longs combats. Il réussit de surcroit à s'entendre avec les Vijayanagar et les Bijapur (après leur cission avec les Bahmani au XVIe s). D'un point de vue économique, les deux camps avaient tout intérèt à favoriser les activité portugaises installées à Goa.

Les portugais introduisire par ailleurs le catholicisme. La mise en place en 1560 de l'inquisition marqua le debut de deux siècles d'oppression religieuse dans les enclave portugaise de la côte ouest. Goa a conservé de nombreux témoignages de la présence portugaise, l'influence lusitanienne transparait également au Kerala, en particulier à Kochi. Les portugais furent contraints par le gouvernement indien d'abandonner Goa en 1961.

Après les portugais virent les hollandais, ils furent plus intéressé par le commerce que par les affaires religieuses et la création d'un empire colonial. Achetant la majeure partie de leurs épices en Indonésie,ils faisaient halte en Inde du Sud pour se procurer du poivre et de la cardamone. La Compagine des Indes Orientales décida d'ouvrir des comptoires commerciaux afin de gérer l'ensemble de ses échanges commerciaux du golfe persique au Japon. Elle fonda un comptoire à Surat, dans le Gujarat, et sur la côte Coromandel, et conclut un accord commercial avec le gouverneur de Calicut. En 1660, les hollandais s'emparèrent des fort portugais de Cochin et de Kodungallur (Cranganore), dans le Kerala.

Puis ce fût le tour des Anglais, avec la Compagnie Britannique des Inde Orientales, qui obtint vers 1600 le monopole des échange avec l'Inde. Jusqu'alors, les Anglais achetaient leurs épices essentiellement en Indonésie. Pâtissant toutefois de la forte concurrence hollandaise, ils choisirent de s'implanter en Inde et ouvrirent un premier comptoire à Madras (Chennai). Les danois s'établirent à Tranquebar à partir de 1620, et les français à Pondichéry (Puducherry) en 1673.

 

 

Les Moghols et les Marathes

 

Rien à voir avec l'empire Mongol de Gengis Khan, le nom moghol est dérivé du nom d'une zone des steppes d'Asie Centrale occupée par Gengis Khan et connue sous le nom de Moghulistan (terre des Mongols). Les premiers Moghols de culture turco-mongole ont été "persanisés" en s'introduisant dans les régions d'iran afghanistan pour ensuite déplacer leurs pouvoirs en Inde.

A la fin du XVIIe siècle, les Moghols, installés à Delhi (ayant formé un empire au Nord), entreprirent des incursions dans le Sud. Il s'emparèrent de l'Orissa (Odisha) et des sultanats d'Ahmednagar, Bijapur et Golconde (dont Hyderabad) puis descendirent jusqu'au Tamil Nadu. Mais Aurangzeb (1658-1707), le dernier grand empereur Moghol, fut mis en echec par les Marathe, qui prirent Thanjavur après une série de raids et choisirent pour capitale Gingee, près de Madras.

Après la mort d'Aurangzeb, l'empire Moghol se frangmenta progressivement, la puissance des Marathes ne sessa au contraire de se renforcer. Poussés par leur ambition de conquérir les territoires du Nord, les Marathes bataillèrent avec le gouverneur d'Hyderabad , qui s'était arrogé le contrôle de la ville lorsquelle avait pris ses distances avec le pouvoir vacillant des Moghols de Delhi. Les Marathes ne purent prendre le dessus sur le Nizam Hyderabad car il avaient le soutien des français, puis des britanniques. Ces derniers gardèrent leur autonomie jusqu'à l'indépendance de l'Inde.

Plus au sud, les états princiers de (au Kerala) et de Mysore concluent une alliance pour prendre le contrôle de grandes régions maritimes et accèder ainsi aux ports commerciaux. Le roi du Travancore, Martanda Varma (1729-1758), s'efforça d'attirer le soutien de la petite communauté syrienne locale en limitant les activités des marchands européens, surtout les hollandais. Le commerce de la pluspart des marchandises, à l'exception du poivre devint un monopole royal.

