Sénégal

Vie Locale

 

 

 

Au Sénégal nous avons été surpris par la convivialité des Habitants. Ils sont très chaleureux et acceuillants, vous abordent dans la rue en vous disant bonjour et sont toujours prèts à discuter avec vous et vous faire découvrir les richesses de leur pays, tradition, culture et gastronomie. Le tutoiement est bien sur de rigueur, on dit bonjour à tout le monde, même à quelqu'un qu'on a jamais vu.

Au départ je trouvais qu'ils étaient beaucoup trop envahissants, nous n'avons pas l'habitude nous français venant de métropole d'être interpellés toutes les minutes par des personnes. C'est sympathique, mais cela devient agaçant, surtout que la pluspart veulent soit nous vendre quelquechose, soit nous enmener voir des boutiques de fringue, de souvenir ou nous montrer et manger du poissons (Espadons, Baraccudas, comme s'il en tombait du ciel !) des langoustes fraiches! (pas congelées).

Avec les jours qui passent et beaucoup de patience, nous avons appris à vivre à la manière Sénégalaise... Ils viennent vers vous, vous parlent en posant toujours les mêmes questions "t'habites ou ?, tu es à quel hotel, quand tu viens d'arriver, etc..." et insistente toujours pour vous proposer quelquechose et parlent pour ne rien dire (certains guides nous ont même fait remarquer que les sénégalais étaient connus pour être des "embrouilleur" ils parlent dans tous les qu'on ne sais plus ce qu'il veulent mais on sait qu'on doit leur donner quelquechose). Avec les discussions on arrive à tirer quelques renseignements et informations sur leurs manières de vivre et d'être... le tout dans la convivalité, sans agressivité ni méchanceté.

Ce qui marche beaucoup également, c'est le troc. Tous sont pres à vous proposer d'échanger??? vos sandales, votre te-shirt, votre chemise... sans doute pour ensuite en faire de même avec quelqu'un d'autre?

 

Population et Langues

Le Sénégal est un kaléidoscope culturel : ethnies, religions, langues et systèmes de valeurs cohabitent su ce même territoire dans un jeu de miroir et d'identités incessant.

Le peuple sénégalais comporte plusieurs éthnies, au passé glorieux pour la plupart.

Les Wolof

Issus du royaume Dyolof fondé au XVIème siècle, les Wolof se dispersèrent vers le XVIème siècle. Représentant aujourd'hui 43% de la population sénégalaise, ils constituent l'ethnie dominante. Leur langue d'origine nigéro-congolaise est devenue un moyen d'expression à part entière. Majoritaires, les Wolofs constituent sans conteste l'ethnie qui joue le rôle le plus important. Associés au colons dans le développement de l'Afrique Occidentale française et souvent usés par eux, ils ont réussi à tirer leur épingle du jeux et ténir les rênes du Sénégal indépendant. Leur peuple est régi par un système de caste toujours vivace de nos jours. Concernant leur savoir-faire, il réside principalement dans l'agriculture et plus particulièrement dans la culture d'arachide. Les Wolofs se rapprochèrent de l'islam que très tard, au XIXe siècle.

 

Les Peuls et Toucouleurs

Ces groupes ethinques proches et partagent la même langue, le pulaar, forment à eux deux 25% de la population. Les Toucouleurs sont les premiers à suivre la parole du prophète (et très tôt, ce fut ce qui le distingua). Comme presque toutes les sociétes des parages, le peuple toucouleur s'organise comme un système de castes, qualifiant de façon séparées le hommes de prière, les nobles, les artisans, les pêcheurs... Bergers nomades, les Toucouleur sont cependant de plus en plus nombreux à délaisser les conditions de vie rudes du Sahel pour s'établir en ville. Quand aux Peuls, Leurs origines restent mystérieuses. Certaines hypothèses avancent qu'ils viendraient d'Afrique de l'Est, de Nubie, d'Ethiopie, voire de plus loin encore… On les associes dés le XVe siècle à l'islam, à de grands marbouts et à l'arrivée en afrique noire des premiers éléments de l'écriture arabe. Ils sont traditionnellement éleveurs.

 

Les Soninké ou Sarakolé

Un autre groupe important (autour de 10%) mais également historiquement, ils ont la particularité d'avoir été islamisés à l'époque du Mali et du Ghana, puis d'être retournés vers l'animisme ensuite, puis vers Mahomet avec la montée en puissance d'El Hadj Omar Tai. Les Soninkés sont considèrés comme les descendants des fondateurs de l'empire du Ghana au XVIème siècle, ils cultivent le goût de la liberté et du voyage. Contraints à l'exil, beaucoup d'entre eux sont allés en Europe, et plus particulièrement, en France, où ils constituent l'une des plus importantes communautés sénégalaises. Ils restent profondément attachés à la religion musulmane.

