Jour 7

Trajet en train de Kandy vers Gampola

Et pourquoi pas faire le déplacement en train plutôt qu'en véhicule à moteur, un excelent moyen de voir de très beau paysages différenment et être en contact direct avec la population, c'était prévu dans notre programme...

Entrée dans la gare (notre guide à droite , sortie (déplacer la souris sur l'image)

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Passage au Guichet (notre billet- double cliquer sur l'image) -->

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Les Horaires (pas trop clairs) à priori nous prenons celui de 9H00 intercity express au quai No 3 (cliquer sur les images)

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Accès au quai

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Les Quai 1,2,3,4,5

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Arrivée d'un train en gare - quai 3 apparenment

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Notre train - Départ voie 5 finalement

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L'intérieur assez rudimentaire, des sièges en bois peu confortables

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C'est parti...

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Avec quelques arrêts...

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Arrivée à Gampola notre sation

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Sortie de la gare à Gampola où notre chauffeur nous attend

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Avec la voiture (à dr.)

En route direction les montagne du centre vers Numara Eliya

En passant par le col de Ramboda...

En prenant la route en direction de Numara Eliya, la montée présente 1400 mètres de dénivellé qui passe par le col de Ramboda. Le paysage ressemble à un tapis vert sur les collines abruptes parsemé de de champs de thé à perte de vue.

On accède aux cascades de Ramboda sur le col, qui jaillissent de la montagne. La route surplombe le grand reservoir de Khotmale, construit dans le cadre d'un projet d'irrigation.

Une partie des cascades

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Cascade et reservoir au loin

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Visite d'une manufacture de Thé

Originaire de Chine, des régions du Sichuan et du Yunnan dit-on, le thé était complètement inconnu et non cultivé au Sri Lanka.

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Ce sont les britanniques qui "inventèrent" les Thé de Ceylan : Au début du XIXe siècle les colons britanniques défrichèrent la jungle des montagnes du centre pour se consacrer à la culture du café. Hélas !, l'effondrement des prix du marché dans les années 1850 par des pays en plein développement (comme le Brésil), puis une maladie (un champignon) qui dévasta les plantations (1860-1870), contraignirent les anglais à se tourne vers un autre moyen de culture.

C'est un Ecossais, James Taylor, qui le premier eut l'idée. Après un séjour en Inde ou il appris les techniques de la production industriele du Thé. En 1867 ce dernier acheta 19 hectares de forêts dans le district du Bas-Hewaheta, qu'il défricha et repiqua des plants de thé provenant d'Inde et de Chine. James Taylor crée la plantation Loolecondera à Gahala (700m d'altitude) ou il créa son usine entièrement équipée pour la production du thé en 1872. Le thé de Ceylan était né, et en moins de dix ans son industrie s'avéra plus prospère encore que celle du café. A en croire les chiffres 23 kilos à 81 tonnes en 1870 ca passe à 22 900 tonnes en 1890 !

Sa plantation existe toujours sous le nom de Saint Clair Tea Estate, où l'on peut voir les chutes d'eau du même non et où fut construit un manoir de style écossais construit par James Taylor en personne

A Thomas Lipton (1850-1930), un fils d'exilés Irlandais ayant quitté leur pays pour fuir la misère et la grande famine de 1848. Ce dernier part à Colombo et compte bien faire fortune avec une idée commercialiser le thé. C'est lui qui contribua à faire du thé "l'or vert" de l'île, et à lui donner un notoriété mondiale. A son retour, il investi toute sa fortune, 500 dollars, dans une petite épicerie de Glasgow. Ses méthodes de vente révolutionnaires lui apportèrent rapidement la fortune. En 1894 année de la création de l'Association des négociants de thé de Colombo, il acheta à bas prix une partie des terres de l'île, dépréciées après la maladie du café. Thomas Litpon applica à la culture du thé des techniques industrielles, et à sa commercialisation des méthodes inédites. Il conditionna son thé en paquet, alors qu'il était toujours proposé en vrac, et lança son fameux slogan "de la plantation à votre théière, sans intermédiaire" Le succès fut considérable, Lipton ou "Sir Tea" comme on l'a surnomé devint célèbre dans le monde, la reine Victoria l'anobli en 1902. Passionné de voile, il arma plusieurs bateaux et participa même à l'America's Cup. A la fin de sa vie "Sir Tea" règnait sur un véritable empire.

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On appelle Thé de Ceylan, la culture la production et la vente du thé au Sri Lanka sans doute à cause des origines Britanniques d'l'île, des anglais qui l'appelaient ainsi.

Les premiers britanniques qui ont pratiqué la culture du thé ont judicieusement choisi la région des plus hautes montagnes du Sri Lanka autour de la ville de Numara Eliya, pour planter partout sur les pentes abruptes des théiers. Qui requiert chaleur à mi-chaleur et humidité à soleil.

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La saveur et la qualité du thé dépendent de l'altitude à laquelle la plante a été cultivée. Les arbustres peuvent pousser à trois niveaux, qui valent au différents thés autant de dénominations.

Les théiers sont plantés en buissons et régulièrement taillés à hauteur de 1,50 m plus pratique, il ne commençera à produire qu'au bout de 5 ans, la récolte du thé se fait toute l'année à intervalles de 8 à 15 jours selon les régions.

