Civilisation Minoenne et Ancienne

 

 

 

 

 

Civilisation Minoenne

On connaissait très peu de chose sur la civilisation Minoenne, jusqu'au XIXe siècle ou l'archéologue allemand Schliemann ai fouillé les sites de mycènes et de Troie. Ses découvertes majeures ont permis de connaître une période ignorée de l'histoire grecque.

L'anglais Arthur Evans, en mettant au jour le palais de Cnossos en 1901, a inauguré les sites de la civilisation Minoenne. aujourd'hui encore, les recherches se sccèdent et apportent chaque fois un peu plus d'informations concernant cette civilisation qui a dominé la Crète entre 2100 et 1400 av. J.C., avant de s'exporter vers les îles cyclades et le continent.

Les recherches archéologique ont permis de mettre au jour des objets contenant des inscriptions. La découverte de tablettes d'argiles, datant d'environ 2000 av J.C. atteste un mode d'écriture linéaire, A. Evans a placé cette écriture dans la catégories des hiéroglyphes, dont la traduction est très difficile et donc peu précise. Heureusement avec les progrès technique d'aujourd'hui et la découvertes d'autres tablettes, on a pus faire d'importantes découvertes sur le mode de vie des Crétois à cette époque. c'est ainsi que nous disposons aujourd'hui de renseignements sur les techinques de travail et les activité économique et religieuse. On a les preuves que Cnossos contrôlait une bonne partie de la Crète et s'imposait comme un régime autoritaire et bien structuré.

Les habitants de la Crète à l'époque étaient de grand batisseurs de palais. Il en ont construit plusieurs sur l'île. On en connait quatre grands : Cnossos, Phaestos, Malia et Zarkos. Ainsi que bien d'autre de moindre importance.

On distingue Trois périodes : le Minoen ancien, le Minoen moyen et le Minoen récent, chacune subdivisée en trois périodes numérotées I, II et III. L’archéologue Nicolas Platon proposa une nouvelle datation en se basant sur l’évolution architecturale des palais crétois : période des premiers palais ou protopalatiale (2100 à 1650), période des seconds palais ou néopalatiale (1650 à 1450) et période mycénienne ou postpalatiale (1450 à 1200). L’absence de déchiffrement de l’écriture minoenne, le linéaire A, restreint considérablement la connaissance que nous avons de cette brillante civilisation.

Période protopalatiale

C’est durant cette période que seront construits les premiers palais à Cnossos, Phaistos et Malia dans les plaines les plus fertiles de l’île. Ces palais disposent de vastes magasins où sont entreposées les denrées agricoles (blé, vin, huile d’olives) dans de grandes jarres appelées pithoi. Ces constructions, qui ont exigées beaucoup de main-d’œuvre, les nombreux sceaux retrouvés, notamment à Phaistos, et des traces d’écritures hiéroglyphiques, tout cela dénotent la constitution, dès cette époque, de fortes autorités hiérarchisées. Les échanges commerciaux se développent grâce à une puissante flotte.

Période néopalatiale

Vers 1700, une grande catastrophe survient, peut-être un séisme. Les palais de Cnossos, Phaistos et Malia sont détruits puis rapidement reconstruits. Le palais de Zakros voit le jour. C’est la période dite des nouveaux palais. Elle constitue l’apogée de la civilisation minoenne. Des villes côtières, comme Gournia, ou autour des palais se développent. Des « villas » rurales contrôlent l’exploitation agricole d’un territoire et les échanges commerciaux.

 

Ces grandes résidences indiquent une hiérarchisation croissante de la société avec l’apparition d’une classe d’officiels de rang élevé. Il est vraisemblable qu’à cette époque la Crète soit unifiée en un seul royaume autour du palais de Cnossos mais il n’y a aucune preuve en ce sens. Un texte de l’époque de Touthmosis III mentionne le "roi du pays des Keftious ".. Dans le même temps, on observe une baisse de l’activité des palais de Malia et de Phaistos.

 

 

 

 

L’influence minoenne s’étend aux îles voisines et au Péloponnèse. Durant cette période, l’écriture dite linéaire B et un nouveau style de céramique apparaissent. La période se termine par une nouvelle catastrophe, vers 1450. Les sites (Phaistos, Haghia Triada, Malia...) sont ravagés par des incendies.

Période postpalatiale

Deux hypothèses sont communément admises pour expliquer cette nouvelle interruption : l’éruption du volcan de Théra, l’actuelle Santorin, qui par ailleurs donnerait naissance au mythe de l’Atlantide, ou une invasion extérieure généralisée, celle des Achéens. Les deux cultures se mélangent. Le mégaron   mycénien remplace le labyrinthe   minoen, la céramique locale cède le pas à la koinè, la langue grecque supplante progressivement la langue autochtone.