 

Les Mandingue

 

 

Peuple que l'on ose à peine présenter, le peuple Mandingue à la musique moderne. Ce sont les descendants des guerriers musulmans qui ont fui la chute de l'Empire du Mali en se réfugiant en Gambie et en Casamance. Aujourd'hui, ils vivent principalement dans une région à cheval entre les fleuves Sénégal et Niger (Mali, Sénégal) egalement en Gambie Guinée et en côte d'Ivoire. Les Madingues connurent l'Islam au XIe siècle.

 

 

 

Les Lébou

 

Souvent considéré comme un sous-groupe des Wolof, les Lébou habitent la région du Cap-Vert (0,8% de la population du Sénégal). Légitimés par le pouvoir colonial, ils ont proclamé leur indépendance en 1831, et sont par conséquent la seule ethnie a s'être organisée en gouvernement. Les lébous sont radicalement tournés vers la mer, gardant les cultures de mil et manioc pour les moment où le poisson se fait plus rare. Ils parlent un dialecte wolof et sont aujourd'hui majoritairement musulmans, mais ont conservé des pratiques issues de leur religion traditionnelle.

 

 

Les Sérère

Troisième ethnie du Sénégal après les Wolof et les Peuls (17% de la population), les Sérère auraient pour origine le Fouta-Toro qu'ils auraient quitté vers le XIIème siècle pour fuir l'islamisation instaurée par l'empire du Mali, mais aussi la sècheresse. Aujourd'hui il habitent le centre-ouest du Sénégal, au sud de la région de Dakar jusqu'à la frontière gambienne(particulièrement dans la région du Sine Saloum), et ils vivent de la culture du mil et de l'arachide ainsi que de la pêche. Leur mode de vie reste très marqué par l'animisme, cependant, la majorité d'entre eux ont adopté la religion chrétienne.

Sport aujourd'hui national, la lutte est d'origine sérère et nombre d'entre eux participent aux tournois de Mbapatt aux côtés des Diolas avec qui ils ont un très ancien lien de parenté.

Les Diola

Ethnie de la Basse-Casamance (5% de la population du Sénégal) près des régions forestières, les Diola ont longtemps été protégés des invasions guerrières grâce à la barrière naturelle constituée par les marigots et les îles de la Casamance. Ils sont profondément attaché à leurs terres, à bien des égards sont à part. La culture du le riz, qui sert de base à leur alimentation, a survecu à toutes les pressions, coloniales ou plus tardives. Les Diolas sont également les spécialistes de la culture de palmiers et de la récolte du vin de palme. C'est un peuple très épris de liberté qui refusa toute domination étrangère et les enrôlements de force dans tous les conflits. Essentiellement catholiques, ils respectent aussi les valeurs ancestrales de la nature et de la vie et perpétuent les traditions animistes au travers de rites

Les Bassari

Les Bassaris (population 10 000 et 30 000) sont un groupe ethnique établi principalement sur les plateaux (région de collines) du Sénégal oriental et dans le nord de la Guinée. Côté sénégalais, le pays Bassari est inclus en quasi-totalité dans le territoire du Parc national du Niokolo-Koba. Côté guinéen, certains villages ne sont accessibles qu'à pied ou en deux-roues. Cet isolement explique en partie le fort maintien des traditions au sein de la population bassari. Contrairement à d'autres peuples d'Afrique de l'Ouest, les Bassaris ont résisté aux razzias esclavagistes et à l'islamisation. Cette ethnie résolument de religion traditionnelle s'est réfugiée sur les contreforts montagneux du Fouta-Djalon pour échapper au harcèlement séculaire des Peuls musulmans. Les Bassaris ont toujours été plus ou moins protégés des djihads peuls, grâce à leur isolement et au fait qu'ils vivent en altitude. Malgré cela, beaucoup ont été convertis à l'islam par des chefs peul. D'autres sont devenus chrétiens avec les missionnaires européens au XXe siècle. Les Bassari véhiculent auprès des occidentaux les images les plus familières du Sénégal à travers leurs cérémonies bigarrées et leurs cases aux toits de chaume.

