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Origine et naissance de l'humanité
C'est en Afrique que l'on a retrouvé les restes des plus anciens hominidés. En Afrique du Sud, les grottes de Sterkfontein, Swartkrans, Kromdraai parmi 12 principaux sites archéologiques qui couvrent une superficie de 47 000 Ha ainsi que d'autre provinces du Gautberg et du Nord-Ouest ont livré plus de 950 restes fossilisés d'honinidés. Notamment de l'Australopithecus africanus (identifié par Raymont Dart en 1929), vieux de 3,5 à 2,5 milions d'années, et du Paranthropus robustus vieux de 2,8 à 1 milions d'années. On sait que pendant plus d(un milion d'un milions d'années, ce derneir a coexisté avec l'Homo habilis, plus developpé, avant de disparaitre.
On nomme cette région le "berceau de l'humanité" (Craddle of Humankind), incrit au patrimoine mondial de l'unseco en 1999
Le sous-sol sud-africain recèle également de nombreux fossiles de notre ancètre direct, l'Homo sapiens, apparut il ya environs 200.000 ans.
San et Khoisan
Il y a 25.000 à 40.000 ans, des groupes de chasseurs-cueilleurs, vraissemblablement venus de la zone chaude et humide du Nord, s'installent par vagues successives en Afrique australe, il s'agit des San (vraisemblablement de Namibie), vivant de la chasse et de la ceuillette ils logent dans des cavernes et sont auteurs de peintures rupestes bien connues des préhistoriens, Ils sont identifiés comme Bushmen (hommes de brousse).
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Peu à peu les San sont refoulés par de nouveau envahisseurs,les Khoikhoi, plus grands, ce sont des pasteurs originaires du nord de l'actuel Botswana, il sont plutôt pasteur éleveur, se consacrent à l'élevage bovins et ovins s'installant au grés des points d'eau et des paturages. Vivant différenment, bien qu'en harmonie, ils empiètent sur les territoires des San qui sont refoulés vers les terre arides et désertique où ils doivent d'adapter à des conditions particulièrements rudes. Tandis que les Khoikhoi occupent plutôt des régions côtières, leur extrème dépendance à l'hégard bétail et leur position (près de la côte) les rends vulnérable, à la moindre sècheresse ou maladie. Avec l'arrivée des colons européen, en moins de 60ans, ils seront réduits en esclavage, refoulés sur des terres moins hospitalières ou décimés par des maladies.
Les Portugais rencontreront en premier les peuples Khoi qui sont en réalité des chasseurs coeuilleurs San ayant acquis du bétails au détriment de la chasse. Plus tard les Hollandais les nomeront Hottentots (de Hotteren-totteren, "bégayer").
San et Khoikhoi parlent des langues apparentées dites "à clics" (claquement de langues).
Définition:
Les langues « à clic » à l'origine répandues par les indigènes dans le sud de l’Afrique sont Langues étranges, qui ajoutent aux sons linguistiques traditionnels des claquements de bouche, de langue et de palais qui fonctionnent comme des phonèmes distinctifs.
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Les bantous
Vers 400 s'intallent sur les hauts plateaux du Nord-Est des populations noires probablement originaires du sud du bassin du Tchad qui ont progressé vers le sud. Ces peuples, qui cultivent les sorgho, vivent dans des villages maitrisent la céramique et la métallurgie, durant leur grandes migrations, les Bantous ont développé l'élevage du béta, ils parlent la langue dite bantou. Ils arrivent en Afrique du Sud par vagues successive, les premiers groupes s'étant installé dans l'actuel KwaZulu-Natal.
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Ensuite ces peuples se sont mélangés avec les populations déjà présentes San Khoi Khoikhoi, Aujourd'hui leur descendants répartis dans différentes régions avec des langues parlées:
- -Langue famille sotho-tswana (tswana, pedi, basotho)
- -interieur du pays, langue famille nguni (zulu, xhosa, swazi)
- -Province du Limpopo (au nord-est) langue famille Shona (parlé au Zimbabwe) ou tsonga (idiome proche langue sud Mozambique).
En l'absence de culture écrite permettant la transmission du savoir, des règles et des lois, la cohésion du groupe reposait très largement sur les respect de coutumes et des traditions. Mais loin d'être en conflit permanent et unifiés. Ces sociétés vivaient en petits groupes organisé et ont sus procèder à des échanges, innover et évoluer.... jusqu'à ce qu'une menace venue d'outre-mer pèse sur leur existence même.
L'arrivée des Européens
Les premiers étrangers européens furent les marins Portugais dirigés par Bartolomeu Dias (1488) puis Vasco de Gama (1498), mais aucune colonies fixe ne fut implantée. Ils ne firent que passer, accostant uniquement pour s'approvisionner en nourritures fraiches et eaux, plus intéressés par le Mozambique où ils établirent des comptoires puis il en firent une colonie.
A voir l'intéressant musée Bartolomeu Dias à Mossel Bay qui retrace l'histoire des ces navigateurs.
La position stratégique mais incommode de la traversée du cap de Bonne Espérance fût boudée par les français et les anglais, qui préfèrent s'installer à Île de France (Île Maurice) ou Sainte Hélène.
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Ce sont les Hollandais qui sous la direction de la compagnie hollandaise des indes orientales (), une petite expédition commandée par Jan Van Riebeeck chargée de fonder une colonie destinée à ravitailler les navires, il débarque au Cap le 6 avril 1952 avec 3 navires et son équipage. A leur arrivée, les hollandais rencontre des pasteur, les Khoikhois éleveurs de bétails et des San, chasseurs. Si au début l'acceuil se passe bien entre eux, elle dégénère très vite lorsque la compagnie hollandaise, sous forme petite colonie propose à quelque employes de de devenir des cultivateurs indépendants afin de crée leur propre ferme et produire de le la nourriture pour eux (devenir burghers = citoyens libres), les Khoisans ainsi comme ils les appelent n'ayant pas grand chose a proposer et refusent de leur cèder du bétail comme nourriture. Puis d'autre viendront de Hollande et d'ailleurs pour cultiver la terre annexant celles de Khoisans.
Peu à peu, la petite colonie du Cap se forme à la pointe sud du continent aficain. Les Khoikhoi, privés de certains de leurs meilleurs paturages, résistent, mais les armes à feu des blancs ont tôt fait de les refouler vers le Nord. En même temps, la compagnie hollandaise fournit aux colons une main d'oeuvre servile deportée de Madagascar et des Indes hollandaises, en Asie du Sud-Est. La plus part des esclaves doivent abandonner leur culture pour adopter la langue et la religion de leurs maîtres. Mais des déportés politiques malais ou javanais et certains artisans qualifiés bientôt affranchis vont conserver leurs coutumes et leur foi et fonder la communauté musulmane du Cap-ceux que l'on appelle les Malais du Cap (CapMalay).
La société Khoi, qui n'a jamais été unifiée, se désintègrera sous l'impact de la colonisation. Certains clans fuient vers l'intérieur du pays. D'autres tombent sous la dépendance des hollandais et formeront une bonne partie de la main-d'oeuvre agricole (lorsqu'ils ne sont pas décimés par les maladies). Le reste sera constitué d'esclaves pour la pluspart malais. Au milieux du XIXe s, les Xhosas, dont la société à son tour aura été broyée par les britanniques, afflueront poussés par la faim. Quand aux San, réfugiés dans les montagnes, ils n'accepteront jamais l'occupation de leurs terres de chasse. Jusqu'au XIXe s, ils seront chassés comme des bètes.
Au fils des temps, les Khoisans, leurs contremaîtres et le esclaves importés se mélèrent et donneront naissance à la population que l'on appelera "colorées" (coloured) durant l'aparthied.
Fermiers et Trekboers
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En 1688 débarquent au cap des protestants français exilés de France après la révocation d' l'Edit de Nantes. Ces Huguenots français apportent un précieux savoir-faire, la vitculture et un art de vivre bourgeois. La compagnie leur appliquera un programme d'assimilation ( 1 famille de Huguenots par groupe de 10 familles Hollandaises) qui réussira parfaitement. Il s'intègreront si bien que mise à part des nom de ville et de région comme Franschenoek (le "coin français") et certains vignoble (La Motte, Cabrière, Mont Rochelle) il ne reste plus rien de l'héritage des Huguenot français.
