Ensemble Découvront Florence berceau de la renaissance qui a vu naitre et s'épanouir de nombreux artistes et écrivains.
Agréable et fascinante, Florence conserve aujourd'hui encore l'aspect architectural de la cité qui, dès la fin du Moyen Âge, fut le phare politique et culturel de l'Europe. Son patrimoine artistique en fait un lieu unique au monde, où la concentration de musées et de chefs-d'œuvre dépasse l'imagination.
La Piazza del Duomo
La somptueuse cathédrale (duomo) gothique Santa Maria del Fiore en marqueterie de marbre polychrome domine la ville de son imposante coupole conçue par l'architecte Brunelleschi. La construction de l'édifice nécessita presque deux cents ans de travaux, davantage si on considère la façade, achevée seulement au XIXe.
A l'intérieur, des fresques de Paolo Uccello et d'Andrea del Castagno voisinent avec des terres cuites de Luca Della Robbia et le sarcophage de saint Zanobi, chef-d'oeuvre de Ghiberti. Prenez votre souffle et grimpez jusqu'à la galerie intérieure qui permet de découvrir la structure ingénieuse de la coupole, réalisée sans échafaudages. Si vous avez le courage de monter au sommet, vous serez récompensé par une vue fantastique sur Florence.
Le campanile de Giotto qui se dresse près du duomo arbore la même marqueterie de marbre ainsi que des bas-reliefs de Della Robbia et d'Andrea Pisano. Le baptistère adjacent, l'un des plus anciens monuments de Florence, était à l'origine un temple païen. Il doit surtout sa célébrité à ses portes de bronze doré. La Porte du Paradis (telle que l'aurait surnommée Michel-Ange) de Lorenzo Ghiberti, sur la façade est, éclipse en beauté la porte sud de Pisano. Réalisée entre 1425 et 1452, elle figure parmi les premières oeuvres majeures de la Renaissance. Des mosaïques du XIIIe siècle représentant le Jugement dernier ornent la coupole du baptistère.
Le musée de l'Oeuvre de la cathédrale (à ne pas manquer) expose des panneaux d'origine des portes du baptistère, l'équipement utilisé par Brunelleschi pour élever la coupole ainsi que son masque mortuaire. Parmi l'impressionnante collection de sculptures se trouve la célèbre Pietà inachevée de Michel-Ange.
La Piazza della Republica
Ancien emplacement d'un forum romain sur lequel s'était installé, au Moyen Age, le vieux marché très animé jusqu'à ce qu'il soit rasé en 1890 et remplacé par le Mercato Central. Originellement la piazza della Republica était fermée par quatre églises. Au centre, trônaient les basses-cours des paysannes, des étales de maraichers, de bouchers, des marchands d'épices et de médicaments. Pendant des siècles, le Mercato Vecchio fut le site le plus pitoresque et le plus fréquenté de Florence.
Ponte Vecchio
Eparge par les Allemands , alors que ses abord nord et sud ainsi que les autres ponts furent détruits par les mines en 1944, le Ponte Vecchio (piéton) et ses étales d'orfèvres se transforment, en été en une sorte de foire touristique.
Reliant deux quartiers voués au commerce, il était naturel qu'il se couvrit lui-même de boutiques. Les premiers occupants furent les bouchers et poissoniers qui jetaient dans l'eau leurs déchets... Ferdinand Ier, soucieux de l'hygiène publique autant que de l'apparence de la cité les chassa en 1593 pour y installer les orfèvres et les bijoutiers qu'on y voit encore. Le corridor de Vasari occupe l'étage du pont. Rappelons que ce chemin privé long d'un kilomètre, fut crée en 1565 par Cosme Ier pour joindre son nouveau logement, le palais Pitti, à ses bureaux demeurés au palais Vecchio et aux Offices.
Situé au point le plus resserré de l'Arno dont le cour paisible peut devenir torrentiel, le pont fut détruit une première fois en 1333. Il faillit l'être une seconde fois lors de la crue catastrophique de 1966, mais seules les boutiques furent dévastées.
La Piazza della Signoria
(place de la seigneurie)
Par sa forme insolite, ses monuments prestigieux et ses statues, la place de la Seigneurie, qui constitue le coeur de Florence, est à la fois un vaste théatre et un musée de plein air inégalables.
Ancien site des bains romains, elle était, au XVIIIe s., occupée pour l'essentiel par les demeures des Uberti, puissante famille gibeline alliée à l'empereur d'Allemagne, traditionnellement couronné roi d'Italie. Lorsqu'ils furent vaincus dans la terrible guerre des rues qui les opposa pendant 30ans aux guelfes, partisant du pape, les gibelins virent leurs 36 palais rasés en 1266. En 1291, la construction de l'orgueilleux Palazzo Vecchio (Palais-Vieux), forteresse du pouvoir, était entreprise par Arnolfo di Cambio et Andrea Pisano. Ce n'est que bien plus tard entre 1376 et 1382, que fut édifiée la gracieuse loggia della Signoria.