 

Les Bedik

Les Bediks forment un peuple de deux mille trois cents habitants. Ils vivent dans les monts du Bandemba, au Sénégal oriental, entre la frontière guinéenne au sud et la courbe du fleuve Gambie au nord, dans ce pays de Kédougou éloigné de tout, dans la chaleur torride des saisons sèches, dans la moiteur terrible des étés d'hivernage. Les Bedik sont les premiers occupants connus de cette région. Leur histoire les fait venir du Mandin, au sud-ouest de Bamako. Animistes, ils ont dû quitter ces régions prestigieuses de Guinée du fait de l’invasion des Peuls musulmans qui à la fin du XIXe siècle les a conduits à se réfugier sur les hauteurs. Ces blocs impressionnants de pierre, au milieu desquels les Bedik ont construit leurs villages, constituent une protection naturelle efficace. Ces pierres de dolérite qui entourent leurs maisons ont protégé jadis leurs ancêtres et accueillent encore aujourd’hui leurs sacrifices. Ils sont catholiques, mais leur pratique est mêlée d'animisme.

 

 

 

Population immigrées

Le Sénégal, c'est aussi un pays fait d'échnages interculuturels; une terre de migrations, de chassé-croisés. Outre le tourisme, le pays acceuille bon nombre d'expatriés et de migrants venus s'installer provisoirement ou durablement au Sénégal dans le cadre d'accords de coopération ou pour le commerce.

 

Les libanais

 

Arrivent au Sénégal à la fin du XVIIIe siècle. A cette époque, les Sénégalais n'avaient pas la possibilité de s'enregistrer au registre du commerce. Ce droit était par contre accordé aux Libanais qui ont alors débuté leurs activités commerciales avec l'arachide. Pendant la guerre du Liban, une vague de migration se met en place, beaucoup partent en Afrique, notamment au Sénégal. Aujourd'hui la diaspora libanaise est évaluée à 25000 âmes., il détiennent 60% des PME-PMI fast-food, épiceries, grands magasins, boites de nuits, hôtels, etc...

 

 

Les Chinois

 

La Coopération sino-sénégalaise est en effet au beau fixe comme dans la pluspart des pays d'Afrique, et depuis la reprise des relations diplomatiques entre Beijing et Dakar en 2005. Conséquence directe : des flux migratoires considérables... mais difficilement chiffrables. Au Sénégal comme aileur la Chine n'hésite pas à mettre en place des programmes de formation, à débloquer des fonds pour le BTP, à faire des prèts, à investir dans le secteur maritime, textile, à distribuer des visas. Main d'Oeuvre bon marché oblige, les chinois construisent la pluspart des ponts et des routes, remporte pratiquement tous les appels d'offre car moins cher, plus efficaces et plus rapides. On les retrouve sur la toile commerciale, dans les marchés de produits manufacturés. Grandes ou petites boutiques, tous ne font pas fortune au sein de la diaspora hétérogènes.

 

 

et bien sûr les Français

Sans grande surprise, les français sont largement représentés parmie les diasporas représentées au Sénégal, après une baisse régulière due à l'indépendance du pays. Les Sénégaulois, comme on les nomes sont autour de 20 000, représentés un peu partout, certains ayant de riches villas.

 

Religion et croyances

L'Islam est la religion la plus répandue au Sénégal officiellement à 90% de la population, officiellement, car les religions du monde cohabitent avec les coutumes et croyances de l'Afrique, parfois bien parfois moins bien.

Avant l'arrivée de l'Islam, les croyances animistes étaient partagées par toutes les ethnies, même si chacune d'elles avaient aussi des croyances traditionnelles propres. Aujourd'hui Si l'Islam est la religion dominante (90%), elle est plus présente dans la partie Nord, l'autre religions, chrétienne et traditionnelle (8 à 9%), fait le plus d'adeptes au Sud d'une ligne partant du Cameroun à l'Ouganda. Le reste se partagent les religions animistes traditionnelles plus ou moins forte selon les ethnies.

L'Islam et le Catholicisme cohabitent très bien ensemble et se mélangent avec les nombreuses pratiques animistes. En se promenant dans la foule, à la rencontre des habitants, il est très difficile de savoir si ce sont des Musulmans ou des catholiques ou toute autre pratique religieuse. Les sénegalais sont mulusman certes, mais plus tolérants que dans d'autres pays.

L'Islam

Apparue dans le Trekour au XIe siècle, mais sa diffusion s'est faite lentement. Dans un premier temps, il fut essentiellement pratiqué par les chefs et les notables lettrés, qui créèrent ensuite les premières écoles religieuses, appelées daaras. Il fallut attendre le XIXe siècle poour que se répande la voix de Mahomet. Raison qui a son importance, à cette époque l'Islam incarnait, par l'intermédiaire des personnages fortement charismatiques tels que Lat Dior Diop ou El Hadj Omar Tall, la résistance à la colonisation française et à ses dérives. Les colons détruisant les systèmes monarchiques alors en place, la population s'est tournée vers les marabouts, cherchant leur protection. Les marabouts ont donc joué un rôle capital dans la propagation de l'Islam au Sénégal.

