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La religion tiens une place importante dans la vie de la pluspart des habitants d'Afrique du Sud, du Lesotho et du Swaziland. Le christianisme est pratiqué par plus de 80% des pratiquants, ce sont de loin les plus nombreux que les autre religions juives (0,2%), musulmanes (1,5%), hindouistes (1,2%) et bouddhistes (0,3%). Le reste (2%) pratique une religion traditionnelle ou tout simplement ne pratique aucunes religions.
Nous sommes en Afrique et les religions et les croyances prennent une place importante, bien qu'il existe une très large dominance chrétienne, il n'y a pas de liaison commune ni de structure, l’appartenance à une Église continue d’être vécue par toutes les communautés comme une marque d’identité culturelle, voire raciale. Car non seulement Blancs, Noirs et Métis ne fréquentent pas les mêmes Églises, mais ce sont pour l’essentiel des hommes de religion qui ont pensé et mis en place le système de l’apartheid.
Les differentes tendance chrétiennes
L'église réformée hollandaise (DRC : Dutch Reformed Church), conservatrice à dominance blanche et metis (18% de la population total), incarnait le principale courant des églises Afrikaans face à l'apartheid. Citant la bible pour justifier la politique ségrégationniste du gouvernement. En 1986, la DRC renonça aux principes de l'apartheid et présenta officiellement ses excuses aux noirs.
l'église anglicane ou episcopale (origine britannique) a, quand à elle joué un rôle de premier plan dans la lutte contre l'apartheid. Le plus célèbre de ses dirigeant, Desmond Tutu, lauréat du prix Nobel de la paix en 1984.
L'église catholique se montra également critique envers l'apartheid. La première croix catholique d'Afrique du Sud fût plantée en 1488, à Santa Cruz, par Bartolomieu Diaz. Vasco de Gama l'imita à Mossel Bay en 1497. Aujourd'hui le pays compte 2,5 milions de catholiques.
Il exite également 4000 églises chrétiennes noirs régroupée sous la bannière de l'AIC (African Independent Churches) et revendiquant plus de 10milions de fidèles. Ces évengéliste indépendant propagent la foi chrétienne sous un fond de coutumes africaine.
L’hindouisme
Les hindouistes représentent environ 80 % de la population d’origine indienne et 1,2 % de la population totale. Surtout présents au Natal, ils ont conservé l’intégralité des traditions du panthéon indien et possèdent des temples dans toutes les grandes villes. Leurs principales fêtes (Kavadi) donnent lieu à des réjouissances publiques souvent accompagnées de démonstrations de mortification. La plupart des temples sont ouverts au public mais il ne faut pas y prendre de photos.
L’islam
Les musulmans ne représentent que 1,5 % de la population. Dans la région du Cap, ils descendent souvent d’esclaves malais ou asiatiques dont les chefs religieux avaient été déportés en Afrique australe par les Hollandais aux 17e et 18e s. Mais la majorité de la population musulmane est d’origine indo-pakistanaise et vit dans les grandes villes entourées de mosquées, centres sociaux et écoles coraniques. Un courant islamiste intégriste minoritaire a été mêlé au mouvement terroriste People Against Gangsterism and Drugs (PAGAD).
Le judaïsme
Principalement originaires de Lituanie, les juifs – environ 90 000 aujourd’hui – sont arrivés dans le pays au 19e s. Autrefois présents dans toute l’Afrique du Sud où chaque petite ville possédait sa synagogue, ils ont été victimes dans les années 1930 d’une virulente propagande antisémite pro-nazie, diffusée par les leaders afrikaners nationalistes. Cela explique en partie que beaucoup de juifs se soient engagés dans l’ANC et dans le parti communiste. Dans le même temps, la majorité des juifs sud-africains n’a pas eu un comportement différent de celle des autres Blancs et a soutenu les accords commerciaux et militaires entre Israël et le régime raciste de Pretoria. Au cours des vingt dernières années, 17 000 juifs sud-africains sont partis s’installer en Israël et 10 000 Israéliens ont quitté leur pays pour l’Afrique du Sud.
La religion traditionnelle
Une minorité de Sud-Africains noirs continue de pratiquer la religion traditionnelle, si la pluspart d'entre eux vit dans des zone rurales, on rencontre aussi des noirs qui vivent en ville.
Ses pratiques visent à préserver et à renforcer l'harmonie des relations que chaque individu entretient avec lui-même, avec sa famlle, avec la société, avec la nature, avec le royaume des esprits. Les céremonies et le rites sont empreints de conviction animiste selon laquelle les éléments naturels comme les fleuves, les arbres ou le vent ont une âme, avec lequel les hommes peuvent communiquer par le truchement de leurs ancêtre.
Devins et médiums ont toujours joué un rôle dans les rituels animistes, au cours des rituels, les guerisseurs donnent des instructions pour apaiser les ancètre et assurer une bonne santé aux viviants. Il precrivent aussi des muti (remèdes).
On distingue les inyanga ("herboristes" en langue nguni, plutôt des hommes) des sngoma (sorciers défricheurs, souvent des femmes), qui identifient la cause de la maladie en communiquant avec les ancètres des patients. Ces guérisseur possèdent d'innombrables remèdes à base de plantes et les vertus curatives de nombreux végétaux utilisées dans le pharmacies modernes.
Les médecins qualifiés manquant cruellement dans les campagnes, une grande partie de la population rurale confie sa santé aux guérisseurs traditionnels et à leurs remèdes.