Place du Dôme (Piazza del Duomo)

 

 

pise

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Situation actuelle

Pise se situe en Toscane, au centre ouest de l’Italie.
Elle s’étend sur les deux rives du fleuve Arno, à quelques kilomètres de la côte tyrrhénienne et compte aujourd’hui environ 92000 habitants.
La ville de Pise est chef-lieu de province Toscane ainsi qu’un siège archiépiscopal. Elle partie des plus importants centres culturels d’Italie.
La ville conserve en effet un riche patrimoine artistique, une originale réélaboration médiévale aux influences islamiques, lombardes et locales. La ville possède de nos jours un centre universitaire très prestigieux. Son économie s’appuit majoritairement sur le secteur tertiaire (services,tourisme, informatique) auquel s’ajoute l’industrie textile, de vitrerie, pharmaceutique, chimique et mécanique.

Histoire

Pise est un centre étrusque de transition entre les routes tyrrhéniennes et l’arrière-pays. La ville devient au Ier siècle a.c une importante commune ainsi qu’un port romain; durant la période de fin du moyen-âge, la ville développe sa caractéristique de port fluviale.
C’est au XII siècle que la ville de Pise connaît son époque de splendeur, lorsqu’elle s’affirme en tant que République Maritime, même si sa rivalité avec les villes voisines de Lucques, Florence et Gênes marque le début de la décadence de la ville sur le plan politique, laquelle fut alimentée par des combats internes entres les différentes classes. Sa défaite en 1284 à Meloria contre la ville de Gênes lui fut fatale. Suite à une période d’alternance de plusieurs seigneuries, la ville recommença petit à petit à jouir d’une époque de bien-être sous la domination des Médicis ( XV siècle) et puis sous celle de Loreine (XIX siècle.), durant lesquelles la ville s’affirma comme un important centre culturelle et bénificia de grandes œuvres publiques. En 1860 un plébiscite approuva l’annexion de Pise au Royaume d’Italie.

 

 

plan de la ville

 

A Visiter

A vrai dire il n'y ya pas grand chose à voir dans cette ville mise à part le Duomo avec bien sur la tour de penchée de Pise. Et une place

 

Tout à voir : Place du Dôme (Piazza del Duomo)

Egalement appelé Campo del Miracoli, se côtoient quatre édifices qui qui composent un ensemble monumental parmi les plus célèbres du monde.

 

 

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coupole ellipsoïdale du Dôme

 

 

 

LE BAPTISTERE

 

Le Dôme

Le DômeLe Dôme ("il Duomo") se situe devant la tour et il est considéré comme la plus grande expression de l’art roman de Pise.

Il s’agit d’une merveilleuse fusion d’éléments classiques, byzantins, arabes et nordiques. Sa construction débute en 1064 par Buscheto et se termine au XII siècle par Rainaldo. Sa façade de calcaire blanc s’articule en un ordre inférieur en arc et en quatre ordres supérieurs de logettes, enrichies de sculptures et de marqueteries.Sur ses portes en bronze du XVII siècle sont gravées en relief les histoires de la Vierge et du Christ. A l’intérieur du Dôme, composé de cinq nefs, se trouve une magnifique coupole ellipsoïdale. Le Dôme

On peut également y admirer des œuvres de grande valeur comme par exemple les peintures de Beccafumi, de Ghirlandaio, d’Andrea Del Sarto et de Sodoma, le mosaïque absidal de Cimabue, l’autel de Giambologna ainsi que le parchemin de Giovanni Pisano, chef-d’œuvre de l’art gothique italien. Enfin, vous pourrez voir le Lampadaire deo di Galileo Galilei, qui fut utilisé par l’illustre scientifique pour ses importantes expériences sur les lois de la physique

LE BAPTISTERE

LE BAPTISTERELe Baptistère ("Battistero") de forme circulaire, possède une coupole piramidale de 18 mètres de diamètre.
Les travaux débutent en 1152 par Diotisalvi, puis continuent avec Nicola et Giovanni Pisano et est terminée au XIV siècle. L’édifice reprend le schéma architectonique du dôme avec una base en arcades aveugles surmontée d’une logette sur colonnes.
On accède au baptistère par quatre portes richement décorées.
Vous y trouverez à son intérieur le parchemin exagonal de Nicola Pisano (1260), un parfait exemple de sculpture de la fin de l’époque romane toscane.

 

 

LA TOUR PENCHEE

LA TOUR PENCHEELa tour penchée de Pise (torre pendente di Pisa en italien), à Pise, ville de Toscane en Italie est un des symboles du nord de l'Italie.

