Rhodes

(en grec : Κρήτη, ancien Krḗtē, moderne Kríti)

 

 

 

Histoire

 

Une Histoire de Légende...

 

Comme la pluspart des îles grecques, L'île de Rhode est lié à une légende. Zeus qui après de sa victoire contre les géants et après s'être rendu maître de la terre, aurait décidé de partager sa conquète entre les dieux de l'Olympe. Mais il aurait complètement oublié Hélios dieux du soleil qui était absent lors du partage ! (cela s'est fait de nuit sans doute!). De retour Hélios demanda bien évidenment sa part à Zeus, après discussion et réticence de Zeus et des autres Dieux, il exigea que lui soit attribué la terre qui emergerait de la mer.

 

 

A ce moment emergea, des eaux bleues, une magnifique ile fleurie, ce fut : Rhodes. Ravi Hélios, la baigna de son éternelle clarté et en fit une des plus belles îles de la mer Egée. Le nom de l'île viendrait de l'épouse d'Hélios, la nymphe Rhode, fille de Posseidon qui lui donna 7 fils et une fille.

 

 

Epoque Préhistorique

Rhodes fut habitée dés la préhistoire par les Telchiniens, peuple possédant des pouvoir magiques originaires de Crète. Beaucoup les considéraient comme des démons, mais il n'étaient pas moins d'excellents forgerons. Les Telchiniens furent chassés par les Héliades puis les Cariens peuples venus d'Asie mineure (considérés comme les premiers habitants de l'île). Aux Cariens se succédèrent les Phéniciens qui firent de Rhodes un important centre de commerce.

Rhode commença à jouer un rôle dans l'histoire de la mer Egée Orientale, se succédèrent au cours des siècle : les Minoens, les Achéens, les Doriens qui furent des civilisation très importantes et très puissante de l'antiquité "moyenâgeuse" du monde Grec.

 

Période Hellénistique

Les Grecs fondèrent 3 cités Lindos, Lalyssos(Lalissos) et Camiros(Kamiros). En s'établissant sur Rhodes et les autres îles, les Grecs se rapprochèrent de l'Orient et développère une activité commerciale et de colonisation sans précèdent. Les rapides vaisseaux Rhodiens croisaient sur presque toute la mer mediterrannée, rapportant gloire et richesse à leur patrie. Entre 1000 et 300 av J.C., les 3 cités fondèrent des colonies un peu partout France, Espagne, Sicile, Asie Mineure.

 

Malgré l'unification des 3 villes les plus importantes (Camiros, Lalyssos, Lindos) qui avec d'autres constitant la conféderation des six ville. Rhode ne put résister aux domination des perses suite aux guerres médiques en même temps que l'Ionie et d'autres citées Grecques d'Asie Mineure. Après les guerres victorieuses menées contre eux par les citées Grecques unifiées, Rhodes devint alors membre de l'alliance de Délos sous la domination d'Athène. Durant la guerre du Péloponèse (431-404 av. JC), les Rhodiens se rangent alterantivement aux côtés d'Athène puis de Sparte. Pendant cette guerre civile, la confédération de trois grandes villes décida, pour des raison de sécurité, mais également politique, de fonder une nouvelle Ville sur la pointe nord-est de l'île: Rhode. La fondation de la ville représente le tournant de l'histoire de l'Île.

Au cours de cette période, Rhodes était tour à tour aux côtés des deux plus grandes puissances de Grèce - Athène et Sparte -jusqu'au jour où survit un troisième en Grèce : La Macédoine. Les Rhodiens se rangèrent résolument du côté des Macédoniens et n'hésitèrent pas à laisser s'établir des garnisons macédoniennes dans leur ville. Plus tard lors du siège de Tyr, ils aidèrent Alexandre le Grand à prendre la ville. Après la mort d'Alexandre le Grand, ils établirent des relations commerciales et culturelles avec les ptolémées d'Egypte. Sa prospérité économique était très importante : ses vins était exportés jusque dans les cités grecques de mer Noire.