Les premiers européen cultivent sur des parcelles proches de ville naissante. Mais au début du 18e siècle, refusant de se plier aux exigence de la compagnie (impots, service militaire, etc...) pour peut être par soif d'aventure et d'autonomie, certains fermier renoncent à l'agriculture pour l'élevage et s'en vont chercher des terres hors de la colonie. Avec leurs troupeaux de plus en plus vaste, ces fermiers partent explorer les vastes étendues herbeuses du nord et surtout de le Est plus riches. La plupart de de ces Burghers, que l'ont nommera TreckBoers (fermiers vagabonds, puis par la suite abrègé en Boers), adoptent un mode de vie autarctique et semi-nomade dans les vastes étendues du Karoo. Repoussant peu à peu les Khoisans, ils atteignent avant 1780 les fleuves Orange au Nord-Est et Great Fish à l'Est. Entre temps ils ont fondé Setellenboch, Swellendan et Graff-Reinet.
La dure vie des Boers
Isolés dans de vastes étendues semi-désertiques du Karoo, les trekboers (fermiers-vagabonds) tournent le dos à l'Europe et seul demeure un attachement sentimental à des Pays-Bas devenus mythiques. Ils abandonnent progressivement le néerlandais au profit de l'afrikaans, une nouvelle langue mélangeant dialecte hollandais, créole portuguais et langue khoisan. Outre son troupeau, une famille possèdait un chariot, une tente, un bible et quelques fusils. Si elle s'installait, elle construisait une maison en pisé, souvent à des jours de marche de l'Européen le plus proche. Ce furent les premiers treckboers (fermiers-nomades; Boers), échappant à tout contrôle officiel vivant en autarcie et isolés. La rudesse de cette vie produisit de courageux individualistes à l'esprit étroit, dont la seule source écrite de connaissances se limitait souvent à la bible.
Durant leur déplacement vers le Nord, le Treckboers rencontrerons les Xhosas disseminés plutôt le long de la côte. Au debut tout se passe bien, par la suite le cohabitation sera diffcile. Les Blanc ayant plus l'avantage des armes à feu sur les lances, l'emportent bien souvent. Ces conflits qui se déroulèrent jusqu'au XIXe siècle furent appel les Kaffir Wars (guerre des Cafres (appelé ainsi par les Colons)) guerre en entre Boers-Britanniques-Xhosas.
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L'arrivée des britanniques
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Les britanniques s'intéressent d'abord au Cap pour des raisons stratégiques. Vers la fin du 18e s., un nombre croissant de navires français en route pour les Indes, y font escale, ce qui inquiète Londres. Aussi, lorsque la puissante Compagnie des Indes hollandaise Orientales (VOC), acculée à la faillite est dissoute en 1795, les anglais en profitent pour occuper le Cap en tant qu'alliés de Guillaume V d'Orange, détrôné par les armées révolutionnaires française. En 1802, ils rétrocèdent le territoire à la République Batave, pour le récupèrer dés 1806, après la reprise des hostilités contre la France.
Dés leur arrivée, les britanniques commencèrent à vouloir résoudre ce problème de conflits entre les Xhosas et les Boers, il firent venir 5000 colons anglais afin de sécuriser la fontière volontairement crée dans le territoire Xhosas. Mais cette maneuvre s'avera être un echec, en 1823 la pluspart des immigrants anglais avaient rejoint les villes les plus proches, Gahamstown et Port Elisabeth. Ceux qui restent doivent supporter un climat difficile, des recoltes souvent mauvaises et les fréquentes razzias de bétail des Xhosas.
Incontestablement, un fossé se creusa entre colons britannique et Boers, chez ces premiers, de culture anglophone ils étaient plutôt citadins essentiellement et plus cultivé dominant la politique, le commerce, la finance et l'industrie, tandis que les autre les boers avec leur langue d'origne néerlandaiss-aficaines peu instruit et isolés étaient relegués dans leurs fermes. D'autant plus que l'arrivée continuel de nouvaux britannique qui affluent du Cap et dans toute la région, n'arrangent pas les choses.
Le Grand Treck
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A partir de 1822, une série de réformes touchant au système d'imposition, à l'attribution des terres et à la magistrature porte atteinte au mode de vie des Boers : La chartre Hottentote un décret publié en 1828 interdit le travail forcé et la discrimination entre Blancs et Noirs, plus tard l'abolition de l'esclavage en 1934. Du coup 30.000 esclaves sont affranchis, la ruine pour certains Boers.
Face à cette situation, les Boers décident de se tourner vers les terres situées au-delas du fleuve Orange, qui échappent encore au contrôle britannique. A partir de 1834, certains dirigeants Boers lancent des expeditions de reconnaissance dans ces nouveaux territoires. Connu sous le nom de Grand Trek, l'exode en masse des Boers vers le nord et l'est commence en 1835. Jusqu'en 1839, environ 16000 Voortrekkers (ou trekkers) vont ainsi guerroyer contre les chefferies noires.
Ces Trekkers sont assez différents de Trekboers qui les ont précèdés, leur chef ne sont pas des aventuriers mais des pères de famille très calvinistes non polygames et pas de mélange, poussés à l'aventure. Leur cohésion sociale est un facteur essentiel de survie.
Durant leurs voyages, ces Treckers rencontrent une résistance désorganisée des tribus locales, à cause de l'expansion des Zoulous celle-ci ont dues fuire pour en échapper. Hendrik Potgieter s'installe au nord du fleuve Orange, dans le haut Vald. Piet Retief fait franchir la chaîne du Drakensberg à son convoi et atteint Port-Natal (l'actuel Durban) en 1837, en pleins territoire Zoulou ils vont se heurter à ce puissant peuple guerriers.
Les Zoulous(Zulu) un peuple de guerriers forgé par Shaka
Dans la même époque, sur les riches plaines qui s'étendent au nord du fleuve Tugela (actuel KwaZulu-Natal), d'autres évènement secouent cette région. Dans les année 1790, cette période est appelée difaqane (migration forcée en sotho) et mfeqane (écrasement en Zoulou).
Vers 1790, les conflits entre chefs zulu, de plus en plus violents, ont entrainé le développement d'associations mitlitarisées de jeunes gens, les amabutho (mot zulu souvent traduit par régiments). Ce phénomène favorise l'abandon du système clanique au profit d'un état centralisé, qui va connaitre son apogée sous le règne de Shaka (1818-1828). Ce roi despotique rend le service obligatoire pour tout ses sujets et constitue une arméee de métier. Les guerriers zulu ne peuvent se marier tant que leur troupe n'a pas été dissoute par le roi. Les régiments d'homme sont toutefois sont couplés à des bataillons de femmes, et leur isolement est plus social que sexuel. Considèré comme les enfants de Shaka, les combattants doivent se tenir à son entière disposition.
Revolutionnant pratique de batailles Shaka fait de son clan un machine militaire avec des inovation qu'il introduit: L'attaque dite en tête de Buffle; et remplace la lance par une sagaie courte, terriblement efficace.
Entre deux guerres, les membres des régiments sont cantonnés en camp d’entraînement et se livrent à des exercices d’entraînement quotidiens et intensifs. Shaka supprime les sandales pour ses soldats car il est d’avis qu’elles ralentissent les mouvements. Leur nourriture est constituée presque uniquement de viande, ils ont interdiction de boire du lait. Au combat, Shaka met en place une discipline de fer : reculer, revenir sans son arme entraîne l’exécution capitale. Un Indouna qui revient sans butin peut-être condamné à "être avalé", c’est à dire à être éliminé physiquement, parfois avec tous ses hommes.
L’armée de Shaka à son apogée comptera plus de 100 000 hommes. Shaka oriente l’expansion des zoulous dans deux grandes directions : vers l’ouest où les Sotho et les Bechouana sont "dispersés" et bousculés. Vers le sud contre les Tembou, Pondo et Xhosa. Shaka pratique le "Mfecane" : les vieillards des peuples vaincus sont supprimés, les femmes et les jeunes incorporés. Les jeunes ont la vie sauve à condition de s’enrôler dans les "Impis", d’abandonner leur nom et leur langue, et de devenir de véritables Zoulous.
Les tributs effrayé fuyaient devant les armées de Shaka et envahissaient leur voisins qui s'enfuient à leurs tours. Cette vague de terreur et de désordre eut un effet déstabilisant sur toute l'afrique australe.