C' est un campanile, ou beffroi, de style roman dont la construction débuta le 9 août 1173.
Elle est haute de 55 mètres, d'un diamètre externe de 15,5 mètres à la base, et lourde de 14 453 tonnes.
Elle est située à 43,7° de latitude et 10,4° de longitude. Elle est à environ 2 mètres au-dessus du niveau de la mer. Cette tour creuse, de diamètre interne de 7,4 mètres, est composée de deux cylindres de pierre concentriques entre lesquels cour un escalier en colimaçon de 293 marches.
Entre chacun des 8 étages, des colonnes de marbre blanc de Carrare servent de support, et de nombreuses sculptures sont visibles.
La porte est décorée de sculptures d'animaux et autres grotesques de style roman.

La construction fut achevée en 1350 avec l'installation de ses 7 cloches. Dés la construction du 3e étage (1274), l'édifice commence à pencher. Il atteint 54,5 m de hauteur et pencha de plus en plus. 1350 : 1,4 m 1817 : 3,8 m 1993 : 5,4 m

Les cloches du haut de la tourLe 7 janvier 1990, la tour fut fermée au public pour des raisons de sécurité. Le monument avait alors été visité par 18 millions de personnes au cours des 60 années précédentes.
Après expertises, les travaux furent commencés. En septembre 1995, un système cryogénique pour refroidir le sol s'avère faire pencher la tour encore plus. En 1998 une armature interne en acier fut posée et en 1999, 60 m³ d'argile furent extrait sous la tour et les fondations furent renforcées de piliers de 15 m de profondeur.
Ces travaux à hauteur de quelque 30 M € ont permis de rapprocher le sommet avec la verticale de 43 cm et de stabiliser ainsi l'édifice pour au moins une centaine d'années.

 

 

 

Les cloches du Haut de la tour

 

 

Le Camposanto

 

Vue de la tour de Pise

 

Vu de la tour Museo delle Sinopie

 

 

Le Camposanto (cimetière)

Le CamposantoL'un des architectes du Campanile Giovanni di Simone commença les travaux en 1277. Ils furent interrompus en 1284 par la guerre contre Gênes (bataille de la Maloria) et ne se terminèrent qu'à une époque beaucoup plus tardive, alors que le gothique avait perdu sa pureté primitive.

On peut considérer que les travaux furent finis en 1464 avec l'ornementation des arcades.

Le CamposantoLe Camposanto (cimetière) est un cloître qui abrite aujourd’hui une superbe collection de tombes et de sarcophages romains

Malheureusement, presque toutes les magnifiques fresques du Camposanto, celles qui firent dire à certains que ce monument était l’un des plus précieux d’Italie, furent incendiées par les bombardements alliés au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

 

Musée de l'Oeuvre (Museo dell'opera del Duomo)

Museo dell'opera del DuomoCe musée a été récemment installé, en 1986, dans un édifice du XIIIe siècle, dépendant du cloître, dans lequel habitèrent pendant longtemps les prêtres attachés au Dôme.

Il fut complètement altéré par de nombreuses réfections dans les XVie et XVIIe siècles et transformé en Séminaire de l'archevêché. Il passa en-suite à un sculptureprivé et fut pendant quelque temps le siège d'une Académie de Beaux-arts dans la première moitié du XIXe siècle. En 1887, des soeurs Capucines acquirent l'édifice et l'utilisèrent comme couvent jus-qu'en 1979. Dans ce musée sont rassemblées des pièces significatives provenant de tout l'ensemble monumental du Dôme de Pise.

La Tour vu du muséeSous la loggia de la Cour, de laquelle on peut apercevoir une perspective insolite et suggestive sur la Tour sont placés les différents bustes qui ornaient autrefois les édicules triangulaires situés au-dessus de la galerie encerclant extérieurement le Baptistère.

Du cloître du chapitre, accessible depuis le musée, on a par ailleurs une très belle vue sur la Tour penchée.

 

Musée des Sinopsias (Museo delle Sinopie)

Museo delle SinopieLes intéressantes collections de ce musée furent mises en place en 1979, dans une salle de l'Ospedale di Santa Chiara (hospice Sainte-Claire) dont la façade donne sur la Place des Miracles.

SinopiasLa construction de cet ancien édifice, destiné dès son origine à servir d'hospice fut commencée en 1257 par Giovanni di Simone. Ces travaux de restauration récents ont permis la reconversion de cette salle médiévale en musée.

 

sinopiasLes sinopias sont le dessin préparatoire des fresques, exécuté sur le mortier avant la couche d'enduit avec un pigment minéral ocre rose provenant de la ville turque de Sinope, sur la Mer Noire, d'où le nom.

Selon une autre version le terme «sinopia» serait une référence à la terre de Sienne avec laquelle différents peintres traçaient leurs ébauches.

