Crète

(en grec : Κρήτη, ancien Krḗtē, moderne Kríti)

 

 

Visites excursions

 

 

 

 

Héraklion

Bien que le site était occupé depuis la civilisation minoenne, la ville d'Héraklion a été fondée à l'époque grecque dite " archaïque " s'étendant de 620 à 480 avant JC.
Les Crétois avaient établi à cet emplacement un village relativement petit et qui servait de port à la ville de Cnossos, principal centre de l'île.
Il est certain qu'un sanctuaire consacré à Hercule ( Heraklès) était élevé sur le site et avait donné son nom à Héraklion. Cependant on n'a pas retrouvé sa position exacte. Les rituels de la religion minoenne ne se déroulaient pas dans des temples mais plus vraisemblablement dans des grottes ou en plein air.

Cnossos domina également la Crète durant les époques classique et hellénistique et Héraklion garde son rôle secondaire.

Durant la période byzantine, la Crète se christianise. Cnossos et Gortyne deviennent des centres importants au niveau politique et religieux pendant qu'Héraklion est, en raison de sa situation de port, plusieurs fois victime de pillages de la part de pirates.

En 824, les Arabes s'emparent de la ville. Ils la dotent de remparts et creusent un large fossé. Elle est alors rebaptisée Radih el Khandaq (Chandakas) signifiant " Fort du Fossé ".
Le port devient un véritable centre de la piraterie en Méditerranée.
Cette époque trouble se termine lorsque Nicéphore Phokas, futur empereur byzantin assiège la ville en 961 durant son expédition menée pour délivrer la Crète de l'emprise arabe.

Héraklion subit de graves dommages et les Byzantins la font reconstruire. De nouveaux remparts sont élevés et le port est agrandi. Ils lui donnent le nom de Megalo Castro, grand fort.

En 1204, la ville passe de manière éphémère entre les mains du pirate génois, Eric Pescatore, avant de devenir, comme toute la Crète, vénitienne en 1210.
Le Duc s'y installe et l'élève au rang de capitale de l'île sous le nom de Candia.
La ville connaît une période de grande prospérité tant sur le plan commercial que culturel. Des constructions luxueuses privées et publiques sont entreprises et de nombreux artistes viennent y résider.
Les Vénitiens, inquiets de la menace turque renforcent son système défensif. Les Ottomans l'assiégeront pendant 21 ans (un des plus longs sièges de l'histoire mondiale) avant de s'en emparer en 1669.
Le rayonnement de la ville, devenue Kandiye, s'interrompt. Durant deux siècles et demi, la population va connaître une longue série de catastrophes et de massacres.
En 1898, suite à l'assassinat de 17 soldats anglais, l'armée britannique s'allie aux Crétois pour libérer l'île.

La Crète devient indépendante jusqu'à son rattachement à la Grèce en 1913.
De nos jours, Héraklion est une ville moderne tournée vers l'industrie et le commerce. C'est la première ville de Crète (et la cinquième de Grèce), avec ses 136 000 habitants, en est aussi la capitale depuis 1971, succèdant à Hania (La Canée). Point incontournable pour aller en bâteau en Grèce et visiter les îles, aussi c'est là que se trouve l'aéroport international, mais également de part sa position au centre de l'île Héraklion offre la facilité de visiter les principaux sites touristiques.

 

 

Points d'intérèts

Knossos (knosós) - 4km au sud d'Héraklion

Le palais a été mis au jour par Arthur Evans entre 1900 et 1929. Dès 1905, Evans pour distinguer trois période dans l'âge de bronze Crétois, mais son interprétation fut controversée dés 1920, grâce aux fouilles menées dans le Péloponèse. Sa reconstitution donne toutefois au visiteur un exemple parfait de la vie de la Crète Minoenne.

 

Le premier palais construit vers 1800 av. JC, fut détruit par un séisme vers 1700 av JC et entièrement reconstruit, les ruine restaurées sont presque toutes celle du second palais.