Ces marabouts ont joué un rôle capital dans la propagation de l'Islam au Sénégal. Ils sont à l'origine des confréries, organisations de musulmans partageant une même façon de pratiquer l'Islam. Car l'Islam tel qu'il est pratiqué est assez éloigné de celui prèché par Mahomet.

Spécificité de l'Islam sénégalais : les confréries

Au Sénégal, l'Islam est le plus souvent pratiqué au sein de confréries. Elles regroupent des musulmans autour d'un guide commun : le marabout. Celui-ci transmet à ses fidèles une méthode de pratique religieuse, appelée Tariqa (la voie). Au Sénégal, les confréries les plus importantes sont les suivantes : la Quadiriyya, la Tidianiya, la Mouriddiya et les Laayènnes ; 90% des musulmans sénégalais appartiennent à une de ces confréries.

Le Christianisme

Ce sont des missionnaires français, venus au Sénégal au milieu du XIXème siècle, qui ont introduit le Catholicisme. Assez tôt, ils ont construit des écoles pour diffuser plus rapidement et largement leur religion parmi les Sénégalais.

Les premiers à s'être convertis, à l'arrivée de ces missionnaires, sont les Sérère. Puis, ils ont réussi à convaincre de nombreux Diola. Les dernières populations ayant accueilli favorablement les missionnaires catholiques sont les Bassari et les Bedik. Aujourd'hui les 5% de chrétiens que comptent le Sénégal sont son originaires du Sud et du Centre-Ouest, ainsi que des grandes ville d'implantation libanise ou française.

La grande majorité sont catholique, mais on note ces dernière années l'implantation de quelques protestants.

L'Animisme

L'animisme attribue une âme à toute partie de l'univers : êtres et objets, nature et univers. Aussi se retrouve t-on dans un monde où esprits et génies cohabitent avec les hommes au quotidien.

Nombreux sont les Sénégalais musulmans ou chrétiens, qui adoptent des éléments de ces religions traditionnelles dans leurs pratiques. Quelques 75% (pas vraiement vérifiable) cotoient les religions monothéismes. En fait, l'animisme se mélange aux religions monothéismes, créant des système religieux, des croyances nouvelles qui s'ajustent et se redéfinissent.

Le sacré n'est accessible qu'à certaines personnes, des intermédiaires, qui se chargent de faire le lien avec les êtres humains. Les ancêtres du village, de la famille sont des intermédiaires privilégiés. Pour correspondre, les animistes font appel à leurs marabouts ou à des griots.

Les rites animistes, qui sont très nombreux, diffèrent selon les peuples. Une des pratiques communes et visibles, également la plus répandue, est le port du gris-gris, fait par exemple à partir de cauris et de lanières de cuir. Le gris-gris permet de se protéger d'une personne qui nous veut du mal, des accidents ou bien encore des sorts qui peuvent nous être jetés par des sorciers.

 

Musique et Danse

La musique et la danse sont omniprésentes. Le patrimoine musical sénégalais est plus connu que celui de la plupart des pays africains grace à ses nombreux instruments qui entraine les spectateurs dans un rythme endiablé.

La musique sénégalaise tiens ses origines des Griots. c'est par le biais des récits chantés que les griots transmettaient la tradition orale. Certains récits sont connus de tous, et de nombreuses occasions sont prétextes à des rassemblements autour des griots où battements de mains et déhanchements ravissent un public souvent nombreux.


Aujourd'hui, la musique fait néanmoins partie des activités culturelles qui font rayonner le Sénégal. Des artistes célèbres au plan international sont natifs du Sénégal. Les instruments traditionnels et une certaine sonorité opnt été gardés et mélangés avec des styles plus modernes. Le résultat est plus souvent un métissage de genre comme les chansons de Youssou Ndour. Le mbalax (mbalah) assure le liens entre hier et aujourd'hui. La pointe du gout du jour est inconstetablement le rap (qui a supplanté le Reggae), mouvement qui modifie et codifie les sonorités dans le monde entier. La jeunesse du Sénégal s'y est convertie. On retrouve dans ce genre des melodies en Wolof, bien construites chez des figures de la scène dakaroise, les groupes sont très nombreux.

