Florence fut fondée par les Romains en 59 av. J.-C., après leur conquète de la ville de Fiesole, ils la baptisère Florentia. Elle n'a été qu'une simple bourgade sur les bords de l'Arno juqu'au XIIe siècle.
Elle sera le siège d'une diocèse à partir du IVème siècle. Après la chute de l'empire romain, la ville passa sous domination Byzantine, Ostrogoth, Lombarde et Franque, où la population est parfois descendue à près de 1000 personnes.
En 854, peu après Charlemagne, la petite cité se retrouve brutalement à la tête du plus vaste territoire de Toscane: érigée en comté, elle absorbe sa vieille rivale, Fiesole, qui la domine du haut de ses collines. Couvents et monastères se multiplient et les marchands grecs ou syriens commences à remonter les cours de l'Arno pour venir vendre leurs produits. La vocation de Florence nait de ses premiers échanges; le commerce devient bientôt sa raison d'être et le secret de sa fortune.
Le début de notre millénaire marque un tournant capital. Comme ailleurs sur la péninsule, l'empereur germanique est le souverain légitime de Florence. Mais à Rome, l'église prétend, elle aussi règenter l'Occident. D'où des querelle de préséance et des luttes d'influence sans fin, suivies de réconciliations passagères.
bientôt le conflit entre guelfes et gibelins - nés d'abord d'une rivalité entre deux lignées imprériales germaniques - divise les états italiens entre partisans du pape (guelfes) et partisans de l'empereur (gibelins). Les guelfes regroupent plutôt les commerçants et les bourgeois; les gibelins, plutôt les aristocrates campagnards attachés à la domination sans partage de leurs fiefs. Les Guelfes sortirent vainqueurs, mais ils se divisèrent rapidement entre "Blancs et Noirs".
La confrontation politique n'empêcha pas la ville de se développer jusqu'à devenir une des plus puissantes et prospères en Europe, assistée de sa monnaie en or, le fiorino (introduit en 1252), profitant de la décadence de sa rivale Pise (défaite par Gênes en 1284 et achetée par Florence en 1406), et disposant d'une puissante flotte marchande.
Florence régna pendant des siècles sur toute la Toscane, à l'exception de la République de Lucques, qui resta indépendante et souveraine jusqu'au dix-huitième siècle (avec l'arrivée en Italie de Napoléon Bonaparte).
Décidée à renforcer son pouvoir, la bourgeoisie édicte, en 1203, les ordonnances de justice : le titre de citoyen n'est accordé qu'aux membre exerçant un métier, donc affiliés à un arte. Les nobles tirant leurs ressources de la terre et non du commerce et de l'industrie, se retrouvent marginalisés. Dante, issu d'une famille aristocratique, devra s'inscrire à l'un de ces Arts pour exercer une activité d'édile. Une nouvelle édile composée de banquiers, issus du peuple, prend durablement les rênes : Les Bardi-Peruzzi, Pitti, Strozzi, Passi. Et, bien sur, les Médicis qui, moult fois chassés par la porte, reviendront par la fenêtre, parvenant à dominer la ville pendant plus de trois siècles!
Les Médicis
Les Médicis n'apparaissent pas tout de suite au grand jour. A partir des années 1400, ils dirigent Florence en sous-main, par conseils, consuls ou prieurs interposés. Ce n'est que bien plus tard, une fois proclamés grands-ducs de Toscane en 1569 (Cosme Ier), qu'ils deviennent officiellement maîtres de l'Etat. Un pouvoir qui se prolongera de manière chaotique pendant encore deux siècles jusqu'en 1737.
Comme personne influente de la maison des Medicis ont peut citer : Giovanni di Bicci (1360-1429) le patriarche de la dynastie,qui, un temps prsocrit, parvient, à force d'intelligence et de ténacité à réunir entre ses mains une partie des affaires de la ville. Tout aussi prudent son fils Cosimo, apellé
Cosme l'Ancien (1389-1464), étend l'empire familial à un réseau très serré de banques. Fin psychologue, il gagne l'opinion publique en prenant bien garde de ne pas étaler sa richesse. Haut fonctionnaire, il a assez de personnalité et d'autorité pour gouverner, en donnant l'illusion d'être un citoyen parmi d'autres. Habillé comme un paysan, il habite une demeure d'un confort austère. Pingre, il sait pourtant prèter sans réclamer pour faire de ses débiteurs ses obligé. C'est sa force.
Mais cet avaricieux est aussi un mécène. Collectionneur il se fait conseiller par Donatello qu'il encourage, par ailleurs, dans ses recherches artistiques. Cosme est aussi un bêtisseur. Il se fait construire un palais sans faste apparent. Laurent le Magnifique (1449-1492) succède à son grand-père Cosme l'Ancien, poète avant tout, ne tiens pas au pouvoir. Mais la conjuration des Pazzi va lui forcer la main en 1478. Plus ou moins clairement encouragés par le pape, des membres de cette famille autrefois alliée aux Médicis veulent les supprimer et s'emparer du pouvoir pour rétablir une liberté qui, selon eux, n'existe plus Laurent échappe à l'attentat mais son frère Julien qu'il adore y laisse sa vie. La répression est d'une cruauté insoupçonnnée chez un jeune homme qui ne paraissait épris que d'art: trois cent pendus dont le légat du pape. Maitre d'état Laurent devient le Magnfique. Une légende veut qu'il organise des concours, attire des artistes et les paie sans rechigner. Laurent est un collectionneur passionné de camées ou d'argenterie, un fin lettré qui se plait en compagnie d'intellectuels et de poètes et un esprit brillant qui s'eforce de canaliser le ferment humaniste qui a révolutionnée la pensée, l'art et les moeurs. Mais maladroit en politique et peu avisé en affaire, il ruine la banque familliale et rend son régime si impopulaire que deux an après son fils Pierre (1471-1503), si bien surnomé le malchanceux, est chassé de la ville.
La première période de la domination des Medecis se termine par le retour d'un gouvernement républicain, sous l'influence du prêtre Dominicain Girolamo Savonarola (qui fut exécuté en 1498 et qui, avant de mourir, laissa un traité sur le gouvernement de Florence). Réintégrés à leur place avec le soutient de l'Empereur et du Pape, les Médecis devinrent en 1537 les ducs héréditaires de Florence, et en 1569 ducs de Toscane, où ils régnèrent pendant deux siècles.
La fin des Médicis vit avec Jean-Gaston (1671-1737)
, faible et malade qui meure sans postérité en 1737. L'extinction de la dynastie des Médecis et l'ascension en 1737 de Francesco Stefano, duc de Loraine et mari de Marie-Thérèse d'Autriche, porta la Toscane au sein des territoires de la couronne autrichienne.
Le règne des autrichiens se termina par la conquête française pour passer ensuite au sein du Royaume du Piémont-Sardaigne en 1859, la Toscane devint une province du Royaume unie d'Italie en 1861.
La ville a décliné aprés la fondation de Florence en 19 av J-C. Le 23 aout 406, le Général Romain Stilicon remporte à Fiesole une victoire qui arrête la progression des Ostrogoths en Italie. La ville reste autonome jusqu'en 1125, à l'époque médiévale. A partir du XIIème siècle, elle rentre sous l'influence et le contrôle de Florence.