 

 

Capitale de la Crète Minoenne, Knosós était le plus grand et le plus raffiné des palais crétois. Le complexe qui regroupait plus de mille pièces possédait un système d'égouts sophisitqué, des toilette à chasse d'eau et des routes pavées. Selon la légende, Knosos serait le site d'un labyrinthe souterrain où vivait le Minotaure. Mi-homme, mi-taureau, il est l'enfant de Phasiphaé, l'épouse du roi Minos, il fut tué par Thésée.

 

Musée archéologique d'Irákleio

Le musée, qui abrite la plus grande collection d'objets minoens au monde, donne un aperçu unique de cette extraordinaire civilisation qui domina la Crète voilà plus de trois millénaires, mais aussi du début de la civilisation grecque. Les pièces exposées ont été collectées dans toute l'île depuis 1883.

 

A la découverte d'Iràkleio:

Au coeur de la ville s'étend la Plateïa Elefthériou Venizélou, une zone piétonne où des cafés et des magasins sont groupés autour de la belle fontaine Morosini, du XVIIe siècle. En face, l'église Agios Márkos, construite par les Vénitiens en 1239, a été restaurée et acceuille aujourd'hui des concerts et des expositions. De là, rue 25 Avgoùstou (rue du 25 Août) mène au port vénitien. La Loggia du XVIIe siècle, qui servait de lieu de réunion à la noblesse de l'île, borde la rue. L'édifice restauré abrite l'actuelle mairie. Derrière sur une petite place, l'église Agios Titos du XVIe siècle est dédiée au saint patron de l'île.

De l'autre côté de 25 avgoústou, le petit parc El Greco doit son nom au célèbre peintre d'origine crétoise. A l'extrémité nord de la rue 25 avgoústou, le vieux port est domine par le fort vénitien, qui réussi à tenir tête aux assauts de Ottomans au XVIIe siècle. Appelé Rocca al Mare (fort sur la mer) par les venitiens, puis Koulès par les Ottomans, il fut érigé par les Vénitiens entre 1523 et 1540. En face du fort sétendent les arcades de l'Arsenal vénitien du XVIe siècle, où étaient construites et réparés les bateaux. A l'ouest sur le front de la mer, le musée historique retrace l'histoire de la Crète depuis le début de l'ère chrétienne. IL expose les îcones des byzantins, des frises et des sculptures et des archives de la bataille de Crète. Le musée possède la seule toile du Gréco exposée en Crète : vue sur le mont sinaï.

Depuis la Plateia du Venizélou, une courte promenande vers le sud-ouest vous mènera à la Plateia Agias Aikaterínis, avec l'église vénitienne Agia Aikaterínis du mont Sinaï, du XVIe siècle. Centre d'art et d'apprentissage renommé, l'édifice acceuille aujourd'hiui le musée d'art religieux. La cathédrale Agios Minás, du XIXe siècle qui jouxte le musée, domine la place.

A l'est du marché de la rue 1866 conduit au sud à la plateía Kornárou. Là, une ravissante buvette Ottomane abrite un café. A côté, une satue romaine sans tête orne la fontaine Bambo, du XVIe siècle. A l'est, le long d'Avérof, la Plateia Elefthérías (place de la liberté) est dominé par la statue d'Eleftherios Venizélos (1864-1936) qui mena la révolte contre les Ottomans.

 

Réthymnon (Réthymno)

Le site de l'actuel Réthymno, où s'étendait la ville gréco-romaine de Rîthymna, est habitée depuis l'époque minoenne. La ville prospéra sous les Vénitiens, au XVIè siècle, et devint un centre littéraire et artistique acceuillant des érudits fuyant Constantinople. Malgré la modernisation et le développement du tourisme, la ville a conservé son charme et reste la capitale intellectuelle de la Crète. Le vieux quartier foisonne d'édifices venitiens et ottomans élégants et bien conservés. L'imposante forteresse vénitienne, construite au XVIe siècle pour protéger l'île des pirates, domine le port pittoresque, avec son ravissant phare du XVIIIe siècle.