En quatre ans après le début de sa première campagne, Shaka va se tailler un territoire plus vaste que la France, semant la mort et la désolation sur son passage. Le déclin de Shaka commencera avec sa tendance de plus en plus affirmée à la tyrannie qui lui valu l’opposition de son propre peuple : au retour d’une expédition, Shaka fit massacrer tous les guerriers qui avaient reculé ou abandonnés leurs armes : ce fut le jour dit du "massacre des couards". Ses plus fidèles soutiens commencèrent à l’abandonner. Un des clans prit la direction du Nord et fonda le peuple des Angoni. Un autre ayant à sa tête Mzilikazi s’installa au Sud du Zimbabwé actuel et fut à l’origine des Matabélé. A la mort de sa mère Nandi en 1827, Shaka fit exécuter plus de 7 000 personnes. Pendant un an, il fut interdit aux gens mariés de vivre ensemble et à tous de boire du lait.
Nous ne savons pas comment se pssèrent les circonstances de sa mort, il fût assassiné en 1828 par son demi-frère Dingane (successeur de Shaka), avec le concours d'un autre demi-frère, d'une tante paternelle et d'un de ses domestiques.
En 1837, le chef voortreckker Piet Retief demande à Dingane, qui a succèdé à Shaka de lui cèder des terres au Natal, au sud du fleuve Tugela. Le chef Zulu fait mine d'accèpter, mais se méfiant des Boers, il fait massacrer Retief et ses compagnons juste après avoir signé l'acte de de session, le 6 février 1838. Les Boers survivant se réfugient auprès d'Andries Pretorius, un riche fermier qui donnera son nom à la capitale administrative d'Afrique du Sud. S'ensuie une suite d'escarmouche jusqu'à la bataille de Blood River , au Natal près de la rivière Ncome. 468 Boers affontèrent plus de 12 500 Zoulous, repliés derrière leur chars à boeuf rangés en cercle (laager), ainsi organisés le Zoulous ne purent rien faire avec leur sagaies et leur boucliers de bois face aux armes à feu. Plus de 3000 Zoulous périrent, et dit-on la rivière était rouge de sang (d'où le nom de Blood River), les boers n'eurent que quelques blessures mais ils perdirent leurs bétails.
Cette victoire totale et "miraculeuse" et un peu une vengeance pour le meurtre de Piet Retief et son entourage, les Boers furent convaicus cette action recevait l'approbation divine.
Par la suite le demi frèe de Dingane, Mpande s'allia avec les Boers pour le combattre. Dingane fût défait et s'enfuit vers le nord ou plus tard il fût tué. Mpande devenu roi des Zoulous fut alors reconnut roi par les Boers à qui il leur cèda un partie du Natal.
Naissance des républiques Boers
La victoire permet aux Boers d'établir une république au Natal. Mais cet espoir est de courte durée, les anglais qui ne sont pas prèts à renoncer à toute hégemonie sur l'Afrique australe, l'annexant en 1843. Un acte d'agression inacceptable pour les Boers, qui traversent de nouveau la chaine du Drakensberg pour d'enfoncer à l'intérieur des terres, où ils fondent deux nouvelles républiques indépendantes, l'Etat libre d'Orange (Orange Frystaat) et la République sud africaine (Zuid Afrikaanaansche Republik) future république du Transval.
Les britanniques ne tardent pas à contester l'indépendance de ces républiques. Ils affirment que leurs juridiction s'étend jusqu'au 26e parallèle et envoient, en 1848 leurs forces pour annexer la totalité du territoire situé entre le fleuve Orange et son affluent (la Vaal). Toutefois, à la faveur d'un changement de gouvernnement, Londres reconnait l'indépendance des Boers au nord de la Vaal en 1852, puis au sud en 1854.
Le Lesotho un enclave montagneuse indépendante
Au centre du pays, un groupe de montagnard ont sut garder leur idépendance jusqu'à nos jours. Vers 1820, le roi des Basotho (appelé Basotoland à l'époque) Moshoeshoe Ier (1800-1870) unifie les tribus sotho afin de se défendre contre les raids Zoulou. Concentré dans le massif Basouto il réussi à garder son indépendance, mais il doit faire face à de nouveaux envahisseurs, celle des Boers qui veullent prendre leurs terres, plusieurs fois attaqué et comprenant qu'il ne ne peut faire face, Moshoeshoe Ier demande l'aide des Britanniques qui établissent un protectorat sur le territoire.
De 1899 à 1902, le Lesotho, en tant que protégé de la couronne britannique, est pris dans la tourmente de la Seconde Guerre des Boers, qui s'achève par la défaite des Boers.
À la création de l'Union sud-africaine en 1910 et de la République d'Afrique du Sud en 1961, le Lesotho demeure à part, autonome sous protectorat britannique, et sous le nom de Basutoland. La géographie montagneuse du pays et l'absence d'or et de diamants ont contribué à la sauvegarde de son autonomie. Page Précédente
Les guerres cafres, 100ans de batailles
Entretemps, au Cap, l'Angleterre poursuit à sa fontière orientale ce que l'on appelle les guerres cafres. Le terme cafre (Kaffer en afrikaans, qui viendrait de l'arabe kafir "infidèle" et qui est aussi péjoratif que "nègre"). s'applique ici aux Xhosa. Au nombre de 9, ces guerres de fontières entre colons blancs et Xhosa vont durer un siècle (1779-1877).
Les deux communautés vivent de l'élevage et ont besoin de disposer de pâturages suffisament vastes pour leurs bètes. Une série de sècheresses poussent les colons européens vers l'est, où ils empiètent sur les terres tribales. A leurs incursions répondent des attaques Xhosa de plus en plus violentes.
Les colons, qui repprochent à l'administration britannique de ne pas les protèger suffisamment, décident de prendre leur destin en mains. De 1818 à 1853 sont déclenchés 4 guerres cafres, qui provoquent des miliers de morts et vont affaiblir durablement la sociéte Xhosa.
En 1856 et 1857 se produisit un évènement connu sous le nom de "massacre du bétails xhosa". A l'époque, les xhosa desespèrent de pouvoir enrayer la désintègration de leur société. Les colons s'arrogent leurs terres et les missoinnaires s'opposent à leurs coutumes. Un matin, une jeune prophétesse, Nongqawuse, annonce que des forces invisibles vont aider les Xhosa à chasser les blancs et recouvrer leur puissance. Mais pour cela, il faut sacrifier tout leur bétail et détruire toutes leurs réserves de céréales. Les chefs Xhosa hésitent à imposer un tel sacrifice. Enfin après maintes tergiversations, une majorité adopte l'abattage du cheptel. La famine qui s'ensuit est catastrophique, les Xhosa sont reduit à manger de l'herbe, les ecorces des arbres, même certains usent de cannibalisme.
Avec ces grande famine, la population passa de 107 000 à moins de de 25 000, les Xhosa restant n'eurent pas d'autres moyens que de se tourner vers le Cap pour Survivre. Ce qui abouti à la Neuvième guerre cafre, l'annexion pure et simple des terre Xhosa en différentes regions.
La situation est très différente dans la colonie britannique du Natal, nettement moins libérale. Les autorités y on crée des plantations de canne à sucre très gourmandes en terrain et en main-d'oeuvre. Comme les bras manquent, les britanniques y font venir des travailleur indiens sous contrat. Par la suite certains y sont restés formant une de plus grandes cammunautés indienne d'Afrique.
En 1867, l'Afrique du Sud n'a toujours rien d'un ensemble politique unifié. Quatre entités (Natal, Le Cap, Orange et Transvaal) à domination blanche et d'innombrables chefferies et royaumes noirs se partagent le territoire. La Grande-Bretagne est la puissante dominante, mais ce pays offre peu d'intérèt par rapport à d'autres parties du monde. C'est alors que l'on découvre des diamants et de l'or dans certaines régions d'Afrique du Sud. Dés lors tout va changer...
Découverte de l'Or et du Diamant
Au milieu du 19e siècle, l'Afrique du Sud est faiblement peuplée. Elle dispose de richesses limitées et exporte surtout de l'ivoire, de la laine et de peaux. Jusqu'en 1848, le réseau routier reste embryonnaire; le pays ne compte pas de grande banque avant 1860 et très peu de voies ferrées jusqu'en 1860. Seul les ports sont actifs, le villes étant de simples centre administratifs.