 

 

C'est vers cette période que fut construit le fameux Colosse de Rhode: (Cliquer sur l'image)

 

En 305, le Roi de Macédoine Antigonos I Monophtalmos (306-301) confie à son fils Démétrios I Poliorcète (Roi en 294) le commandement d'une énorme flotte et lance une expédition contre l'Égypte de Ptolémée I. L'invasion se solde par un échec, Démétrios I ne parvient pas à forcer les défenses Égyptienne et doit renoncer. Il essaye alors d'anéantir Rhodes qui a refusé d'aider son père. Malgré la supériorité écrasante des assiégeants, les Rhodiens résistèrent une année entière et forcèrent Démétrios à Lever le siège. Humilié, le chef de l'armée se retira en abandonnant ses machines de guerre. Plus tard, les Rhodiens les vendirent et firent ériger le fameux Colosse de Rhodes, gigantesque statue du dieu Hélios.

 

 

Par la suite Rhode connut une prospérité extraordinnaire, sa puissance devait marquer le début d'une nouvelle époque au cours de laquelle le commerce et la navigation devaient atteindre un développement sans précèdent. Le Rhodiens promulguère une loi, "le code maritime des Rhodiens", code de droit maritime international, qui compte parmi les plus grandes oeuvres juridiques du monde et qu'adoptèrent les Romains et plus tard les Byzantins.

 

 

 

Occupation Romaine, Décadence

Vers la fin du 3e siècle av JC, l'intervention de Rome dans les affaire Grecques (Guerres Macédoniennes...) et la méditerrannée orientale. En bons negociateurs, les Rhodiens adoptèrent presque toujours une attitude amicale à l'égard des Romains. Ces dernier toutefois soucieux de réduire la puissance de Rhodes, sous pretexte du refus des Rhodiens de leur venir en aide dans la guerre contre le successeur de Philippe V de Macedoine. Rome proclame Délos port libre, ce qui fut un coup mortel pour le commerce de Rhodes, aussitôt les recettes de l'Île tombèrent flèche. Rhodes n'avait pas d'autre solution de prendre parti dans les affaires romaines, il s'allière avec César Contre Pompée, et ce fut la cause de leur ruine. Cassius (Caius Cassius Longinus) après l'assassinat de César, s'emparat de Rhode en 42 av. JC la détruisant avec une sauvagerie indescriptible et emportant avec lui plus de 3000 chefs d'oeuvre trouvés sur place. Jamais Rhodes ne se remis jamais d'un tel désastre.

 

Moyen - Âge

Empire Byzantin

Après le partage de l'Empire Romain, Rhodes devint capitale de l'administration des provinces insulaires. Mais jamais elle ne devait revivre les jours glorieux des temps passés. Rhodes partagea le sort de l'Empire Byzantin et fût souvent conquise et détruite. C'est ainsi qu'elle fut prise en 620 apr JC par les Perses sous Chosroes. Quelques années plus tard en 651, vinrent les Sarrasins et en 807, elle fut pillée par les sedjouks de Haroun-al-Rachid. L'Île fut aussi l'objet de nombreuses attaques de pirates sous l'Empereur Alexis 1er.

A partir du XIe siècle, Rhodes commence à établir des rapports directs avec l'Occident. En 802 sur l'autorisation de l'empereur byzantin, les Vénitiens s'installent dans son port un comptoir commercial Richard Coeur de Lion et Philippe de France Mouillèrent à Rhodes en 1191 en vue de recruter des mercenaires pour leur croisades. Lorsqu'en 1204 les croisés eurent pris Constantinople, le riche propriétaire foncier Léon Gavalas de Constantinople, se proclama souverain de Rhodes, avec l'acquiestement des Vénitiens.

 

 

 

Depuis 1261, alors que Constantinople est repassée aux mains des empereurs Byzantin, Rhodes fait théoriquement partie de l'empire, mais en pratique, elle est soumise aux amiraux génois qui l'administrent. En 1306, un de ces amiraux, Vignolo Vignoli vend l'île avec Kos et Leros aux chevalier de l'Ordre de Saint Jean de Jerusalem qui s'installèrent définitivement dans l'île en 1309, en dépit de la résistance opposée par les Rhodiens.

 

 

 

 

Les Chevaliers de Rhodes

Figurine Chevalier de l'Ordre Hospitalier:

(Belle reproduction Merci à son Auteur)

 

 

L'ordre des Chevaliers de Saint-Jean qui, au départ, avait un caractère philanthropique et dont le siège était établi à Jérusalem, avait été fondé par des Européens, pour la majorité de négociants d'Amalfi en Italie, installés dans les lieux saints. Au départ cet ordre devait protèger et soigner les pélerins qui se rendaient à Jerusalem sous contrôle des tribus Arabes. Au fil des années et surtout après la prise de Jérusalem par les croisés en 1099, l'Ordre acquis davantage de puissance et devint en fait une force militaire sous le contrôle et le pouvoir de l'Eglise. Après la conquète de Jerusalem par Saladin en 1187, les Chevaliers transférèrent leur siège à St.-Jean-d'Acre au nord del la Palestine.