Découvertre de Réthymnon

Le front de mer regorge de cafés en plein air, fréquentés presque exclusivement par des touristes. Il est bordé d'une belle plage de sable et ponctué à l'extrèmité ouest par un petite port intérieur. Un phare du XVIIIe siècle, rénové, se dresse sur la digue.

La forteresse venitienne domine la ville au dessus du port intérieur. Elle fut construite par Pallavicini vers 1570, pour protèger le port des attaque de pirates (la ville avait été ravagée par Barberousse en 1538) et de la menace ottomane. Les remparts en partie intacts, renferment une mosquée, une petite église et la résidence du gouverneur, en ruine. En été, des concerts en plein air s'y tiennent. en face de l'entrée principale de la forteresse, le musée archéologique est installé dans un bastion ottoman réaménagé.

La vieille ville s'étend derrière la forteresse, avec son dédale de ruelles tapissées de vignes et de ses maisons vénitiennes et ottomanes. A côté de la Plateia Titou Peocháki, la mosquée Nerantzès, du XIXe siècle, est l'une des mieux préservées de la ville. Cette ancienne église bâtie par les vénitiens et transformée par les ottomans en 1657 abrite aujourd'hui une salle de concert. Sur Palaiológou, la fontaine Rimóndi vénitienne du XVIIe siècle, avec ses lions crachant de l''eau, se dresse à côté de cafés animés et de magasins.

A voir au coin d'un rue, sa cathédrale.

 

 

Georges de Samarià

Le paysage le plus spectaculaire de Crète se déroule dans les gorges de Samaria, le plus long ravin d'Europe, entre le sommet principal des Montagnes Blanches et le mont Volakias. En 1962, le gorges ont été classées parc national, et les habitants du jolis village de Samaria sont partis. Un sentier bien tracé commence commence aux Xylóskalo (escaliers en bois), à 44 km aus sud de Chania, et descend en serpentant sur 18km vers le village côtier d'Agia Rouméli. Il faut cinq à sept heures pour effectuer la randonnée. Ceux qui veulent faire "tout" dans la journée est de partir "tôt" d'en haut et de faire les 16Km de parcour pédestre du haut jusqu'au villages-port d'Agia Rouméli et de rentrer par bateau chez soit.

Heureusement pour nous nous avons choisi le trajet "tranquille" : Louer une voiture pour nous rendre (assez) tôt le matin au village de Hora Skafion (à l'est), prendre le bateau jusqu'à Agia Rouméli (il n'y a malheureusement pas de route qui mène à ce village). Pour remonter ensuite jusqu'aux portes de fer, redescendre au village et reprendre le bateau en sens inverse.

 

Quelques photos (je vous le recommande en réel) :

 

 

Nous n'avons hélas pas eu l'occasion de croiser les fameux cri-cri

 

Chaniá (La Canée)

 

 

 

Capitale de la préfecture du même nom malgré la foule qui envahit chaque été La Canée, tous ceux qui passeront par l'ancienne capitale de la Crète ne pourront rester insensibles à son charme unique et à son ambiance. Avec un peu plus de 60 000 habitants. La Canée ou Chania est aujourd'hui la deuxième ville de l'île après Héraklion.

Chaniá, qui fut le site du peuplement minoen de Kydonia, a été convoitée et dominée par les Romains, les Byzantins, les Venitiens, les Génois, les Ottomans et les Egyptiens. Rattachée à la Grèce en 1913, la Crète connut une nouvelle invasion pendant la Seconde Guerre Mondiale, celle de l'armée allemande en 1941. La bataille de Crète fit rage aux environs de Chania.

 

Le centre historique, autour du vieux port, enserré à l'intérieur de murs de fortifications encore visible est un dédale de petites rues bordées de petites maisons datant de l'époque vénitienne, l'occupation turque a laissé quelques traces qui ajoutent un brin d'exotisme à l'atmosphère de la ville. Tout ici parait plus calme qu'à Héraklion, plus serein même. Par rapport à Rethymnon, venitienne elle aussi, Chania parait plus aérée. D'important travaux de restauration au cours de ces dernioères années ont permi à Hania de se faire plus belle encore, elle qui sans doute est déjà l'une des plus belles villes de Crète et de Grèce. Il y a une atmosphère très particulière, sans doute un parfum d'Orient qui vous envahit.