En 1761, un offcier de cavalerie du nom d'Haidar Ali décida d'accroitre la puissance du Mysore, royaume enclavé dans les terres, en lui adjoignant des territoires sur la côte. Il fini (bin qu'illetré et pas de sang royal) par fonder un royaume qui s'étendait jusqu'au sud de l'actuel Karnataka et au nord du Kerala. Son fils Tipu Sultan, mit en place des échanges commerciaux avec le Moyen-Orient depuis les ports de la côte occidentale sous sa domination. Il ne put toutefois jamais accèder aux ports et aux plaines fertiles de la côte est contrôlés par la Compagnie Britannique des Indes Orientales.

 

 

Conquète des Britanniques

 

Initialement, les Britanniques s'intéressaient uniquement au commerce; mais les guerre de Mysore les poussèrent à intervenir également sur le terrain politique. Haidar Ali du Mysore s'allia aux Marathe pour repousser l'armée britannqiue et reprendre le Karnataka. Le traité de Mangalore, signé avec son fils Tipu Sultan en 1784, instaura un trève précaire. Cependant les autorités britanniques, poussées par leurs désirs de domination et le contrôle total de l'Inde pourrait pleinement servir leurs intérèts commerciaux. Un sentiment renforcé par la crainte de voir les français conquérir de nouvelles terres, après la campagne d'Egypte menée par Napoléon en 1798-1799. Lord Welleskey gouverneur général du Bengale, décida de lancer une offensive contre le Mysore. Les britannqiues assiègrèrent sa capitale Seringapatam, la forteresse est détruite et Tipu Sultan fut tué en 1799.

Lord Welleskey plaça les Wodeyar, une ancienne famille de gouvernneur à la tête du royaume de Tipu Sultan. Il partagea le reste avec le Nizam Hyderabad et s'attacha à la formation de la présidence de Madras, les britanniques s'emparèrent aussi de Thanjavur et du Karnataka, mettant leurs gouverneurs à la retraite. En 1818, l'Empire des Marathe, miné par des luttes intestines, avait périclité.

Une grande partie de l'Inde etait désormais sous le contrôle effectif de la Grande-Bretagne. Au sud celle-ci avait instauré la présidence du Madras, de l'actuel Andhra Pradesh à l'extrèmité sud du sous-continent et de la côte est à la côte de Malabar, à l'ouest. Pendant ce temps , une grande partie de l'intérieur du pays demeurait gouvernée par des états princiers. Ainsi, si la grand partie du Maharashtra relevait de la présence de Bombay, nombre de petits états subsistaient aux alentours, et faisaient l'objet d'une surveillance étroite de la part du gouvernement britannique en place.

 

La révolte des cipayes, première guerre d'indépendance

 

En 1857, un demi-siècle après avoir pris le contrôle du pays, les britanniques essuyèrent un sérieux revers. Les raison précise de la grande mutinerie dite Révolte des Cipayes sont ambigues, Cette révolte a pris naissance en 1857, parmi les indiens au service de la Compagnie britannique des Indes Orientale de Meerut, une ville au nord-est de Delhi. La révolte éclata lorsque certains Cipayes (sipaki) refusèrent d'utiliser de nouveau fusils Lee-Enfield. Pour charger les fusils, les soldats devaient arracher avec leur dents l'extrémité des cartouches graissées. Les rumeurs circulèrent comme quoi les cartouches étaient graissées avec de la graisse de vache et de porc, effrayèent et révoltèrent les Hindous, pour qui les vaches sont sacrées, et les musulmans pour qui les porcs sont considèrés comme impurs. Après la prise de Meerut, les mutins ont marché sur Delhi et persuadère l'empereur Moghol Bahadur Shah II de se rallier à eux. La révolte se répandit rapidement parmi les soldats, le paysans et les notables se ralliant à eux, le dirigeants locaux jouant un rôle actif dans l'expulsion et le meurtre des Anglais. Mais la révolte n'avait pas d'objectifs clairs, et les anglais reussiers à l'écraser, en particulier grâce au concours de soldats sikhs recrutés dans le Pendjab, elle s'acheva en 1859.

