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Cộng hoà Xã hội Chủ nghĩa Việt Nam (République socialiste du Vietnam)

 

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Population et Ethnies

 

 

 

Populations et Ethnies

 

 

Avec une population de plus de 85 millions d'habitants, les pays représente un dynamique humaine propre à l'Asie du Sud-Est. C'est le 12e pays le plus peuplé au monde. L'accroissement démographique est de 1,6 milion d'habitants par ans, 50% de la popultation a moins de 25 ans.

La population du Vietnam, à la base rurale, est inégalement répartie. Alors que l'arrière pays et le centre sont quasi déserts, la population est très importante dans les deltas et le long de la côte et encore plus dans les deux métropoles. Le gouvernement tente présentement d'intaurer une politique démographique limitant le nombre d'enfants à deux par familles.

Le vietnam est constitué d'une multitude d'ethnies. Les majoritaires sont les Viet (ou Kinh) qui constituent 85% de la popultation désignée indiféremment par les colons sous le nom d'annamite et d'indigène. Mais le reste se décline en une cinquantaine d'éthnies, soit 15% de la population. Cette diversité résulte de flux migratoires constants effectués soit à l'intérieur du territoire, soit venu des mers. Les Chinois (Hoa) sont les plus nombreux(2%) et peuplent les villes. La plus part des autres ethnies vivent dans les montagnes, par protection contre les Chinois et contre les Viet, ce qui leur valu leur nom de "montagnard" et péjorativement de moï (sauvages!) par les colons puis par les Vietnamiens.

Le gouvernnement a longtemps tenté de vietnamiser ces populations, avec peu de succès. Les minorités disposent actuellement d'une assez grande autonomie et arborent avec fierté leur diversité, au travers de la musique de leur langue, des étoffes et des bijoux qui les parent et de l'histoire qui les lie à la terre vietnamienne.

 


 

Les Muong : les membres de cette famille sont 700 000 à cultiver les rizières du Tonkin

 

Les Khmers (Cambodgiens) : les descendants du royaume d'Angkor sont encore nombreux (720 000) dans le delta du Mekong. On peut admirer leur temples près de Trà Vinh et Soc Trang.

Autres peuples d'origine mõn-khmère : chasseurs, dresseurs d'éléphants, tisserands ou agriculteurs, ils occupent surtout les hauts plateaux du Centre. Ce groupe réuni entre autres les tribus Bana, Koho, Bru-Van Kiêu et M'nông.

 

 

Les Cham : les héritiers de l'empire déchu du Champa habitent les environs de Châu Dôc et de Phan Rang. Leur écriture s'apparente au sanscrit et leurs lois s'inspirent des précèptes de l'islam.

 

Les autres ethnies de souche austromésienne, proches parents de Cham, comprennent les peuples Jaraï, Raglaï et êdê.

 

Les Thaïs : ils sont descendus de Chine il ya deux millénaires. Ces riziculteurs (77 000) logent dans des maisons sur pilotis nichées au coeur des vallées du Nord. (Cliquez sur les images pour agrandir)

 

Les Taï-Kadaï : plus d'un million vit au Moyen et Haut-Tonkin. Leur culture s'enorgueuillis d'un riche réprtoire de musiques et de danses folkloriques.

 

les H'mong et les Dzao : ils vivent en altitude, à proximité de la Chine, d'où venaient leurs ancètres. Leurs vètements brodés se parent de bijoux d'argent finement ciselés. Ils élèvent le bétail et cultivent le riz en terrasses, mais aussi le lucratif pavot (opium), malgré les interdictions.

 

Les familles sino-thibétaines et tibéto-birmanes : elles regroupent de petites tribus dispersées sur les flancs des montagnes du Nord, telles que les Lo Lo, les Ha Nhi et les San Diu.

 

Populations émigrées : la diaspora vietnamienne compte 3 à 4 milions de Viet Kiêu, comme on apelle ces vietnamiens établis loin de leur pays natal, principalement principalement en Amrique du Nord, en Australie, en France et en Allemagne. Dans la première moitié du XXe siècle pour y travailler ou pour étudier. Le flot de réfugiés s'intensifie après la fin de l'Empire colonial français, pour atteindre son appogée après la chute de Saigon dans les années 1970.

C'est par dizaine de miliers que les boat people s'entassent dans de frèles embarcations pour tenter de rejoindre la Malaisie, la Thailande ou les Philippines. Beaucoup n'y parvinrent pas, le américains furent les premiers à les acceuillir suivis d'autre pays (dont la France), par la suite, ils firent de même avec les amérindien (issu d'un père militaire américain durant la guerre).

Aujourd'hui, les Viet Kiêu reviennent de plus en plus nombreux, en visiteur, mais aussi en tant que qu'investisseur. Eduqués, souvent prospères et profodément attaché à leur terre natale.


Langue

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Toutes ces ethnies ont conservé leur langue ou leur dialecte, mais la langue officiele est le vietnamien, plutôt le quôc ngu. Cette langue est une des rares écriture asiatique qui utilise l'alphabet latin. Le quôc ngu fûtinventé par les missionaire européens, dont le jésuite français Alexandre de Rhodes, qui publia le premier dictionnaire en 1651. Considèré par les autochtones comme un outil de propagande du chrisitianisme, ce système de transcription de la langue orale vietnamienne coexista longtemps avec les écriture locales : le chu nho (l'ancien chinois employé par les lettres) et le chu nôm (l'écriture du vietnamien en idéogrammes) jusqu'en 1918, où l'administration coloniale française l'imposa comme écriture offcielle. Dès la proclamation de l'indépendance du pays en 1945, les communistes généralisèrent l'apprentissage du quôc ngu pour diffuser les écrits marxistes et révolutionnaires. Avant d'en faire en 1954, l'écriture nationale.

Le quôc ngu a aussi permi d'éloigner la culture vietnamienne de son influence chinoise, enjeu de souveraineté.

 

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Bana
Koho
Ha Nhi
Phan Rang
Cham
Alexandre de Rhodes et son dictionnaire
Maison des Jaraï
Jaraï
Lo Lo
Taï-Kadaï
Bru-Van Kiêu
M'nông
M'nông
H'Mong
H'Mong
Dzao
Tiến Quân Ca (Marche vers le Front)