Visiter la ville

La plupart des sites intéressants se trouvent dans les vieux quartiers venitiens, autour du port et dans les ruelles voisines. Au nord ouest du port exterieur, le musée naval présente notamment une collection de maquette de bateaux. Il est installé dans le fort Firkás, édifice vénitein joliment restauré. De l'autre côté du port extérieur, la mosquée des Janissaires date de l'arrivée des Ottomans, en 1645. C'est le plus ancient édifice Ottomans de l'île.

Flaner dans le quartier Topanas, situé au nord ouset dans la vielle ville où se mélange l'architecture Venitienne-Ottomane

 

Près du port intérieur, les arsenaux vénitiens du XVIe siècle servaient à entreposer et à réparer les bateaux. Le phare vénitien, au bout du môle, offre un panorama superbe de la ville.

 

Relié au port par Chàlidon, le Marché Couvert de la fin du XIXe siècle vend des fruits et de légumes locaux. Non loin, le musée archéologique est installé dans l'église San Francisco. De l'autre côté d'une petitte place près du musée se trouve la cathédrale Ahia Triáda du XIXe siècle. Egalement proche du musée, la synaguogue Etz Hayyim, du XVe siècle, a été restaurée.

Le quartier Splántzia au nord est du marché, dans la vieille ville, est très pittoresque, avec ses maisons aux balcons des bois qui dominents les ruelles pavées. La place plantée d'arbres, appelées Plateia 1821, doit son nom à une rébellion contre l'occupant ottoman. L'église vénitienne Agios Nikólaos, avec son minaret tronqué, s'élève au dessus de la place. Non loin d'élève l'église Agioi Anàrgyroi, du XVIe siècle, avec ses peintures et ses icônes anciennes, et l'église San Rocco, construite en 1630.

 

 

Monastère d'Arkadi

Construit sans doute à partir du XVI° siècle le monastère d'Arkadi fut l'un des grands centres culturels grecs de la Renaissance crétoise. L'influence de la Renaissance italienne y est bien visible, comme dans beaucoup d'églises et de monastères édifiés au cours de la période de domination vénitienne en Crète.

L'emplacement inaccessible du monastère, ainsi que sa construction comme une véritable forteresse aux murailles hautes et épaisses, furent déterminantes pour son histoire. Il fut mis à mal par les Ottomans à trois reprises : en 1645, en 1823 et, enfin, en 1886.

C'est en 1866 qu'Arkadi fut le théâtre des plus sanglants affrontements entre l'armée turque et des paysans crétois retranchés dans le monastère, avec femmes et enfants. Après deux jours de résitance héroïque, les assiégés se voyant perdus firent intentionnellement exploser les barils de poudre, sacrifiant leur vie pour soustraire aux ennemis armes et prisonniers. Plus de 800 personnes trouveront la mort parmi les résistants crétois, et du côté turc, près de 1500 assaillants. Le monastère est devenu aujourd'hui un sanctuaire national en l'honneur de la résistance crétoise ; chaque année, le 8 novembre, ont lieu des fêtes commémoratives, à Arkadi et à Rethymnon. On rend aussi hommage au courage du supérieur du monastère, l'higoumène Gabriel, qui donna l'ordre de mettre le feu aux munitions. L'explosion, loin de mettre un terme à l'insurrection crétoise, attira l'attention de l'Europe sur ce peuple qui se battait jusqu'à la mort pour sa libération, et contribua à son accession à l'autonomie, en 1898.