Et vint le diamant
La découverte du premier diamant au bord du fleuve Orange, en 1867, change totalement la mise. Du cap et du Natal, les spéculateurs se précipitent sur les lieux, ils sont rejoints par des fermiers afrikaners et des indigènes locaux, bien décidés à tirer profit des dépots alluvionnaires de la Vaal River et des immenses gisements champs de prospection bientôt aménagés à Kimberley. La région se révèle un enjeu stratégique pour Londres et pours les républiques d'Orange et du Transvaal. La question est résolues à l'issue d'interminables transactions pour le partage de ce territoire : Les champs diamantifères appartiendront à une colonie britannique de Griqualand West, réliée à la colonie britannique du Cap.
De 1870 à 1888, on assiste à une concentration de la production de diamants, imposée par les coûts de plus en plus élevés d'exploitation des propriétaires des mines car ils doivent creuser de plus en plus profond. La compagnie De Beers Consolidated Ltd, dirigée par Cecil Rhodes devient et restera la plus importante société propriétaire de mines de diamant du monde.
Les compagnies minières rénumèrent décenment leurs employés blance mais sous-paient la mains d'oeuvre noire. Celle ci travaille sous contrat et est recrutée par des agents qui s'entendent evec les chefs de tributs. Les mineurs noirs sont logés dans des baraquements surveillés et fouillés au corp à la sortie, contrairement aux blancs exempté de cette procédure humiliante. Ces pratiques dicriminatoires deviennent la règles, au point de faire écoles dans les autres industries.
L'exploitation des champs diamantifères de Kimberley fait entrer l'Afrique du Sud dans l'ère industrielle: on y construit de chemins de fer et route et fournit des débouchés aux fermiers locaux.
Ruée vers l'or
1867, une année faste pour l'Afrique du Sud. De l'or est d'abord trouvé entre le Transvaal et le Bechuanaland(Botswana), puis dans différentes régions du Transvaal à partir de 1874. Mais il faut attendre la découvertes du plus grand gisement d'or trouvé au monde du Witwatersrand en 1866 pour l'Afrique du Sud s'impose comme un pays producteur d'or. L'exploitation des mines d'Or (Main d'oeuvre, exploitation, capital, compétences...) seront copiés sur le modèle des mines de diamant de Kimberley. Cette région du Witwatersrand qui voit arrivée de plus en plus de migrands, les compagnies minières font en sorte que la main d'oeuvre reste extrèmement bon marché et soit logée dans des foyer pour faciliter le contrôle. Mais, en 1890, elle rentre en conflit avec les autorités du Transval dirigé par Paul Kruger à l'époque, pour des raisons d'ordre politiques et économiques (le nombre de blanc Boers étant dépassé par des migrans britanniques pour la pluspart (uitlanders)).
Vers 1895, alors que les puissances européennes rivalisent entre elles pour le partage du continent africain, il est clair pour tous que le Transval est devenu un enjeu majeur pour se rendre maitre de l'Afrique australe.
La Guerre Anglo-Zoulou
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La Guerre eut lieu en 1879 entre les forces anglaises et le royaume zoulou, restauré par le roi Cetshwayo. Elle fut marquée par des batailles particulièrement sanglantes et constitua une étape importante dans la colonisation de la région. La guerre se solda par la fin de l'indépendance totale du royaume zoulou.
Du côté Britannique Sir Henry Bartle Frere gouverneur de la colonie du Cap et Haut Commissaire de l'Afrique du Sud souhaite renforcér cette région, contre les états Boers du Transvall et le Royaume Zoulou du Kwazulu-Natal et son armée. A la suite de conflits exagèrés à la fontière puis d'un ultimatum "ultra stricte", le conflit semble inévitable. Lord Chelmsford commandant en chef de force armé est chargé sans l'aval du gouvernnement anglais d'envahir le territoire Zoulou.
Le délais de l'Ultimatum expiré l'armée britannique de Lord Chelmsford traverse la rivière Buffalo et pémètre en territoire Zoulou, elle est composée de cinq colonnes de 15 000 hommes composé de troupe régulière (à uniforme rouge et blanc) et de volontaire africain essentiellement recrutés dans de tribus hostiles aux Zoulous, le gouvernement britannique n'ayant accordé ni même n'étant informé de ce conflit. Coté Zoulous on compte 35 000 hommes composés pour la pluspart de milices, formés au combat suivant la méthode du grand roi Shaka. Equipés de leurs fameux boucliers en peau et leurs lances de combat ou boucliers en bois.
Le roi Cetshwayo(demi frère du roi Shaka), ne voulait pas ce conflit et a tout fait pour l'éviter en exemple il demandera à ses troupes de ne jamais effectuer de raid à l'exterieur de son territoire.
Le 22 Janvier c'est la bataille d'Isandhlwana où l'armée anglaise subit sa plus sévère défaite, les Zoulous attaque par surprise des troupe restées au camp. C'est un désastre pour les forces anglaises(1200 hommes tués), qui sont anéanties. ainsi que la perte de tous ses approvisionnements, munitions et transports.
Un colonne anglaise partie au sud se fortifie en camp à Eshowe, tandis que celle du nord se positonne sur Kambulla. Les deux troupes ayant appris le désastre de la bataille d'Isandhlwana.
Afin de libèrer les soldats britanniques retranché au camp d'Eshowe, de Durban part une armée de 3400 hommes et 2300 soldats africains commandée par Lord Chelmsford, à Kambula 20 000 guerriers Zoulous attaquent 2068 hommes retranché dans le camp fortifié, les anglais résistent et après 5heures de combats intense, les Zoulous se retirent, les britanniques perdent 80hommes les Zoulous 800. A Eshowe le camp fortifié est secouru par les toupes de Lord Chelmsford après trois mois de siège.
Les anglais se replie surpris par la force et la détermination des Zoulous, leur manque de succès revient en grande partie à leur mauvais choix tactique et leur manque d'organisation. En angleterre la surprise est énorme, le gouvernnement veut destituer Lord Chelmsford par Sir Garnet Wolseley en route pour l'Afrique du Sud. Sans attendre son remplacant, Chelmsford lance une nouvelle invasion plus importante cette fois ci 16 000hommes et 7 000soldats autochtones.
Durant cette periode, a déplorer la mort de Louis Napoléon Bonaparte fils unique de Napoléon III, engagé volontaire dans l'armée britannique. Il fut tué alors qu'il était avec une groups de reconnaissance.
Les anglais entrent avec une extrème prudence en territoire Zoulous en Juin, ils finissent par s'approcher d'Ulundi, la capitale de Cetshwayo. Le 4 juillet c'est la bataille d'Ulundi, les zoulous, saignés à blanc et démoralisés par les combats de l'été, attaquent l'armée anglaise formée en un grand carré et sont écrasés. Cetshwayo s'enfuit mais est capturé. C'est la fin de la campagne.
Wolseley, après avoir relevé Chelmsford de son commandement après Ulundi, prend en charge les opérations finales. Il met en place un nouveau régime qui divise le Zoulouland en 13 chefferies dirigées par des chefs dociles qui assurent que les Zoulous ne s'uniraient plus sous les ordres d'un seul roi. C'est la fin de la dynastie de Shaka et du royaume Zoulou, plus tard Cetshwayo fut libèré mais ne sera plus roi des Zoulou. Il meurt dans des circonstance tragiques.
La guerre Anglo-Boers
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Carte des états Boers précèdent le conflit Anglo Boers (cliquez sur la carte)
La Guerre entre les républiques Boers et l'Empire Britannique eut lieu en deux parties, la première entre 1880-1881 et la seconde en 1899-1902.
Les origines du conflits: Après avoir défait les Hollandais de la péninsule du cap, se sentant de moins en moins indépendantes, les communautés Boers (fermiers d'origine hollandaise) moins indépendants se sont déplacés vers les regions inexploitées de l'Est. Les autorités britanniques peu intéréssées par le controle des terres intérieures laissèrent faire ce flux migratoire des TrekBoers (fermiers vagabonds), c'est la période du Grand Trek.
Les britanniques avaient d'ailleur reconnus les republiques Boers par deux traités : La convention de Sand river en 1852 et la convention de Bloemfontein en 1854, respectivement la République du Transvaal et l'Etat Libre d'Orange. Exception faite pour la république du Natal (Natalia) annexée par les britanniques en 1843.
Les causes de ce conflits
- - L'ambition de controler la route des indes par voie terrestre, le rêve de Cecil Rhodes (un magnat du diamant, Premier Ministre de la colonie du Cap)de construire une voie ferrée du Caire au Cap.