 

 

 

Après l'échec définitif des croisades et lors de la chute de d'Acre en 1291, ils furent acceuillis par le roi de Chypre où ils demeurèrent pendant 18ans avant, avant de s'installer finalement à Rhodes.

 

 

 

Les années durant lesquelles les chevaliers furent établis à Rhodes correspondent aux plus brillantes années de la chevalerie en général. Après la prise du pouvoir, les Chevalier de l'Ordre de Saint Jean qui désormais s'appeleront Chevaliers de Rhodes, conquirent les îles voisines. Les Chevaliers laissèrent de profondes empreintes à Rhodes et lui donnèrent ce caractère qui lui est propre et que l'on retrouve partout, sur les portails, les murailles imprenables, dans les églises, les hôpitaux, les auberges et les magnifiques palais.

 

 

 

 

 

Les Chevaliers occupèrent Rhodes pendant 213 ans, c'est à dire jusqu'en 1522, date à laquelle le dernier Grand Maître Villiers de Lisle Adam dut livrer la ville au sultan Soliman le Magnfique. La reddition s'effectua après un siège acharné de six mois et une résistance héroïque des Chevalier, sutenu par la population grecque de l'île. après la chute de Rhodes les Chevalier, avec l'aide de Charles Quint et du Pape, s'installèrent en 1530 à Malte et se nommèrent désormais Chevaliers de l'Ordre de Malte.

 

 

 

 

Organisation des Chevaliers

 

 

L'Ordre comptait des membres de trois catégories distinctes des Chevaliers, chargés de fonctions militaires et dont le nombre ne dépassait pas les 600; ils devaient obligatoirement appartenir à la noblesse. Les Frères Infirmiers, chargés de soins aux malades et blessés éventuels, qui étaient aussi recrutés parmi les roturiers. Et les Ecclésiastiques, enfin, deservant les églises de l'Ordre.

Ces membre originaires de tous les pays catholiques d'Europe,étaient organisés en sept groupes nationaux - lingistiques distincts, dénommés Langues de Provence, d'Auvergne, de France, d'Italie, d'Angleterre, d'Allemagne et d' Espagne - Cette dernière s'étant dubdivisée plus tard en Langue d'Aragon et de Castille. Chaque Langue avait ses quartiers dans sa propre Auberge, sous la férule d'unchef et de son conseil. L'administration suprême ressortait au Grand Maître, élus par les membres de l'Ordre pour toute la durée de sa vie. Un Conseil doté de pouvoirs législatifs et disiplinaires l'assistait dans sa tâche. Ce Conseil était composé par les chefs de chaque Langues. La langue officiel de l'Ordre était le latin pour tous les écrits et le français comme langue parlée.

 

La Langue de France, généralement soutenue par les Langue de Provence et d'Auvergne était majoritaire, ce qui explique que sur le total des 19 Grands Maîtres qui se succédèrent à Rhodes en 213ans, 14 étaient Français, ainsi qu'en témoigne d'ailleurs les emblèmes qui ornent de nombreuses façades dans l'île.

 


 

Les 19 Grands Maîtres (21 en vérité)

- Foulques de Villaret / Maurice de Pagnac

Frère du précédent il fut élu en 1308 ; conquit l'île de Rhodes et soutint avec succès le siège de sa capitale par l'armée d'Othman (1310). L'Ordre s'enrichit à cette époque d'une partie des biens des Templiers. Des chevaliers mécontents déposèrent Foulques et nommèrent à sa place Maurice de Pagnac, français aussi, mais ce dernier mourut peu de temps après (1318) ; Villaret abdiqua enfin et se retira en France où il mourut en 1327. Pendant ce schisme le pape donna le gouvernement de l'Ordre à Gérard de Pins, lieutenant-général, de la même famille que le Maître Odon de Pins.

Hélion de Villeneuve

D'abord Prieur de St Gilles, Hélion de Villeneuve fut élu Maître en 1319 et mourut en 1346.