 

 

 

 

Agios Nikólaos

 

 

Curieusement, cette cité portuaire possède un lac (Voulismeni) très profond entouré par la vielle ville qui invite à la flânerie et au farniente. Le lac est relié à la mer par un chenal depuis la fin du siècle dernier. Source de multiples légendes, il n'est plus que le cœur touristique d'Agios Nikolaos avec ses nombreux cafés et ses petites embarcations sagement alignées. Le port est assez important et peut recevoir de gros navires. Avec sa vie, ses couleurs, ses lumières et sa chaude atmosphère, Agios Nikolaos est construite sur les ruines de l'ancienne ville de Lato. Malgré l'industrie du tourisme éclatante, le profil traditionnel de la ville demeure intact. Les ruelles et les places pavées, les maisons traditionnelles et le lac à l'entrée du port sont parmi les sites intéressants à voir.

La ville d'Agios Nikolaos (ce qui signifie Saint-Nicholas) a reçu son nom après la construction de la charmante chapelle byzantine sur le site appelé "Nissi" au 7ème siècle Av. J.C. Cette église possède d'intéressantes belles fresques des 8ème, 10ème et 11ème siècles. Elle offre une vue sur la ville et la baie. Le site de la ville actuelle correspond à l'antique Lato, importante et puissante ville située près du village de Kritsa. Durant la période romaine et le début de la période byzantine, elle a également servi de port. Sous la domination vénitienne, les Vénitiens y ont construits la forteresse de Mirabello (renommé Mandraki par les turcs) à l'endroit où se tient aujourd'hui le bâtiment de la préfecture. Il n'en persiste plus rien aujourd'hui mais elle a donné son nom à la préfecture et à la baie. Lorsque les Vénitiens ont construit un autre port dans la région d'Elounda , au nord-ouest, nommée "Porto di San Nicolo", l'importance du port d'Agios Nikolaos a diminué.

Aujourd'hui, elle est très prisée et chère mais mérite une halte pour sa beauté. Le port a son charme donné par les maisons aux toits de tuiles qui l'entoure, par les illuminations (le soir) des lampes des magasins et par les bateaux et kaïkis attachés aux docks. Deux charmantes îles sont situées à l'entrée du port. La plus grande des deux sert de refuge aux protégées Kri-Kri. On peut y voir la chapelle d'Agion Panton ou de Tous Saints. Le lac Voulismeni ou Xepatomeni est situé à l'entrée du port et est le point central de la vie touristique. Selon la mythologie, Diana et Athena s'y sont baignées. Suite à un éboulement, l'eau fut brouillée au point que l'on n'en voyais plus le fond et que les indigènes l'appelaient "sans fond" ou "coulé". L'eau n'est redevenue claire qu'après la percée du canal en 1867. Le lac a un diamètre de 137 m et a une profondeur de 60-64 m. Il est assez profond pour que les Allemands en retaite y jetent tous leurs tanks pendant la seconde guerre mondiale et que personne ne les a revus depuis. C'est vers la fin du 19ème (en 1867 siècle) que le gouverneur local chrétien, Kostis Adosides Pasha qui fit construire le canal qui unit le lac à la mer et ajoint les deux côtés du lac avec une passerelle. On peut trouver un zoo près de l'extrémité méridionale du lac ainsi que le musée d'art populaire à côté du pont près de l'office du tourisme, petit mais intéressant.

Côté visite il n'y a pas grand chose à voir, que se promener autour du lac et manger surtout le soir (très pitorresque) dans les nombreux restaurants. C'est n'est qu'à l'origine un village de pêcheur envahis par les trouristes, qui profient du soleil et de la beauté du lieu.

L'histoire pleiune de lége,de du lac

Le lac est à l’origine de mille légendes. C’est dans la mythologie grecque qu’il faut plonger pour trouver la toute première qui raconte que la déesse Artémis, qui était la sœur jumelle d’Apollon, avait pour habitude de se baigner dans les eaux du lac. Artemis remplaça la précédente déesse de la naissance : Eilythias, qui était la déesse protectrice de la ville antique de Lato sur laquelle est construite la ville actuelle d’Aghios Nikolaos. De ce fait, le lac de Voulismeni est aussi appelé « Bassin d’Artémis ». Et quand on sait qu’Artémis possède tout comme son frère Apollon, le pouvoir de faire naître les épidémies et celui de les guérir, on comprend sans peine pourquoi jusqu’à peu, les personnes âgées avaient pour habitude de nager dans le lac réputé pour les soigner de tous leurs maux. En raison de sa très grande fréquentation, pendant longtemps le lac fut surnommé « la piscine nationale ».
Mais Artémis ne fut pas la seule divinité à s’y baigner. On raconte qu’Athéna aussi aimait s’y délasser.

