Les Etrusques en Italie

 

Etrusque

 

 

 

Etrusque

 

Etrusque

 

bataille de l'Allia

 

« vae victis ! » (Malheur aux vaincus ! )

 

rome au III ème siecle

 

 

Mouvement des troupes de Pyrrhus

 

Pyrrhus

 

 

 

 

 

Pyrrhus

 

Pyrrhus

 

Pyrrhus

 

Pyrrhus

 

les ruines de Carthage

 

Carthage 267 av JC

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

César

Marc-Antoine ou Antoine

Octave futur Auguste

 

 

 

 

 

 

Tibère

 

 

Néron

 

 

Caligula

 

Caligula

Caligula

Caligula

 

 

 

 

 

Contenu principal

 

 

 

Théodose Ier

dit Théodose le Grand (vers 346 - vers 395), empereur Romain d'Orient (379-395) et d'Occident (394-395), dernier souverain de l'empire unifié.
Né en Espagne, Théodose (en Latin Flavius Theodosius) accompagna son père, le général Romain Theodosius, en campagne contre les Bretons mais, à la mort de celui-ci, il se retira en Espagne. Lorsque l'empereur Romain d'Orient Valens fut tué en combattant les Goths à Andrinople en 378, l'empereur Romain d'Occident Gratien choisit Théodose pour gouverner l'Orient ; il fut couronné l'année suivante. En 382, après de multiples escarmouches, Théodose négocia la paix avec les Goths, leur permettant de résider dans l'empire à la condition de servir dans son armée. Après le meurtre de Gratien en 383, Théodose reconnut l'usurpateur Magnus Clemens Maximus comme empereur d'Occident, à l'exception de l'Italie, où Valentinien II continua de régner comme successeur légitime de Gratien. Lorsque Maximus envahit l'Italie en 388, Théodose le battit et le tua et rétablit Valentinien comme empereur Romain d'Occident.
Théodose était un champion du christianisme orthodoxe ; il persécuta les Ariens et découragea la pratique de l'ancienne religion Romaine païenne. En 390, toutefois, il fit massacrer 7 000 citoyens insurgés de Thessalonique, en Grèce, et fut excommunié par l'évêque de Milan Ambroise, qui exigea une pénitence publique avant de lever l'anathème. En 392, Valentinien fut assassiné par son général Arbogaste, qui installa à sa place Eugène comme souverain fantoche. Théodose à nouveau marcha sur l'Italie, où il battit Arbogaste et Eugène en septembre 394. Au cours des quatre mois qui suivirent, il fut le souverain de l'Orient et de l'Occident. Après sa mort, à Milan, le 17 janvier 395, ses fils Arcadius, en Orient, et Flavius Honorius, en Occident, lui succédèrent.

Constantin le Grand,ou Constantin Ier, de son nom complet Flauius Valerius Aurelius Constantinus, né à Naissus (aujourd'hui Niš en Serbie) le 27 février 278, proclamé 34e empereur romain en 306 par les légions de Bretagne et mort le 22 mai 337 après 31 ans de règne, est une figure prépondérante du IVe siècle.

En rupture avec le règne de Dioclétien, il est le premier empereur romain à se convertir au christianisme ; non seulement il marque la fin d'une ère de persécution des chrétiens, mais il aide l'Église chrétienne à prendre son essor, en établissant la liberté de culte par le biais de l'édit de Milan, et en plaçant le Dieu chrétien au-dessus de son rôle d'Empereur à l'instar du Sol Invictus. Il est considéré comme saint par l'Église orthodoxe, de même que sa mère Hélène. Par la promotion du christianisme, il favorise l'extinction du culte de Mithra.

En 337, il vient de déclencher un conflit avec la Perse Sassanide de Shapur II et s'apprête à mener une expédition contre cet empire, quand il meurt subitement près de Nicomédie. Il est baptisé sur son lit de mort. Il est enterré dans l'église des Saints-Apôtres qu'il a fait construire à Constantinople.

Dioclétien

(245-313), Empereur Romain (284-305).
Dioclétien (de son nom Latin Gaius Aurelius Valerius Diocletianus) naquit dans une famille modeste près de Salone (aujourd'hui, Split) en Dalmatie. Engagé dans l'armée Romaine, il gravit les échelons de la hiérarchie, devint officier et se distingua sous les empereurs Probus et Aurélien.