Hélion de Villeneuve, occupait également la fonction de Grand prieur de Saint-Gilles lorsqu’il fut porté à la dignité de Grand maître à l'unanimité des chevaliers rassemblés à Avignon sur convocation du pape Jean XXII en juin 1319.

Dès qu’il fut en charge, il tint un chapitre général à Montpellier dans lequel on divisa le corps de la religion en langues.
Etant revenu en France en l’an 1328 pour les besoins de l’Ordre, il commanda le troisième bataillon français avec le sire de Beaujeu à la bataille de Mont-Cassel, qui se déroula le 23 aout de la même année.

Le 28 octobre 1334, les Hospitaliers s’emparèrent du château de Smyrne qui commandait le port et s’y maintinrent malgré les efforts des Turcs jusqu'en 1402.
Le 30 octobre 1340, il remporta la célèbre victoire navale du "Rio Salado" sur Abu al-Hasan ben Uthman, roi du Maroc.

Il mourut en juin 1346, âgé de plus de quatre-vingt ans.

Dieudonné de Gozon

 

On raconte qu'Il se rendit célèbre pour avoir tué un dragon qui causait de grands ravages dans l'île de Rhodes ; ce dragon n'était autre qu'un gros crocodile.

Dieudonné de Gozon est issu d'une famille noble du Rouergue. Etant Grand Commandeur de la langue de Provence, Il fut élu comme Grand-Maître en 1346 à la mort d'Hélion de Villeneuve. Clément VI lui écrivit le 28 juin de la même année pour confirmer cette élection qui, loin d’avoir été recherchée par Gozon, ne fut acceptée par lui qu’à regrets.

En 1347 il envoya ses troupes au secours du Roi d’Arménie contre les sarrasins d’Egypte. Elles triomphèrent de ces infidèles et remirent le roi en possession des villes qu’ils lui avaient enlevées.

En 1353, Gozon, se trouvant par son âge et ses infirmités hors d’état de gouverner, demanda au pape la permission d’abdiquer mais elle lui est refusée.
Il insista mais il mourut en fin d'année 1353 avant de recevoir l'accord du pape.

Pierre de Cornilhan ou de Corneillan

De la langue de Provence et Prieur de St Gilles, il fut élu Maître en décembre 1353 et mourut vers le milieu de 1355, après un règne de 18 mois seulement.

Roger de Pins

 

Elu en 1355, il mourut le 28 mai 1365. Il était de la langue de Provence et parent probablement d'Odon de Pins.

Raymond Bérenger

 

Ce Maître des Hospitaliers, né vers 1283, appartenait à une famille dauphinoise, que certaines généalogies rattachent, mais sans fondement, tantôt à la famille royale des Bérenger d'Italie, tantôt à la famille comtale des Bérenger de Catalogne, dans laquelle le prénom de Raymond était fréquent.

Appartenant à la Langue de Provence et Commandeur de Castelsarrasin, on le trouve tout d'abord mentionné comme lieutenant du grand-maître Roger de Pins, auquel il succéda en 1365 dans le magistère. La valeur qu'il avait déployée contre les Musulmans lui avait acquis déjà une grande réputation tant en Orient qu'en Occident. Aussi, sa nomination fut-elle universellement approuvée. Le pape Urbain V lui écrivit aussitôt pour le féliciter.

Il mourut à Rhodes en novembre 1374 , âgé de plus de quatre-vingt-dix ans.

Robert de Julhiac ou de Juilly

Elu en 1374, après avoir été G. Prieur de France, il mourut le 29 juillet 1377.

Jean-Fernandez de Hérédia / Richard Carccioli

Châtelain d'Emposte et G. Prieur d'Aragon, il fut élu Maître de l'Ordre en 1377. Ayant pris le parti de l'antipape Clément VII, le pape nomma à sa place Richard Carccioli, napolitain, prieur de Capoue, qui ne fut cependant pas reconnu par le couvent de Rhodes. Il mourut à Avignon au mois de mars 1396, après être resté trois ans prisonnier des turcs.

Philibert de Nalhac ou de Naillac

Grand Prieur d'Aquitaine il fut élu Maître en 1396 et mourut en 1421.

Dans un contexte difficile, Philibert de Naillac parvint à réorganiser l'Ordre de l'Hôpital, affaibli depuis 1352, et gravement éprouvé par les conséquences de la crise de la papauté, ainsi que par la politique de son prédécesseur au magistère, Juan Fernández de Heredia.