Mieux qu'ailleurs, Florence combine ici la Force Militaire et la grâce de la Renaissance, l'austérité et la légèreté. C'est un délice, à midi, que d'y siroter l'apéritif à la terasse d'un des café et, le soir d'y musarder entre la fraiche fontaines de Neptune et les artistes des rues. L'ensemble de la place avec se monument magnifique fait par des artistes célèbre offre un spectacle epoustoufflant unique au monde.
Palazzo Vecchio
En 1298, ce palais, d'une ossature toute militaire ne cesse d'être en chantier : cour intérieure, agrandissements, aménagements, restructurations... Siège des autorités communales, il n'est habité par les Médicis, qui jouerons les premiers rôles pendant trois siècles, que de 1540 aux années 1550, ce qui suffira à concevoir un décor tout à leur dévotion. Ils s'installèrent de l'autre côté de l'Arno, dans le Palais Pitti. Le Palazzo Vecchio abrite depuis 1872 la municipalité de Florence, laissant à la visite l'essentiel des appartements et salons de réunion ou de travail des Médicis.
C'est Cosme I de Médicis qui transforma ce palais pour en faire sa résidence, il le fit agrandir et somptueusement décoré. Vasari et son équipe d'artistes réalisèrent les nouvelles décorations du palais : Salon des Cinq Cents, Appartements de Léon X, Appartements de Cosme, Appartements d'Eléonore de Tolède, Salle des Audiences, la salle des Cartes Géographiques.
La galerie des Offices
Le palais des offices est dû à la volonté des Cosme Ier de centraliser en un même lieu les bureaux (uffizi) des fonctionnaires et d'affirmer la puissance de l'Etat florentin. Sa construction, en forme de U entre la place de la seigneurie et et l'Arno, est confiée à Vasari. Elle dure vingt ans, de 1560 à 1580. Dès 1581, le Grand-Duc François Ier organise une collection d'oeuvres d'art au 3e étage, sur le trajet du corridor privé, dit "corridor de Vasari" qui mêne au palais Pitti. Dix ans plus tard, et pour la première fois en Europe, cette collection est visible sur demande: la galerie des Offices est née. Elle s'enrichie de dots et de successions, puis au XIXe et XXe s., de nombreux tableaux provenant d'églises, couvent ou monastères.
La galerie des Offices réunit aujourd’hui des œuvres datant de la fin du XIIIe siècle jusqu’à la fin du XVIIIe siècle. Le musée possède 2 500 tableaux. Les primitifs italiens sont illustrés par trois retables d'autel monumentaux des maîtres du XIIIe siècle — Giotto, Duccio di Buoninsegna et Cimabue — et par des œuvres de Simone Martini et de Gentile da Fabriano. Les tableaux de Masaccio, Fra Angelico, Paolo Uccello (la Bataille de San Romano) et Piero della Francesca sont d'un intérêt inestimable et quatre salles ont été consacrées à Sandro Botticelli dont on peut admirer ses œuvres les plus célèbres, le Printemps (v. 1478, restauré dans les années 1890) et la Naissance de Vénus (v. 1485).
D'autres salles présentent les réalisations des grands maîtres du début de la Renaissance : l'Adoration des Mages inachevée (commencée en 1481) et l'Annonciation de Léonard de Vinci, la Madone au chardonneret (v. 1507) et le Portrait du Pape Léon X avec deux cardinaux (1518-1519) de Raphaël ou encore le Tondo Doni ou Sainte-Famille (1504 ou 1507) de Michel-Ange. Parmi les œuvres des peintres maniéristes, on remarque celles du Pontormo, d'Andrea del Sarto, de Bronzino et du Rosso Fiorentino.
Les Offices possèdent également des œuvres de l’école vénitienne, en particulier l'Allégorie sacrée de Giovanni Bellini et la Vénus d'Urbino (1538) de Titien, ainsi que des œuvres du Tintoret, Véronèse, Parmesan.
Les écoles flamande, hollandaise et allemande des XVe et XVIe siècles sont représentées par des tableaux de Hugo van der Goes, Cranach l'Ancien, Rembrandt, le Caravage, Rubens et Antoine Van Dyck. Les œuvres du XVIIIe siècle incluent des tableaux de Canaletto, Francesco Guardi, Goya et Jean-Baptiste Siméon Chardin.