Après 1400, Cnossos est totalement détruit. La Crète perd son rayonnement international et disparait des annales de l’histoire antique hormis durant la Guerre de Troie à laquelle elle participe sous la direction de son roi Idoménée. Mais on ne parle plus à cette époque que de la suprématie mycénienne.

L'organisation du pouvoir en Crète a vraissemblablement débouché sur la volonté de coloniser d'autre îles où les matériaux manquants existaient.

De la même manière, la civilisation minoenne était certainement ouverte au commerce avec l'extérieur. Le contôme de la mer, si important dans la région, a été dominé par par le Crétois avant que les égyptien puis les Grec ne viennent sérieusement se poser en concurrents. Les Grecs ont certainement copié cette tendance à la colonisation en conquérant l'ensemble de l'espace méditerranéen, et les Crétois s'imposent ici comme des sortes de précurseurs.

La fin de l'époque minioenne a longtemps été mise en relation avec l'éruption du volcan de Thira (aujourd'hui l'île de Santorin, située au nord), qui aurait provoqué, en Crète même, d'effroyables tremblements de terre et un ras de marée submergeant les côtes de l'île.  

L'explication semble cependant plus complexe sur le plan historique et soulève de difficiles problèmes: d'une part, les effets de l'éruption, datée de -1500, ont certainement été beaucoup plus sensibles sur l'Est du monde égéen qu'en Crète même; d'autre part, la pluie de cendres encore visible sur l'île paraît d'une ampleur trop faible pour avoir provoqué la ruine des palais.  

Une seule certitude demeure: les palais ont été ravagés; et certains archéologues n'excluent pas l'hypothèse ancienne d'une conquête de la Crète par un ennemi extérieur, probablement les Mycéniens. A cette époque la Crète fut supplantée par Mycènes et ne joua plus de rôle politique notable dans le monde grec, bien que restant cependant un important centre commercial.

 

 

L'après période Minoenne

Carrefour de l'Europe de par sa position entre l'Europe, L'Afrique et le Moyen-Orient; la Crète a durant toutes ces années été Envahie: par différents peupes :

Après avoir civilisé les autres île, l'éruption du volcan de Santorin (Thira) provoque l'affaiblissement des Minoens, il ne peuvent résister à l'invasion des Mycéniens peuple du péloponèse dont la capitale était Mycène. Puis celle des Doriens, peuples venant de la région danubienne, détruisant tout sur leur passage.

Alors que la Grèce connaît son apogée, la Crète est en marge du monde grec, et des conflits entre les différentes cités. Le relief montagneux, peu favorable au développement économique force de nombreux Crétois à s'enrôler comme mercenaires (les fameux archers Crétois) dans les armées étrangères. Même si des mercenaires crétois prennent part aux différents conflits du monde grec, la Crète reste neutre.

Après la mort d'Alexandre le Grand et le partage de son empire par ses différents successeurs. La situation exceptionnelle de l'île au centre de tous les échanges entre l'Europe et les côtes de l'Afrique pousse l'Egypte de Potolémée II à s'intéresser à la Crète. Une partie de l'île est occupée vers 270 av JC, qui subit l'influence egyptienne.

 

Rome se décidé à occuper l'île er 74 av. JC. Deux événements sont à l'origine de cette décision : les dégâts que causent la piraterie à la flotte romaine, et l'établissement d'une alliance entre la Crète et Mithridate VI, roi du Pont et ennemi de Rome à cette époque. Après 2 ans de combats acharnés les Romains s'emparent de la Crète en 67 av JC et installent la capitale administrative à Gortyne. Les nouveaux envahisseurs se montreront, comme dans le reste de leurs conquètes, magnanimes, et développeront pendant leur domination de nombreuses infrastructures dans l'île. Des constructions, telles que des routes, des aqueduc, des temples et quelques installations portuaires, attestent de leur présence. En définitive, l'invasion romaine fut profitable à la Crète.

 

 

En 395 date du partage de l'Empire Romain devenu trop grand, la Crète passa sous contrôle Byzantin jusqu'en 1204. Pendant cette période, le développement a été ralenti mais l'installation du port de Candie (Héraklion) et de la Canée (Hania) en sont les principales réalisations. Seule ombre à cette longue période tranquille, la domination arabe entre 24 et 961 qui fut stoppée par Nikiphoros Phokas empereur byzantin à partir de 963.

