Crète

(en grec : Κρήτη, ancien Krḗtē, moderne Kríti)

 

 

Histoire

 

La liberté ou la mort

La domination turque en Crète a duré 230ans pendant lesquels l'Empire Ottoman exerça avec violence et cruauté un régime autoritaire. Nokos Kazantzakis a, à ce titre voulu rendre hommage à ses compatriotes torturés et exécutés pour avoir réfusé de se soumettre au régime turc. Les Crétois se sont, pendant cette longue période, regroupé dans les montagnes où leurs adeversaires n'avaient parfois pas accès, et ont organisé une résistance farouche qui est entrée dans la légende. Refusant de vivre sous le joug d'une puissance étrangère, ces soldats de la liberté ont versé leur sang et ont à plusieurs reprise échoué près du but.

 

 

Devant l'organisation et la puissance des Turcs, ils ont fini par admettre leur faiblesse et leur incapacité à renverser un tel régime, suls. L'aide est venue des puissance occidentales hostiles à l'Empire Ottoman et désireuse d'assoir leur influence dans la zone Est de la Méditerranée. A la fin du XIXe siècle, plusieurs puissances tentère de rallier les Crètois par un soulèvement général qui aboutit en 1898 au départ des Turcs et à la déclartion d'indépendance. Malgré toutes les souffrances, la liberté a finalement triomphé de la mort, et les Crétois ont, pour la première fois depuis des siècles, connu l'autonomie qu'ils désiraient tant. Cependant, en 1898, la Crète était ruinée. Les Turcs avaient, dès le début de leur occupation, pendant la détermination des autochtones à leur mener la vie dure, renoncé à développer des activités dans l'île.

 

 

 

A part la construction de quelques mosquées, rapidement transformées en églises, et de quelques forteresses, il ne reste pas grand chose de cette triste période.

Mosquées vestiges de l'époque Ottomane

 

Courte indépendance (1898 à 1913)

Les quinzes années d'indépendance sont pour la Crète une période de croissance économique et culturelle. Le retour d'exilés entraine une augmentation sensible de la population. L'économie relancée, l'île sort de deux siècles d'isolement. Parallèlement la vie artistique et culturelle connait un second souffle. Cependant la pluspart des Crétois habitué àse plaindre de leurs conditions d'existance, considèrent que la situation pourrait encore s'améliorer et préconisent comme solution de rattachement à la Grèce . Eletherios Vénizeos (1864-1936) sera l'investiguateur de celle-ci. Ce crétois d'origine, élu président de la chambre en 1909 puis nommé Premier ministre en 1910, est le fondateur du parti libéral. Fédérateur, tenace et attaché à l'idée d'une relation héllénique renforcée et agrandie, il milite pour l'Enosis (l'Union). Selon lui, celle-ci ne peut se résoudre que par la guerre. Cette dernière écalte en 1910 entre l'Italie et la Turquie, conflit auquel se joint la Grèce l'année suivante. A ses côtés, les Crétois participent pleinement à la guerre et, après la session par les Turcs de quelques territoires, le traité de Londres est signé le 17 mai 1913. Il rattache officiellement la Crète à la Grèce. S'ensuit alors une réorganisation de l'île est quatres département sont définis : Héraklion, La Canéee, Lassithi et Rethymnon. Le roi Georges 1er est assassiné, Constantin 1er lui succède en tant que roi de Grèce.

 

 

Les Deux Guerres (1914 à 1945)

Carte de la Grèce actuelle

 

L' année 1916 voit l'entrée en guerre de la Grèce aux côtés des Alliées. Elle se concentre sur l'ennemi turc qui soutient l'Allemagne. Elle obtient la Thrace en orientale en 1919. Forte de ce succès, l'armée grecque pense repousser plus loin encore les force turques mais celles-ci réagissent sous l'impulsion de Mustafa Kemal, alias Atatürk. C'est l'épisode de la catastrophe d'Asie Mineure. Les défaites forcent Constantin à abdiquer. En 1923 après la guerre, de nombreux Turcs quittent la Crète, remplacé par des Grecs d'Assie Mineure. L'entre-deux-guerres est marqué par la proclamation de la République grecque en 1924 et le retour à la monarchie en 1935, George II accèdant au trône. La dictature du Général Métaxas s'exercera de 1936 à 1941.