Après le meurtre de l'empereur Numérien, en septembre 284, Dioclétien fut proclamé empereur par ses soldats de l'armée de Chalcédoine. L'empereur Carin, le frère de Numérien, contesta ce titre et mit en déroute les forces de Dioclétien à la bataille de Moesia de 285. Cependant, il fut tué par l'un de ses officiers, ce qui assura le pouvoir à Dioclétien. Il dut immédiatement faire face à plusieurs soulèvements au sein de son immense empire et fit alors appel à un officier de Pannonie, Marcus Aurelius Valerius Maximianus, mieux connu sous le nom de Maximien. Il le promut à la dignité de César en 285 puis à celle d'Auguste en 286, lui confiant l'Occident et conservant pour lui-même l'Orient. Pour assurer la défense et l'administration de l'empire, Dioclétien choisit deux collaborateurs supplémentaires en 293, promus à la dignité de César. Il avait adopté l'un d'eux, Gaius Galerius Valerius Maximianus, mieux connu sous le nom de Galère ; le second, Flavius Valerius Constantius Chlorus plus connu sous le nom de Constance Ier Chlore, fut adopté par Maximien. L'empire, devenu une tétrarchie, fut divisé en 101 provinces regroupées en 12 diocèses et en 4 grandes régions, chacune d'entre elles étant dirigée par un César ou un Auguste : Dioclétien, l'Orient, Maximien, l'Italie et l'Afrique, Galère, l'Illyrie et les régions du Danube, Constance, la Bretagne, la Gaule et l'Espagne. Chaque décret était signé conjointement par les quatre souverains mais les décisions prises par les Augustes, la plus haute dignité, et par Dioclétien qui conservait la suprématie, prévalaient.


Cette division en quatre de l'empire Romain facilitait le maintien de l'ordre. Des victoires remportées sur les ennemis de Rome en Afrique et en Perse permirent d'étendre les frontières de l'empire qui s'en trouva ainsi fortifié. La réorganisation administrative permit une centralisation du contrôle, sur une base égale, de tous ses vastes territoires, et mit fin à jamais à la prééminence de l'Italie. En Italie, la capitale de l'empire ne fut plus Rome mais Mediolanum (aujourd'hui, Milan), où se trouvaient les quartiers généraux de Maximien. Dioclétien résidait à Nicomédie (aujourd'hui, Izmit, Turquie) en Bithynie, Constance à Augusta Trevirorum (aujourd'hui, Trèves), en Allemagne, et Galère à Sirmium (aujourd'hui, Sremska Mitrovica, Serbie), en Pannonie, où il installa son centre administratif. Malgré cette division de la pourpre, l'organisation de l'empire devint de plus en plus autocratique. Dioclétien introduisit à la cour des cérémonies orientales et adopta l'épithète de Jovius (de Jupiter), tandis que Maximien devenait Herculius (d'Hercule). Les réformes entreprises par Dioclétien furent rigides et oppressives, en particulier dans le domaine économique avec l'institution des diocèces et l'édit sur les prix (301) qui fixait le coût maximal des marchandises et des salaires à travers tout l'empire. Mais cet édit s'avéra inapplicable et fut vite abandonné. La fiscalité fut également sujette à d'importantes réformes comme l'extension de l'impôt à tous les citoyens de l'empire, Italie comprise. Ce fut en 303, à l'instigation de Galère, que furent prises par Dioclétien des mesures contre l'Église. La persécution des chrétiens dura dix ans.
Dioclétien, malade, et Maximien, abdiquèrent ensemble en 305 en faveur de leurs Césars. Dioclétien passa ses dernières années dans son palais à Salone.

De son vrai nom, en Latin, Marcus Aurelius Antoninus (121-180), empereur Romain (161-180) et philosophe stoïcien.