La révolte des cipayes, avec sa fureur imprévue, a laissé un sentiment d'insécurité chez les britanniques. En août 1858, le parlement britannique a supprimé la Compagnie Britannique des Indes Orientales et a transféré ses responsabilités à la Couronne britannique. Ceci inaugurait une période d'administration directe en Inde, mettant fin à la fiction selon laquelle la Compagnie était un agent de l'Empereur Moghol (jugé pour trahison et exilé en Birmanie). En 1858, la reine Victoria promit de sauvegarder l'autorité des princes indiens en échange de leur fidèlité à la Couronne. En 1876, la reine Victoria reçut le titre d'Impératrice de Indes.

 

Vers l'Indépendance

 

La révolte des cipayes a eu pour effet d'augmenter la prise de conscience politique des populations indiennes concernant les abus de l'autorité britannique. Le desir de se libèrer du joug étranger commença à croitre particulièrelent auprès de la classe aisée ayant subis une éducation anglaise, ces hommes étaient de journalistes, des avocats, des enseignants provenant de l'élite du pays. La pluspart avaient fréquenté les universités fondées en 1857 par les anglais à Mumbai, Calcutta et à Madras. L'oppositon britannqiue commença à croitre au tournant du XXe siècle, le combat pour l'indépendance pris de l'ampleur à la suite des émeutes d'Amritsar (Punjab) en Avril 1919, au cour duquel un contingent britannique fût envoyé pour réprimer l'insurrection. L'officier en charge ordonna à ses hommes de tirer sur la foule qui participait à une manifestation pacifique non autorisée, tuant environ 1500 personnes. La nouvelle du massacre se répandit comme une trainée de poudre à travers tout le pays, transformant un nombre impressionnant d'indiens en partisans du Congrès (Congrès National Indien, le plus ancien parti politique du pays qui lutte pour l'indépendance). C'est à cette époque que le parti trouva un nouveau chef en la personne de Mohandas Gandhi.

Après une trentaine d'années de campagne en faveur de l'indépendance de l'Inde, le Mahatma Gandhi finit par réaliser son rêve. Cependant malgré son voeu que le pays demeure unis, celui-ci fut divisé en deux, suivant la demande de la ligue musulmane, Mohammed Ali Jinnah, qu revendiquait un état séparé pour les états musulmans indiens.

En 1947 lors de l'indépendance de l'Inde, la partition du pays (qui vit la création du Pakistan) se solda par un bain de sang. La création de de ces deux pays à majorité musulmane entraina des échanges massifs de population, des train remplis de musulmans fuyant vers l'ouest furent arrêtes et leurs occupants massacrés, par les hindous et les Sikhs, tandis que ces derniers subissaient le même sort das l'autre sens. Lorsque la situation revint à la normale, plus de 10 milions de personnes avaient changé de côté et 500 000 personnes furent tuées.

Comme prévu, l'Inde et le Pakistan devirent des nations souveraines en Aout 1947 (à l'ouest le Pakistan Occidental ou tout simplement Pakistan à l'est les Pakistan Oriental appelé par la suite Bangladesh). Les violences des gouvernnements migratoires et l'intégration de certains Etats, en particulier le Cachemire, se poursuivirent. La Constitution de l'Inde fut enfin adoptée en Novembre 1949, l'Inde indépendante devint officiellement une république.

 

 

La transformation du Sud

 

Si les conséquences de la partition ébranlèrent surtout le Nord, et notamment le Punjab et le Bengale, le Sud dut faire face à d'autres problèmes. Après l'indépendance, les Etats princiers et le provinces britanniques furent démantelés et réorganisées selon des critères linguistiques. Les anciens états princiers accèptèrent facilement leur nouveau statut, à l'exception d'Hyderabad, dont le nizam souhaitait être rattaché au Pakistan, alors que sont état ne comptait que 10% de musulman. Après de nombreux affrontements entre hindous et musulmans, l'armée indienne intervint et pris le contrôle d'Hyderabad en 1949.

A Mysore le Wodeyar, au pouvoir jusqu'à l'indépendance. Mais ils jouissaient d'une telle popularité que le maharaja fut le premier gouverneur de l'Etat après l'indépendance et la rgion pris le nom de Karnataka en 1972.

L 'actuel état du Kerala fût constitué en 1956 par la réunion des états de Travancore, de Cochin (Kochi) et Malabar. Le Kerala devint le premier état du monde à élire un gouvernement communiste?

