Volterra est une commune d'environ 11.200 habitants dans la province de Pise.
Accrochée à plus de 500 m, entourée par la vallée du fleuve Cecina, au Sud-ouest, et par le fleuve Era au Nord-est, Volterra lance son défi au temps.
La ville conserve un important centre historique d'origine étrusque (il reste de cette époque la Porte de l'enceinte) avec des ruines romaines et des édifices médiévaux comme la Cathédrale et le Palais des Priori sur la place principale du même nom. Volterra était un municipium à l'époque de Rome, elle fut un siège épiscopal à partir du cinquième dont l'influence importante se poursuivie jusqu'au douzième siècle. Avec le déclin de l'épiscopat, Volterra était est devenue un centre d'intérêt pour Florence, qui la conquit malgré de nombreuses rébellions
Lorsque la République Florentine tomba en 1530, Volterra s'est détachée du pouvoir de la famille des Medicis.
La ville pratique depuis toujours l'artisanat d'albâtre, activité d'importance, a tressé sa propre histoire avec celle de Volterra. Il existe des expositions et des boutiques dans toute la ville, un peu trop même, trés jolis et très agréable à voir.
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Monuments
L'histoire de Volterra, ville "magique et mystique", naît il y a 3000 ans. De chaque période, il nous reste des témoignages qui rendent cette ville d'art unique.
Antiquité : De nombreux momunment antiques existent toujours et sont à visiter
De l'époque étrusque, il y a les ruines de la muraille qui cernait la ville, avec l'imposante Porta all'Arco (porte de l’Arc), le necropoli (cimetière) Marmini et plusieurs découvertes archéologiques qui sont abritées au Museo Etrusco Guarnacci,dont l'Ombra della Sera (ombre du soir) avec sa forme unique, les urnes cinéraires et les bijoux finement réalisés à voir absoluement car c'est le seul qui rasemble le plus d'objets sur le peuple étrusque.
Le Théâtre Romain de Vallebona, construit à l'époque d'Auguste, est le témoignage de l'importance que Volterra eut durant la période romaine.
Au Moyen Âge se réalise la structure de la ville d'aujourd'hui, pas seulement pour ses enceintes, mais aussi le concept urbain avec ses rues étroites, ses édifices, ses maisons-tours et ses églises.
La Renaissance a eu une influence importante sur Volterra mais sans changer le caractère médiéval de la ville.
Piazza dei priori (place des prieurs)
Cette place véritable carrefour de la ville, est dominée par le palais de Prieurs, le plus ancien du genre en Toscane (1208-1254), décoré de nombreux écussons et coiffé d'une haute tour crénelée. En face, se dresse le palazzo Pretorio, du XIIIe s. avec une galerie à trois grandes arcades, intégrant la tour des Podestats. A côté le palazzo épiscopal est l'ancien grenier municipal.
Le Duomo
Derrière le palais des prieurs, ce Duomo roman orné d'un portail en marbre fut consacré en 1120, agrandi au XIIIe s. et restauré dans les années 50. A l'intérieur, de forts piliers de pierre marbrée rose soutiennent les arcades peintes de grandes bandes noir et blanc sous un plafond à caisson or et bleu.
Le Parc archéologique ou parc Enrico Fiumi
Le Parc, dont le manteau vert de l’herbe et les silhouettes des plantes du maquis méditerranéen suivent le mouvement sinueux de la colline sur laquelle se trouvait l’acropole, est le poumon vert de la ville.
Point de repère pour les balades, se promener, pour le pique-nique, pour faire bronzette ou se rafraîchir à l’ombre, ici se rencontrent les habitants et les visiteurs, protégés par les pierres silencieuses de la Forteresse, qui garde le Parc depuis l’Est, et par le halos spirituel émané des restes des temples étrusques, qui sommeillent sur le flanc Sud du sommet. dans le parc se dresse...
l'imposante Forteresse de Médicis
Aujourd’hui la Fortesse est une prison d’état. Environs 200 détenus sont enfermés ici et plusieurs parmi eux suivent un programme culturel de rééducation qui leur permet de présenter, chaque année, un spectacle théâtral coordonné par le metteur en scène Armando Punzo.
Les Balze
Falaises sablonneues qui s'effritent et parfois s'éboulent, laissant place à un chaos impressionnant. Plusieurs nécropoles étrusques, églises et monastères ont ainsi été emportées. De l'autre côté du précipice, le monastère de la Badia, littérallement au bord du gouffre abandonné à la hâte par les religieux en 1861. Périodiquement quelques travaux sont entrepris, sans conviction puisque les batiments qui se ruinent sont inaccessibles.