Né à Rome, Marc Aurèle (dont le nom originel était Marcus Annius Verus), est le neveu d'Antonin le Pieux. Lorsque ce dernier monte sur le trône, il adopte son neveu et lui fait épouser sa fille (145). Empereur en 161, Marc Aurèle s'engage tout au long de son règne dans des guerres défensives sur les frontières septentrionale et orientale de l'Empire. Ses légions réussissent à repousser l'invasion Parthe de Syrie en 166, mais Rome est à nouveau contrainte de livrer bataille en 167 contre les tribus Germaniques sur la frontière danubo-rhénane. Marc Aurèle retourne par moments à Rome lors de la campagne de Germanie, afin d'entreprendre des réformes juridiques et administratives. Bien qu'il soit particulièrement attentif au bien-être public et qu'il vende même ses propres possessions pour alléger les effets de la famine et de la peste au sein de l'Empire, il persécute durement les chrétiens, voyant en eux une menace pour le système impérial. En 176, il retourne sur la frontière nord, dans l'espoir d'étendre les frontières de l'Empire au nord-est de la Vistule. Il meurt de la peste à Vindobona (Vienne) le 17 mars 180, avant de pouvoir entamer son invasion. Son plan est abandonné par son fils et successeur Commode.

La révolte de Pannonie éclate dans un pays qui semble pacifié. Les Dalmates et les tribus pannoniennes sont soumises depuis peu aux gouverneurs romains mais ils ne supportent pas les impôts inconnus jusque là et impitoyablement levés. Les légions de Dalmatie sont conduites sur le Danube et Rome a enrôlé tous les hommes en état de se battre. Ce sont ces guerriers qui donnent le signal de la révolte, commandé par Bato, un Désitiate (peuple dalmate voisin de l'actuelle Sarajevo). Les Pannoniens les imitent, menés par deux Breuques, Pinnès et un autre Bato. La révolte se répand très vite, des citoyens romains sont exécutés. Tout l'Illyricum se soulève, on avance le chiffre de 200 000 fantassins et 9 000 cavaliers tandis que des Daces et des Sarmates traversent le Danube et envahissent la Mésie. Le danger est sérieux, les insurgés peuvent attaquer la Macédoine ou l'Italie. Auguste demande et obtient du Sénat la formation de nouvelles troupes et l'envoi de tout ce qui est disponibles vers les villes menacées. Les Thraces conduits par leur roi Rhoemetalkes viennent en nombre épauler les sept légions de Tibère qui revient en Illyricum Les légions du Rhin restent en Germanie qui peut être tentée par la révolte. Un accord de paix est conclu avec Marobod, sur la base du statu quo. Tibère reçoit des renforts de Mésie dont le gouverneur, Aulus Caecina Severus, vient en toute hâte, de Syrie et d'Italie, il a bientôt dix légions et leurs troupes auxiliaires, des vétérans venus d'eux mêmes et d'autres volontaires soit en tout 120 000 hommes.

Toutefois, la première campagne en l'an 6 ap JC permet seulement de protéger les grandes places telles que Sirmium et Siscia. Mais Bato le Dalmate combat avec succès Marcus Valerius Messalla tandis que Bato le Pannonien lutte contre Aulus Caecina La révolte continue dans l'année suivante où Germanicus, le jeune neveu de Tibère participe à la guerre. La troisième campagne en l'an 8, permet aux Romains qui mobilisent 15 légions (ajout de troupes venues d'Egypte et à nouveau d'Italie), de soumettre les Pannoniens grâce à l'attitude favorable de leur chef Bato qui convainc toutes ses troupes de poser les armes et livre Pinnès aux légionnaires. Il est rapidement exécuté par Bato le dalmate et la révolte reprend. Mais elle est vite jugulée et le Dalmate est réduit à protéger son territoire. La pacification reste longue et Germanicus en l'an 9 doit combattre les Pirustes, à la frontière épirote, ainsi que la tribu des Désidiates et les soumettre. La guerre se transforme en conquête des forteresses et quand Tibère revient en été 9 ap JC, Bato est assiégé dans la dernière place forte : Audetrium (actuellement Much) et celui ci se rend à Tibère tandis que ses hommes luttent opiniâtrement jusqu'au 3 août de l'an 9 ap JC. Gnaeus Lentulus traverse le Danube, avec une forte armée pour châtier les Daces transdanubiens. C'est la première fois que les troupes romaines envahissent le territoire des Daces. Ils avancent jusqu'au Marisus et écrasent l'armée des Daces. Les Romains établissent les 50 000 prisonniers Daces en Thrace. Germanicus vient à Rome annoncer la fin heureuse de la "guerre de Bato" et à la même époque arrive une nouvelle désastreuse en provenance de Cermanie.