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Au Sri Lanka, les thés sont aussi classés en cinq grand crus selon leur provenance, comme on fait de nos vins et de leur chateaux : Kandy (moins de 1300m), Uva (de 1300 à 1500m),Dimbulla (de 1500 à 1800m), Ruhunu (le meilleur) le "champagne des "thés" de la région humide Nuwara Eliya.

Un peu à la manière des grands vin en traversant les montagnes parsemé de champs de thé de grands panneaux aux noms britanniques evoques les plantation de thés comme Well Thea Estate, Bear, Patterson, Waltrim, Palmerson, Glenloch,...

De l'arbustre à notre tasse, la feuille de thé subit différentes manipulations on en compte six. Ce qu'il faut également savoir c'est que la qualité d'un thé ne dépend pas uniquement de son origine mais également des opérations de traitement. Cela dure une vingtaine d'heures pour conserver au thé toutes ses qualités.

Visite de l'usine de Glenloch et de ses plantations environnantes

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Restaurant cafétéria à côté avec vue sur les plantations de thé

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Intérieur de l'usine

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Etape 1 la Cuillette

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La récolte du thé est effectuée par des femmes tamoules drapées dans leur sari aux couleurs vives, descendante des ouvriers saisonnier, venus au XIXe siècle d'Inde, chercher du travail a Ceylan. Les plukers (comme on les appelles) vont d'arbustres en arbustre dans des plantations où l'on en compte prèt de 15 000 à l'hectare. Elles ne prélève que les jeunes bourgeons et les deux premières fuilles à la main qu'elle jettent dans un sac ou hotte mantenu sur leurs dos avec une bandoulière frontale. Elles doivent ceuillir 20Kg minimum par jours pour un salaire mensuel de 2000 roupis environs, sous la surveillance d'un kangany (surveillant).

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Malgré que un logement gratuit et plus quelques avantages, les conditions de travails restent difficiles. La pluspart du temps pieds nus, la recolte du thé est effectuée à la main, très souvent sous la pluie, car il pleut beaucoup dans cette région. Les conditions des femmes qui travaillent dans le factories ne sont guères plus enviables.

Etape 2 le sèchage (withering)

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Le feuilles sont étalées sur des tapis ou tournent d'énormes ventilos, l'opération autrefois durait 18H réduit à 8H avec les nouvelles techniques.

Etape 3 le roulage (rolling)

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Des sortes de presses à allure circulaire, les feuille sont hachées et ciselées afin d'extraire le tanin et de préparer les feuilles à la fermentation.

Etape 4 la fermentation (filtering)

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C'est l'étape cruciale, car c'est à ce moment que le thé prend touts ses qualités, aussi peut acquérir parfois ses défauts. Le procédé se fait par humidication à un température de 28°C; les feuilles virent alors du vert au brun. Cette étape réalisé à l'air libre, dure 1H30. Le thé vert est peu fermenté à la différence du thé noir.

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Etape 5 La déshydratation

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Elle a pour but d'arrêter la la fermentation (étape 5) et de sècher les feuilles qui subsistent à une température de 400°C (oxydation), pendant 20 mn environ. Qui doivent cependant conserver 5% d'eau.

Etape 6 Le Triage

L'opération s'effectue au travers d'une série de tamis, qui va permettre de déterminer les différentes appelations de thés.

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Ultime étape : Le stockage

Les différentes catégories de thé

-Les feuilles du bas s'appellent souchong et donnent un thé de moins bonne qualité.

-Les meilleurs feuilles sont celles du haut du plant, et il faut qu'elles soient récoltées jeunes. Elles sont d'un vert plus clair que les feuilles du bas. Le bourgeon terminal, petite fleur encore mal développée, porte un fin duvet clair : c'est la première qualité appelée flowery orange pekoe (pekoe signifiant "duvet" en chinois).

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Pekoe c'est donc léger (light tea)

Broken Orange Pekoe ou B.O.P. La première feuille, dénommée orange pekoe en raison du duvet aux reflets dorés.

Broken Orange Pekoe Fanning ou B.O.P.F. Il s'agit d'un thé fin et fort. Le meilleur de tous.

Dust tea signifie poussière car les feuilles de thé sont si fines qu'elles ressemblent à des grains de poussière résiduelle. Le thé bon marché que l'on bois habituellement dans les restaurants est du dust tea. Il est très fin et très fort.

Silver tips tea ----> et Green tea ----->

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Vente à la boutique

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En route pour Numara Eliya

Nous rencontront en grimpant dans la montagne, toujours autant de plantations de thé, et avec le changement de climat de la vegétation plus comme chez nous à pays tempérés.

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Numara Eliya

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A 1800 Km de Colombo et à 77 km de Kandy, en pleine montagne à 1900 m d'altitue, Numara Eliya est classée comme la plus haute du Sri Lanka. La ville dut crée par les colons britanniques pour à la fin du XIXe s., pour echapper à la chaleur étouffante de Colombo et de son littoral.

En parcourant la ville on voit tout de suite par qui elle fut crée tellement elle ressemble à une pettie bourgade anglaise. même le temps s'y prète, les nuit sont fraiches (température de 20° en moyenne et une pluie fine arrose le paysage plus de 200 jour par ans.

Nous avons eu de la chance en passant dans cette région, pas de pluie ! la température par contre...

Dans la ville