 

Instruments traditionnels

 

 

La Kora est un instrument à corde du monde mandigue, dont l'on retrouve les traces dés la fin du XVe siècle en afrique sahélienne. Dpuis quelques années elle devient un instrument soliste n'hésitant pas à se confronter à différents genres musicaux. L'instrument est composé d'une calebasse, caise de résonnance sur laquelle est ficelé un manche central cylindrique en bois de santal ou en acajou. Les 21 cordes de nylon sont réparties en deux rangées paralèlles sur un chevalet perpendiculaire à la à la table d'harmonie en peau de vache. Deux baguettes de part et d'autre du manche permettent au musicien de tenir l'instrument dont les cordes sont jouées avec le pouce et l'index de chaque main. Un trou jouant le même rôle que l'ouïe du violon est percé dans la caisse de résonance souvent décorée de petits clous ou de tatouages.

C'est le principal instrument des griots. Il est également utilisé dans les orchestres traditionnels, et peut aussi s'adapter dans les groupes modernes. Il se joue presque à la verticale sur les genoux du joueur assis, qui pince les cordes des deux mains, avec le pouce et l'index.

 

Le Tama utilisé surtout par les Wolof, ce tambour est venu sur le devant de la scène avec son utilisation par les groupes modernes de Mbalax. C'est un petit tambour dont la peau est tendue par des fils reliés à la base. Le musicien place le Tama sous son bras ; le son change selon les pressions exercées par son bras. Par ce jeu de pression, le musicien peut obtenir un large choix de note, c'est pourquoi ce tambour a été surnommé le "tambour parlant".

Il existe également d'autre instreuments à percusion comme le Djembé, le Sabar, Le sangban (plus gros), Le dunumba (le moyen) et le kenkeni (le plus petit de la famille),...

Sabar

Djembé

 

Le Balafon est un xylophone composé d'un support en bois ou en bambou, sur lequel sont disposées des calebasses (caisses de résonance) surmontées de lattes de bois de tailles croissantes. Les calebasse, de taille croissantes également, sont percées d'un ou de plusieurs trous recouverts traditionnelement d'une toile d'araignée ou plus courament d'un petit film plastique ou de papier à cigarette. Le nombre de latte du balafon varie en fonction de la région où il est joué. Cet instrument se joue assis ou debout, suivant sa taille, en frappant sur les lames à l'aide de deux maillets en bois. En Afrique de l'Ouest, plus particulièrement au pays mandigue d'où il est originaire, le balafon est joué par des griots.

 

 

Le bombolong, percussion typique de la Casamance, elle est composée d'un tronc d'arbre massif creusé dans la masse et sur lequel on tape avec un gros bâton. Elle accompagne de nombreuses cérémonies traditionnelles, et est parfois même un objet sacré. A Oussouye, par exemple, seul le Roi peut ordonner le réveil des bombolongs.

 

 

 

Danse

 

Comme dans toute l'Afrique, la musique et la danse sont présents partout et font partie de la vie quotidienne au Sénégal. Les chants, les percussions et les danses ont un caractère sacré, ils racontent la vie de tous les jours et jouent un rôle essentiel dans les rites traditionnels, naissances, circoncisions, initiations, mariages, funérailles, récoltes …

Ce sont les griots, des poètes musiciens et maîtres de la parole, qui perpétuent dans le temps les traditions orales et musicales et transmettent de génération en génération la mémoire d'un peuple.

 

Autour des griots chaque ethnie rythme ses rites avec sa propre musique, instruments, sonorités et danses. Les Peuls jouent la Yela qui reproduit les sons des femmes quand elles pilent le mil, elle se rythme en tapant des mains et sur des calebasses. La Yela a inspirée de grands musiciens comme Baaba Maal et Mansour Seck.

 

Chaque caste Peul a sa propre musique, le Pekan pour les pêcheurs, le Goumbala des chasseurs, le Dilere des tisseurs … Les jeunes dansent le Wango aux rythmes du tama, le tambour d'aisselle. Les femmes Wolof dansent le Ceebu Jeen lors des cérémonies de baptêmes ou de mariages.

Les Sérères dansent le Nguel au rythme des percussions. Face à face filles et garçons avancent lentement avant que le rythme s'accélère. Cette danse entre jeunes nés la même année est le symbole de l'entraide dans une classe d'âge.

 

 

 

Peinture et sculpture

La Sculpture Sénégalaise est un activités traditionnelle africaine qui représentait des dieux et rites sous forme de totem, fétiches et idoles, mais également des masque lors des cerémonies, danses et fêtes religieuses.