Quand les Romains dominent l'Égypte, ils nomment comme les Grecs, Aethiopia le royaume de Méroé, tandis qu'ils appellent Abyssinia l'actuelle Éthiopie. Ils s'installent en Basse Nubie et prennent le port d'Adoulis dans le royaume d'Axoum. La Candace (reine combattante) Amanirenas s'allie avec Axoum contre Rome. Les légionnaires sont attaqués dans leurs avant-postes de Syene et d'Éléphantine par les Nubiens et leurs éléphants et par les Axoumites. La Thébaïde est envahie et 3 cohortes sont anéanties. De plus une statue de l'empereur Auguste est volée. Gaius Petronius, le préfet romain d'Égypte, contre-attaque, prend les villes de Dakka et Premnis (Ksar Ibrim) puis marche sur Napata en 23 av JC. Amanirenas ou Amanichakhete demande la paix mais se heurte à un refus. Napata est détruite et les Romains réduisent en esclavage les prisonniers. La guerre continue et la Candace marche sur Premnis tout en persistant dans ses propositions de paix, elle fait appel directement à l'empereur. Les Romains se rendent compte qu'ils sont allés trop loin dans le Sud et acceptent la proposition de paix en 20 av JC, la frontière est rétablie au niveau de l'époque lagide. La situation économique du royaume s'aggrave en raison de la dure sécheresse qui sévit au 1er siècle et qui provoque la migration et l'invasion des nomades de l'Ouest, les Nobates. La voie vers l'Égypte est coupée ainsi que les routes commerciales vers la Mer Rouge.

Les Nabatéens étaient des nomades d’Arabie dont l’économie reposait principalement sur le pillage de caravanes. À partir du IVe siècle avant notre ère, ils ont exercé progressivement le contrôle sur les routes commerciales où passaient les caravanes, et c’est ainsi que leur territoire s’est étendu. Le royaume qu’ils ont fini par constituer consistait en une sorte de « zone d’influence ».

     Le réseau de routes caravanières contrôlé par les Nabatéens pouvait faire circuler encens, myrrhe, bois précieux, épices et aromates d’un bout à l’autre du Proche-Orient : de Damas (en Syrie), à Alexandrie (en Égypte), en passant par Gaza (en Palestine) et le Sinaï. Le site de Pétra, situé à l’intersection de routes commerciales importantes, était une forteresse naturelle. C’est là que les Nabatéens ont établit leur capitale au Ier siècle avant notre ère. Même si la plupart des monuments qu’on y a retrouvés à ce jour sont des tombes, Pétra n’était pas simplement une nécropole, mais une réelle cité, comportant des bâtiments publics, des marchés et un système d’aqueducs.

 Les Nabatéens étaient polythéistes et ils ont emprunté plusieurs divinités aux régions voisines et aux religions gréco-romaines. Leur dieu principal, assimilé à Zeus, se nommait Dushârâ (« celui qui vient de Shârâ », nom de la montagne qui domine Pétra). Les Nabatéens divinisaient aussi leurs rois. Pour honorer leurs dieux, ils leur offraient des sacrifices d’animaux, suivis d’un banquet rituel. Plusieurs temples ont été retrouvés à Pétra. Un des plus gros monuments de Pétra est d’ailleurs un monument cultuel. C’était vraisemblablement un lieu de pèlerinage, bien que sa fonction précise soit incertaine. Les Arabes de la région ont nommé ce gros monument el Deir, « le Monastère », en raison de l’utilisation qu’en ont fait les chrétiens à partir du VIe siècle.

Les Salasses sont un peuple gaulois d'origine celtique ou Ligure qui occupèrent la vallée d'Aoste et le Canavais.

les Salasses qui occupaient toujours les montagnes vécurent ensuite avec les Romains dans une alternance continuelle d’hostilité et de trêves. Contrôlant les cols des Alpes, ils humiliaient les armées romaines en précipitant des rochers sur les convois ou en exigeant de lourds péages d’une drachme par tête.

L’empereur Auguste décida en 37 av JC d’imposer un blocus de deux ans aux Salasses de la vallée d'Aoste pour les affamer. Cette opération fut mise en échec grâce aux relations qu’ils entretenaient avec les peuples d’outre mont.