Admis comme chevalier dans la langue d'Auvergne, il sera successivement bailli de Lureuil (actuelle Indre) avant 1374, puis commandeur de Paulhac (actuelle Creuse). Fait assez exceptionnel, les Hospitaliers du prieuré d'Aquitaine l'éliront à leur tête en 1390, et Naillac quittera ainsi la langue d'Auvergne pour celle de France, dont faisait partie la province d'Aquitaine.

Antoine Fluvian

 

Espagnol du Grand-Prieuré de Catalogne, drapier de l'Ordre et G. Prieur de Chypre, élu Maître en juillet 1421 il mourut le 26 octobre 1437.

Jean de Lastic

 

Grand Prieur d'Auvergne, il fut élu en 1437 et mourut le 19 mai 1454.

Jean de Lastic est né en 1371 dans le château familial de Lastic. Il est issu d'une vieille famille auvergnate (par sa mère, il était le petit-fils du comte de Clermont et de la dauphine d'Auvergne).

A la fin des années 1380, vraisemblablement à Carlat, il est reçu chevalier dans l'Ordre des Hospitaliers, dans la comme l'avaient été avant lui deux de ses oncles. Après avoir sans doute effectué un long séjour au siège du couvent de l'Ordre, à Rhodes, et avoir été pourvu de diverses commanderies (Commanderie de Celles, Montchamp, Château de Carlat), il est élu grand prieur de la Langue d'Auvergne. Revenu à Bourganeuf, siège du grand prieuré, il en renforcera les défenses, en faisant notamment édifier une tour, achevée en 1530.

Il se trouve à Bourganeuf lorsqu'il apprend son élection comme grand maître en 1437. Il ne quittera pas la France sans avoir effectué des achats d'armes. En effet, les Mamelouks d'Égypte, après avoir occupé Chypre en 1424-1426, ne dissimulaient plus leurs ambitions en Méditerranée orientale et menaçaient Rhodes.

 

Jacques de Milhy ou de Milly

 

Grand Prieur d'Auvergne, élu Maître le 1 juin 1454, il mourut le 17 août 1461.

Pierre-Raimond Zacosta

Castillan de naissance et châtelain d'Emposte, élevé à la dignité de Maître le 24 août 1461 il mourut à Rome le 21 février 1467 et fut enterré dans l'église St-Pierre au Vatican

Jean-Baptiste Orsini

Etant Grand Prieur de Rome, J. B. Orsini fut élu Maître le 4 mars 1467 et mourut le 8 juin 1476.

Pierre d'Aubusson

D'abord Grand-Prieur d'Auvergne, Pierre d'Aubusson, d'une très ancienne famille issue des vicomtes de la Marche, fut élevé à la dignité suprême de l'Ordre le 17 juin 1476 ; il eut à soutenir un terrible siège de l'armée turque et fut même grièvement blessé sur la brêche (1480). Le pape Innocent VIII réunit au chapitre de Rhodes ceux du St Sépulcre et de St Lazare ; d'Aubusson reçu le chapeau de cardinal et prit le titre de Grand-Maître du St Sépulcre. Il mourut le 3 juillet 1503.

Emery d'Amboise

D'abord Grand-Prieur de France, il fut élu Grand-Maître le 10 juillet 1503 et mourut le 8 ou le 13 novembre 1512. Il était frère du cardinal d'Amboise, archevêque de Rouen, de l'évêque de Langres et de l'évêque de Poitiers. Ses armes se voient sur un canon de bronze conservé au Musée de l'Armée à Paris.

Gui de Blanchefort

Appartenant à une famille du Limousin et neveu de Pierre d'Aubusson, il fut G. Prieur d'Auvergne avant d'être élu Grand-Maître le 22 novembre 1512, il mourut le 24 novembre 1513.

Guy de Blanchefort, né à Bois-Lamy, commune de Moutier-Malcard (actuelle Creuse) après 1446, mort en mer Méditerranée en 1513, fut le 42 grand maître de l'Ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem (1512-1513).

