Mariage à la Jordanienne

 

 

 

 

 

 

 

Population

Peuple qui a l'origine était composé essetiellement de momades les jordainens sont très soucieux de l'hospitalité d'un hôte, ce mot résume à lui seul le climat qui règne en Jordanie vis-à-vis des étrangers. La population jordanienne est très attachée à ses valeurs morales, basées sur le respect d’autrui.

Représentant 5 % de la population du pays, les Bédouins incarnent sans doute l’image la plus pure de la Jordanie. Ils véhiculent l’image de ce peuple du désert qui a, entre autres, combattu aux côtés de Lawrence d’Arabie.

 

La Jordanie compte une faible communauté chrétienne, installée là depuis les commencements de la religion. En tout, les chrétiens représentent moins de 6 % de la population et sont surtout concentrés dans la région de Madaba. On trouve quelques églises dans cette même ville, qui compte parmi les plus vieilles du monde encore debout.

Plus de 50 % des Jordaniens sont d’origine palestinienne. La plupart viennent de familles qui ont fuit les combats durant les conflits israélo-arabes et se sont réfugiées en Jordanie, principalement aux alentours d’Amman.

Les juifs ne sont pas très bien vus dans la région, même si beaucoup de Jordaniens tentent d’oublier ce qui s’est passé avec Israël. Pour les Palestiniens de souche, délogés de leur terre, c’est une autre affaire.

 

Thé ou Café ?

La vraie boisson nationale et le symbole de l’hospitalité jordanienne. On vous en offrira tout le temps, car la tradition l’exige. En principe, une invitation à boire le thé ne se refuse pas.

Le café est, pour les Jordaniens, un important symbole culturel, celui de l’hospitalité. Dans la tradition bédouine, on offre d’abord trois tournées de café (une pour l’âme, l’autre pour l’épée et la dernière en l’honneur de l’hôte), ensuite le thé.

Les vètements sont composé traditionnellement de la Djellaba comme dans la pluspart des pays arabes coiffé du Kieffeh le symbole du peuple arabe. Couvre-chef composé d’un morceau de tissu et de deux anneaux, placé sur le crâne. Celui à damier blanc et rouge est porté par les Bédouins. Celui à damier noir et blanc est porté pour montrer l’attachement à la terre palestinienne.

 

Cuisine

Il n'y a pas à proprement parler de cuisine jordanienne si ce n'est un plat typiquement bédouin, le mensaf. La cuisine est largement inspirée de celle du Liban.

Hors-d'oeuvre. Un repas jordanien ne saurait commencer sans un plateau de meze : entrées froides ou chaudes, présentées dans de petits saladiers dans lesquels vous vous servirez à l'aide d'une galette de pain chaud (khobz). Il existe des dizaines de sortes de meze : le muttabal (caviar d'aubergines), le houmos (purée de pois chiches au sésame), le tahineh (pâte de sésame), le fuul (purée de fèves à l'ail), le yaourt aux concombres et le taboulé (tomates, menthe, beaucoup de persil, et du blé concassé en faible quantité) sont les plus courants. On peut aussi vous proposer des beurek (feuilletés au fromage, aux herbes ou à la viande) et des kofteh, petites boulettes frites de blé concassé, viande hachée et persil.

Les felafel sont une autre entrée courante : il s'agit de croquettes de purée de pois chiches, frites, servies dans du pain rond.

Viandes. La plus courante est le mouton, servi le plus souvent sous forme de brochettes (shish kebab). Vous mangerez aussi des brochettes de poulet (shish tahuq) et de boeuf. Le shawarma, qui se mange en sandwich, permet une restauration rapide et très bon marché : il s'agit de pain fourré de tranches fines de mouton cuit à la broche et accompagnées de tomates, d'oignons et de sauce ; on trouve aussi des shawarma de poulet. Le plat traditionnel bédouin, le mensaf, nécessite souvent un mouton entier, mijoté en ragoût avec des épices, du lait de brebis caillé, des amandes, des pignons et du riz, et accompagné d'une sauce au yaourt servie à part.


Le riz, préparé de multiples façons, forme l'essentiel de la garniture des plats avec les frites, qui sont devenues incontournables. Les légumes sont plutôt servis avec les meze.

Poissons. Il faut être à Aqaba pour déguster du poisson de la mer Rouge, le plus souvent servi grillé avec oignons et ail ; on le présente parfois accompagné de tahina, une sauce un peu forte à base de sésame et de fromage salé.
Desserts. L'usage est de terminer un repas avec du thé ou du café, les douceurs étant plus volontiers réservées à d'autres heures de la journée ou aux fêtes. Typiquement orientales, les baklava, pâtisseries ruisselantes de miel et de pistache, raviront les gourmands. Les plus raisonnables se satisferont de la crème au caramel.
Le café traditionnel est un “ café turc ”, selon l'expression consacrée en France ; il est évidemment appelé arabe ici. Ne le buvez pas jusqu'au bout si vous ne voulez pas avoir du marc plein la bouche. On vous servira aussi régulièrement un peu de café dans une tasse minuscule : c'est un café en décoction parfumé à la cardamome, un peu amer donc mais très savoureux.
La présence chrétienne en Jordanie est une des raisons pour lesquelles on trouve du vin (rouge, rosé et blanc) dans certains restaurants. On produit ici, comme dans les pays voisins, de l'arak, un alcool de raisin anisé que l'on peut boire sec en alternant une gorgée d'eau et une gorgée d'alcool, ou mouillé d'eau comme une anisette provençale ; c'est l'apéritif par excellence, mais on peut aussi le boire en mangeant. La bière (bira) locale est vendue dans de grandes bouteilles de verre qui peuvent suffire pour deux.

 

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