Malgré l'arrivée des religions monothésime telle que l'islamisme ou le chrisitianisme, ces tradition ont su traverser les cours des siècles. Souvent attachée à une caste, même au Sénégal, la scuplture de ces objets de culte a toujours appartenu à un nombre limité d'initiés. Bien qu'aujourd'hui, la sclupture se confond entre arts et traditons.

 

 

La peinture sénégalaise se vend évidemment plus facilement à l'étranger qu'au Sénégal compte tenu d'une part des prétentions des artistes en termes de prix mais aussi du peu d'intérêt que portent aujourd'hui les Sénégalais à cet art. Dans tous les cas, il faut évidemment faire la différence entre le décoratif artisanal et alimentaire et les véritables créateurs car comme très souvent dans le monde entier.

 

La peinture sous verre un art bien sénégalais: Si les représentations (masques compris) ont souvent posé un problème eu en égard à l'islam, depuis le XIXe sicècle, les artistes sénégalais ont connu un engouement pour les images naïves de la vie quotidienne figés sur une matrice en verre qui se trouvent souvent sur les marchés, les souwèr (sous verre) ou fixés. De ces peinture on en voit partout et a tous les prix. Très honnètement, nous n'avons pas été emballés par ces peinture naïve qui resemblent à des dessins d'enfants.

L'art de la "récup": Les artiste africains, mais peut-être encore plus les sénégalais sont, ont l'art et la manière de faire revivre les objet dans leurs oeuvres. Et à tous les niveaux. Des artisants qui proposent partout des miniatures de cars rapides minibus de transports bariolés reproduit avec des tôles récupèrées sur une décharges. Partout on trouve dans le rue des des toiles et des statues, représentant souvent des personnages, et entièrement réalisés en latériaux de récupération...

Je n'adhère pas du tout à ce genre d'art naïf, qui ressemble beaucoup à des peinture d'enfant en bas âge...

 

Sports, Jeux loisirs

 

Il est difficile de savoir quelle est la discipline sportive de prédilection des sénégalais, tant le football et la lutte sénégalaise font partie intégrante du patrimoine du pays. Comme partout en Afrique, le football est le sport collectif le plus prisé et les performances réalisées en 2002 par l'équipe nationale (vice-championne d'Afrique, première participation à la coupe du monde jusqu'en quart de finale) ont encore amplifié ce phénomène, même si les résultats des "Lions de la Teranga" sont moins brillants.

Awalé

Ce jeu fait partie de la famille des Mancala (" bouger " en arabe). Celle-ci rassemble les "jeux de semaille" dans lesquels on distribue cailloux, graines, coquillages dans des coupelles ou dans des trous (dans le sable) et qui sont présents dans toute l’Afrique, sur les côtes de l’Océan Indien et en Amérique latine. Le principe : « semer pour récolter ». L’awalé se joue à deux, autour d’un tablier en bois rectangulaire creusé de douze trous. Au début de la partie, chaque joueur dispose de 24 graines dans six trous. Il s’agit ensuite de semer les graines une à une en puisant dans ses trous. Les prises se font dans les cases qui ne contiennent qu’une ou deux graines. Le but est d’amasser le plus de graines possible.

L’awalé existe depuis plus de mille ans mais son origine fait encore débat. Les Masaï soutiennent que l’awalé a été inventé par Sindillo, fils de Maitoumbe, le premier homme. Certains évoquent l’Egypte ancienne du 10ème avant Jésus-Christ comme berceau du jeu. Le plus ancien spécimen mis à jour viendrait d’Ethiopie et daterait du 7ème siècle après JC. L’hypothèse la plus probable est qu’il serait originaire du golfe de Guinée, exporté à partir du 17ème siècle par les esclaves vers les Caraïbes et les Etats-Unis.

Football

Le football au Sénégal, ce n'est pas un sport, c'est de l'amour! Chez les garçons bien sûr mais chez les filles aussi. Tout le monde porte le maillot des Lions, l'équipe nationale. Mais aussi, de l'Olympique de Marseille, de la Juventus de Turin, du FC Barcelone,... ainsi que des principaux clubs.... ! D'ailleurs, tout le monde en vend. Et personne ne comprend que vous ne vouliez pas en acheter!

Mais le football au Sénégal on en parle opu on y joue? Eh bien les deux. Pas un gosse qui n'aille faire un p'tit tour sur un terrain, voire jouer au ballon sur la route en sortant de l'école. En rêvant de marque un but lors de la prochaine coupe du monde.

Ce qui est sûr, lors des soirée de grand mach à la télé, il n'y a pas de coupure d'électricité tellement le sénégalais son accros.