L'ombre de Pierre d'Aubusson

Second fils de Guy III de Blanchefort et de Souveraine d'Aubusson (sœur cadette de Pierre d'Aubusson, grand maître ) Guy de Blanchefort sera admis dans l'Ordre des Hospitaliers, où il bénéficiera sa vie durant de la confiance et de la protection de son oncle. Il fut nommé commandeur de Morterolles (actuelle Creuse) et commandeur de Chypre. Lorsque son oncle fut élu grand maître de l'Ordre (juin 1476), il lui succéda dans ses fonctions de grand prieur de la Langue d'Auvergne.

En septembre 1482, c'est à Guy de Blanchefort que Pierre d'Aubusson confie la lourde responsabilité de conduire et de veiller à la bonne garde de Djem sultan ("Zizim") en Europe. Hébergé d'abord à Nice, puis dans le Dauphiné, et peut-être à Morterolles, le malheureux prince Djem sera finalement claquemuré de 1486 à 1488 dans la Tour Zizim construite à son intention à Bourganeuf sur ordre de Blanchefort. En novembre 1488, c'est toujours Guy de Blanchefort qui escorte Djem dans son voyage jusqu'à Rome, où il sera remis au pape Innocent VIII en mars de l'année suivante.

Fabrice Carretto

Amiral et chef de langue d'Italie, il fut proclamé Grand-Maître le 15 décembre 1513 et mourut le 10 janvier 1521.

 

Philippe de Villiers de l'Isle-Adam

 

D'abord G. Hospitalier et chef de la langue de France, il fut élu Grand-Maître le 22 janvier 1521, mais il fut le dernier qui résida à Rhodes, cette ville dut capituler devant l'armée du sultan Soliman le 22 décembre 1522. L'Ordre chercha un refuge en Italie jusqu'à ce que Charles-Quint lui offrit l'île de Malte où il s'établit le 26 octobre 1530. Philippe de Villiers mourut le 22 août 1534.

 

Philippe de Villiers de L'Isle-Adam (né à Beauvais en 1464 et mort à Malte en 1534), est le dernier Grand Maître de l'Ordre des Chevaliers de Rhodes. Il fut l'artisan d'une défense surprenante d'une petite cité devant un empire.

Il fut élu grand maître de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1521. En 1522, il défendit avec 600 chevaliers et 4 500 hommes l'île de Rhodes attaquée par 200 000 hommes de Soliman le magnifique. Trahi, il dut accepter en 1523 la capitulation (Soliman voulut le voir et lui adressa ses félicitations) et abandonner Rhodes pour Candie puis Messine, Viterbe, Nice (1527-1529) et enfin Malte (cédé à l'Ordre par Charles-Quint) en 1530. Lorsque le Grand Maître Villiers de l'Isle-Adam y mourra le 21 août 1534, son vainqueur, Soliman le magnifique, fera proclamer un deuil général dans son empire, à la mémoire d'un si vaillant adversaire.

Il est enterré dans la chapelle Sainte-Anne du château Saint-Ange. Et en effet, lors de son décès, « Soliman le Magnifique, qui avait toujours admiré les qualités de ce personnage exceptionnel, va faire publier dans toutes les mosquées de son immense empire un panégyrique en son honneur : "Croyants apprenez d’un infidèle comment on accomplit son devoir jusqu’à être admiré et honoré de ses ennemis". Jamais depuis, un vainqueur n’a honoré à ce point son adversaire. »

En 1577, après la construction de l'église conventuelle Saint-Jean à La Valette, le corps de Philippe de Villiers est transféré dans la crypte de celle-ci où il repose depuis.

 

 

L'Occupation Turque Ottomane

L'occupation turque fut pour Rhodes comme d'ailleur pour le reste de la Grèce, l'époque la plus sombre de son histoire. Lîle se trouvait dans le ressort de Kapudan Pacha (amiral en chef), la ville fut choisie comme capitale du fief "Egée" et comme siège du commandant en chef. La population grecque fut notamment forcée de quitter l'enceinte de la ville et de s'installer à l'extérieur des murailles dans de nouveaux quartier appelés "marassia". Ce qui n'empècha pas à la population Grecque bien supérieure en nombre de développer le commerce avec leurs nombreux navires marchands.

 

 

 

 

L'Occupation Italienne La Libération

Les Turcs occupèrent Rhodes et les autres îles du Dodècanèse jusqu'en 1912. Cette année là les Italiens conquirent l'île avec l'aide de la population grecque, qui espèrait un rapide rattachement à la Grèce. Mais l'Italie Fasciste d'alors suivant la politique d'expansion, refusa leur autonomie, ce qui engendra alors la lutte contre la domination étrangère. Après la défaite de l'Axe, Rhode au même titre que les autres îles du Dodécanèse, demeura sous autorité britannique jusqu'au 7 mars 1948, date à laquelle le drapeau Grec fût officiellement hissé devant le palais gouvernemental.