- -La découverte en 1868 d'un important gisement de diamants dans la région de Kimberley puis et 1886 un important gisement d'or au Transvaal. Ceci provoqua un flux migratoire vers ces regions de population etrangères, anglaises globalement : Les uitlanders.
- -La présence de puissances coloniales qui luttaient pour le partage de l'Afrique, le Portugal qui dominait l'actuel Mozambique et l'Angola, l'Allemagne l'actuelle Namibie et la Belgique le Congo.
Première Guerre des Boers:
Le début des hostilités commença vraiment le jour où Sir Theophilus Shepstone pénétra du Natal en république Boers et annexa le Transvaal sans rencontrer de réelle opposition, son annexion fut officialisée en Avril 1877. La faible résistance des Boers face aux Britanniques provient énormément du fait de la présents du royaume Zoulou au Sud-Est entre le Transvaal et le Natal britannique. Fort d'une population de plus de 40 000 Guerriers Zoulous, gouvernnés par le Roi Cetshwayo, ils etaient formés au combat selon la méthode de Shaka et constituaient une menace pour les Boers.
L'annexion de la république Boers par les Britannique fit naitre un sentiment de révolte, un courant dirigé par Paul Kruger (futur président du Transvaal) s'organisa. Avant passer à l'action Paul Kruger et ses partisans s'employérent à contribuer à effacer la menace Zoulou car il craignaient que le Roi Cetshwayo et ses 40 000 guerriers s'allient au anglais contre eux.
Par d'habiles négociations de la part de Paul Kruger et la menace grandissante de Zoulous qui commencaient à s'équiper de mousquets et d'autres armes modernes, Kruger convainquit Sir Henry Bartle Frere et Lord Chelmsford de la menace Zoulou, d'autant plus que Sir Theophilus Shepstone gouverneur de la province du Transvaal recenment annexé se plaint de plus en plus d'incidents de guerriers Zoulous à la fontière ce qui augmente la méfiance du Roi Cetshwayo. La guerre anglo-zoulou fut déclenchée en 1879 les Britanniques envahirent le Zoulouland avec une armée de plus de 7 000 hommes (voir prèdènt chapitre).
Avec l'anéantissement de la puissance Zoulou avec la prise de sa capitale Ulundi en Juillet 1879, les Boers du Transvaal passent à l'offensive contre les Britanniques. Ils commencère à réagir contre l'invasion du Transvaal en violation de la Convention de Sand River de 1852 et la Convention de Bloemfontein de 1854.
Le conflit débuta réelement en décembre 1880, par la bataille de Bronkhorstspruit. où des Boers attaquent et détruisent un convoi Britannique. Quelque jours plus tard les garnisons anglaises de tout le Transvaal se trouvent assiègées, dans des forts.
Pour comprendre le contexte des troupes présentes:
Les Boers ne possèdent pas d'armée proprement dite, ce sont des fermiers agueris qui maniaient les armes pour se défendre et les chevaux pour se déplacer. Très indépendants ils luttaient contre les élement naturels et les dangers de toute nature (animaux, indigènes), il vivaient souvent par groupe de familles et se réunissaient religieusement. En cas d'invasion massives ils se groupaient en unités militaires appelé Kommandos et élisaient des Chefs. Considérés comme des milices civiles, ils n'ont pas de tenues propres mais des vètements plutôt de couleur kaki terre avec veste et chapeau. Remarquables tireurs, la pluspart possédaient des fusils à un coup sauf quelques armes à répétition, ils prenaient position caché et couché et tiraient pour atteindre en une seule(unique) fois leur cible. Les kommandos boers étaient experts en cavalerie légère, capables d'utiliser chaque subtilité du terrain et d'utiliser à bon escient leurs fusils à culasse pour terrasser les troupes britanniques.
La tenue vestimentaire officielle de l'infanterie Britannique était des vestes rouges, un pantalon bleu avec un liseré rouge et un casque blanc style colonial. Il est clair que avec leurs vètements très visibles dans la nature sud africaine ils étaient une cible de choix pour des tireurs embusqués Boers. L'arme standard de l'infanterie était le Martini Henry, à culasse et un coup, disposant d'une longue baïonnette. Baïonnette que les Boers pas du tout équipés, évitaient contre des tirs planqués et bien ciblés. Quand à l'armée impériale britannique ayant effectuée bien des bataille de par le monde était surtout bien organisée, structurée, synchronisée en ordre de bataille. Les tirs n'étaient pas ciblés mais éffectués en groupe avec action sur ordre, les mouvements étaient égalements collectifs et se déclenchaient sur ordre.
L'habitude de vivre dans une région rude, la bonne connaisance du terrain et d'éffectuer des mouvements rapides avec des tirs précis en étant planqués. Les Boers dominèrent dans bien des domaines les troupes britanniques de métier, bien équipées et bien organisées; mais qui se déplacaient et combattaient en groupe avec des feux nourris mais imprécis.
Après bien des confrontations des troupes britannique face à un adversaire mobile, le point tournant de la guerre anglo-boers fût la bataille de Majuba Hill et le plus grand désastre pour les britanniques, en février 1881, où les troupes britannique commandé par le major-général Sir George Pomeroy Colley (tué dans la bataille) subirent un rever considérable en étant terrassé par l'ennemi Boer qui du haut de la colline et autour. Profitant des avantages du terrain les Boers détruisirent les troupes anglaises en déroute 285 britannique (sur 405) furent tués blessés ou capturés.
Finalement et probablement à cause de cette ultime défaite, le gouvernnement britannique de William Gladstone signa un traité de paix avec la rébéllion Boer sous l'égide de Paul Kruger, mettant fin à la première guerre des Boers et restaure l'indépendance du Transvaal selon des termes assez ambigus qui conserve à la Grande-Bretagne un vague droit d'ingérance.
Durant cette pariode, le Basutoland (Lesotho) deviendra un protectora britannique en 1884, comme le Bechuanaland (Botswana) en 1885 et plus tard, après la seconde guerre des Boers, le Swaziland. (voir carte (cliquez ici )).
Seconde guerre des Boers
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Ce second conflit, beaucoup plus meurtrier eut pour origine les mines d'or de Johannesburg.
Des Gisements d'or furent découverts à l'est du Transvaal, à Pilgim's Rest (1873), Lydenburg (1873) et dans les environs de Barberton (à partir de 1881), Mais ce fut surtout la fabuleuse découverte du plus grand gisement d'or au monde dans le Witwatersrand ( Barrière de l'Eau Blanche), une arête montagneuse qui s'étend de 100 kilomètres à l'est jusqu'à 50 kilomètres au sud de Pretoria. Ce riche filon provoquant la venus d'aventuriers attirés pour l'exploitation de ce riche minerai provoquant l'afflut massif de uitlanders (mot néerlandais signifiant étranger, des Britanniques pour la pluspart). Cette ruée donna naissance à la ville de Johannesburg qui s'étendit comme un champignon.
Au fure et à mesure de l'exploitation des filons aurifères du Transvaal, le nombre d'uitlanders dépassa largement celui de Boers sur les gisements. Effrayés part ce surnombre et probablement par réaction à cette invasion massive, les Boers dirgé par Paul Kruger interdirent le droit de vote aux uitlanders et taxa lourdement l'industrie de l'or. Outragés, les uilanders firent pression auprès du gouvernnement britannique pour pousser les Boers à changer d'atitude. En 1885, un tentative de coup d'état par un action militaire dirigée par Leander Starr Jameson (ami de Cecil Rhodes 1er ministre du Cap et roi du diamant). Le raid Jameson composée d'une armée privé se solde par un échec après la défaite de la bataille de DornKoop (banlieue de Soweto), Cecil Rhodes discrédité est contraint de démissionner.
Les évenements s'envenimèrent sérieusement lors du meurtre de l'uitlander Tom Edgar en décembre 1898 par un membre de la police du Transvaal sert de prétexte pour légitimer une intervention britannique. Plusieur voix s'élève contre cet incident dont le ministre des Colonies Joseph Chamberlain.
Offensive des Boers octobre 1899 à janvier 1900
Le 9 octobre 1899, Kruger, pressentant que la guerre est inévitable, lançe son propre ultimatum avant même d'avoir reçu celui du ministre britannique Chamberlain. Il donne 48 heures aux Britanniques pour évacuer leurs troupes des frontières du Transvaal. Le Royaume-uni refuse de céder, le 11 octobre 1899, les Boers prennent l'initiative en envahissant en partie la Colonie du Cap et la Colonie du Natal.