Dans le couloir de Vasari, qui relie les Offices au palais Pitti, sont exposés des autoportraits de Vasari, Raphaël, Titien, le Bernin, Canova, Rubens, Diego Vélasquez, Camille Corot et Eugène Delacroix.
Le Bargello
Ce superbe palais forteresse fut édifié en 1254 pour installer le pouvoir communal suite à la victoire du peuple bourgeois (guelfes) sur les aristochrates partisans de l'empereur d'Allemagne (gibelins). Il devint ensuite, pendant trois siècles une prison avec salle de torture, et le siège du capitaine de la police, ou bargello (littérallement "sbire"). Les cellules ne furent battues qu'au XIXe s. et les batiments, scrupuleusement restaurés, affectés au Musée national qui abrite une magnifique collection de sculptures toscane du XIVe au XVIIe s.
A ne pas manquer notament les oeuvres de Michel-Ange ou une salle lui est consacrée.
Santa Croce
La Piazza (place)
Cette vaste place rectangulaire acceuillait, au Moyen-Age, les grande foules populaires accourues pour écouter les prédications des disciples de saint François ou d'assister aux tournois ou aux jeux du Calcio, qui se déroulent toujours chaque année, à la fin Juin. La place est bordée des palais typiquement florentins.
L'église
Quand Stendhal sortit du temple de Santa Croce durant son voyage à Florence en 1817, il fut pris d'un malaise qui lui provoqua des vertiges, une tachycardie et des angoisses. Le médecin auquel il rendit visite lui dit qu'il avait fait "une overdose de beauté". C'était ce qu'on appellerait plus tard la syndrome de Stendhal. La basilique de Santa Croce abrite en fait un nombre incroyable de chefs d'oeuvre. Elle représente aussi la puissance de la ville de Florence puisque ce fut la municipalité qui paya la construction de l'église tout comme Santa Maria Novella et le Duomo.
Les travaux commencèrent en 1294 sous le projet d'Arnolfo di Cambio. Le temple répond à un plan en "T" avec trois nefs et un transept entouré de chapelles. L'intérieur est vaste, sobre, typique des églises de l'ordre franciscaine tout comme le plafond à chevrons en bois. La façade fut achevée en 1863 et est de style néogothique. La Santa Croce peut être considérée comme le panthéon des hommes illustres italiens. Ici se trouvent, parmi d'autres gloires italiennes, les tombes de Machiavello, Galileo Galilei et de Michel Ange. Celle de Dante ne contient pas les restes du poète mais il s'agit d'un cénotaphe.
Les chapelles de l'église abritent dans leurs murs d'exquises fresques, oeuvre de Giotto et de ses élèves. Giotto, considéré comme le premier peintre moderne, décora la chapelle Bardi et la chapelle Peruzzi. Taddeo Gaddi et Agnolo Gaddi exécutèrent les fresques de la chapelle Baroncelli et celles de la Grande Chapelle. La Chapelle Bardi di Vermio fut peinte par Maso di Banco. La basilique s'enrichit au XVeme siècle d'oeuvres sculpturales dont notamment du crucifix, de l'Annonciation de Donatello, de la Madonna del Latte de Antonio Rossellino et du pulpite de Benedetto da Maiano. À voir aussi les vitraux datant du XIIIeme siècle.
Palais Pitti
Avec ses jardins en colline, ses fontaines, ses statues aux aguets dans les bois et son musée richissime, la Palais Pitti est comme le complément des Offices. Un Versailles qui n'a pas été voulu par un roi. Au milieu du XVème siècle, c'est Luca Pitti, marchand très riche et très puissant, qui achète ces terrains à l'époque aux abords de la ville. Pitti commande le projet de son palais à Filippo Brunelleschi, génial réalisateur de la coupole du dôme. Brunelleschi meurt avant le début des travaux, en 1457. Luca Pitti, lui non plus, ne verra pas la réalisation de sa demeure fastueuse. Il meurt en 1472, affligé par la débâcle financière et affaibli par la rivalité des Médicis.
Les Médicis complètent les travaux en 1549 et font de Palais Pitti leur demeure, loin (mais pas tellement) des ruelles de Florence. Mais le palais n'a pas encore de parc et c'est la duchesse Leonora de Tolède qui profite de la colline de Boboli pour en faire un jardin grandiose.
A l'intérieur du palais, les salles de la Galerie Palatine portent les noms de divinités et héros classiques : Venus, Jupiter, Apollon, Ulysse, Saturne... et elles abritent des statues de Canova, des tableaux de Titien, Raphaël, Van Dyck, Rubens... et des fresques de Piero da Cortona. Mais le palais Pitti ce n'est pas un seul musée : il y a aussi les Appartements monumentaux, la Galerie des Carrosses, la Galerie des Costumes, le Musée des Argents, celui des porcelaines, le Fort Belvedere avec ses fortifications. Et enfin, bien entendu, les jardins. Où l'art semble jouer à cache-cache avec la nature, avec l'eau des fontaines et des grottes.