L'Etat de Andhra Pradesh fut également crée en 1956, regroupant l'Andhre et les régions parlant le télougou, et qui dépendaient autrefois d'Hyderabad. L'état de Madrad devint leTamil Nadu qu'en 1969. Le Maharasha occidental et le Gujarat formèrent l'état de Bombay.

Après s'être séparé du Bengale en 1912 et du Bihar en 1936, l'Orissa (actuel Odisha) demeura sous contrôle britannique jusqu'à l'indépendance.

La France abandonna Pondichéry en 1954, la région est toutefois doté d'une relative indépendance. En dépit des multiples remaniements géographiques, Goa demeura longtemps sous contrôle portugais. Malgré l'existence de revendications indépendantistes, le gouvernement indien ne souhaitais pas reprendre l'état de force, comptant sur le départ volontaire des portugais. Devant leur refus, il finit par envoyer l'armée fin 1961, La resistance fût faible, après une longue occupation, il devint offciellement le 25e état de l'Union den 1987.

 

L'Inde Aujourd'hui

 

Le tout premier Premier Ministre de l'Inde indépendante, Jawaharlal Nehru, tenta de mener une politique de non-alignement, en entretenant des relations cordiales avec la Grande-Bretagne et les pays du Commonwealth tout en se tournant vers l'URSS - des choix guidés en partie par des conflits avec la Chine et le soutien des Etats-Unis au Pakistan.Très populaire Nerhu mourut en 1964, sa fille Indira Gandhi (rien à voir avec Mahatma Gandhi) lui succèda en 1966 également comme Premier Ministre. Sa politique trop controversé déplut notammant en Sikhs. Elle fut assassinée en 1984 suite sa decision controversée d'envahir le temple d'Or.. Son fils Rajiv Gandhi lui succèda mais fut également assasiné lors d'un attentat des Tigre Tamouls en 1991.

Ensuite viens une succession de personnalités plus ou moins corrompues qui accèdent au pouvoir. Actuellement l'acien ministre des finances, Manmohan Singh fût intronisé premier ministre. De religion Sikh, il devint ainsi le premier membre d'une communauté religieuse minoritaire à accèder à la plus haute fonction du pays.

 

 

Bijapur a été gouverné par la dynastie d'Adil Shahi de 1490 à 1686. Les Adil Shahis étaient à l'origine des chefs provinciaux du Sultanat Bahmani , mais avec la rupture de l'état Bahmani après 1518, Ismail Adil Shah a établi un sultanat indépendant, Les cinq sultanats du Deccan.

Le sultanat de Bijapur était situé dans le sud-ouest de l'Inde, à cheval sur la chaîne des Ghâts occidentaux du sud du Maharashtra et du nord du Karnataka . Ismail Adil Shah et ses successeurs embellirent la capitale de Bijapur avec de nombreux monuments.

Les Adil Shahis ont combattu l'empire de Vijayanagar , qui se trouvait au sud à travers la rivière Tungabhadra , et a combattu les autres sultanats ainsi. Les sultanats ont combiné les forces pour livrer une défaite décisive à Vijayanagar en 1565, après quoi l'empire s'est cassé. Bijapur a pris le contrôle du Raichur Doab de Vijayanagar. En 1619, Adil Shahis a conquis le sultanat voisin de Bidar , qui a été incorporé dans leur royaume. Au XVIIe siècle, les Marathas se révoltèrent avec succès sous la direction de Shivaji et capturèrent des parties importantes du Sultanat comme Bijapur. Le sultanat affaibli fut conquit par Aurangzeb en 1686 avec la chute de Bijapur, mettant fin à la dynastie.

Les sultanats du Deccan étaient cinq dynasties de diverses origines ethniques ( afghanes , turques, mongoles , etc.) qui gouvernaient les royaumes médiévaux tardifs, à savoir Bijapur , Golkonda , Ahmadnagar , Bidar et Berar dans le sud - ouest de l ' Inde . Les sultanats de Deccan étaient situés sur le plateau de Deccan , entre la rivière Krishna et la chaîne Vindhya . Ces royaumes sont devenus indépendants pendant la rupture du sultanat Bahmani . En 1490, Ahmadnagar a déclaré l'indépendance, suivi par Bijapur et Berar dans la même année. Golkonda est devenu indépendant en 1518 et Bidar en 1528. En 1510, Bijapur a repoussé une invasion par les Portugais contre la ville de Goa, mais l'a perdue plus tard cette année.

