Sri Lanka

Sri Lankā Prajathanthrika Samajavadi Janarajaya (singalais)

இலங்கை சனநாயக சோஷலிசக் குடியரசு (tamoul)

Democratic Socialist Republic of Sri Lanka (anglais)

République démocratique socialiste du Sri Lanka (français)

 

Faune et Flore

 

Légende

Jour 1 départ de Paris
Jour 12 Arrivée à Paris

 

 

 

 

La maitrise de l'eau

cliquer sur les images pour agrandir

Anuradhapura, la capitale antique, et Polonnaruwa la capitale médiévale, furent établient dans la zone sèche de l'île, un endroit que l'on nomme le triangle culturel. Il était aisé de défricher sa maigre végétation, mais l'alternance de la saison des pluies et de longues périodes de sècheresse gènaient la riziculture. Dès le IVe s. av JC, il fut projecté par les roi de l'époque de mettre en place tout un système d'irrigation alimenté par des lac artificiels (wewa ou Kulama) qui stockaient l'eau après les pluies.

cliquer sur les images pour agrandir

Anudharapura fut ainsi dotée de ancien réservoir, le Basawak Kulama, une étendue de 102 hectares, encore en service aujourd'hui. Commandaient à leur tour un réseau de canaux de régulation et d'irrigation., ces retenues prirent au cours des âges de dimensions colossales. Les digues étaient construites à l'aide dénormes levées de terre tassées par des éléphants et couvertes d'un parement de pierres pour aider l'ensemble à résister à la pression de l'eau. Un écoulement de trop plein en différents points précis complétaient ce dispositif.

Canaux et chenaux formaient un maillage entre les wewa et les terres irriguées. Pour réguler le débit des eaux mlagré les denivellations, les ingénieurs singalais inventèrent le principe du puits-vanne (bisokotuwa). Ses paroient constituées de dalles de pierre étaient tapissées d'un revètement de briques d'une étanchité parfaite. La vanne en bois était manipulée verticalement.

 


Le Sri Lanka comptait alors 1 000 Km de canaux creusés par l'homme, héritage d'une des plus grandes civilisation hydraulique du monde antique dont les réalisations étonnent encore nos contemporains.


 

Les invasions et l'abandon des capitales anciennes ruinèrent progressivement ce travail colossal instauré depuis des siècles et leseaux stagnantes transformèrent les anciennes zones irrigées en marécages. Après l'indépendance, l'assainissement des système d'irrigation furent une priorités pour les nouveaux dirigeants dans la lutte contre la sècheresse du nord est de l'île et la remise en valeur des terres désertes. Un vaste projet de constructions de barrages, lacs artificiels et d'une centrale hydroélectrique. Finance par des capitaux étrangers.

cliquer sur les images pour agrandir

Un long passé écologique

En matière d'environnement, depuis plus de 2500 ans les souverains ont toujours attaché une grande importance à la protection de la nature et de l'espèce considérant (probablement l'influence Bouddhiste) que la survit de leur peuple était lié à cet écosystème. Pour préserver les ressources naturelles ils avaient crée dans chaque province des sanctuaires appelés Udawattakele, placés sous contrôle de fonctionnaires. Des souverains ordonnaient même l'interdiction de pêcher dans les 12 grands lacs du pays et de tuer tout animals sauvages dans un rayon de 40km autour de la capitale.

 

C'est à partir du XIXe millénaire que les terres furent défrichées pour faire place aux cultures et notamment aux plantations de caféiers et de théiers. La population qui n'était que de 2,4 millions d'habitants en 1871, est estimée aujourd'hui à 22millions d'individus. Avec la fin des hostilités et le retour au pays de nombreux émigrés, un vaste de programme de réaménagment des zones semi désertiques du centre et du nord a été mis en place et porte le nom de projet Mahaweli Ganga du nom du plus grand fleuve de l'île.

cliquer sur les images pour agrandir

 

 

Flore et Faune

Pour le botaniste comme pour les amoureux de la nature, le Sri Lanka est une terre d'abondance. Il serait illusoire de vouloir énumèrer abres plantes et fleurs, parmi lesquelles figurent les splendides orchidées, qui jaillissent de cette terre chaude et humide. On compte près de 3 000 espèces indigènes dont près d'un tiers ne se trouverait nulle part ailleur dans le monde. A ce chiffre déjà impressionnant, il faut ajouter les plantes provenant d' l'étranger, acclimatées ici avec une facilité déroutante.