Lutte Sénégalaise

N'ayant absoluement rien à voir avec la lutte gréco-romaine ou la lutte libre, elle est un mélange de traditions et de culture, le tout pimenté par un affrontement physique, la plus part du temps assez rapide.

C'est tout un cérémonial qui précède le combat, ce dernier n'étant que l'aboutissement d'une journée festive, les adversaires revètus d'un pagne coloré combattent, non seulement pour eux, mais aussi pour l'ensemble d'une région, voire d'une ethnie. Les préliminaire sont ponctuée par par le tam-tam des griots qui accompagnent des poèmes appelé baks.

 

Les épreuves nationales se déroulent dans le stade Dempa Diop de Dakar et sont retransmises à la télévision le dimanche pour le plus grand plaisir des Sénégalais.

 

 

La peinture sur Sable une autre technique de peinture sénégalaise

.

Laayènnes ou Layène

La confrérie des Layènes est principalement fut créée par Libasse Thiaw plus connu sous le surnom de Limamoulaye (1843-1909). Pêcheur illettré, Libasse ne s'en lança pas moins dans la prédication religieuse en 1884 en prétendant réincarner sous la peau noire le Prophète Muhammad mort à Médine en 632. C'est pourquoi ses partisans le considèrent comme un prophète. Sa confrérie se répandit dans la presqu'île du Cap-Vert notamment parmi les Lébous, de Kayar à Rufisque.

Mouriddiya, Mouride (ou le mouridisme : un aspirant à Dieu, Muridul-Allah en arabe),

Fondé et enseigné par Cheikh Ahmadou Bamba, c'est un ensemble de pratiques cultuelles et de règles de conduites : un soufisme basée sur l'amour et l'imitation du Prophète Muhammad et dont la finalité est le perfectionnement spirituel. Un mode de vie et un ensemble de croyances et de pratiques cultuelles qui tirent leurs origines du Prophète de l'Islam.

Cheikh Ahmadou Bamba fut tout d'abord réputé pour ses qualités de saint homme, non seulement parce qu'il était fils du marabout ayant converti Lat Dior Chop et qu'il a épousé sa fille, mais aussi parce qu'à toutes les méfiances et accusations du gouvernement colonial, il a toujours opposé une résistance pacifique.

Depuis son avènement, le point de base du mouridisme est la ville de Touba avec sa célèbre mosquée. La confrérie compte à sa tête un calife général commandeur de toute la communauté, et il est lui-même descendant direct du défunt et illustre Ahmadou Mbacké dit « Serigne Touba ». L’accès au « califat » se fait de père en fils ou parmi les frères aînés du défunt chef religieux pour perpétuer l’aura du fondateur de la tarîqa.

Tidianiya, tidjane ou tidjania

La Tidjanyya (ou le Tidjanisme a pour fondateur Sidi Ahmed Al Tijani, né en Algérie en 1737 et décédé à Fez (Maroc) en 1815. Les principes du tidjanisme sont les enseignements religieux traditionnels de l’Islam donc de la sunna du prophète Mohammed. Le tidjanisme est introduit au Sénégal vers 1835 par l’illustre chef religieux Cheikh Omar Tall (1799-1864) qui sera relayé par El hadji malick Sy (1855-1922) . Ce dernier propagera la confrérie en pays wolof (Sénégal). En 1902, il s’installera définitivement à Tivaouane (région du Sénégal) qui devient, sous son impulsion, une des capitales du tidjanisme au Sénégal, mais aussi un centre d’enseignement de la culture islamique avec la création des écoles coraniques nommées « daraa ».

L’affiliation au tidjanisme se fait du guide religieux, ou muqaddam (dignitaire de la confrérie) au disciple (talibé) à qui on donne le wird tidjane. Le tidjanisme est composé de plusieurs wird tels que la wasifa (prière), et la hadra (séance de dhikr en groupe effectué le vendredi). L’adhésion à la Tidjanyya exclut toute appartenance à une autre confrérie et le disciple doit faire le serment de ne pas abandonner l’engagement de pratiquer de pratiquer le wird, car il permet une purification morale et une ascension spirituelle.

Quadiriyya Khadra, Khadria ou qadria

Né au 11 siècle dans la ville de Badgad en Irak , le khadria a été fondé par Cheikh Abdoul Khadre Dieylani, un ascète trempé dans le soufisme c'est à dire une adoration de Dieu par la reclusion, la prière et le jeûne. C'est la première Confrérie introduite dans le pays.
Cette Confrérie sera introduite au Sénégal, par Cheikh Sadibou Aïdara petit fils du fondateur au siècle dermier .
Les activités des Khadres de Yoff sont les chants religieux hebdomadaires dans les concessions, les visites de courtoisie des petits fils du fondateur khadria et le grand pèlerinage à Nimzatt en Mauritanie de tous les fidèles le jour de la fête de korité ou fête de la fin du carême musulmam. Rappelons que le village de Nimzatt est le siège du khalife général de tous les khadres d'Afrique. On les retrouve beaucoup en Casamance.