Bien que généralement rivaux, ils se sont alliés contre l' Empire Vijayanagara en 1565, affaiblissant en permanence Vijayanagar dans la bataille de Talikota . En 1574, après un coup d'état à Berar, Ahmadnagar l'envahit et la conquit. En 1619, Bidar fut annexé par Bijapur. Les sultanats furent plus tard conquis par l' Empire moghol ; Berar a été dépouillé d'Ahmadnagar en 1596, Ahmadnagar a été complètement pris entre 1616 et 1636, et Golkonda et Bijapur ont conquis par la campagne d'Aurangzeb 1686-87.

Hampi est le site, austère et grandiose, de la dernière capitale du dernier grand royaume hindou de Vijayanagar, dont les princes extrêmement riches firent édifier des temples dravidiens et des palais qui firent l'admiration des voyageurs entre le XIVe et le XVIe siècle. Conquise par la Confédération islamique du Deccan en 1565, la ville fut livrée au pillage pendant six mois, puis abandonnée.

La dynastie Kalabhra ( Kalappirar en tamoul ) a régné sur tout l' ancien pays tamoul entre le 3ème et le 7ème siècle dans une ère de l'histoire tamoule appelée Kalabhra interregnum . Les Kalabhras, peut-être Jain , ont déplacé les royaumes des premières Cholas , des premières dynasties Pandyas et Chera par une révolte. Les Kalabhras mettent fin aux droits de Brahmadeya accordés aux brahmanes dans de nombreux villages du sud de l'Inde.

Les informations sur l'origine et le règne des Kalabhras sont rares. Ils n'ont laissé ni artéfacts ni monuments, et les seules sources d'information sont des mentions éparses dans la littérature bouddhiste et jainiste de Sangam . Les Kalabhras ont été vaincus par les efforts conjoints des Pallavas, Pandyas et Chalukyas de Badami.

La religion jain, ou jainisme, est l'une des principales religions historiques de l'Inde avec l'hindouisme, le bouddhisme et l'islam. Elle est apparue vers l'an 680 avant Jésus-Christ, à la même époque que le bouddhisme.

Mais à la différence du Bouddha qui considérait comme secondaire les affaires du monde et était partisan de la "voie du milieu", le fondateur du jaïnisme, Mahavira, attacha une très grande importance à la vie. La religion jaïn peut ainsi se résumer au mot sanskrit AHIMSA, le mot himsa signifiant blessure et le a étant privatif. Aujourd'hui en hindi le mot ahimsa signifie "non-violence".

Mahavira, a ainsi rétabli les traditions végétariennes qui existaient avant la colonisation de l'Inde par les peuplades aryennes et l'introduction du système des castes. Ces traditions végétariennes étaient parallèles aux structures matriarcales. C'est également dans cette période de l'Inde que se développe la théorie de la réincarnation.
Le bouddhisme est, selon les points de vue en Occident, une religion (notamment une religion d'État) ou une philosophie, voire les deux, dont les origines remontent en Inde au Ve siècle av. J.-C. à la suite de l'éveil de Siddhartha Gautama (dit Bouddha = l"éveillé") et de son enseignement.
Un brahmane est un membre d'une des quatre castes en Inde , regroupant notamment les prêtres, les sacrificateurs, les professeurs et les hommes de loi – ou plus largement les enseignants du Brahman comme l'indique clairement le titre de « brâhmane ». Le brahmane a pour devoir principal d'incarner le dharma, de le défendre, et de le faire respecter par les autres castes sacrées, afin de maintenir le bon ordre cosmique. La caste des brahmanes représente environ 6 % de la population de l'Inde.

Le système de castes se compose en 4 catégories:

•Les prêtres et enseignants ( Brâhmanes)

•Gouvernants et guerriers (Kshatriyas)

•Artisans et marchands (Vaishyas)

•Ouvriers et serviteurs (Shudras).