Le lac Voulismeni est dit sans fond; tous les vieux crétois vous le confirmeront. Lors d’une récente plongée, en septembre 2000, des plongeurs réussirent à descendre jusqu’à 60 mètres de fond. La boue qui est au fond du lac les a empêchés de descendre plus loin. Officiellement le lac fait 64 mètres de fond pour 137 mètres de largeur. Les plongeurs remontèrent des armes à feu qui dataient de la deuxième guerre mondiale. En effet, à la fin de la seconde guerre mondiale, lors de la reddition des allemands, des camions entiers d’armes furent déversés dans le lac. Les gens racontent même que plusieurs tanks suivirent la même trajectoire vers l’abîme.

Des recherches scientifiques ont montré que l’effondrement d’une cavité sous-marine est à l’origine du lac de Voulismeni. En 1956, après un tremblement de terre sur l’île proche d’Amorgos, la vague du tsunami vida le lac et le port d’Héraklion. La vague revint pour remplir de nouveau le lac et se retira ainsi plusieurs fois de suite, terrorisant les populations locales.

Si vous allez plus avant dans la conversation avec les habitants d’Aghios Nikolaos, ils vous parleront aussi de l’énigme des poissons morts. Par deux fois dans les dix dernières années, des poissons morts apparurent subitement à la surface du lac. On pense que la production de sulfure d’hydrogène à la surface de l’eau est à l’origine de ce phénomène.

 

 

 

Elounda (Eloùnta)

Elounda, qui se dresse sur le site de la cité-Etat d'Oloùs, doit son développement aux Vénitiens, qui en firent un port fortifié en 1579. Aujpourd'hui ce petit port de pêche est devenu une station balnéaire installée dans un endroit idyllique sur la baie de Mirabéllou, avec des superbes crites de sable et d'hotels de luxe ou se trouves les meilleurs hoetel de Grèce.

A l'est du village, un isthme dessert la longue bande de terre de la péninsule se Spinalónga abrite une forteresse vénitienne abandonnée du XVIe siècle. Après avoir résisté aux assauts des Ottomans pendant de nombreuses années, elle servit de léproserie jusque dans les années 1950. Aujpuird'hui des excursions en bateau y partent depuis Elounda et d'autre localités.

L'île et la presqu'île de Spinalonga

La presiqu'île, qui s'étire du nord au sud en face de Plaka et d'Elounda, est séparée de la crète par le canal de Poros. Ce sont les troupes d'occupation françaises qui ont creusé ce dernier à la fin du XIXé siècle. Face à Plaka, une pussante et superbe forteresse vénitienne, construite en 1579, protège l'accès du golfe. Les turcs, malgré d'immenses éfforts, ne réussirent jamais à l'occuper, et ce n'est que par traité en 1715, que la forteresse tomba sous la domination l'Empire Ottoman, 50ans après le reste de la Crète. Redevenue Crétoise en 1903 (par un curiexu retournement de l'histoire, quelques famille turques y trouvèrent refuge par peur des représailles des chretiens...). L'île de Spinagola (qui fût surnommée alors l'île de pleurs), devint après le rattachement à la Grèce et jusqu'en 1953, une léproserie qui était administrée comme un camp de détention dans des conditions humaines et sanitaires particulièrement lamentables. Ce fut le la dernière léproserie d'Europe.