Comme pour la première guerre anglo boers, les britanniques sûr d'eux pensaient à une guerre rapide. Mais c'était mal évaluer les boers. Trop peu nombreux, trop isolés, mal commandés, les anglais trouvent face à eux d'excellents cavaliers qui connaissent parfaitement le terrain et font régulièrement preuve d'imagination et innovation tactique. De plus, les Boers sont aidés par l'Allemagne de Guillaume II, qui les soutient et leur a fourni des armes. La première bataille eu lieu à Talana Hill au Natal le 20 Octobre, qui se termina par la vitoire théorique des britanniques plutôt que tactique.
Rapidements les Boers assègèrents de nombreuses villes comme Dundee, Ladysmith, et Kimberley. Les sièges causèrent d'importantes pertes humaines civiles et militaires ainsi que des destruction causées par les tirs d'artillerie.
À la mi-décembre, au cours d'une période connue sous le nom de "Semaine noire", du 10 au 15 décembre 1899, les Britanniques sont défaits à Magersfontein(le 11) , Stormberg(le 10) et Colenso(le 15).
À Magersfontein, notament fût ressenti la honte de la défaite où les troupes boers du commandant Koos de la Rey, défirent les Britanniques arrivés de nuit qui laissèrent près de 1 000 hommes sur le terrain.
Réaction des britanniques - janvier 1900 à septembre 1900
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Après un nouvel échec dans leur tentative de briser le siège de Ladysmith au cours de la bataille de Spion Kop, les troupes britanniques, commandées par Lord Roberts, reprennent l'initiative avec l'arrivée d'importants renforts à compter du 4 février 1900. Les échos des echecs successifs de la puissante armée britannique face aux fermiers boers étant parvenu jusqu'en angleterre et a parcouru le monde entier. Un élan national et patriotique de la population qui se sentait concerné des troupes fraiches et nombreuses se portent volontaires en angleterre et au Canada notamment. Le siège de Ladysmith fût finalement levé le 28 février.
Puis à la tête d'une armée renforcée de 25 000 hommes, le général Lord Roberts libéra Kimberley le 15 février et encercla les troupes en fuite du Général Piet Cronje. Celles-ci se rendirent à la bataille de Paardeberg le 27 février .
Les troupes britanniques du général Lord Roberts avancèrent alors au cœur des deux républiques, prenant la capitale de l'État libre d'Orange, Bloemfontein le 13 mars et la capitale du Transvaal, Pretoria, le 5 juin. Puis ce fut le tour de Johannesburg qui fut prise le 31 mai. L'essentiel de l'armée orangiste, commandée par le Général Martinus Prinsloo, se rendit cependant vers la fin juillet, piégée aux environs de Brandriver Basin, aux confins de l'État libre d'Orange, du Transvaal et du Basutoland.
Christiaan De Wet parvint malgré tout à rejoindre le Transvaal avec 2 000 hommes et 400 chariots. Ils parvinrent à échapper aux 2 500 hommes de Lord Kitchener à leur poursuite au début août dans les environs de Pretoria en abandonnant prisonniers et chariots.
Tout le monde pensait que la guerre était terminée après la prise des deux capitales Bloemfontein et Pretoria, mais il n'est fut rien les reste des forces Boers commandées par Christiaan De Wet, continua la lutte selon une nouvelle stratégie : La Guerilla.
La guerre de guérilla - septembre 1900 à mai 1902
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Les restes de l'armée boers sous le commandement de Piet Joubert adopta les techniques de la Guerilla en attaquant par petit groupes isolés les points de communication et les zones de ravitaillement; préfèrer les raids plutôt que les batailles au vu de leurs infériorités numériques.
Le nouveau dirigeant de l'armée britannique, Lord Kitchener, réagit en construisant des postes fortifiés (blockhous), des petites constructions de pierre entourées de fils barbelés, afin de protéger les voies de chemin de fer. Puis il décida d'étendre ce dispositif afin de tisser une toile à travers le veld pour réduire les mouvements des groupes de guérilla en de petites zones où ils pouvaient être battus. Des fils de fer barbelés étaient tirés jusqu'au poste fortifié suivant, distant d'environ 1 000 yards.
Entre janvier 1901 et la fin de la guerre, environ 8 000 postes fortifiés (Blockhouse) composaient cette toile de près de 6 000 kilomètres. Chaque poste fortifié (Blockhouse) était tenu par un sous-officier et six autres soldats, avec un lieutenant commandant trois ou quatre postes fortifiés. Les Britanniques avaient environ 450 000 hommes (Britanniques et troupes coloniales) stationnés dans la région.
Les postes fortifiés permirent en effet de réduire les mouvements des guérillas, mais ne pouvaient à eux seuls les battre. Kitchener forma de nouveaux régiments de troupes irrégulières de cavalerie légère, y compris des carabiniers Bushveldt, qui parcoururent les territoires contrôlés par les Boers, traquant les groupes de combattants.
Pour venir à bout des Boers, Lord Kitchener entrepris décision radicale de la terre brulée en abattant les troupeaux, brulant fermes et recoltes et faisant interner les occupants surtout les personnes agées, les femmes et les enfants, dans des camps de concentration. Près de 28 000 et 116 500 prisonniers y mourirent de famine ou de maladie.
Acculées à la défaites en 1902, les deux républiques Boers avec leurs mine passent sous contrôle britannique lors du traité de Vereeniging.
Conséquences du conflit
Le conflit marquera durablement les consciences politiques sud-africaines. Les Boers sont humiliés, ruinés et convaincus par l'expérience des camps d'internement que les britanniques ont cherché à les exterminer. Ce ressentiment va favoriser l'essor du nationalisme afrikaner. Il s'agira de faire de l'Afrique du Sud un pays non plus britannique mais afrikaner.
La guerre n'a pas été non plus sans conséquence pour les Noirs, recrutés dans les deux camp - même si les anglais se sont trouvé moins réticents que les Anglais à les armer. Ils ont péri en grand nombre dans les combats, des sièges, des raids sur les fermes, et pour plus de 14 000 d'entre eux, dans les camps de concentration. Mais leurs épreuves sont passées relativement inaperçues et, à la fin de la guerre, quand le traité de paix est signé, nul ne songe à leurs offrir des compensations.
Le traité de Vereeniging signé, la Grande-Bretagne annexe les anciennes républiques boers en 1902, tout en leur laissant la possibilité de reconquérir leur autonomie. Les principaux architectes de la reconquète sont deux anciens généraux boers, Louis Botha et Jan Smuts, qui vont donner la priorité à la réconciliation entre Blancs, tout en repoussant aux calendres grecque la question du sort des Noirs. En 1908 et 1909, avec l'accord de Londres, les délégués des 4 provinces (Le Cap, Natal, Transvaal et Orang) élaborent le cadre constitutionel qui servira de fondement à une Afrique du Sud unie (un processsus dont les noirs restent exclus) : Le South Africa Act voit le jour en 1910. La nouvelle entité, l'Union Sud Africaine (sur le modèle du Canada et de l'Australie) fait partie de l'Empire britannique. En 1931, à sa création elle intègrera le Commonwealth.
Fontières Territoriales du sud de l'afrique après la guerre anglo-boers
(drapeau de l'Union sud Africaine 1910-1928)
Vers l'unification du pays et la naissance de l'Apartheid jusqu'à aujourd'hui
Premier cabinet de l'Union sud Africaine
La Grande Bretagne souhaite remettre l'économie sur pied. Il s'agit de relancer la production minière, de remettre leurs terres à ceux que la guerre en a chassé et convaincre les Afrikaners de rentrer dans le giron impérial. La main d'oeuvre noire sera évidenment mise à contribution mais le gouvernnement se garde bien d'octroyer le droit de vote aux Noirs afin de ne pas compromettre la réconciliation entre les blancs. En tant que dominion de l'Empire, l'Union sud-africaine participera aux deux guerres mondiales de 1917 à 1934. Elles prennent le contrôle du sud ouest allemand (future Namibie) avec l'accord des alliés en 1920.