Ceux qui n'entrent dans aucune de ces catégories sont les intouchables ou Dalit. Ils sont aussi appelés parias, terme qui vient du mot tamoul pour 'batteur', mot très peu utilisé à cause de sa connotation.


Il y a 3000 ans environ, des ethnies aryennes d’origine indo-européenne quittèrent leur territoire d’origine, situé près de l’Oxus en Asie centrale et nommé Aryavidge dans l’Avesta pour émigrer vers l’Iran et s’y installer. Les iraniens d’aujourd’hui sont issus de ces premières ethnies aryennes.

Au milieu du VIe s. av. J-C, ces ethnies s’allièrent afin de vaincre les Etats sémites de l’époque et fondèrent un grand Etat qu’ils nommèrent Iran, qui signifie littéralement " le pays des Irs ", c’est-à-dire le pays des Aryens.

L’espace n’étant pas suffisamment vaste ni fertile pour abriter toutes ces tribus aryennes, certaines d’entre elles décidèrent de repartir vers l’est, jusqu’aux vallées fécondes de l’Indus et du Panjab.

Ces groupes de migrants entrèrent en conflit avec la première vague de tribus aryennes qui avaient choisi l’est de l’Indus pour y former le premier Etat indien et qui dominèrent la plaine du Penjab et ses environs.

L’Inde est séparée du reste de l’Asie par de hautes montagnes. Avant l’installation des Aryens en Inde, diverses tribus séjournaient sur ce vaste territoire, sédentaires ou nomades, agricoles ou pastorales, aux traditions multiples. Peu après leur entrée en Inde, les Aryens les chassèrent et cultivèrent leurs terres.

Les dieux des Aryens n’étaient cependant pas aussi variés que ceux des ethnies hindoues. Les Aryens adoraient les esprits du Feu, du Soleil, de la Lune et des quatre saisons et petit à petit, se laissant influencer, ils adoptèrent également certains dieux hindous. Ayant vécu un certain temps ensemble sur le même territoire, ces Aryens iraniens ou hindous parlaient d’ailleurs une langue commune.

Marathes : Un dynastie rebelle Hindhouiste originaire de l'état du Maharashtra en conflit avec l'empeur Moghol Aurangzed qui pratiquait le conservationisme musulman intense

Les traditions du peuple dravidien disent que ce peuple serait arrivé en Inde vers -9.500 après avoir échappé en partie à un cataclysme qui aurait englouti leur continent situé au Sud de l’Inde et à l’Est de Madagascar, c’est à dire dans l’Océan Indien. Les nouvelles découvertes font maintenant remonter la civilisation de l’Indus à environ -7.500 et la découverte de nouveaux sites pourrait nous entraîner vers des dates plus lointaines. Ceci replace les Dravidiens dans un contexte extrêmement ancien et laisse supposer que la date d’arrivée de – 9.500 pourrait être un fait certain. Les Dravidiens seraient donc les survivants d’un cataclysme qui, vers 9.500 aurait englouti leurs terres de l’Océan Indien. ( Encore à l'étude)

Une civilisation sophistiquée On sait que les Dravidiens, grands navigateurs ont essaimé jusqu’au bassin méditerranéen. Les fouilles ont produit l’évidence de commerce avec la Mésopotamie. Des tablettes cunéiformes mésopotamiennes décrivent des transactions avec les marchands dravidiens qui exportaient des métaux précieux, des perles, de l’ivoire, du cuivre travaillé, de la céramique et de la verrerie. Ces navigateurs remontaient jusqu’aux ports d’Arabie par la mer Rouge

Les Dravidiens avaient la renommée d'être un peuple sociable et moins agressif que les autres. Pourtant, un jour, aux alentours des années -1700, leur civilisation a presque complètement disparue devant les troupes d'envahisseurs Aryens venus du Nord qui les déçimèrent comme du bétail...

Cochin - Paris
Kumarakom - Cochin
Periyar- Kumarakom
Madurai - Periyar
Tanjore - Madurai
Tanjore - Tiruchirapally - Tanjore
Pondichery - Tanjore
Mahabalipuram - Pondichery
Paris - Chennai - Mahabalipuram