 

 

 

Représentation des chevaliers sur les remparts

Philippe de Villiers de L'Isle-Adam
Villiers de Lisle Adam leve le siège de Rhodes

Soliman le Magnifique

Philippe de Villiers de l’Isle Adam

Conseil des Chevaliers
Siège de Rhodes par les Turcs.
Château de Kolossi (Chypre)
Fort de Paphos(Chypre)
Guillaume de Clermont pendant le Siège d'Acre par Le sultan Al-Ashraf

Saint Jean D'Acre (aujourd'hui en Israel)

(Akko)

Prise de Jerusalem, les croisés se rendent à Saladin

Carte de Rhodes et les îles voisines
(Points rouges) forteresses des chevaliers; (point vert) forteresse vénitienne; (point bleu) forteresse de l'Eglise orthodoxe
Eglise Saint-Jean Lindos
Venise routes maritimes et ocupation en Orient
Prise de Constantinople le 12 avril 1204 par les croisés lors de la 4ème Croisade avec l'aide des Vénitiens (plutôt contents)
Eglise byzantine de Saint Nicolas en Foundoukli
Ville de Rhode époque Byzantine

L’ancienne Tyr ( ne pas confondre avec l'actuelle Tyr ) se situe dans la Phénice méridionale à un peu plus de 70 km au sud de Beyrouth. Elle était située sur un rocher entouré par la mer de tous les côtés, d’où son nom "SR" qui signifie en phénicien "le rocher". La ville était séparée du continent par un étroit de 500 à 700 mètres de large qui liait la ville insulaire à la ville continentale. Cette ville était considérée comme imprenable à cause de son extraordinaire situation.

Alexandre au siège de TYR

Acropole sur le Mont Smith (Ville de Rhodes)

[appelé ainsi car l'Amiral anglais Smith avait installé son observatoire en 1802 pour suivre les mouvements de la flotte napoléonienne pendant la guerre contre les Turcs].
ODEON TEMPLE STADE

Camiros
Athène en pleine apogée et à la tête de la ligue de Dèlos, entre en guerre contre la puissante Sparte. L'expansionnisme athénien n'est guère apprécié de la puissante cité de Sparte. Vingt cinq ans plus tard, Athènes sera à genoux et devra abandonner provisoirement son régime démocratique.
Lindos
Ligue de Délos, alliance militaire initialement créée pour repousser l'ennemi perse, évolue d'une coordination de forces armées grecques sous l'égide des Athéniens vers une confédération étatique soutenue militairement, financièrement, et culturellement par Athènes.
Envahisseurs d'origine indo-européenne, ils se sont répandus dans le monde grec à la fin du IIe millénaire Leur installation amena en Grèce de nombreux peuples désireux de trouver de nouvelles terres : les Thessaliens vers la Béotie, les Béotiens en Eubée, les Achéens du Péloponnèse ver l'Attique et les côtes de l'Asie Mineure.
Les Achéens , (en Grec : Aχαιοί) sont l'un des premiers peuples Indo-européens à avoir envahi la Grèce. Ils y apparaissent vers 1900. Ils sont originaires des régions plus septentrionales et arrivent par l'Ouest. Ils s'installent d'abord en Épire, puis descendent en Thessalie.
La civilisation minoenne est une civilisation qui s'est développée sur l'île de Crète au sud de la Grèce de 2700 à 1200 av. J.-C.. Tirant sa dénomination du nom du roi légendaire Minos, elle a été révélée par l'archéologue anglais Arthur John Evans au début du XXe siècle.
Les Phéniciens sont un peuple antique d'habiles navigateurs et commerçants. Partis de leurs cités-États en Phénicie (Liban, et certaines parties de la Syrie et de la Palestine), ils fondent dès 3000 avant notre ère de nombreux comptoirs en bordure de la Méditerranée orientale, notamment Carthage (en -814).
Les Cariens sont un peuple du sud-ouest de l'Anatolie, signalé depuis le VIIe siècle av. J.C. peuplant la Carie.
Helios Dieux du Soleil (Apollon pour les Romains)