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Nationalisme afrikaner et premières tentatives de résistance
En janvier 1913, le général James Hertzog fonde le National Party anti-britannique, issu d'une scission du parti afrikaner dirigé par Louis Botha (mort en 1919) puis par son successeur à la tête du gouvernement, le général Jan Smuts. Ce dernier doit faire face à une coalition du parti travailliste et du National Party, dont le leader, James Hertzog, devient Premier ministre (1924) et participe à la Conférence impériale de 1926 à l’issue de laquelle la pleine autonomie est accordée aux dominions, membres librement associés au Commonwealth (déclaration Balfour du 19 novembre).
Le National Party se fait le champion de l'eerbaare apartheid, « ségrégation honorable », selon laquelle les indigènes doivent être séparés des Blancs. Le nationalisme afrikaner se traduit par l'annexion de fait du Sud-Ouest africain et par des visées sur d'autres territoires d'Afrique australe, principalement la Rhodésie. Racisme et nationalisme font leur apparition lors de la grève des ouvriers européens de 1922, qui a pour origine une décision de la Chambre des mines de 1921 modifiant le système de recrutement des Noirs. Des mesures sont prises, permettant d'embaucher des Africains pour un salaire qui peut être le dixième de celui des Blancs.
D’autres mesures de discrimination sont adoptées : outre la restriction du droit de vote, l’application stricte des pass laws – lois imposant des permis de circulation aux Noirs à la recherche d’un emploi adoptées dès le début de la colonisation en vue de contrôler cette main-d’œuvre – est ordonnée à la suite de la crise de 1929.
Face à cette intensification de l’apartheid, l’élite politique noire, organisée depuis 1912 avec une plate-forme réformiste et modérée au sein de la South African Native National Convention (SANNC), rebaptisé African National Congress (ANC) en 1923, tente de consolider sa résistance avec celle de l'All African Convention (AAC) en 1935. Elle essaie surtout, depuis la création, en 1919, de l'Industrial and Commercial Workers Union (ICU), de développer son action sur le terrain syndical. Malgré quelques succès, cette mobilisation sociale se solde cependant par un échec à la fin des années 1920.
Par ailleurs, fondé 1921, le parti communiste sud africain (South African Communist Party ou SACP) est la première organisation politique non raciale du pays.
Principes de l'appartheid
Aparthied est un mot dérivé du mot afrikaans qui signifie "séparation" est une série de lois instaurées depuis l'indépendance de l'Afrique du Sud (Union sud Africaine puis république d'Afrique du Sud) sa mise en place officiellement aux alentours de 1948.
Déjà auparvant la recherche d'une identité Boers(puis renommée Afrikaans) après la le conflit anglo-boers, la crainte du péril noir de plus en plus nombreux avec l'attirance des richesses minières. Déjà des conflits raciaux existaient plus ou moins localisés. Tout commence du moins officiellement en 1948, le Nationla Party de Daniel François Malan un ancien pasteur, remporte les élections. Son électorat est surtout constitué de blancs récenment urbanisé qui s'inquiètent de la concurrence des noirs sur le marché du travail et la récente montée en puissance de l'African National Congress (ANC) et de l'African Mine Workers' Union (syndicas de mineurs noirs).
Le nouveau gouvernement d'empresse d'élaborer une législation pérénnisant la domination blanche, et donc afrikaners, sur le pays.
Les series de loi
Loi prohibant les mariages interraciaux (Prohibition of mixed Marriages Act, 1949) qui étend à toute union entre blancs et non-blancs l'interdiction de se marier.
Loi sur l'immoralité (Immorality Amendment Act, 1950), qui criminalise toute relation sexuelle entre Blancs et non-Blancs. La police a le droit d'utiliser caméras, magnétophones et appareil photos, entrant de force dans les chambres à coucher, ordonnant aux médecins d'examiner les suspects.
Loi sur la classification raciale de la population (Population Registration act, 1950 révisée en 1956) formalise la classification raciale de la population. Pour vérifier, on examine les ongle et l'on passe même un peigne dans les cheveux pour déceler d'éventuels "gènes africaines".
Loi assignant à chaque groupe racial un territoire séparé (Group Areas Act 1950),; initialement résidentiel, la loi d'étendra par la suite aux services sociaux (transports, hopitaux, parcs, hôtels, écoles...) et s'accompagnera du déplacement forcé des non-blancs vers des zones loin des centres urbains, voire vers des réserves "tribales" sous prétexte de simplifier le laisser-passer (pass) que chaque Africain est obligé de porter, une loi "supprimant" ces documents (Abollition of Pass and Coordination of Document Act, 1952) en change le format en créant un veritable passeport interieur : Dossier compremant permi de séjour, certificas d'emploi et d'hébergement, permi de conduire etc.... Toute contravention est sévèrement condamnés.
Loi sur l'éducation des Africains 5Bantu Education Act. 1953) bannit les non-blanc du système éducatif normal et établi un système scolaire différent non-blanc du système éducatif normal et établi un système scolaire différent conçu pour éliminer la coccurence entre blancs et noirs. Ce système sera étendu par la suite aux universités.
La population était répartie en quatre groupes raciaux distincts :
- les Blancs, environ 20% dont 3/5 d'Afrikaners et 2/5 d'anglophones,
- les Indiens (environ 3%), descendants des coolies recrutés à partir de 1860 pour les plantations de canne à sucre.
- les Coloured (ou métis), environ 9 % de la population.
- les Noirs ou Bantous, près de 70 % de la population, se répartissant entre différentes ethnies, les plus importantes étant les Xhosas et les Zoulous.
L'abolition de l'apartheid fût décrètée à partir de 1990, après manifestations, emeutes, massacre des populations noires.
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Poussée Ségrégationniste
En 1948, le parti national remporte les élections générales. Le nouveau premier ministre, Daniel François Malan, met en place la politique d'apartheid, renforcée en 1956 par la suppression de la franchise du droit de vote des Coloureds (gouvernement Strijdom). En 1958, Hendrik Verwoerd devient premier ministre.
En 1960, le massacre de Sharpeville puis l'interdiction de l'ANC et des mouvements nationalistes africains mènent à la condamnation de la politique d'apartheid par les Nations unies et par la communauté internationale.
Drapeau de l'Union Sud-Africaine (1928-1994)
Le 31 mai 1961, le pays devient une république à la suite d'un référendum où les électeurs votent majoritairement pour la fin de la monarchie. La République d'Afrique du Sud est alors proclamée, et le dernier gouverneur général du pays, Charles Swart, devient ainsi le premier président d'État. Le pays se retire également du Commonwealth. L'ANC débute alors la lutte armée dans l'Umkhonto we Sizwe.
En 1963, Nelson Mandela, l'un des chefs de Umkhonto we Sizwe est condamné à perpétuité pour terrorisme et les autres chefs de l'ANC sont emprisonnés ou exilés. En 1966, Hendrik Verwoerd, premier ministre d'Afrique du Sud et grand architecte de l'apartheid, est assassiné.
En 1976, les émeutes dans le township de Soweto contre l'enseignement obligatoire en afrikaans conduisent le gouvernement à déclarer l'état d'urgence alors que le Bantoustan du Transkei est déclaré indépendant dans le cadre de la politique d'apartheid..
En 1984, pour sortir du blocage politique, le régime politique est présidentialisé et un parlement tricaméral, ouvert aux Indiens et aux métis, est inauguré. Néanmoins, l'état d'urgence est de nouveau proclamé en 1986 alors que des sanctions économiques et politiques internationales isolent le pays en dépit de l'abrogation de lois symboliques de l'apartheid comme le passeport intérieur. Seul l'État d'Israël continue d'avoir des relations discrètes et collabore avec le pouvoir au point de vue militaire et sécuritaire (Échanges de technologies, contrats de licences de fabrication d'armement, échanges techniques en matière de sécurité intérieure et savoir-faire d'espionnage).
Vers l'abolition de l'Apartheid
En 1990, le nouveau président sud-africain, Frederik de Klerk, légalise l'ANC, le parti communiste sud-africain et tous les mouvements noirs.Nelson Mandela est libéré.
Nelson Mandela
Fils d'un chef xhosa du Transkei (l'actuel Cap-Est) et membre de la famille royale Thembu, Nelso Rolihlahla Mandela - Madiba, de nom nom de clan- naît le 18 Juillet 1918. C'est lors de ses années d'études à l'université de Fort Hare qu'il entre en politique. Là, il rencontre Oliver Tambo, qui deviendra, des années plus tard, le premier président en exil de l'ANC (African National Congress).