 

 

 

Ierapetra

 

Situé à 14Km de la côte nord, Ierapetra est la plus au sud des villes européennes. elle a longtemps été considèrée comme le jardin de la Crète. On comprend pourquoi en se baladant sur la côte en direction de Myrtos : la multitude de serres à légumes plastifiés qui depuis le début des années 1960, s'est immiscée dans le paysage. Cette idée lumineuse de cultiver des fruits et légumes (tomates, concombres, bananes, melons, courgettes...) en hiver pour approvisionner les marchés occidentaux, les Crétois la doivent à un Hollandais qui a choisi Ierapetra pour la douceur de son climat en hiver (20° C de moyenne annuelle). Aujourd'hui, les chose sont un peut différentes, des aménagement ont été réalisé pour rendre cette région plus attrayant pour les touristes.

 

 

Le musée archéologique L'école Ottomane fût construite en 1899 après la libération pour les enfants turcs. Aujourd'hui, il est restauré et transformé en musée archéologique où vous y verrez nombres de reliques et objets des temps anciens et principalement : Des poteries, vaisselles,jarres mais aussi les sarcophages d'Episkopi ornés de douze scènes de la vie mais également moutons romains, statues gréco-romaine, trouvées à Viglia et la statue de Persefoni.

 

 

Kales La forteresse de Kales fur construite de temps de l'ancienne ville de Ierapetra et se trouve au bout du port. Elle fut érigée par le pirate vénitien Pescadone en 1212 et depuis est restée la pierre angulaire de la ville de Ierapetra.

 

 

La résidence de Napoléon Lorsque Napoléon Bonaparte se rendit en Egypte, il fit halte à Ierapetra où il passa une nuit incognito, et la plupart disent que ce fut dans la nuit du 26 Juin 1798. Un court passage avant de se rendre en Egypte pour signer l'acte de guerre avec les Mamelukes.

 

 

Afentis Christos Elle fut construite au 14 ème siècle et reste le monument le plus ancien de cette ville, et contient nombres d'icônes religieuses et nombres de meubles en bois typiques à cet endroit. Elle reste le site où se réunissent les villageois pour fêter, chaque année, la résurrection du Christ ainsi que la mort de Judas…

 

 

Les constructions Turques La mosquée et la fontaine Ottomane reste à visiter dans le centre ville de l'ancien quartier de Ierapetra, et furent construits à la fin du siècle dernier. Aujourd'hui, la mosquée est restaurée et sert d'école de musique.

 

 

Sitia (Siteìa)

 

 

Sitia avec ses 13000 habitants est la plus grande ville à l'est de la Crète, situé à 70km d'Aghios Nikolaos. Une route nationale nous y enmène, serpentant dans les montagnes entre Gourneia et Sitia traverse quelques uns des paysages lmes plus spectaculaires de Crète vers Sitia, le paysage se transforme en collines arides et en vignobles.

Malgré l'existence avèré d'un cité gréco-romaine dans la région, la Sitia moderne n'a rien ne remonte qu'au IVe siècle av JC . Elle prospéra sous les Byzantins et au début de l'époque vénitienne, mais elle déclina au XVIe siècle à la suite de séismes et des attaques des pirates. Puis Sitia fut reconstruite vers 1870 et recommença à prospèrer.

Aujourd'hui, les productions de raisin et d'huile d'olive jouent un rôle important dans l'économie de la ville.

Au centre du vieux quartier de Sitia se trouve un port pittoresque bordé de tavernes et de cafés. Au dessus de l'extrémité nord du port, la forteresse vénitienne restaurée (aujourd'hui théatre en plein air) est le seul vestige des imposantes fortifications de la ville.

 

 

Plage de Vàï

La plage de Vaï est un paradis tropical foisonnant de palmiers qui existaient déjà à l'époqie classique, unique en Europe et dit on les plus beau . Cette plage de sable qui invite à la baignade est appréciée des estivants. Selon la légende ce sont des noyau des dattes que jetaient les phéniciens qui furent à l'origine de cette oasis de plus de 5000 palmiers. Une autre interprètation attribue l'implantation de palmiers aux troupes arabes qui en 824 y ont débarqué. Gros mangeurs de dattes, il n'est pas impossible qu'ils aient tenté de créer des palmeraies en Crète pour leurs besoins personnels!.