 

La flotte de pirates sarrasins se dirigeant vers la Crète. Image provenant du manuscrit de Jean Skylitzès à Madrid.

La conquête de Candie, la principale forteresse musulmane en Crète est dépeinte dans le manuscrit Skylitzès de Madrid. Nicéphore Phocas dirige une expédition très importante qui reprend la Crète et protège la mer Egée de la menace des pirates musulmans.

 

 

Venise et les Croisades

En 1204, la IVe Croisade dévie sa route et s'attaque à Constantinople, au départ alliée des croisés. Pillée et ruinée par une coalition comprenant plusieurs états d'Europe occidentale, la capitale byzantine doit cèder et accorder d'importantes concessions territoriales. Venise s'adjuge alors, en plus des célèbres chevaux de la place Saint-Marc, la Crète qui constitue un intéressant relais sur la route commerciale de l'Orient. Pendant les 150 premières années de domination, les nouveaux conquérants doivent faire face à plus de trente révoltes importantes et installent des forteresse comme symbole de la puissance vénitienne. Les rebelles sont peu à peu repoussés vers les montagnes où leurs actions devient de moins en moins efficace. A partir de 1453 après la prise de Constantinople par les Turcs qui marque la mort défintive de l'Empire Byzantin, la Crète devient terre d'asile pour les Byzantins qui veulent quitter l'Empire Ottoman.

à la domination Ottoman

Les arts fleurissent sous la forme de construction d'églises et de production d'icônes. Les XVIe et XVIIe siècles voient alors une formidable renaissance de la Crète sous l'impulsion de ses artistes locaux, mais également des étrangers venant chercher refuge sur l'île. Cela a pour conséquence d'attirer la convoitise des Turc, jusqu'alors peu désireux d'envahir la Crète. Pour venir "libèrer" les Crètois du joug vénitien, ils prennent La Canée en 1645, avant de faire subir à Candie un siège de 21 ans (1648-1669) à la suite duquel ils se rendent maîtres de toute l'île.

 

 

 

Arsenaux Venitiens de Héraklion et Hania (La Canée)
Le Lion de Venise sur le Fort Vénitien de Koules Témoin de la présence de Venise

Entre 1200 et 1100 déferle par le nord une nouvelle invasion, plus brutale, celle des Doriens. Ils détruisent certains palais mycéniens grâce à leurs armes de fer. Beaucoup d’Achéens fuient et s'installent dans les îles Ioniennes, les Sporades et l'Asie Mineure (Ionie et Eolie). D’autres restent sur place et peu à peu s’assimilent aux nouveaux venus…

Cependant les Doriens ne touchent ni l'Attique, ni l'Eubée ni les Cyclades. Ils s'installent surtout dans le Péloponnèse, en Crète, Rhodes et dans le sud de l'Asie Mineure (Doride). Leur supériorité dans les combats est due à l'utilisation du fer et du cheval.

Selon la tradition des Anciens, les conquérants doriens auraient formé une communauté de 3 phylai, elles-mêmes subdivisées en 27 phratries. Les Doriens se seraient attribués et partagés les meilleures terres tandis que les vaincus auraient été réduit à la condition de sujets. Ceux qui avaient acceptés les conditions du vainqueur auraient formé les périèques ; ceux qui avaient résistés jusqu’au bout auraient formé les hilotes.

Aucune découverte archéologique n’a permis cependant de démontrer l’arrivée soudaine d’un nouveau peuple bouleversant les us et coutumes antérieurs. L’existence même des Doriens est d’ailleurs remise en cause désormais par les archéologues mais une " identité dorienne" subsiste : un dialecte, certaines pratiques sociales et quelques légendes.

Les différences entre Doriens et Achéens sont peu marquées mais deux usages nouveaux se répandirent, lentement et incomplètement, cependant à partir de l’époque supposée de leur arrivée : la métallurgie du fer et la pratique de l’incinération des défunts. La métallurgie du fer se propage en Grèce le long des routes qui ont contribuées à l’invasion dorienne.

Si Sparte se réclamera toujours d’être d’origine dorienne, "l’esprit dorien", conservateur, militaire et aristocratique était celui de toute la Grèce archaïque.

 

Atlantide

L’Atlantide (du grec ancien Ἀτλαντὶς/ Atlantìs, sous-entendu νῆσος / nễsos, "île", c'est-à-dire "île d'Atlas") est une île qui aurait été engloutie dans la pré-Antiquité. Elle est mentionnée par Platon dans plusieur des ses ouvrages. Dont on ignore si elle a existé et ou elle était situé. Depuis bien des sièlce les historiens et chercheurs se déchirent sur ce sujet.