C'est en 1940 que la Grèce, comme lors de la Première Guerre Mondiale, rejoint les Alliés. Des troupe anglaises s'y installent, mais la Grèce, position stratégique par excellence, se voit de nouveau attaquée. Après l'échec de l'ultimatum que Mussolini adressa aux Grecs en 1940, c'est au tour d'Hitler d'agir et de lancer une offensive. C'est la terrible bataille de Crète de Mai 1941, baptisée Operation Mercury (Merkur en allemand).

 

Les forces Grecques et alliées sont obligées de se retirer en Crète protègées par les troupes anglaises. Plus de 40000 personnes débarquent sur l'île. Les allemands décident alors d'attaquer par les airs, disposnat d'une force de frappe de 400 bombardiers. Les bombardements éclatent le 20 Mai et détruisent les villes Crétoisent dont Héraklion et Réthymnon. Les perte humaines sont terribles. La Grèce doit capituler mais la résistance orchestrée par la population s'organise énergiquement. Véritable harcèlement des occupant jusqu'en 1944, année du retrait des forces allemandes, cette résistance suscite de violentes représailles (villages dévastés, exécutions massives...) qui ont laissé des traces profondes dans l'esprit des Crétois, pas encore complètement refermées.

 

L'après guerre (1945 à 1967)

Le redressement de la Crète en 1945 se fera avec l'aide des Etats-Unis, aide stratégique puisque la Grèce est vue comme un instrument essentiel pour la politique de l'OTAN qu'elle intègre en 1949. La fin des années 1940 est marquée par la guerre civile. La Crète, à l'image de la Grèce, s'efforce d'entreprendre sa modernisation agricole et industrielle, se tournant vers le tourisme au début des années 1960. Malgré ces efforts, le pays accuse toujours un retard économique, mais les difficultés sont avant tout politique. Les gouvernements successifs (Constantin Caramanlis est élu premier ministre en 1955 et son mandat se prolonge jusqu'en 1963, puis Georgios Papandréou lui succède en 1964) ne jouissent pas d'une grande assise, légitimés seulement par la couronne, et alternent avec le juntes militaires. L'activité économique (hornis le rôle de l'ERE et de l'EDA, coalition de gauche) et syndicale, est inexistante. La constitution sous couvert de de dispositions démocratiques, garabntie une rôle d'intervention au monarque. Les libertés ne sont qu'apparentes, notament en ce qui concerne le droit de grève et la liberté de la presse.. corruptions et querelles intestines minent l'Etat. Dans ce contexte instable, l'armée constitue le seul pouvoir fort. Parallèlement, les structures sociales évoluent rapidement. L'émigration interne a donné naissance à une classe moyenne revendicatrice et souhaitant modernisation et démocratie. La scolarité progresse et les étudiant de l'enseigenement supérieure s'affirement comme des acteurs essentiels de la vie publique.

La dictature des Colonels (1967 à 1974)