Les Jardins de Boboli
Localisé derrière le Palais Pitti, le jardin est introduit, comme achèvement scénographique de la cour, par la complexe Fontaine de l'Artichaut de Gian Francesco Susini et, après celle-ci, par le grand amphithéâtre à six rangées de gradins, structure du XVII° siècle qui servait pour les spectacles en plein air.
Parmi les œuvres architecturales d'ameublement du jardin, celle de l'Isolotto, placée comme fond du long et majestueux « Grand sentier des cyprès », est vraiment splendide quant à l'architecture et à la vision scénographique. C'est une réalisation très réussie de l'architecte Alfonso Parigi le Jeune qui l'exécuta en 1618, pour valoriser par un ultérieur jeu d'eau, la fontaine de l'Océan, dessinée et sculptée précédemment par Giambologna.
En parcourant le jardin de Boboli il ne faut pas oublier de voir le grandiose Pavillon des Citrons, grande construction de la seconde moitié du XVIII° siècle, utilisée comme serre pour ces plantes ornementales.
Près du Palais Pitti il y a la place San Felice, sur laquelle donne l'église médiévale du même nom, restructurée au XV° et encore au XVI° siècle. Elle contient à l'intérieur un belle croix peinte du XIV° siècle, de l'école de Giotto.
Le Fort Belvedère
Remarquable exemple d'architecture militaire de la fin du XVI° siècle, le fort Belvédère, appelé aussi « Fort de Saint Georges », fut construit sur ordre du Grand Duc Ferdinand I, d'après les dessins de Bernardo Buontalenti.
C'est une structure en forme d'étoile, avec des bastions triangulaires. Il renferme le petit Palais du Belvédère, projeté lui aussi par Buontalenti, et d'où l'on jouit d'un magnifique panorama sur la ville et sur les collines qui l'entourent. Le grand espace du fort, grâce à sa très heureuse position est un cadre idéal pour les expositions et les événements culturels.
San Miniato al Monte
L'église de San Miniato al Monte a été érigée vers le XIème siècle en hommage au premier martyr de la ville, saint Minias, qui fut décapité sur les bord de l'Arno et qui aurait marché jusqu'au sommet, sa tête sous le bras, jusqu'en haut du mont Fiorentinus - aujourd'hui le Monte alle Croci - saint Minias git dans un tombeau dans la magnifique crypte. C'est une église romane à plan basilical, avec une façade en marbre blanc de Carrare et en serpentine verte, à laquelle s'est rajoutée au XIIème siècle une mosaïque sur fond d'or et dans laquelle sont rassemblés la Vierge, le Christ et San Miniato. L'aigle d'or de la corporation florentine Calimala trône au sommet. Si Brian De Palma a pu y tourner plusieurs importantes scènes d'extérieur dans Obsession (1975), les intérieurs ont dû être tourné dans une autre église, faute d'autorisations, d'où le faux raccord de la porte d'entrée. Une église qui offre, de plus, un magnifique point de vue sur Florence.
Santa Maria Da Novella et
Stazione Centrale
La Stazione Centrale...
derrière S. Maria, Novella, fut réalisée de 1932 à 1934 par Giovanni Michelucci et son équipe. Basse et sobre, bien unie dans ses diverses fonctions par un auvent continu, elle constitue un des bons exemples de l'architecture traditionnelle en Italie.
La Gare Centrale est extrèmement bien située pour les voyageur qui veulent visiter la ville car elle es seulement à 20mn à pied du centre. Pour les automobilistes il ya un excellent parking!.
La Piazza
Les frères mendiants de l'ordre de saint-Dominique, venus à Florence pour y enseigner le renouveau de la foi, s'installèrent, faute de mieux dans ce faubourg populaire et sans grâce. Vers 1246, une vieille église délabrée consacrée à la Vierge leur fut concèdée. Elle servit de base aux deux architectes de l'ordre, Fra Sisto et Fra Ristoro, qui,aidés par de puissantes familles, édifièrent une église grandiose, digne de faire concurrence à la cathédrale. D'où le nom de Sainte-Marie-Nouvelle (S. Maria Novella).
Ce monument prestigieux entraina la refonte complète du quartier. La place lui donne accès, établie sur d'anciens ateliers et logements pouvait déjà acceuillir les foules dés 1425. A la fin du siècle, elle fut bordée, face à l'église, par la loggia S. Paolo, dont les belles arcades s'ornèrent de terre cuite d'Andréa et Giovanni Della Robbia.