Enfin en 25 av JC sur l’ordre d’Auguste le futur consul Aulus Terentius Varro Murena (exécuté en 23 av JC) paracheva la conquête de la vallée d'Aoste. Il fit 36 000 captifs parmi lesquels le nombre des guerriers valides se réduisait à 8 000. Les Salasses furent vendus comme esclaves sur le marché d’Eporedia (Ivrée).

Une nouvelle colonie romaine baptisée Augusta Praetoria Salassorum (Aoste) peuplée avec 3 000 vétérans (les « Prétoriens »)démobilisés fut implantée à l’emplacement de la mythique capitale des Salasses : Cordèle.

Néron
Caligula

Hemiolia Navire PiratePendant toutes ces années de luttes intestines, la police des mers était fort mal assurée. Le Sénat envoie en expédition Servilius et Marcius en Cilicie et Metellus en Crète, Gaius Triarius, un lieutenant de Lucullus, fortifie l'île de Délos, mais rien n'y fait, les navires marchands sont pillés mais aussi les ports et les îles et les pirates n'hésitent pas à rançonner des généraux romains et de plus, ces pirates aident Mithridate à l'occasion. Le préteur Marcus Antonius est chargé par le Sénat du titre de curator tuendae totius orae maritimae, c'est à dire de faire la police sur toutes les côtes méditerranéennes, au moment ou les pirates font communiquer Mithridate et Sertorius. Antonius dispose de l'imperium infinitum (illimité) et il est vaincu en Crète et meurt prisonnier. Rome a perdu la maîtrise de la mer et plus de mille navires pirates gênent la navigation et le trafic et menacent Rome de disette. En 67 av JC, le tribun Aulus Gabinius fait voter la Lex Gabinia qui donne à Pompée l'imperium sur l'ensemble de la Méditerranée, c'est à dire "jusqu’aux colonnes d’Hercule et sur terre, en tous lieux, jusqu’à quatre cents stades (environ 72 kilomètres)" nous dit Plutarque, dans le but d'éradiquer la piraterie.

Pompée a le pouvoir de lever 20 légions et d'armer 500 navires, de nommer 24 légats disposant de leur propre imperium sur une zone limitée et de grandes sommes d'argent sont à sa disposition. C'est tout à fait nouveau ! En fait, il dispose de 270 navires et de l'aide des Rhodiens. Son plan est simple, il verrouille toutes les mers et tous les golfes de la Méditerranée au Pont-Euxin et s'occupe personnellement de la Cilicie, vainc facilement les pirates devant Coracesium et les éloigne de la mer en les fixant à l'intérieur des terres. Le bilan est positif : aucune perte de navire et la mission est accomplie en quarante neuf jours et selon Pompée, 846 navires pirates sont pris ou détruits. Les prisonniers Ciliciens vont introduire à Rome le culte de Mithra.

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Le terme « punique », issu du latin punicus (de Poeni désignant les « Carthaginois »), est employé pour tout ce qui est propre aux colonies phéniciennes d’Afrique, et plus précisément  à Carthage (les phéniciens avaient été baptisés ainsi car ils exportaient la couleur pourpre, appelée phoinix, en grec.).

 

Victoire à la Pyrrhus : Pyrrhus (319-272 avant JC), roi d'Épire de -295 à –272, remporta sur les romains les victoires d'Héraclée en -280 et d'Ausculum en -279. Ces batailles lui coûtèrent de telles pertes qu'il s'écria : « Encore une autre victoire comme celle-là et je rentrerais seul en Épire ! ». C'est de là que vient l'expression de victoire à la Pyrrhus.

Une victoire chèrement acquise, au résultat peu réjouissant.

 


La bataille de Sentinum - 295

En - 295, la coalition se regroupe en Ombrie, tandis que les consuls Publius Decius Abus et Quintus Fabius Rullianus à la tête d'une armée de 60 000 hommes, (toutes les troupes non mobilisées pour la Campanie sont rassemblées), convergent vers l'Ombrie de part et d'autre du Tibre. Une des réserves romaines fait mouvement vers l'Étrurie et subit un échec devant Chiusi face à une coalition de Gaulois et de Samnites. Mais l'annonce de la venue des légionnaires suffit à dissuader bon nombre de cités étrusques qui abandonnent leurs alliés. Egnatius est pressé de se battre car il sait que les Gaulois quittent rapidement une alliance. Mais les Romains sont en vue, au pied des Apennins, près de Sentinum (actuellement Sassoferato).

