Carte invasion Barbares

 

Bataille de Poitier

 

Empire de Charlemagne

 

Maure

 

Sceau Alphonse de Poitiers

Antiquité

Vers la fin du IIIe siècle avant J.-C. un peuple celtique, les Volques, prend ses quartiers dans la région du Rhône à la Garonne, des Cévennes aux Pyrénées. Ils ont pour capitales Toulouse et Nîmes, et l'on assiste alors à une première structuration du territoire.

Dès le premier siècle avant J.-C, ils pactisent avec les romains ; Narbonne est créée pour pacifier la province et devient la capitale de la Narbonnaise.

 

Les Invasions, le Haut Moyen-Age

 

Alaric chef des  WisigothsAu début du 5e s. la région est envahie par les Vandales puis les Wisigoths. Toulouse devient la capitale du royaume Wisigoth, lequel redonne un certain lustre à la civilisation gallo-romaine. La région reste sous domination wisigothique jusqu'à la Bataille de Vouillé ou ces derniers sont battus par les Francs gouvernés par Clovis. S'ensuit alors une longue période trouble au cours de laquelle la région est dispersée : Septimanie autour de Narbonne, encore sous domination Wisigothe puis Maure en 719, et Novempopulanie (grande région de l'Aquitaine) en Gascogne.Charles Martel La région est sous domination Maure jusqu'à la victoire de Charles Martel à Spetimanie aux Wisigohts. Pépin le Bref reprend Narbonne.

 

 

CharlemagneViens ensuite le règne de Charlemagne qui conquit toute la région. En 778, en vue de fédérer la reconquête hispanique, il crée le royaume d'Aquitaine, englobant tout le sud du Rhône à l'Atlantique, avec pour capitale Toulouse. Il le léguera à un de ses fils, Louis Ier dit le Pieux (778-†840), roi d'Aquitaine (781-814), empereur d'Occident (814-840)(on parle alors de Francie occidentale). L'administration de cet immense territoire est confiée aux Comtes de Toulouse.

 

Raymond IV de ToulouseDès lors, la dynastie des Comtes de Toulouse n'aura de cesse que de repousser les Maures, et reconquérir les territoires pour reconstituer une Narbonnaise. De cette compétition féodale naîtra le Languedoc, de la Garonne au Rhône, de Toulouse à Saint-Gilles. Raymond IV dit Raimond de Saint Gilles (1042-1115) atteindra par mariage l'objectif en agrandissant son état au comté de Rouergue, de Nîmes, de Narbonne, du Gévaudan, d'Agde, de Béziers et d'Uzès. Il sera un des principaux acteurs de la première croisade en prenant part à la prise de Jérusalem en 1099, et il fondera le royaume de Tripoli (Liban) en 1102. De ce contact avec l'orient naîtra une véritable civilisation, dite aujourd'hui Occitane, des troubadours,...

 

Ce foisonnement va laisser apparaître l'hérésie Cathare, à laquelle on pourrait reprocher la subversion du dualisme chrétien qu'elle préconise, opposant esprit et matière. Ce mouvement va être violemment réprimandé,à partir du 12e s., par l'église qui lance la croisade des albigeois. Juqu'à l'extermination de dernier foyer cathare, à Montségur en 1244.

 


Rattachement au Royaume de France

En 1229, Alphonse de Poitiers – fils de Louis VIII et frère de Louis IX, roi de France – hérite du comté de Toulouse en se mariant avec Jeanne, la fille du Comte de Toulouse Raymond VII. En 1271 le comté de Toulouse est adjoint à la couronne. À la mort de Jeanne, sans enfant, la région est administrée pour le compte du roi de France par trois sénauchées : Toulouse, Carcassonne et Beaucaire.

De là naît le Languedoc royal, qui va persister jusqu'à la Révolution française, conservant ses coutumes, sa langue et une administration spécifique. Le Languedoc, une des premières grandes provinces rattachée à la couronne, perd alors son autonomie, mais va profondément influencer par sa culture latine une Ile de France royale encore marquée par ses dynasties de Francs germaniques. La province restera toujours garante de la cohésion du territoire royal, dans les périodes les plus troubles comme la guerre de Cent Ans au cours de laquelle elle repoussera la domination anglaise en Aquitaine, tout comme devant les pressions de l'Empire Romain Germanique sur les rives du Rhône, qu'elle contiendra.