C'est dans ce climat que se produit an Avril 1967 le coup d'Etat de Papadopoulos, Pattakos et Makarezos. L'objectif est clair : le bond en avant vers le progrès passe par l'élimination de toute tendance vers le parlementarisme. Déclarant toute fidélité à la couronne, les trois militaires procèdent à des arrestations massives visant à neutraliser l'opposition (les chefs des partis sont arrêtés à leurs domiciles) et à des déportations, notament d'intellectuels, vers les îles de Yaros et Leros. En Août, un groupe de jeunes militants centristes fromentent une tentative d'assassinat contre Papadopoulos sous l'égide de Panagoulis, mais celle-ci échoue. Toutes le réforme du gouvernement Papandréou sont abolient et les libertés suspendues. La junte militaire affiche son slogan "nous voulons sauver la Grèce des Grecs chrétiens". Les mesures sont radicales : plus de pantalons pour les femmes et plus de cheveux longs pour les hommes. Cette dictature ne laisse pas les autres pays européens indifférents qui, au non de la violationdes droits de l'homme, décident d'exclure la Grèce du conseil européen le 31 Aout 1968. Si l'action de Panagoulis a échoué, elle a néanmoins une valeur de symbole, acte d'accusation contre le régime dont mille retentissement sera international. Son procès est l'occasion de dénoncer la torture et le rôle de l'OTAN dans le coup d'état. La mort de Georges Papandréou donne lieu à des funérailles qui se transforment en manifestations contre la dictature. Il n'y en aura plus jusqu'en Novembre 1973, quand les étudiants de Polytechnique se barricadent dans l'enceinte de leur université. Une révolte armée sanglante s'organise contre la juntes des colonels. Les militaires éloignent alors les colonels et autorisent le retour progressif des partis. Cette démocratie limitée est soutenue par les Etats-Unie mais pas par l'Europe. Celle-ci intervient et met un terme définitif à cet épisode en arrêtant une grande partie de cette hiérarchie militaire.

Ere Nouvelle (1974 à aujourd'hui)

Si l'on exclut l'épisode en 1974 de l'invasion du monde Chypre par les Turcs, menace territorila éphémère, le pays retrouve peu à peu sa stabilité. La République grecque naît ainsi en 1974. L'élection de Caramanlis à la presidence, puis celle de Papandréou, en marquant l'avènement de la démocratie. L'agriculture et le tourisme se développent. La croissance économique permet à la Grèce d'intègrer en 1981 la Communauté Européenne puis, après s'être vu refuser d'entrer dans la zone Euro en 1997, la Grèce y accède finalement en 2001. L'avenir semble désormais plein de défis et d'espoirs et les épreuves semblent appartenir au passé. Les jeux olympique se sont tenus avec succès à Athène en 2004, malgré les craintes notament en matière de capacité d'acceuil et de sécurité, plus contre toute attente, la Grèce est devenue chanpionne d'Europe de football en 2004. Un autre challenge pour la Crète. La nouvelle démocratie est revenue au pouvoir en 2004 mettant fin à 11 années de "règne" sans partage du Pasok, le partie socialiste. En Crète ou la majorité des est fidèle au Pasok, le retour de la Nea Democratia a provoqué des contestations dans l'île. cependant, le premier ministre Caramelis a appuyé la candidature à la présidencielle de Carolos Papoulias fondateur du Pasok aux élctions 2005. Enseptembre 2007, la Nouvelle Démocratie a obtenu un nouveau mandat pour 4ans après de la population grecque. Mais deux ans plus tard, le gfouvernement qui ne dispose pas de la majorite absolue au Parlement, n'a pas les mains libres pour faire passer les réformes nécessaires au pays dont les indicateurs economiques sont au plus bas. De plus, le gouvernement est en crise, miné par des scandales et des affaires de pots-de-vin.

Vue D'Héraklion

 

De G. à DrPattakos, Papadopoulos et Makarezos

 

Operation Mercury, invasion des troupes de l'Axe, lancée de troupe de parachutistes

Apostolos Katéchakis - mort en 1904

Arrivée du Prince Georges à Souda, le 9 décembre 1898.

La Canée (Hania) Court House et satue de Eletherios Vénizeos

Abdülhamid II

Réthmnon mosquée Ibrahim Khan

Réthymnon mosquée Veli Pasha

Mosquée Kara Musa Pasha La Canée

Mosquée Neratzes La Canée

Mosquée des Janissaires La Canée