La bataille est rude. A droite, Quintus Fabius Rullianus fait face avec ses deux légions à Egnatius et les Samnites et le combat est longtemps équilibré. A gauche, Publius Decius Abus voit sa cavalerie mise en désordre par les chariots de guerre gaulois. Alors Publius Decius Abus se dévoue, lui et l'armée ennemie aux dieux Mânes et à la déesse Tellus (dieux infernaux) et il se jette au milieu des bandes gauloises et y trouve la mort. En voyant cela, les légionnaires qui reculaient, contre attaquent avec vigueur pour le venger. A ce moment, la cavalerie campanienne envoyée par Quintus Fabius Rullianus, prend les Gaulois à revers et c'est là que se forge la victoire. Les Gaulois fuient et ensuite, les Samnites reculent. Leus chef Egnatius est mort, comme 9 000 Romains et 25 000 Gaulois nous dit Tite Live. Les Gaulois sont refoulés vers le Nord et les restes de l'armée samnite rentrent au pays en passant par les Abruzzes. La coalition est rompue, Rome garde le contrôle de l'Ombrie. Enfin, les légions romaines menées par les consuls Lucius Papirius Cursor et Spurius Carvilius Maximus, envahissent le territoire samnite et remportent la victoire finale à la bataille d'Aquilonia en - 293

 

La bataille des Fourches Caudines (Furculae Caudinae en latin) est une bataille qui opposa en 321 av. J.-C. les Romains aux Samnites au cours de la deuxième guerre samnite. Les Samnites de Caius Pontius, par leurs positions stratégiques, encerclèrent et capturèrent une armée romaine entière de 40 000 hommes dirigée par leurs deux consuls.

Bataille

Les « Fourches caudines » sont le nom d'un passage étroit entre deux montagnes près de Bénévent (Italie). Les Romains, alors en guerre pour la seconde fois contre les Samnites avançaient en direction de Luceria. Les Samnites guidés par leur généralissime Caius Pontius se placèrent alors sur les contreforts du défilé dans lequel devait passer l'ennemi et attendirent que l'armée romaine s'avance. Une fois celle-ci dans la nasse, ils bloquèrent les issues et menacèrent les Romains de les enfouir sous les éboulements qu'ils provoqueraient.
L'armée romaine piégée et sans espoir de se sortir de ce traquenard, dut reconnaître qu'elle avait été vaincue. Chaque homme dut alors abandonner tout son équipement et passer sous le « joug » des lances des Samnites (fourches tendues à l'horizontale) tout en se tenant recourbé avec les mains ficelées dans le dos. Quelques uns refusèrent et furent tués. Caius Pontius accepta ensuite de renvoyer à Rome les légions prisonnières à la condition qu'aucun de ces soldats battus ne reprenne les armes contre les Samnites durant la guerre.
Cet événement sera ressenti comme l'une des plus grandes hontes de l'histoire de Rome. Le Sénat de Rome refusa de reconnaître cette reddition qui d'après lui, était de la responsabilité personnelle des deux patriciens alors consuls. Et il décida de réarmer les légions revenues à Rome afin de venger cette humiliation. Quant aux deux consuls vaincus, ils furent renvoyés aux Samnites afin que ceux-ci les exécutent, mais Pontius, écœuré de la mauvaise foi du Sénat romain, relâcha ces deux boucs émissaires. Et la guerre se poursuivit
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Les deux camps se rencontrèrent près de Véies, non loin du fleuve Allia. Les Romains furent alors face à face aux Gaulois, dont l’objectif, avant chaque bataille, était d’effrayer l’adversaire. En effet, ces derniers combattaient souvent nus, et peinturlurés de la tête aux pieds. En outre, ils étaient plus grands que les Romains, et n’avaient pas pour habitude de se raser régulièrement. Ainsi accoutrés, ils poussaient des hurlements, l’arme à la main. 

Finalement, les Gaulois impressionnèrent tant les Romains que ces derniers décidèrent de prendre la fuite. Dès lors, les envahisseurs progressèrent jusqu’à Rome sans coup férir.