A Candy, le Jardin botanique de Peradeniya en donne une superbe illustration (visité -cliquez->Jour6).

 

Tout cet eldorado végétal n'a pas été sans attirer les voyageurs, aventuriers, commercants, des autre continents

Par les commerce avec les autres contrées depuis l'antiquité et bien avant, le troc des épices très varié jusqu'a nos jour que nous avons pus admirer lors de notre visite à un jardin des épices Jour5 (cliquez ici).

 

Ce sont les colons britanniques qui transformèrent les riches forêts du Sri Lanka en plantations par le défrichement de forêts et l'acclimentation des plantes du nouveau monde et de l'ancien. Dans un but plus économique que pour la sauvegarde de l'environnement.

 

cliquer sur les images pour agrandir

 

De nos jours, le thé occupe un peu plus de 11% des terres, soit 220 000 hectares, s'il ne représente que 16% des exportation, c'est bien sur lui que repose l'économie de l'île (le Sri Lanka est le troisième producteur mondial après la Chine et l'Inde).

 

 

Le Riz demeure la première culture du pays. Les rizière constituent 16% des terres cultivées. Les rizière sont encores situées à l'emplacement qu'elles occupaient il ya des dizaines de siècles, au bord des fleuves aménagés.

 

 

Autre héritage des planteur et troisième produit clé de l'économie, l'hévéa, dont les plantations couvrent aujourd'hui environs 205 000 hectares., il fut importé du Brésil par des colons britanniques en 1876. Le Sri Lanka occupe actuellement le 4e rang mondial de production.

 

cliquer sur les images pour agrandir

Avec 416 000 hectare, la superficie des cocoteraies équivaut presque à la moitié de celle des rizières. Mais la production est surtout destinée à la consommation locale. Exploitée très souvent de façon artisanale.

 

 

Le Sri Lanka produit également du cacao, du poivre, de la cannelle, du gingembre, du tabac...

A noter également, ses ressources forestières qui sont remarquables, permettant une production de bois d'ébenisterie dont des essences précieuses.

 

On aurait recensé 86 espèces de mammifères au Sri Lanka. Leur domaine qui couvre le 1/10e du territoire, et celui des grands parcs nationaux. Buffles, élans, macaques (énormément dans les temples), sangliers, porc-épics, mangoustes, également des fauves comme le léopart. Et de nombreux oiseaux également.

 

Chauve souris (clquez sur l'image)--->

Une des épèce les plus réprésentative du Sri Lanka, l'éléphant, qui existe partout dans la nature, et que nous avons vus, à l'état sauvage. De nombreuses fermes consacré à sont élévage existent un peut partout dans l'île. Nous n'en n'avons pas visité.

 

De cet animal qui occupait un place singulière dans l'histoire de l'île (moyen de transport royal, machine de combat, transporteur de materiaux lourds...), il ne subsiste plus au Sri Lanka que quelque 2500 à 3000 spécimens.

 

 

Localisée à Kandy (voir Jour6) la grande réserve de Udawattakele, est un exemple précis de la sauvegarde de la nature et de la faune sauvage dans un univers tropical, attention aux moustiques !
Triangle formé par les trois anciennes villes impériales (Anuradhapura-Polonnaruwa-Kandy)

Le drapeau Sri Lankais, chargé de symboles, est inspiré de celui de Wickrama Singha, le dernier souverain de Kandy. Il fut emporté par les anglais et conservé à Londres jusqu'en 1952.

Lors de l'indépendance, il remplace le drapeau anglais avec quelque modifications. Le Lion représente la force et brandit un sabre, attribut de l'égalité et de la justice. Les quatre feuilles au coin de l'arbre sacré (Ficus bô) évoquent les quatre vertues du bouddhisme : la bonté, la compassion,la joie et la sérénité. Les quatres couleurs du drapeau représentent : la sagesse avec le jaune, la force avec le rouge, et les communautés minoritaire avec l'orange pour le Tamouls et le vert pour les musulmans.