Eglise de Ndiaganiao

Cathédrale de Dakar

Les griots sont le verbe de l'Afrique, son histoire, sa bibliothèque. Auparavant, en l'absence d'écriture, le griot (qui peut être autant un homme qu'une femme) était là et agissait (et le fait toujours) en tant qu'historien, conteur et chroniqueur. C'est le dépositaire de la mémoire collective, d'un peuple, d'une communauté, d'une famille. C'est un personnage à multiple facettes : dans le village, il est à la fois musicien, conteur, poète, et accessoirement, généalogiste. Le griot est aussi un homme un peu en marge de la société, car il a fait partie à l'origine d'une caste. Il apprend son métier au sein de la famille, puis auprès d'un maître.

Conviés aux cours royals pour les plus grands ces personnages étaient à la fois craints et méprisés. Leurs tombes furent traditionnellement les troncs des baobabs en pays sérère et Wolof parce qu'il n'étaient pas dignes d'être inhumés, et les habitant craignaient qu'il fassent ba'sser le rendement de la terre une fois enterrés.

Au Sénégal, les marabouts ont toujours joué un rôle très important, au niveau spirituel, et parfois temporel et politique. Généralement, les marabouts sont considérés comme des intercesseurs des hommes auprès de Dieu. Grâce à leur savoir, leur sainteté, leurs prières ils permettent aux hommes de les conduire sur le droit chemin et de réaliser certaines de leurs demandes relevant de la vie ici-bas.

Il existe plusieurs catégories de marabouts :

Les marabouts religieux : les plus respectés sont ceux dont le savoir et la science religieuse musulmane sont immenses. Leurs pratiques sont en accord avec les préceptes du livre révélé, le Coran. Ce sont leurs prières, leur vie ascétique et leur qualité intrinsèque d'homme de Dieu qui leur permettent d'obtenir des faveurs divines pour leurs fidèles. A l'origine, ces grands marabouts ne monnayaient pas leur savoir, mais recevaient souvent des dons importants de la part de leurs fidèles. Cependant, dans la société actuelle, il devient commun de payer pour leurs prières.

Les marabouts "ficelle" : ce sont des hommes qui prétendent avoir des pouvoirs magico-religieux afin de résoudre les problèmes terrestres. En fait, ce sont plus des charlatans qui profitent du titre respecté de marabout pour gagner rapidement et aisément de l'argent.

Les marabouts animistes : auparavant nommés fétichistes, sorciers ou jeteurs de sorts, ils rentrent en contact avec les divers éléments de la nature pour tenter de capter l'unité de ce monde. Un fétiche peut être sculpté ou n'être qu'un simple agglomérat de tissus ou de matières naturelles. Ainsi les fétiches naturels doivent leur pouvoir aux forces qui les habitent et à la nature : coquillages, pièces de bois, pierres… Les fétiches imprégnés se voit attribués leur pouvoir par un être doué de forces surnaturelles : sorcier, homme-médecine… Les fétiches destinés à la sorcellerie ont pour objet d'envoûter et de provoquer des sorts à distance (maladie, mort)… Ils doivent pour ce faire comporter des fragments organiques (cheveux, ongles…) de la personne visée par le sort. Cependant, les fétiches ne sont pas uniquement utilisés à des fins de nuisance ; s'ils provoquent une maladie, ils peuvent la guérir ; s'ils jettent des sorts, ils peuvent assurer une protection contre eux. Les matières composant le fétiche ont pour rôle de fixer les forces appelées sur ce dernier, ce sont les incantations prononcées par le sorcier qui activent ces forces et les rendent bénéfiques ou maléfiques.

Le drapeau du Sénégal est composé de trois bandes verticales d'égale dimension de couleurs verte, jaune frappé d'une étoile verte au milieu et rouge.

Signification des couleurs... * La couleur verte symbolise le couleur de l'islam, celle du prophète Muhammad... mais aussi l'espoir chrétien, la nature et la fécondité. * La couleur jaune évoque le couleur du bonheur, celle de la prospérité et de l'abondance. * La couleur rouge rappelle la couleur du sang celle du sacrifice consenti pour toute la nation, mais aussi la détermination ardente et la force résolue qui anime chacun de ses fils dans la lutte contre le sous développement.