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Les Temples d'Abu Simbel (ou Abou Simbel) sont situés à 280 km au sud d'Assouan, à une journée de navigation de Qasr Ibrim.
Ramsès II (1279-1213 av. J.-C), dans les années 26 à 34 de son règne, se fit construire, tout près de la rive du fleuve, ces sanctuaires « pour l'éternité ». Dans la seconde moitié de notre vingtième siècle, on dut organiser une importante action de sauvetage internationale pour protéger ces fondations pharaoniques des eaux montantes du lac de retenue.

Avant de découper la montagne au-dessus du Temple on découpa la façade en blocs de 10 à 20 tonnes. On reconstitua ensuite l'architecture interne des Temples, un volume de 100000 m3 pour le grand Temple et 26500 m3 pour le petit Temple. On entoura les façades de leur ancien environnement naturel. Pour éviter que le poids de la montagne ne surchargeât les plafonds, on coula des voûtes en ciment au-dessus de chacun des Temples. C'est ainsi que de nos jours, les monuments se trouvent à 180 mètres en retrait par rapport à leur emplacement primitif et qu'ils ont, en même temps, été surélevés de 64 mètres.

Les temple d'Abou Simbel sont les réalisations les plus extraordinaires del a série de sanctuaires qu'a laissée le grand pharaon en amont de la première Cataracte pour marquer la maimiseégyptienne sur le Sud. Il ne s'agit pas ici du'ne grotte précédée d'une avant-court, mais d'une façade entièrement taillée à l'image de celle des temples construits et qui semble émerger de la montagne. A la place des pylônes, des statues gigantesques du roi sous ses diverses manifestations divines.

 

 

Le Grande Temple


L'étroite porte qui donne accès à l'interieur, surmontée d'une niche abritant le dieu solaire Ré, est flanquée de quatre colossales statues (20m de hauteur) du roi assis en majesté. A ses pieds figurent à une échelle réduite Néfertari et la reine mère, ainsi que des princes et des princesses, enfants de Ramsès II. Au sommet du quadrilatère aù s'encadrent les colosses court une frise de 22 cynocéphales, adorateurs du soleil levant. Malgré la démesure des quatre colosses, un soin fut apporté à l'execution des visages, dont les traits de grande finesse reflète tout à la fois la force juvénile et la majesté. Un des quatre colosses fut endommagé par un tremblement de terre, sans doute dès l'antiquité.

     

 

La porte ouvre une vaste salle, pendant souterrain de la cour d'un temple. Elle est soutenue par huit piliers osiriaques à l'effigie du roi. Les parois sont ornées de reliefs qui presque tous célèbrent les vertues gerrières et pactificatrices du roi. Une vaste composition occupe la quasi-totalité de la paroi nord (à dr) rappelle le plus haut fait d'arme du règne de Ramsès II, la bataille qui opposa le jeune roi aux armées Hittites près de la villa assyrienne de Qadesh. On y voit sur duex grands registres les différents moment de l'engagement, des préparatif à la victoire finale.

 

     

 

 

 

Le temple de Néfertari

Dans le temple dédié à lépouse préférée de Ramsès ainsi qu'à la déesse Hathor, divinité de la dans et de l'amour, ce sont cette fois six statues monumentales qui se dressent en façade, six colosses debout, d'une hauteur de 8 mètres, deux représentant la reine, les autres le souverain. A leurs pieds, à une moindre échelle, les enfants royaux. Et une audace que seul pouvait se permettre le puissant Ramsès : la reine et le roi sont repésentés côte à côte à taille égale, une innovation dans le statuaire royale. Pour parachever cet hymne à l'amour excavé de la montagne Ramsès fit graver su la façade du temple l'inscription : "Nefertari par amour de laquelle le soleil se lève". De quoi combler l'orgeuil d'une épouse et d'une reine.

     
     

 

On pénètre d'abord par un vestibule soutenu par six piliers à chapiteaux hathoriques. De là, après avoir traversé une seconde salle, on accède au sanctuaire. Sur le mur du fond figure l'effigie de la déesse Hathor, sculptée à même la roche, sous sa forme de vache. Les reliefs qui ornent l'ensemble des parois sont d'un grand intérèt: ils présentent des scènes traditionnelles d'offrandes aux divinités ou figurent alternativement le roi et la reine.