Renvoyé de l'université pour avoir participé à une grève étudiante, Nelson Mandela et Oliver Tambo s'installent à Johannesburg, où il se lient avec Walter Sisulu. Les 3 jeunes gens créent en 1944, la ligue de la jeunesse de l'ANC. La ligue encourage la radicalisation politique du pays et organise le Défiance Campaign de de 1952 (mouvements de résistance passive contre l'aparteid). En 1951, Mandela Mandela s'associe avec Tambo pour ouvrir, à Johannesburg, le premier cabinet d'avocats noirs du pays. En 1958, il épouse Winnie Madikizela, une assistante sociale qui lui donnera 2 filles?
Déclaré hors-la-loi en 1960, l'ANC renonce à la lutte pacifique, Tambo quitte le pays pour créer l'ANC en exil, tandis que Mandela entre dans la clandestinité et fonde l'Umkhonto we Sziwe (le "Fer de lance de la Nation", communément abrègé en MK), pour organiser la lutte armée.
Mandela s'entraine d'abord à la guérilla en Algérie, puis se rend en Grande-Bretagne et dans de nombreux pays africains en quête d'appuis pour le MK. Il semble toujours possèder une longueur d'avance sur ses poursuivants. Mais en 1962, la police lui tend un piège et l'arrête. Ses liens avec le MK n'étant pas établis, il est accusé d'avoir quitté le pays sans autorisation et écope de 5ans de prison. L'année suivante, la police découvre des preuves de son implication dans le MK : le 12 Juin 1944, il est condamné avec 8 de ses camarades (dont son viel ami Sisulu), à la réclusion à perpétuité pour complot contre l'Etat. Il est écroué à Robben Island, où il passera 26 ans. Durant toutes ces années d'emprisonnement, la stature internationale et la popularité de Nelson Mandela en tant que symbole du combat pour les droits de l'homme et contre l'aparthied ne cessent de grandir. Elles se révèlerontune aide précieuse pour les dirigeants de l'ANC en exil qui luttent pour la survie de l'organisation.
Après sa libération, en 1990, Mandela joue un rôle de premier plan dans les négociations multipartites visant à transformer le pays en une démocatie. Celles ci vont durer 4 longues années et les embûches seront nombreuses. Mais le pays organise ses remières élections démocratiques en Avril 1994. Le 10 Mai Mandela prend de premier président noir d'Afrique du Sud, il les exercera jusqu'en 1999.
En 1996, il divorce de sa femme Winnie, qui s'est toujours montrée loyale envers l'ANC, mais dont la réputation est entachée par plusieurs scandales. Deux ans plus tard, il épouse Graça Machel, une veuve de l'ancien président du Mozambique, et prépare sa retraite à Qunu, le village de son enfance. En 2009, l'assemblée générale des Nations Unies fait du 18 Juillet la "journée internationale Nelson Mandela". Nelson Mandela meurt le 5 décembre 2013 à Johannesburg.
Les problèmes rencontré par son gouvernement dans la mise en oeuvre des réformes n'ont pas entamé l'immense popularité de Mandela. Il a su gagner l'admiration et la confiance de nombreux Sud-Africains Blancs. Et son départ a marqué la fin d'une époque, il continue d'incarner les valeurs nouvelles de l'Afrique du Sud post-aparthied..
En juin 1991, le gouvernement abolit les dernières lois de l'apartheid et entame un processus de transition constitutionnelle (Codesa). Celles-ci aboutissent le 27 avril 1994 aux premières élections multiraciales de l'histoire du pays, remportées par l'ANC. Nelson Mandela devient le premier président noir du pays. Par la même occasion, le pays réintègre le Commonwealth.
En 1995, une Commission vérité et réconciliation est mise en place, puis l'année suivante, le 10 décembre 1996 est adoptée une nouvelle constitution sud-africaine.
De 1999 à 2008, le pays est présidé par Thabo Mbeki. Est ainsi apparue aux côtés de la bourgeoisie blanche une bourgeoisie noire ; ni l'ANC, ni le Parti Communiste, ni le syndicat COSATU n'ont remis en cause l'ordre économique et social. Au contraire, les privatisations se sont multipliées. L'Afrique du Sud est un des pays les plus inégalitaires du monde, ainsi que l'atteste son Coefficient de Gini.
À la suite des difficultés économiques et sociales apparues lors du second mandat de Thabo Mbeki, caractérisées en 2008 par une grave pénurie d'électricité en Afrique du Sud et la dégradation des infrastructures, son parti l'ANC lui retire son mandat le 21 septembre 2008. Thabo Mbeki remet sa démission au Parlement qui élit alors Kgalema Motlanthe pour terminer son mandat jusqu'aux élections générales de 2009.
Après les élections générales du 22 avril 2009, remportées par l'ANC, Jacob Zuma, ancien vice-président de 1999 à 2005, devient le nouveau président de la République. Il prête serment le 9 mai 2009 et forme un gouvernement plus ouvert aux partis politiques minoritaires, dont le parti communiste mais aussi, pour la première fois depuis 1994, le front de la liberté (droite afrikaner). Le massacre de Marikana en 2012, où la police tire sur des salariés grévistes faisant des dizaines de morts, entache la gouvernance de l'ANC au sein de son électorat mais lors des élections générales sud-africaines de 2014, Jacob Zuma est réélu pour un second mandat, l'ANC restant nettement en tête dans l'électorat bien qu'en recul face à l'Alliance démocratique et aux Economic Freedom Fighters de Julius Malema.
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Umkhonto we Sizwe (ou MK), traduit en français par « fer de lance de la nation » était la branche militaire du Congrès national africain d'Afrique du Sud qui agissait en collaboration avec le parti communiste d'Afrique du Sud contre le régime d'apartheid alors au pouvoir dans ce pays d'Afrique australe.
Umkhonto we Sizwe ne compta à son apogée pas plus de 11 000 adhérents éparpillés principalement dans des camps d'entraînement en Angola, en Zambie, voire en URSS et dans les pays du pacte de Varsovie. Sa force de frappe en Afrique du Sud était essentiellement composée de bombes et de kalachnikov. Si elle ne parvint jamais à créer une logistique suffisante pour tenir une guérilla urbaine à large échelle, elle devint néanmoins une référence symbolique pour ceux qui luttaient contre l'apartheid
Yellow--4th Frontier War (1811)
Orange--5th Frontier War (1818)
Red--7th Frontier War (1846)
Purple--"Cattle Killing" Relocations (1858)
Green--9th Frontier War (1878)
Blue--Mpondoland Campaigns (1894)
Aux Pays-Bas, la Compagnie des Indes orientales s'appelait Verenigde Oostindische Compagnie, d'où l'acronyme VOC. Ce fut la première société anonyme de l'Histoire, avec des actions cotées en bourse. Fondée en 1602, elle devint une firme mondialement connue. Une concurrence accrue, une politique financière inadaptée et la politique internationale entraînèrent sa chute en 1799. La VOC était alors partie intégrante de l'économie néerlandaise et le gouvernement fut obligé de reprendre les vestiges d'un empire commercial privé pour le transformer en empire colonial. Les dix-sept provinces des Pays-Bas appartenaient autrefois à l'empire des Habsbourg. La guerre d'indépendance, commencée en 1568, s'acheva avec le traité de Munster, en 1648 : les ports espagnols furent alors fermés aux navires néerlandais, qui ne pouvaient donc plus transporter les marchandises venant des colonies hispano-portugaises. Faute de trouver d'autres itinéraires, ils devaient nécessairement contourner le cap de Bonne-Espérance. Entre-temps, l'unité des dix-sept provinces avait éclaté, celles du Nord ayant fait sécession. Après 1595, comme des expéditions avaient été lancées par plusieurs compagnies de taille modeste, les états généraux de la république septentrionale comprirent qu'un faible pouvoir commercial et politique rendrait toute entreprise vaine et imposèrent en 1602 une fusion qui déboucha sur la création de la Compagnie des Indes orientales. Une charte en régissait les aspects commerciaux tout en lui accordant une certaine souveraineté, notamment sur le plan militaire pour défendre ses investissements. La zone concernée, telle qu'elle fut cartographiée, allait du cap de Bonne-Espérance, vers l'est, jusqu'au détroit de Magellan.
Vasco Da Gama et un navigateur portuguais qui fût le premier à contourner l'Afrique et atteindre l'Inde par voie Maritime (en 1498).
Bartolomeu Dias est un navigateur portuguais qui fût le premier à passer le cap de Bonne Espérance en 1487-1488.
Carte de son trajet aller-retour