 

 

 

Plateau du Lassithi (Lasìthi)

Situé dans l'arrière pays d'Aghios Nikolaos, à 850 m d'altitude, ce plateau est le plus important de toute la Crète, mais également le plus célèbre. C'est en effet ici en effet que s'accumule le plus grand nombre de moulins à vent qui auraient été selon certains autochtone, près de 10 000 dans les années 1950 et 1960. La célèbre image des moulins crétois avec leurs ailes de tissus blanc ne correspond cependant plus à la réalité, on leur préfère aujourd'hui les pompes électriques pour irriguer les champs.

A partir de Neapolis (qui un des accès du plateau), une vingtaine de kilomètre d'une route sinueuse et pitorresque qui vous enmène jusqu'au plateau qui est plus qu'une plaine ovale entourée de montagnes. En arrivant on découvre d'en haut l'ensemble (d'une superficie de 72km2) qui ressemble à un immense patchwork ponctué des moulin à vents qui ont fait la célèbrité de l'endroit..

La principale activité est rurale : culture de pêches, pommes, céréales, pomme de terre, amandes et tout ce qui peut pousser à cette altitude (entre 850 et 900 mètres) et sous ce climat. Ces cultures sont irrigées par l'eau provenant de nappes phréatiques qui se remplissent en automne et au printemps avec l'eau des pluies, parfois torrentielles qui descendent des montagnes environnantes, inondant la vallées et qui est remontée à l'aide de ces fameux moulins, en été, quand le sol est sec. La terre y est particulièrement fertile et cultivée depuis l'époque minoenne. Les Romains avaient mis au point un système d'irrigation que les Vénitiens au XVe siècle ont nettoyé et amélioré en y installant des moulins à vent que vous voyez encore aujourd'hui (plus tellement utilisés certes...) pour remonter l'eau. Les 25km de circonférence de la vallée sans dénivellés important est un endroit idéale pour le vélo et les randonnées.

Le village le plus important est Tzermiado, mais l'attraction principale est la grotte de Dikti bien sûr, près de Psikro. C'est ici que Zeus aurait grandi, élevé par des nymphes et caché de son père Cronos qui voulait le dévorer.

 

Le KRI-KRI (chèvre sauvage crétoise)

La chèvre sauvage en Crète est un animal qui ne vit que dans quelques régions de l'île, notamment dans les gorges de Samaria. Elle serait un parent véritablement sauvages des nombreuse chèvres inapprivoisées qu'on trouve dans tout le bassin méditerranéen. La chèvre sauvage est agile et a le pied sûr, ce qui lui permet d'échapper plus facilement aux prédateurs. Les adultes ont un pelage caractéristique au joli motif et des cornes à trois anneaux.

Moulins Anciens / Modernes

Plateau du Lassithi

Plage de Vaî

Sitia

Ierapetra

Spinalonga

Elounda

 

Agios Nikolaos

Entée Extérieure / Intérieure

Dépot de munition, lieu de l'explosion

Monastère d'Arkadi

Chania, Hania (la Canée)

Pause au village et retour

La porte de Fer

Paysages de la randonnée pédestre des Gorges

Ruines du vieux Village

Début de l'ascension

Arrivée à Agia Rouméli

Halte Rapide à Loutro (port sans rien, juste avec des hotels)

Départ de Hora Skafion

Gorges de Samaria

Siège de Chania (Héraklion) par les Ottomans

Réthymnon

Construits par les venitiens, ces arsenaux servaient à fabriquer leurs galères.

Magasin Ouest

Salle hypostyle nord (maison des douanes)

Buste de sir Arthur Evans

Sanctuaire tripartite

Véranda de la garde royale

Kouloùres (fosses de stockage)

Appartements royaux

Salle des audiences

Mégaron de la reine

Mégaron du roi (salle des "doubles haches")

Bassin lustral nord

Magasin des jarres géantes

Salle du Trône

Propylée sud

cornes de la consécration

cour centrale

Fresque du roi prêtre

Fresque du Taureau Chargeant

 

Héraklion