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Autres choses à voir dans la ville

 

La places des Chevaliers (Piazza dei Cavalieri)

Piazza dei CavalieriDe forme irrégulière, il s’agit d’une des plus belles places de toscane. Cette place qui était le centre de la ville républicaine devint au XVI siècle le siège de l’ordre des chevaliers de Santo Stefano (Saint-Etienne), spécialisés dans la lutte contre les indifidèles.

l’église de Santo StefanoSur cette place se trouve le Palais des Chevaliers, actuellement le siège de l’Ecole Normale di Pisa, l’église de Santo Stefano , édifiée en 1569 et le palais della Gherardesca (ou Palais de l’horloge)Palais de l’horloge reconstruit par Vasari en 1607 sur les reste de la "Torre della Fame" (Tour de la Faim), dans laquelle a été le Comte Ugolino della Gherardesca, accusé de hautes trahison après la défaite de la Meloria, fut condamné à mourir de faim avec ses enfants.

 

 

 

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Sur l'Arno

Voir les Quais

 

 

Nous ne pouvons pas clôre ce chapitre sans parler de l'enfant le plus célèbre de Pise :

GALILEE (1564-1642)

Galilée fut un pionnier des mathématiques appliquées, de la physique et de l'astronomie.

En 1581, Galilée entra à l'université de Pise pour étudier la médecine, mais s'intéressa aux mathématiques après avoir entendu Ricci (un élève de Tartaglia) parler de géométrie. Galilée quitta l'université sans diplôme en 1585.

Galilée enseigna à Florence, et obtint une chaire de mathématique à Pise en 1589. Il montra qu'Aristote se trompait en supposant que la vitesse de chute d'un corps était proportionnelle à son poids. Pour le démontrer il mesura le temps de chute de poids lancés de la tour penchée de Pise; il découvrit l'isochronisme du pendule en regardant les oscillations d'un chandelier de la cathédrale.

En 1592, Galilée devint professeur de mathématique à l'université de Padoue, où il resta 18 ans. Il construisit un appareil de mesure, le sextant, travailla à une explication du phénomène des marées basée sur les théories coperniciennes et écrivit un traité de mécanique montrant que les machines ne créaient pas d'énergie, mais la transformaient.

En 1602, Galilée reprit ses recherches sur le plan incliné et le mouvement du pendule. Vers 1604 il formula la loi fondamentale de la chute des corps qu'il vérifia par des mesures très précises.

Lorsqu'une supernova apparut en 1604, Galilée se disputa avec les philosophes qui soutenaient les thèses d'Aristote sur l'immuabilité du ciel. Reprenant ses études sur le mouvement, Galilée montra que les projectiles suivaient des trajectoires paraboliques.

En 1609, instruit de l'invention d'un nouveau télescope hollandais et réalisant ses applications scientifiques, il commença à construire ses propres télescopes totalement différents de ceux des Pays-Bas.

A la fin de 1609, Galilée possédait un télescope qui grossissait 20 fois, ce qui lui permettait d'étudier les cratères lunaires et de distinguer les étoiles de la voie lactée. Il découvrit quatre satellites de Jupiter. Il publia ses découvertes dans Le messager des étoiles en 1610; cela suscita de grandes controverses car les autres scientifiques ne disposaient pas de télescopes et ne pouvaient confirmer ses observations.

Le grand duc de Toscane le nomma mathématicien de la cour de Florence, ce qui lui permit de consacrer tout son temps à la recherche. Galilée continua à faire de remarquables découvertes scientifiques en observant les phases de Venus qui, avec les satellites de Jupiter, le convainquirent que Copernic avait raison. L'Eglise s'opposa vigoureusement aux vues de Galilée, mais celui-ci plaida pour la liberté de la recherche dans sa Lettre à la grande duchesse Christine en 1615. En dépit de ses arguments le Saint Office de Rome publia un édit contre Copernic en 1616.

En 1623, le pape Urbain VIII autorisa Galilée à écrire un livre comparant les systèmes de Ptolémée et de Copernic. Cependant les Dialogues de 1632 conduisirent Galilée à être jugé à Rome par l'Inquisition sur le fait qu'en 1616 il lui avait été interdit de défendre ou d'enseigner les théories de Copernic. Le jugement de l'Inquisition ne fut annulé qu'en 1992!
Le Procès de Galilée
En juin 1633, Galilée fut condamné à la prison à vie pour grave suspicion d'hérésie. Ses Dialogues furent censurés et on interdit aux éditeurs de publier les travaux passés ou futurs de Galilée. Hors d'Italie les Dialogues furent traduits en latin et influencèrent les savants dans toute l'Europe.

La condamnation de Galilée fut commuée en mise en résidence, d'abord sous la garde de l'archevêque de Sienne et ensuite dans sa propre maison d'Arcetri près de Florence. Là, Galilée acheva ses recherches sur le mouvement et la résistance des matériaux. Il publia à Leiden Discours et démonstrations mathématiques concernant deux nouvelles sciences en 1638. Ce travail marqua le début de l'étude de la dynamique.